Archive pour le Tag 'paye'

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Coronavirus États-Unis : la campagne de vaccination paye

Coronavirus États-Unis : la campagne de vaccination paye

 

La campagne de vaccination massive aux États-Unis commence à payer. Aujourd’hui, la vaccination a concerné plus de 31 millions d’Américains soit 10 % de la population. À comparer avec la France le taux de vaccination n’atteint même pas 5 %. En 24 heures, 749 personnes sont décédées des suites du coronavirus, loin du pic de 4.473 morts enregistré sur la seule journée du 12 janvier. Il faut remonter au 29 novembre pour trouver un nombre de victimes sous la barre du millier, à 822 morts.

L’administration Biden affiche désormais son ambition: que l’ensemble de la population soit vaccinée avant la fin du mois de mai. En Europe et en France on parle de la fin de l’été sans préciser exactement la date.

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Les deux économistes Dorothea Bohnekamp et Holger Müller constatent, dans une tribune au « Monde », le fort recul des investissements et des échanges entre Berlin et Londres symptomatique de la désintégration des relations économiques entre les deux pays qui s‘accélère depuis cinq ans.

Tribune. 

 

Le refus du transporteur allemand DB Schenker de livrer des marchandises outre-Manche en raison de nombreux obstacles commerciaux et réglementaires apparus malgré le traité de libre-échange passé entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni paraît symptomatique de la désintégration des relations économiques entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui s‘accélère depuis cinq ans.

Il a fallu peu de temps pour que les relations commerciales entre les deux pays pâtissent de l’impact du Brexit : entre 2015 et 2019, les exportations allemandes à destination de la Grande-Bretagne, en baisse de plus de 11 %, ont relégué l’économie britannique de la troisième à la cinquième place dans le commerce extérieur allemand.

L’un de ses acteurs les plus dynamiques, le secteur automobile, dont la vente de voitures et de composantes a enregistré une perte de 23 % en Grande-Bretagne durant cette période, se montre particulièrement vulnérable. Cette tendance baissière est appelée à s’intensifier en raison de la dévaluation de la livre sterling (de 13,5 %) face à l’euro, qui s’avère pourtant impuissante à relancer les ventes de produits britanniques en Allemagne, selon les chiffres fournis par la Chambre allemande d’industrie et de commerce.

Pire encore, la désorganisation plus récente des chaînes logistiques entre les deux pays, emblématique de leur forte imbrication industrielle, touche aujourd’hui plus de 54 % des entreprises allemandes implantées outre-Manche, poussant la moitié d’entre elles à rechercher de nouveaux sites de production, à en croire un sondage mené par la Chambre d’industrie et de commerce britannique.

Actuellement, on recense 2 267 entreprises allemandes, soit plus de 439 000 salariés, implantées au Royaume-Uni, et 79 % d’entre elles jugent la situation préoccupante, persuadées que le Royaume-Uni pourrait se classer parmi les économies peu attractives, juste avant… l’Iran !

Un rapport récent de la société d’audit Deloitte indique que le chiffre d’affaires (CA) de ces entreprises a baissé de 24 milliards d’euros depuis 2015 (– 12 %), en particulier celui des constructeurs automobiles (48 milliards de CA en 2019). Données confirmées par le cabinet KPMG, qui a sondé à l’automne 2020 des entreprises allemandes présentes en Grande-Bretagne : 33 % d’entre elles, touchées par l’effondrement du chiffre d’affaires en 2020 – lié bien sûr au Covid-19 – et les coûts supplémentaires générés par le Brexit, souhaiteraient délocaliser leur production vers l’Union européenne.

Daniel Cohen : « La crise se paye en taux bas »

Daniel Cohen : « La crise se paye en taux bas »

Le directeur du département d’économie de l’Ecole normale supérieure, était, avec le président de Renault Jean-Dominique Sénard, l’invité du Club de l’économie du « Monde », jeudi 22 octobre. L’économiste voit dans la crise sanitaire et ses effets une accélération du basculement des économies dans la société du numérique.

Daniel Cohen, spécialiste des dettes souveraines, estime que les Etats ne doivent pas s’inquiéter de la dette, mais des conséquences des taux bas et de la société numérique qui s’installe.

« Il faut bien distinguer un plan de sauvegarde des secteurs et des personnes qui sont en train d’être fracassés par la crise, et l’exercice qui consiste à se projeter dans le XXIe siècle et à réfléchir aux mesures qui peuvent être prises pour accompagner les mutations de la France dans ce monde nouveau qui nous attend (numérique, énergétique, social), et ne pas mélanger les deux.

Si on pense vraiment qu’il va y avoir un vaccin au cours de l’année prochaine et que, peut-être à la rentrée prochaine, les choses vont revenir à la normale, cela veut dire qu’on a une grosse année et demie de crise majeure. On peut se permettre d’être généreux pour accompagner au plus près les entreprises ou les personnes, avec des dispositifs les plus fins possible. »

« La crise se paye elle-même grâce aux taux d’intérêt très bas. De grands économistes parlaient déjà depuis plusieurs années de stagnation séculaire pour expliquer ce contexte de taux d’intérêt. Cette notion voulait simplement dire que les pressions inflationnistes qui avaient fait les beaux jours des années 1970 et 1980, après le choc pétrolier, étaient passées. L’inflation était le mal récurrent qui rongeait les sociétés au moment de la transition des sociétés industrielles des années 1960-1970 vers les sociétés postindustrielles des années 1980-1990. Cette transition s’est accompagnée d’une disparition de l’inflation. Parce que celle-ci est toujours liée aux salaires, au marché de l’emploi, et très rarement à la monnaie.

Nous sommes dans un monde tellement invertébré du point de vue des relations sociales (avec la perte de force du syndicalisme) qu’il rend presque impossible l’expression de l’augmentation des salaires. L’inflation va ailleurs. Dans le prix des actifs financiers, dans ceux de l’immobilier. Et même quand il y a des augmentations de salaire, les entreprises sont soumises à une pression compétitive internationale telle que la transformation de ces hausses de salaire en hausse de prix ne peut pas se produire.

En conséquence, tout ce que l’on a construit institutionnellement (des banques centrales indépendantes, avec pour seul objectif de maîtriser l’inflation) se trouve brutalement obsolète. On va finir l’année avec une inflation à zéro en France, selon les prévisions de l’Insee, et peut-être 0,3 % dans la zone euro. Cela rappelle les années 1930. A l’époque, le personnel politique était obsédé par l’inflation, notamment après le traumatisme de l’hyperinflation allemande en 1923, alors qu’on était en période de déflation.

Or, en situation de déflation, la politique monétaire n’est pas très efficace. C’est la politique budgétaire qui peut tirer l’activité économique. Ce n’est pas très grave de s’endetter, parce que la dette ne coûte rien à rembourser ou à refinancer (je parle des Etats, et non des entreprises). Dans la période de crise que l’on connaît aujourd’hui, il n’y a pas à s’inquiéter de cela pour l’instant. De ce point de vue, l’Etat a beaucoup plus de degrés de liberté qu’il n’en avait avant. »

« Si des retournements se produisaient, cela voudrait dire qu’on sortirait enfin de ce marasme. Mais attention, cela peut durer longtemps. Le XIXe siècle a été tout entier un siècle de déflation. Nous sommes dans quelque chose qui, à l’échelle de l’histoire, est peut-être une nouvelle manière de concevoir le rapport entre la dette, la politique publique et les déficits. »

« On reste marqué par l’expérience du XXe siècle, mais, en réalité, on est peut-être en train de connaître un capitalisme d’une nature tout à fait différente, plutôt celui du XIXe siècle, avec beaucoup de précarité, beaucoup de fragilité et beaucoup de difficultés à transformer en augmentations de salaires les gains de productivité qu’on observe un peu partout. C’est pour cela qu’on lit Dickens ou Marx. Il y a le récit d’une grande misère ouvrière, qui se fait pourtant au moment où le capitalisme est en train de connaître son heure de gloire. Il peut y avoir une déconnexion entre les deux. Je crois qu’on est en train de vivre une déconnexion de cette nature. »

La société numérique

« Il y a toujours eu des services, mais ils étaient en creux, portés par la dynamique de l’industrie. Ce n’est plus le cas. Il y a peu d’emplois dans l’industrie aujourd’hui, et le gros de nos consommations, des biens et des emplois réside dans le tertiaire. C’est une bonne nouvelle. Dans son livre Les Trente Glorieuses ou la révolution invisible, publié en 1979, Jean Fourastié expliquait que l’humanité avait cultivé la terre pendant des millénaires, avant de travailler la matière dans le monde industriel. Dans la société de services qui s’annonce, prévoyait-il, l’homme va travailler l’homme lui-même. C’est le grand espoir de la société humaine que de s’occuper les uns des autres.

Nos sociétés modernes ont besoin d’offrir la promesse à chacun de s’élever au-dessus de sa condition. Elles ne savent pas apaiser autrement les tensions sociales qui la traversent

Mais, contrairement à l’industrie ou à l’agriculture, une société de services ne génère pas de gains de productivité, c’est-à-dire qu’elle ne génère pas de croissance. La valeur du bien, c’est le temps que je passe avec le client ou le patient. C’était pour lui une bonne nouvelle, mais cela ne marche pas. D’abord parce que le capitalisme est une machine à chercher des gains de productivité partout, avec l’obsession récurrente de baisse des coûts. Puis, nos sociétés modernes, égalitaires ont besoin d’offrir la promesse à chacun de s’élever au-dessus de sa condition. Elles ne savent pas apaiser autrement les tensions sociales qui la traversent. C’est ce qui fait l’alliance entre le capitalisme et les démocraties modernes.

On voit depuis une dizaine d’années que la société numérique est en train d’offrir une solution à ce problème de croissance. Mais en faisant au fond la même chose que la société industrielle en son temps, c’est-à-dire en déshumanisant les relations sociales. La société industrielle était parvenue à créer de la croissance au XXe siècle grâce au travail à la chaîne. Substituer le travail des artisans par du travail à la chaîne avait été interprété comme une formidable déshumanisation.

Le Covid-19 est une crise sanitaire qui, a priori, n’a rien à voir avec ce dont on parle. En réalité, cette période est en train de se vivre comme une phase d’accélération des transformations de la société numérique. En rendant la société phobique aux relations de face à face, elle accélère exactement ce pour quoi la société numérique est faite et pensée : dispenser les gens du face-à-face et du présentiel. »

 

Trump n’a pas payé d’impôts !

Trump n’a pas payé d’impôts !

Donald Trump n’a payé que 750 dollars d’impôts fédéraux en 2016, l’année de son élection à la présidence des États-Unis, puis autant en 2017, selon une enquête potentiellement explosive du New York Times qui publie dimanche 27 septembre des informations sur vingt ans de déclarations d’impôt du milliardaire républicain. «Il n’a pas du tout payé d’impôt sur le revenu au cours de dix des quinze années précédentes, en grande partie car il a déclaré plus de pertes d’argent que de gains», écrit le quotidien américain.

Donald Trump a toujours refusé de les publier contrairement à l’usage. Le président américain a qualifié dimanche ces révélations de «bidon» («fake news»). «Ce sont des informations bidon, totalement inventées», a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche. «J’ai payé beaucoup, et j’ai payé beaucoup d’impôts sur le revenu au niveau de l’Etat aussi, l’Etat de New York taxe beaucoup», a-t-il ajouté sans plus de précisions. Le sujet risque d’électriser un peu plus la campagne pour la présidentielle du 3 novembre, deux jours avant le premier duel télévisé de mardi soir.

De Rugy n’a pas payé d’impôts en 2015

De Rugy n’a pas payé d’impôts en 2015

On ne sait pas  sil s’agit d’optimisation fiscale ou de combine, en tout cas De Rugy n’a pas payé d’impôts en 2015 en combinant certains avantages fiscaux notamment un don de 25 000 euros à des organismes d’intérêt général. 25 000 euros, c’est beaucoup et à quels organismes ? Des organismes dans lesquels de Rugy a des intérêts ? Par exemple à un parti politique qui rembourse ensuite les frais de ses responsables ? Ce qui est sûr c’est que De Rugy doit dispose d’un conseiller fiscal très pointu pour lui permettre d’échapper à l’impôt sur le revenu. Tout est calculé au plus juste pas…. comme pour les diners somptueux. Tout cela ne serait pas illégal mais le père la rigueur est pris à son propre piège. De Rugy est un tartuffe comme nombre d’autres politiques. D’après Mediapart, la raison pour laquelle François de Rugy n’aurait pas payé d’impôts sur ses revenus de 2014 est due au fait qu’il a fait « 25.051 euros de dons aux organismes reconnus d’intérêt général », ce qui donne droit à un avantage dans la limite de 20 % du revenu imposable. Des dons retenus « à hauteur de 8477 euros, donnant droit à une réduction d’impôts de 4 061 euros », précise le site d’investigation. À partir de sa feuille d’imposition sur ses revenus de 2014, le site explique qu’en juillet 2016, quand François de Rugy est nommé vice-président de l’Assemblée nationale, il vient de se séparer de son épouse qui aura leurs enfants à charge. À l’époque lorsqu’il fait la demande pour un T2, son statut de célibataire sans enfants lui permet d’avoir accès à ce logement qui relève du Scellier social. Le ministre assure qu’il ignorait le statut de ce logement à l’époque. D’après Mediapart, la raison pour laquelle François de Rugy n’aurait pas payé d’impôts sur ses revenus de 2014 est due au fait qu’il a fait « 25.051 euros de dons aux organismes reconnus d’intérêt général », ce qui donne droit à un avantage dans la limite de 20 % du revenu imposable. Des dons retenus « à hauteur de 8477 euros, donnant droit à une réduction d’impôts de 4 061 euros », précise le site d’investigation.

Sondage : Macron paye sa visite grotesque avec Trump

Sondage : Macron paye sa visite grotesque avec Trump

 

 

Pour en avoir fait des tonnes avec Trump et surtout n’avoir surtout rien obtenu, Macron déçoit une majorité de Français. , selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et franceinfo. Sur 962 Français interrogés mercredi, jeudi et vendredi, 55% se disent ainsi mécontents de l’attitude du chef de l’Etat français vis-à-vis de son homologue américain, Donald Trump. Pourtant les gestes d’amitié et même d’amour grotesques n’ont pas manqué de part et d’autre. Au total Macron n’obtient rien sur l’Iran, rien sur le climat et toujours rien sur les droits de douane .Macron n’a pas encore pris conscience que la France ne peut prétendre au même rang que les Etats Unis, la Russie, la Chine voire l’Inde.  Même en Europe le leadership de Macron est virtuel car c’est toujours Merkel qui tient la maison. Avec moins de com. mai davantage d’influence.  Le nombre de sondés satisfaits du bilan de Macron sur la scène internationale chute ainsi de huit points en cinq mois, à 53% au lieu de 61% en décembre dernier. Les personnes interrogées sont 76% à juger mauvaise la décision américaine et 87% à estimer qu’elle a tendance à augmenter les risques de conflits dans le monde. Selon ce sondage, plus des deux tiers des Français (67%) estiment que l’Europe doit passer outre la décision de Donald Trump et continuer à entretenir des relations commerciales avec l’Iran, en dépit des sanctions américaines. Dentsu Consulting relève que la proximité entre Emmanuel Macron et Donald Trump est considérée sur les réseaux sociaux comme “le point noir de la politique internationale” du président français. “Ce sentiment qu’Emmanuel Macron s’est ‘Trump’ risque fort de produire aussi des dégâts à plus moyen terme sur son image et sa stature de président ‘compétent’ et ‘efficace’”, écrit le président d’Odoxa, Gaël Sliman.

Micro-entreprise : un mini-job mal payé

Micro-entreprise : un mini-job mal payé

 

 

La sémantique a changé mais pas les revenus pour les micros entrepreneurs devenus autos entrepreneurs devenus micro entrepreneurs depuis 2014. Avec un revenu d’un peu plus de 400 € qui rémunèrent une activité principale complémentaire on ne peut pas parler réellement d’emploi ou sens classique du terme. Il faudrait plutôt parler d’un petit boulot dans le cadre d’un statut libéral. Faut-il ou non condamner ce statut ? La situation est évidemment complexe car il existe différentes catégories de micros entrepreneurs par exemple ce qui veulent compléter une retraite, ce qui ont un travail classique qui font des études et qui complète ainsi leurs revenus, ce aussi qui ont épuisé leurs droits à l’ASSEDIC et tente de retrouver une activité et un revenu. D’autres cas encore. Seulement 23 % encore actifs après cinq ans et un chiffre d’affaires d’une moyenne de l’ordre de 10 000 €, des chiffres qui interrogent évidemment sur la pérennité voire l’intérêt de ce régime juridique Renommé régime du micro-entrepreneur fin 2014.  Le régime d’auto-entrepreneur aide à la création d’entreprises. En 2010, il représentait 80% des nouvelles entreprises individuelles. Chiffre qui a chuté à 61% en 2016. Sur un panel de 100 autoentrepreneurs immatriculés au premier semestre 2010, 38 n’ont jamais été actifs. En d’autres termes, ils n’ont pas déclaré de chiffre d’affaires positifs à l’Acoss (Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale) dans les huit trimestres qui ont suivi leur immatriculation. Ainsi, 62 ont démarré une activité économique en déclarant un chiffre d’affaires, mais 39 d’entre eux ont cessé dans les cinq ans. Les entreprises des autoentrepreneurs depuis 2010 ont donc une pérennité à cinq ans bien plus faibles que celle des entreprises classiques (60%).  En 2014, le chiffre d’affaires annuel moyen des autoentrepreneurs toujours actifs était de 10.200 euros, en baisse de 400 euros par rapport à 2012. Le secteur le plus rémunérateur est celui de l’hébergement-restauration avec, en moyenne, 14.300 euros de chiffre d’affaires annuels. Enfin, seulement 3% des autoentrepreneurs hors commerce déclarent un chiffre d’affaires supérieur au seuil de 32.900 euros, contre 56% des entrepreneurs classiques. Malgré quelques formalités allégées au moment de la création d’entreprises et un mode de calcul simplifié pour les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu, le statut d’auto-entrepreneur offre une pérennité bien plus faible que le statut d’entrepreneur classique, ainsi que des revenus bien moins élevés. Selon une étude de l’Insee publiée ce mardi 13 février, la France, en 2015, comptait 2,7 millions de personnes exerçant une activité non salariée (hors secteur agricole). Sur ce total, 29% sont microentrepreneurs. Ce qui représente environ 810.000 personnes. Les microentrepreneurs économiquement actifs retirent en moyenne 440 euros net par mois de leur activité non-salariée en 2015«    A la fin de l’année 2015, 795.000 microentrepreneurs étaient économiquement actifs. « Leurs effectifs continuent de progresser (+ 5,9 %), mais moins que les années précédentes (+ 8,2 % en 2014 et + 15,8 % en 2013) ». L’organisme de statistiques relève que ce ralentissement peut être lié au durcissement des conditions d’accès à ce statut fin 2014. Ce revenu est à comparer aux salaries moyen de l-ordre de 1740 euros.

Vivendi paye toujours pour STX

Vivendi paye toujours  pour STX

Dans un article précédent, nous évoquions les risques de représailles italiennes vis-à-vis des investissements de Vivendi en Italie. Il se confirme que d’une certaine manière Vivendi paye pour la menace de nationalisation de STX. - L’opérateur historique italien Telecom Italia (TIM) devrait chercher à conclure un accord avec Mediaset visant à offrir les contenus du diffuseur italien sur -son réseau de télécommunications, a déclaré dimanche un responsable du gouvernement italien au quotidien La Stampa dimanche. Un tel accord renforcerait leur pouvoir de négociation avec Vivendi, qui est dans le viseur des autorités italiennes concernant ses participations dans les deux groupes. Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de s’opposer à une prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval). On comprend évidemment que compte tenu de l’écho médiatique notamment le gouvernement ait décidé de faire pression sur l’Italie pour permettre une répartition du capital plus favorable à la France. En clair, pour permettre à la France de disposer d’un véritable droit de blocage afin d’éviter un risque de délocalisation géographique. Ceci étant, il convient de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia puis sans doute de Mediaset.  Vivendi est le premier actionnaire de Telecom Italia avec une participation de 24% dans son capital et détient également 29,9% des droits de vote de Mediaset, ce qui en fait le deuxième actionnaire du groupe de télévision derrière la famille de l’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi. L’Agcom, l’autorité italienne des communications, a décrété en avril que la montée de Vivendi au capital Mediaset et de Telecom Italia enfreignait la loi sur les concentrations dans l’audio-visuel et lui a donné un pour réduire sa participation

Fillon payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon  payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon a reconnu qu’il a bien été payé par la société AXA dont l’ancien PDG Henri de Castries est l’éminence grise pour la réforme de la sécurité sociale. Du coup,  on comprend mieux la proposition de François Fillon de démanteler la sécurité sociale en ne remboursant que les maladies graves tandis que les autres pathologies devraient faire l’objet d’une assurance. Le 8  décembre nous avons diffusé l’article ci-dessous :

 

« Henri de Castries,  l’ex PDG d’AXA, le puissant groupe d’assurances, fait partie des personnalités qui conseillent Fillon. Il pourrait même devenir ministre. Du coup on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les propositions de Fillon qui propose de transférer sur les mutuelles et autres assurances la gestion des risques maladie qui ne font pas partie des pathologies graves. Un concept d’ailleurs très flou  mais qui traduit la volonté de faire jouer au privé et aux mutuelles le rôle de Sécu bis avec à la clé des hausse très significatives des cotisations des complémentaires. Notons que l’idée n’est pas nouvelle, il y a longtemps que les assurances militent pour ce transfert  qui seraiat susceptible de faire doubler leur activité.  L’ex -PDG d’Axa est un proche de  François Fillon. Une sorte d’une éminence grise, au travail sur le projet du candidat depuis 2013. L’amitié entre les deux hommes s’est progressivement forgée depuis 1995, consolidée par leur voisinage sarthois. Alors ministre Henri de Castries? «La question ne se pose pas aujourd’hui», déclare-t-il au Figaro, «je ne demande rien». François Fillon et lui ont encore le temps d’y réfléchir. De peser le pour et le contre.  À 62 ans, l’ancien patron est connu et reconnu pour son intelligence pourrait toutefois susciter des critiques pour ses liens avec le monde patronal en particulier dans l’assurance » ;

 

Récemment on a appris que Fillon avait été financé à hauteur de 200 000 euros par AXA.

 

Fillon a été payé par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon a  été payé par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

 Pendant deux ans François Fillon a été paye par la société AXA dont l’ancien PDG Henri de Castries était président et éminence grise de l’ancien premier ministre pour la réforme de la sécurité sociale. Du coup,  on comprend mieux la proposition de François Fillon de démanteler la sécurité sociale en ne remboursant que les maladies graves tandis que les autres pathologies devraient faire l’objet d’une assurance. Le 8  décembre nous savons diffuser l’article ci-dessous :

 

« Henri de Castries,  l’ex PDG d’AXA, le puissant groupe d’assurances, fait partie des personnalités qui conseillent Fillon. Il pourrait même devenir ministre. Du coup on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les propositions de Fillon qui propose de transférer sur les mutuelles et autres assurances la gestion des risques maladie qui ne font pas partie des pathologies graves. Un concept d’ailleurs très flou  mais qui traduit la volonté de faire jouer au privé et aux mutuelles le rôle de Sécu bis avec à la clé des hausse très significatives des cotisations des complémentaires. Notons que l’idée n’est pas nouvelle, il y a longtemps que les assurances militent pour ce transfert  qui seraiat susceptible de faire doubler leur activité.  L’ex -PDG d’Axa est un proche de  François Fillon. Une sorte d’une éminence grise, au travail sur le projet du candidat depuis 2013. L’amitié entre les deux hommes s’est progressivement forgée depuis 1995, consolidée par leur voisinage sarthois. Alors ministre Henri de Castries? «La question ne se pose pas aujourd’hui», déclare-t-il au Figaro, «je ne demande rien». François Fillon et lui ont encore le temps d’y réfléchir. De peser le pour et le contre.  À 62 ans, l’ancien patron est connu et reconnu pour son intelligence pourrait toutefois susciter des critiques pour ses liens avec le monde patronal en particulier dans l’assurance »

 

 

Aujourd’hui nous avons la confirmation.  De 2012 à 2014, François Fillon a en effet travaillé pour Axa lors des négociations sur la directive européenne dite Solvabilité 2, comme l’a indiqué la compagnie à L’argus de l’assurance. Pour rappel, cette disposition réglementaire entrée en vigueur le 1er janvier 2016 impose désormais aux assureurs de détenir un minimum de fonds propres afin de se prémunir contre les risques systémiques. Celle-ci devrait, en toute logique, bientôt s’appliquer au droit français, puisque le décret de transposition a déjà été publié.  Mais il y avait bien entendu une incompatibilité totale pour Fillon à intervenir sur cette question comme député en étend en même temps payé par Axa

États-Unis : Trump n’a pas payé d’impôts depuis 20 ans, et alors ?

États-Unis : Trump n’a pas payé d’impôts depuis 20 ans, et alors ?

 

 

Haro sur  le candidat à la présidentielle des États-Unis qui  n’aurait pas payé d’impôts depuis 20 ans, il aurait ainsi économisé de l’ordre leur de 50 millions. Et alors ? S’il fallait interdit tout les candidats qui ont trouvé des accommodements financiers et où fiscaux un peu borderline par rapport à la légalité comment fonctionnerait notre  démocratie ? De toute manière Trump  est cohérent ;  le candidat républicain sert surtout les intérêts des plus riches mêmes si évidemment il utilise la démagogie pour rabattre les voies des gogos qui payent, eux, des impôts. Ces responsables ne font que gérer leur fortune au mieux de leur intérêt. En France aussi certains de nos responsables sont bien contraints de solliciter les textes fiscaux pour ne pas se faire déplumer par la fiscalité. Dans le gouvernement de gauche actuelle 14 ministres sont soumis à l’ISF, comment ne pas imaginer qu’il ne protège pas leurs avoirs par exemple en sous-estimant la valeur de leur patrimoine immobilier ou encore par le biais de sociétés civiles immobilières bidons quand ce n’est pas des comptes cachés à l’étranger. En France plusieurs candidats à l’échéance de 2017 ce sont livrés à quelques manœuvres de ce type pour assurer leur retraite. La démocratie fonctionne ainsi il faut être riche et où fonctionnaire pour avoir des ambitions politiques et surtout pour les satisfaire. Les États-Unis de ce point de vue nous offrent une sorte de caricature dans nous nous nous inspirons largement à la fois en matière de sociologie du personnel politique mais aussi concernant le niveau du débat qui relève davantage du cirque médiatique que de l’échange d’idées. À cet égard si la crise actuelle à des dimensions économiques et sociales graves elle découle aussi d’une grave crise de la démocratie. Selon le New York Times, le candidat républicain a donc bénéficié en toute légalité d’importants avantages fiscaux après l’échec de plusieurs opérations financières au début des années 1990. Donald Trump pourrait avoir évité, de manière légale, de payer des impôts pendant près de deux décennies. Le New York Times dit ainsi avoir reçu par la poste d’une source anonyme une copie de sa déclaration d’impôts de 1995. Selon le quotidien, le magnat de l’immobilier y fait état d’une perte de 916 millions de dollars qui a pu déclencher une déduction fiscale lui évitant de s’acquitter d’impôt pendant près de 18 ans. Bien que les revenus du candidat républicain après 1995 restent inconnus, le journal estime qu’il aurait donc potentiellement pu effacer chaque année 50 millions de dollars de ses impôts. Les pertes abyssales qu’aurait encaissées l’homme d’affaires au début des années 1990 seraient notamment dues, selon le New York Times, à ses échecs dans le monde des casinos d’Atlantic City, sur la côte Est, ainsi qu’à d’autres débâcles, dans le secteur hôtelier et le transport aérien. À croire les experts fiscaux engagés par le journal pour analyser le dossier, le code fiscal, particulièrement avantageux pour les déclarants aisés, aurait ainsi permis à Donald Trump de soustraire de ses impôts un montant équivalent à cette perte. Soit, étalé sur 18 ans, 50 millions de dollars chaque année.

  • (Avec AFP))

« On paye nos impôts là ou on doit les payer »(Airbnb) …..C’est-à-dire nulle part !

 

Personne ne peut sans doute de nier que certaines plateformes rendent service à des particuliers voire à des  entreprises pour autant s’agit-il de « révolution numérique » ?  Non mais plutôt d’une énorme arnaque fiscale qui consiste à se mettre en situation d’intermédiation entre l’offre et la demande,  ensuite à externaliser les profits et à internaliser les coûts ;  la dimension numérique de cette soi-disant évolution est en fait  une arnaque fiscale voire sociale.  Dans la plupart des cas les profits réalisés dans des pays à forte fiscalité sont externalisés dans des pays à faible ou sans fiscalité par le biais de pseudos prestations que devraient payer les sociétés par exemple situées en France à la direction du groupe situé dans un paradis fiscal. On a vu cette semaine que les débats autour d’un éventuel accord entre Cette semaine, le site Voyages-Sncf.com et Airbnb reposait  la problématique d’une part de libéralisation sauvage  de la société d’autre part de l’évasion fiscale. Dans le cas de voyages SNCF l’accord a été dénoncé. Et pour cause puisque une entreprise nationale ne pouvait favoriser un détournement fiscal alors qu’il sollicite en masse les contributions de l’État pour boucher ces déficits récurrents Mais les hôteliers ont protesté. Et Voyages-Sncf.com a fait marche arrière. Ce qui a cassé le partenariat qu’il avait lancé avec la plateforme d’hébergement. Il proposait aux voyageurs de louer leur logement vide pendant leurs vacances, en passant par Airbnb. Mais les hôteliers ont protesté. Et Voyages-Sncf.com a fait marche arrière. Le site a mis fin au partenariat. Nicolas Ferrary, le responsable d’Airbnb dans l’hexagone, est en colère : « Cette histoire est lamentable (…) Que dans un Etat de droit, des lobbies hôteliers empêchent deux entreprises de conclure un partenariat, c’est scandaleux ! »Les hôteliers accusent Airbnb de concurrence déloyale, notamment sur la fiscalité : « La fiscalité est très claire (…) On paie nos impôts là où dont les payer », explique Nicolas Ferrary, qui refuse néanmoins de dire combien la multinationale paie au fisc français : ce qui en dit long sur la transparence comptable et fiscale. Pour résumer chacun apprécierait de pouvoir recourir à une plate-forme type « plombier. Com », en fait  une plate-forme qui favoriserait le travail au noir et permettrait de payer moins chers les prestations. Pour autant il ne s’agirait pas la d’une révolution numérique mais d’une arnaque fiscale. De toute évidence la qualification de numérique (qui n’est qu’un centrale d’appels) ne justifie certainement pas qu’on puisse s’exonérer des charges fiscales imposées à tous les autres opérateurs.

Sarkozy paye ses dettes à l’UMP

 

Sarkozy paye ses dettes à l’UMP

 

Près de 400 000 euros c’est ce que devait Sarkozy à l’UMP. Un peu radin, Sarkozy a attendu d’être élu avant de payer. Paradoxe sinon il aurait eu à défendre l’UMP contre Sarkozy puisque c’est l’UMP qui est  l’origine de la mise en place d’une information judicaire à l’encontre de Sarkozy. C’est une belle somme mais ce n’est pas grand chose pour Sarkozy qui fait payer ses conférence 100 000 euros.  Nicolas Sarkozy a donc  réglé à l’UMP les pénalités qui lui avaient été infligées pour sa campagne présidentielle en 2012 et que le parti avait dû payer, a indiqué mercredi 3 décembre l’entourage de l’ancien président, confirmant une information d’Europe 1. Avec ce chèque de 363.615 euros, Nicolas Sarkozy entend « mettre la formation politique qu’(il) préside à l’abri de toutes contestations », écrit-il dans une lettre adressée à Jacques Laisne, le trésorier du parti. « Les Français en souscrivant largement à ce qu’il est convenu d’appeler le ‘sarkothon‘, ont donné à l’UMP les moyens de faire face aux conséquences de la décision du Conseil constitutionnel du 4 juillet 2013″, affirme le nouveau président de l’UMP. Un règlement qui recouvrait à l’époque toutes les pénalités, et validée par le ministère de Finances, comme l’affirme Nicolas Sarkozy, ce dernier a tout de même tenu à régler ses comptes ainsi qu’il l’explique :  »Néanmoins, une polémique ayant été entretenue sur la validité de ce règlement et quelle qu’en soit la réalité, je ne puis la laisser prospérer, au moment où j’aspire à redonner à notre pays l’espoir qui l’a fui en rénovant l’opposition. » Les comptes de campagne de l’ancien président avaient été rejetés par le Conseil Constitutionnel pour dépassement du plafond autorisé. En cause, un meeting à Toulon en décembre 2011 réintégré au compte. Le parti s’est vu priver du remboursement de plus de dix millions d’euros. L’UMP avait donc lancé avec succès une vaste collecte auprès de ses militants, le « Sarkothon ». Mais conformément au code électoral, Nicolas Sarkozy s’était vu aussi infliger, à titre personnel, en tant que candidat, plus de 400.000 euros de pénalités. Une somme dont s’est acquitté finalement à sa place l’UMP, en novembre 2013, avec l’aval de Bercy pour l’encaissement du chèque. Au printemps, les commissaires aux comptes de l’UMP se sont interrogés sur le dispositif et ont saisi le parquet qui a ouvert une enquête préliminaire. Le triumvirat à la tête de l’UMP à partir de juin, composé de François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, avait alors mandaté pour une analyse juridique un avocat qui a contesté la légalité du dispositif. A l’issue de l’enquête préliminaire, le 6 octobre, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire.

 

Total ne paye pas d’impôt !

Total ne paye pas d’impôt !

 

La plus grande entreprise  française ne paye pas d’impôt sur les sociétés, le fait n’est pas nouveau et elle n’est pas la seule. Toujours la même ingénierie fiscale, on met les sociétés françaises en déficit et on réalise les profits à l’étranger (il suffit de surfacturer les achats de filiales étrangères et de leur  sous facturer les ventes). Et cela en dépit de  5,4 Mds€ de dividendes distribués en 2013. Total pourrait même toucher un chèque des impôts  en toute légalité grâce  au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et du crédit d’impôt recherche (CIR). En 2013, Total a en effet obtenu 19 M€ de droits à déduction d’impôt au titre du CICE et 60 M€ au titre du CIR. Des créances reportables sur l’impôt sur les sociétés des trois exercices suivants.  Sauf que… depuis deux ans, le géant pétrolier réalise des pertes dans l’Hexagone sur ses activités de raffinage et d’exploitation des stations-service Total n’a donc pas payé l’impôt sur les sociétés en 2012 et 2013. Si le géant reste déficitaire en France au cours des trois prochaines années, il ne pourra donc pas récupérer sa créance de CICE-CIR pour l’année 2013. Un cas de figure prévu par la loi, laquelle stipule que les droits à déduction d’impôt sont alors directement « remboursables ».  En clair : l’administration fiscale lui fera un chèque de 80 M€. A l’heure de la chasse aux économies, cela fait grincer quelques dents. Et ce n’est pas tout… En 2014, le mode de calcul du CICE a changé, passant de 3 % à 6 % de la masse salariale (hors salaires supérieurs à 2,5 fois le smic). Ainsi, ce n’est plus 19 M€ de droits à déduction d’impôt que Total obtiendra mais… entre 25 et 29 M€.  « Il s’agit d’un dispositif de droit commun », insiste-t-on chez Total en rappelant avec un brin de malice les propos de Christophe de Margerie, le PDG, qui « rêve » de payer plus d’impôts en France — sous entendu d’y réaliser à nouveau des bénéfices. Le groupe fait aussi valoir qu’il ne se dérobe pas aux taxes dans les pays où il gagne de l’argent et qu’il a payé 11,1 Mds€ d’impôt dans le monde en 2013 (dont plus de 50 % en Afrique).

 

La BNP paye cash dans ses résultats ses erreurs aux Etats-Unis

La BNP paye cash dans ses résultats ses erreurs aux Etats-Unis

L’amende payée aux Etats–Unis se retrouve dans les résultats de la BNP, pas vraiment une bonne nouvelle pour les clients, le personnel et les actionnaires (qui devront payer la note d’une manière ou d’une autre).   BNP Paribas a fait état jeudi de résultats trimestriels grevés par une lourde perte liée au règlement de son contentieux aux Etats-Unis mais soutenus par la reprise de ses activités de banque de financement et d’investissement. La première banque de la zone euro a accepté le 30 juin de s’acquitter d’une amende record de 8,97 milliards de dollars et de plaider coupable de deux chefs d’accusation dans le cadre d’un accord avec les autorités américaines, qui lui reprochent d’avoir contourné pendant plusieurs années des règles d’embargo s’appliquant aux transactions en dollar, notamment au Soudan et en Iran.  Le montant de cette amende est le plus élevé qu’ait jamais eu à acquitter une banque européenne dans ce type d’affaire. La banque française devra également suspendre pendant un an, à partir du 1er janvier 2015, des opérations de compensation en dollar, principalement liées à des financements sur les marchés du pétrole et du gaz.  Pour la période avril-juin, BNP Paribas affiche une perte nette part du groupe de 4,32 milliards d’euros.  Les comptes intègrent une charge exceptionnelle de 5,95 milliards d’euros, dont 5,75 milliards liés aux pénalités que BNP a accepté de payer et 200 millions de coûts associés à un plan destiné à remédier aux défaillances constatées déjà annoncé le 30 juin.  Hors éléments exceptionnels, le résultat net ressort en hausse de 23,2% sur un an à 1,92 milliard d’euros. Six analystes interrogés par Thomson Reuters anticipaient en moyenne un résultat net de 1,53 milliard. Le produit net bancaire du groupe baisse toutefois de 2,3%, à 9,57 milliards d’euros et reflète l’atonie de la conjoncture en Europe

 

 

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