Archive pour le Tag 'paye'

Incendie criminel de Nice : un auteur reconnaît avoir été payé

Incendie criminel de Nice : un auteur reconnaît avoir été payé

Dans l’affaire de l’incendie mortel dans un immeuble de Nice (Alpes-Maritimes), qui a provoqué la mort de sept personnes dont trois enfants le 18 juillet au petit matin. Le quatrième suspect, arrêté le 30 juillet, a reconnu son implication, et avoué avoir été rémunéré pour son implication dans l’incendie, a annoncé le parquet de Nice dans un communiqué ce jeudi soir 1er août.

 

L’individu, âgé de 17 ans et sans profession, domicilié en Seine-Saint-Denis, n’a jamais été condamné mais est notamment connu des services de police pour trafic de stupéfiants. Interpellé dans un bus en direction de la France à la frontière espagnole, le jeune homme avait «pris la décision de rentrer et de se rendre», après «quelques jours de fuite en Espagne », d’après le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli.

 

Le métier d’ingénieur : en péril car trop mal payé

 Le métier d’ingénieur : en péril car trop mal payé

Valérie Rialland, conseillère départementale les Républicains et professeure en lycée, alerte sur la pénurie d’ingénieurs et appelle à «une réforme en profondeur de notre système éducatif et industriel».( dans la Figaro)

D’autres ont été découragés par le système de sélection, qui ne valorise pas suffisamment les écoles qui ne font pas partie du «Top 10». Pourtant, même les diplômés d’une «petite» école d’ingénieurs trouvent un job sitôt diplômés. Le dernier stage devient souvent le premier emploi.

Pourtant, là encore, les chiffres ne mentent pas : il faudrait au moins 20.000 ingénieurs diplômés en plus tous les ans en France pour faire face aux nombreux défis auxquels notre pays est confronté : transition énergétique, relance du nucléaire, intelligence artificielle, leadership dans l’aérospatial, relance de l’industrie d’armement, réindustrialisation.

Soyons clairs : les écoles d’ingénieurs peinent à attirer suffisamment de talents, notamment à cause de la désaffection pour les matières scientifiques au lycée, exacerbée par la réforme du bac en 2019.

Tant et si bien que les élèves qui sortent du bac avec une mention très bien subissent un «choc» à leur arrivée en prépa, et se «prennent des taules», passant de seize à quatre de moyenne. Quand ce n’est pas tout simplement zéro. Les professeurs de prépa sont excédés par le niveau des élèves qui intègrent, qui n’est pas du tout à la hauteur des attentes des grandes écoles d’ingénieurs, dont les concours sont encore – heureusement – perçus comme très durs.

 Pire encore : les diplômés des écoles prestigieuses comme Centrale Supélec, donc, ingénieurs, se tournent pourtant de plus en plus vers des carrières dans la finance, le conseil et l’informatique, attirés par des salaires plus élevés et des opportunités internationales plus attrayantes, notamment grâce au prestige des grandes écoles d’ingénieurs françaises ! Par exemple, entre dix et 20% des centraliens rejoignent des cabinets de conseil, et beaucoup optent pour des secteurs comme la finance et l’assurance, laissant le secteur industriel en manque cruel de tête bien remplies.

L’équation est simple : En France, un ingénieur gagne en moyenne 47.663 euros par an​​, tandis qu’un consultant junior chez McKinsey peut espérer toucher entre 100.000 et 150.000 dollars par an ! Un job de manager se négocie à plus de 400.000 dollars​​. À ces conditions, à quoi bon devenir ingénieur ?

L’attractivité des filières scientifiques et techniques pour les filles demeure un autre défi majeur. Actuellement, seulement 28% des élèves des écoles d’ingénieurs sont des jeunes femmes. Où sont les autres ? La Société des ingénieurs et scientifiques de France a récemment alerté sur le manque de filles dans les filières scientifiques et a appelé à agir dès à présent pour inverser la tendance. Malgré une légère augmentation de la proportion de filles passant un bac scientifique jusqu’à 47% avant 2019, la réforme du bac a provoqué une chute dramatique, réduisant de 61% le nombre de filles recevant plus de six heures de cours de maths en terminale​​. Pour remédier à cette situation, il faut absolument pousser les filles à intégrer les filières scientifiques : les métiers qui en découlent ne sont pas, ne sont plus des pré carrés masculins !

Il est crucial de repenser notre approche de la formation et de l’employabilité des ingénieurs. De plus, il est impératif de modifier les programmes scolaires pour redonner goût aux sciences dès le plus jeune âge.

La formation des ingénieurs doit devenir une priorité nationale, la France doit se donner les moyens de non seulement combler le déficit actuel d’ingénieurs, mais aussi d’engager une réforme en profondeur de notre système éducatif et industriel. La réussite de ma fille, de vos enfants, et de tous les jeunes talents de notre pays en dépend, tout comme l’avenir industriel et économique de la nation.

 Il est temps de prendre des mesures audacieuses pour assurer l’avenir de la France qui, à l’heure de l’intelligence artificielle, de la transition énergétique, de l’épuisement des ressources naturelles, du tsunami de «vieux» qui pointe à l’horizon, et des nombreux autres défis qui sont devant nous, passera forcément par la science et donc, entre les mains d’ingénieurs. Français, et pas chinois, indiens, ou américains !

 

Bureaucratie et Simplification : la fausse réforme du bulletin de paye

Bureaucratie et Simplification : la fausse réforme du bulletin de paye

 

Finalement Bruno Lemaire a réussi l’exploit d’engager une simplification de la feuille de paye qui complexifie encore un peu plus la question. Le ministre de l’économie annonce en effet que la feuille de paye ne contiendra plus qu’une quinzaine de lignes au lieu de 55 environ précédemment.

 


Ce qu’il oublie de préciser c’est qu’il n’y a aucune simplification mais simplement un effacement et un regroupement des rubriques. Ce qu’il oublie,  c’est que les employeurs seront toujours contraints à remplir les 55 rubriques et en plus à en tirer un condensé supplémentaire. Autant dire aucune mesure de simplification pour les entreprises et un peu plus d’obscurité pour les salariés dont les prélèvements vont devenir de plus en plus important mais aussi incompréhensible.( Surtout avec le prélèvement des impôts).

Pour preuve l’exemple même de cette salariée sur laquelle est prélevé près de 1000 euros pour un salaire inférieur à 1300 € si l’on compare le net touché et le brut payé par l’entreprise.

Cette fiche de paie factice de Mme Salariée, chargée de clientèle dans une bijouterie, résidant 91 590 à la Ferté-Alais affiche un salaire net de 1.278,75 euros à empocher par l’employée après prélèvement des impôts à la source, pour un salaire brut de 1.912,58 euros. Pour l’employeur, le coût total revient lui à 2.325,44 euros.

Les employeurs devront eux en effet continuer à tenir une comptabilité pour répondre aux demandes d’explications et de justification de leurs salariés. D’ailleurs, les chefs d’entreprise ne sont pas plus convaincus que les internautes. «Les entreprises devront payer le traitement administratif de cette mesure puisque la mise à jour des systèmes d’édition des bulletins de paie n’est pas gratuite», réagit François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) qui souligne que la complexité de la fiche de paie n’est pas tant liée au nombre de lignes qui figurent dessus mais serait plutôt «intrinsèque au droit du travail et au système social français». Quant à l’économiste Jean-Marc Daniel, il a fustigé «le summum du ridicule, c’est cette histoire de supprimer des lignes dans le bulletin de paie. S’ils veulent véritablement le simplifier, au lieu de supprimer des lignes, ils n’ont qu’à supprimer les impôts qui correspondent à ces lignes».

parler de sa mesure.

Simplification : la fausse réforme du bulletin de paye

Simplification : la fausse réforme du bulletin de paye

 

Finalement Bruno Lemaire a réussi l’exploit d’engager une simplification de la feuille de paye qui complexifie encore un peu plus la question. Le ministre de l’économie annonce en effet que la feuille de paye ne contiendra plus qu’une quinzaine de lignes au lieu de 55 environ précédemment.

 


Ce qu’il oublie de préciser c’est qu’il n’y a aucune simplification mais simplement un effacement ett un regroupement des rubriques. Ce qu’il oublie,  c’est que les employeurs seront toujours contraints à remplir les 55 rubriques et en plus à en tirer un condensé supplémentaire. Autant dire aucune mesure de simplification pour les entreprises et un peu plus d’obscurité pour les salariés dont les prélèvements vont devenir de plus en plus important mais aussi incompréhensible.( Surtout avec le prélèvement des impôts).

Pour preuve l’exemple même de cette salariée sur laquelle est prélevé près de 1000 euros pour un salaire inférieur à 1300 € si l’on compare le net touché et le brut payé par l’entreprise.

Cette fiche de paie factice de Mme Salariée, chargée de clientèle dans une bijouterie, résidant 91 590 à la Ferté-Alais affiche un salaire net de 1.278,75 euros à empocher par l’employée après prélèvement des impôts à la source, pour un salaire brut de 1.912,58 euros. Pour l’employeur, le coût total revient lui à 2.325,44 euros.

Les employeurs devront eux en effet continuer à tenir une comptabilité pour répondre aux demandes d’explications et de justification de leurs salariés. D’ailleurs, les chefs d’entreprise ne sont pas plus convaincus que les internautes. «Les entreprises devront payer le traitement administratif de cette mesure puisque la mise à jour des systèmes d’édition des bulletins de paie n’est pas gratuite», réagit François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) qui souligne que la complexité de la fiche de paie n’est pas tant liée au nombre de lignes qui figurent dessus mais serait plutôt «intrinsèque au droit du travail et au système social français». Quant à l’économiste Jean-Marc Daniel, il a fustigé «le summum du ridicule, c’est cette histoire de supprimer des lignes dans le bulletin de paie. S’ils veulent véritablement le simplifier, au lieu de supprimer des lignes, ils n’ont qu’à supprimer les impôts qui correspondent à ces lignes».

parler de sa mesure.

Simplifier le bulletin de paye : c’est pas si simple !

Simplifier le bulletin de paye : c’est pas si simple !

C’est la énième volonté du gouvernement et ce n’est pas la première fois. Le problème c’est que la complexité du bulletin de paye est attachée à la complexité de la fiscalité et des cotisations diverses.

 

Bercy juge d’ailleurs que cette complexité ne s’explique pas seulement par une frénésie bureaucratique. Elle est aussi « la conséquence directe des modalités de financement de la protection sociale en France », ainsi que le fruit des multiples usages du bulletin, qui sert aussi comme « attestation du revenu du salarié auprès d’acteurs tiers, document de référence en cas de contrôle et support souvent privilégié par l’employeur pour transmettre des informations au salarié ». Encore en juillet dernier, une ligne « montant net social » a été ajoutée pour permettre aux salariés de retrouver plus facilement les ressources à déclarer pour décrocher la prime d’activité ou le RSA (auprès des CAF).

En fait on ne procéderait pas à une simplification du contenu mais simplement de la forme avec les principaux agrégats. Bref pas vraiment une transformation significative. « seuls les principaux agrégats composant la rémunération seraient désormais restitués sans le détail des prélèvements sociaux réalisés ». Dans l’exemple donné dans l’étude d’impact, le bulletin passerait de 55 lignes environ à une trentaine, ce qui reste considérable, mais ce qui changerait nettement la perception visuelle.

 

Trump n’a pas payé d’impôts !

Trump n’a pas payé d’impôts !

Il n’est pas étonnant que l’ancien président des États-Unis se soient très longuement opposés à la publication de sa feuille d’impôt. En effet il a profité de son mandat pour ne pas payer d’impôts pendant plusieurs années.

Le principe est assez classique aux États-Unis comme ailleurs. Il s’agit tout simplement de mettre des sociétés en déficit. Pour cela on internalise les coûts de société étrangère et inversement on externalisé les profits vers des filiales implantées dans des pays à faible taux de fiscalité ou sans fiscalité du tout. Ce qu’on appelle en général pudiquement l’optimisation fiscale pratiquée évidemment aux États-Unis mais aussi en Europe et en France. Ce qui a permis par exemple à Total de ne pas payer d’impôts pendant des années en FranceTrump a payé 1 million de dollars d’impôts pendant son mandat mais rien en 2020.
Donald Trump a payé 1,1 million en impôts fédéraux sur deux de ses quatre années à la tête des Etats-Unis, selon un rapport examiné par des élus mercredi, mais presque rien le reste du temps qu’il a passé à la Maison Blanche. Ces chiffres, rendus publics tard mardi dans le rapport d’une commission parlementaire, montrent que le milliardaire de 76 ans a fait état d’énormes déficits de 2015 à 2020.

En déclin, le Royaume-Uni paye la facture du Brexit

En déclin, le Royaume-Uni paye la facture du Brexit

 

 

Un papier du Monde souligne les conséquences des choix néolibéraux hasardeux du Royaume-Uni qui paye aussi la facture du Brexit.

 

Faute d’amortisseurs sociaux, les chocs économiques sont souvent ressentis plus violemment par la population au Royaume-Uni qu’ailleurs sur le continent européen. La tempête économique et sociale qui se lève outre-Manche confirme ce constat. Avec un taux d’inflation annuel supérieur à 10 % et un pic prévu à 13 % dès octobre, les Britanniques endurent les pires hausses de prix des pays du G7. Le coût des denrées alimentaires s’envole tandis que celui de l’énergie, faute de bouclier tarifaire, aura quasiment triplé en un an.

Conjuguée à une croissance en berne, cette hausse vertigineuse des prix produit la pire situation économique enregistrée depuis les années 1970. Si l’on ajoute les dégâts du Brexit et du Covid-19, le Royaume-Uni menace de régresser en « un marché émergent », analyse la banque danoise Saxo. Sortant de leur réserve, les dirigeants du Service national de santé (NHS) mettent, de leur côté, en garde contre le risque d’« une crise humanitaire » liée à l’appauvrissement de la population.

Dans ce contexte, la multiplication des grèves destinées à obtenir des augmentations de salaire n’a rien d’étonnant. Après les cheminots et les employés du métro londonien, les 1 900 membres du syndicat Unite employés dans le port de Felixstowe (est de l’Angleterre), qui traite 40 % du commerce britannique par conteneurs, ont commencé, dimanche 21 août, une grève de huit jours pour réclamer « une augmentation de salaire correcte » et non les 7 % proposés par la direction. A ces mouvements s’ajoutent des mouvements de la société civile, comme « Don’t Pay UK », qui menace d’une grève du paiement des factures d’énergie.

La situation politique ne fait que renforcer l’impression d’un pays en roue libre. Moins de deux mois après avoir été évincé de la tête du Parti conservateur, le longtemps vibrionnant premier ministre Boris Johnson ne fait qu’expédier les affaires courantes. La charge de désigner son successeur, dont le nom sera connu le 5 septembre, incombe bizarrement aux 200 000 adhérents des tories, qui, plutôt âgés, fortunés et très conservateurs, ne représentent nullement la population. Les deux candidats qui se disputent leurs suffrages – la ministre des affaires étrangères, Liz Truss, favorite des sondages, et l’ancien chancelier de l’Echiquier Rishi Sunak – rivalisent de promesses de baisses d’impôts et de révérence envers Margaret Thatcher, icône de l’ultralibéralisme des années 1980.

En promettant des coupes claires dans les budgets sociaux, en assénant, comme Mme Truss, que les Britanniques devraient « bosser plus », sans proposer de solution aux faiblesses de l’économie britannique – formation et infrastructures déficientes faute d’investissements publics suffisants –, ils ne font que souffler sur les braises d’un mécontentement auquel l’opposition travailliste peine à proposer un débouché politique crédible.

La prééminence donnée à l’idéologie sur le pragmatisme – vertu prétendument britannique –, qui a déjà abouti à la catastrophe du Brexit, risque de prolonger, voire d’aggraver la situation déjà dégradée laissée par M. Johnson, dont les mensonges ont amplifié le divorce entre opinion et monde politique. La crise économique et l’instabilité pourraient accroître la tentation d’actionner les rhétoriques antieuropéenne et nationaliste. Au moment où les menaces s’accumulent partout en Europe, mettant en lumière la nécessité de renforcer les solidarités, la crise au Royaume-Uni sonne comme un avertissement pour tous ses voisins.

Anne Hidalgo paye aussi sa politique catastrophique à Paris

Anne Hidalgo paye aussi sa politique catastrophique à Paris

 

 

ENTRETIEN - Au premier tour de l’élection présidentielle, la maire de Paris Anne Hidalgo a recueilli à peine plus de 2% des suffrages dans sa ville. Le journaliste et historien Didier Rykner y voit une conséquence directe de la politique que mène l’élue .

Didier Rykner est journaliste et historien de l’art français. Engagé pour la défense du patrimoine, il publie régulièrement ses enquêtes et analyses sur le site La Tribune de l’art . Il a publié La disparition de Paris, aux éditions Les belles lettres.

 

LE FIGARO. – La maire de Paris Anne Hidalgo recueille 22.936 voix dans la capitale, soit 2,17% des suffrages. Comment l’expliquez-vous ?

Didier RYKNER. - Il y a plusieurs raisons. On ne peut évidemment exclure l’affaiblissement du parti socialiste qui était déjà historiquement bas lors de la dernière présidentielle. Mais un score aussi dérisoire a surtout deux explications : une campagne totalement ratée où elle a passé son temps à se contredire et à se ridiculiser (elle est allée jusqu’à se demander pourquoi Paris avait une histoire !) et un bilan catastrophique dans la gestion de sa ville que les autres régions ont découvert grâce notamment aux réseaux sociaux, largement repris par les journaux.

N’est-ce pas réducteur d’imputer le résultat à sa politique à la tête de Paris ?

Comme je le disais, ce n’est certainement pas la seule raison, mais cela a forcément compté. La meilleure preuve en est son score à peine supérieur à la moyenne nationale à Paris même. Je crois que jamais un maire sortant candidat à la présidentielle n’avait terminé à un tel niveau. Le communiste Robert Hue, en 2002, avait obtenu 3,2 % en 2002, mais dans sa ville, Montigny-lès-Cormeilles, il avait réuni 16,15 % des voix… Quand on fédère aussi peu d’électeurs dans sa propre ville, on doit s’interroger. Cela pose indubitablement la question de sa légitimité. Cela pose surtout celle de l’élection parisienne, qui comme à Lyon et Marseille ne se fait pas avec un scrutin de liste direct, mais par arrondissement, de manière indirecte. Comme les électeurs de toutes les villes de France, les Parisiens ont le droit de choisir directement leur maire.

À la saleté des rues, à l’abandon du patrimoine, au non-entretien de l’espace public, au bétonnage qu’on voit ici comme ailleurs s’ajoutent des questions de sécurité, notamment liées au crack, qui aggravent encore la situation.

 

Même dans les arrondissements où elle est d’habitude plébiscitée, Anne Hidalgo ne franchit jamais la barre des 3 % : 2,39 % dans le 18e, 2,26 % dans le 19e et 2,40 % dans le 20e. Quelle est la particularité de ces arrondissements ? Quel est le bilan d’Anne Hidalgo dans ces secteurs ?

Le bilan d’Anne Hidalgo est désastreux dans tout Paris, et il l’est particulièrement dans ces arrondissements. À la saleté des rues, à l’abandon du patrimoine, au non-entretien de l’espace public, au bétonnage qu’on voit ici comme ailleurs s’ajoutent des questions de sécurité, notamment liées au crack, qui aggravent encore la situation. Ces arrondissements ont l’impression d’être abandonnés encore plus que les autres.

Quels sont les chantiers entrepris par l’actuelle municipalité, entre 2020 et aujourd’hui, qui ont pu influer sur le vote des Parisiens ?

Il y a tellement à dire que j’ai écrit tout un livre sur ce sujet, et que je pourrais y rajouter un tome 2 ! La municipalité n’écoute rien ni personne et poursuit ses projets sans écouter la population. Les Parisiens ne veulent pas de tours, comme l’avait montré une consultation faite par Bertrand Delanoë, et pourtant on construit des tours et on lance même le chantier de la tour Triangle peu avant les élections et alors qu’une enquête du parquet financier est en cours ! Les Parisiens veulent des arbres, et pourtant on les coupe comme je l’ai montré en photos dans La Disparition de Paris ! Les Parisiens veulent une ville propre, des rues en bon état, un mobilier urbain respecté, des monuments restaurés, et pourtant la mairie s’en fiche ! Tout cela a influencé le vote des Parisiens. Anne Hidalgo ne peut s’en prendre qu’à elle-même.

Et maintenant, que va-t-il se passer ?

Maintenant, j’espère qu’enfin une opposition crédible va se créer à Paris. Nous ne voulons pas de politique politicienne. Il faudrait que le mouvement citoyen qui s’est créé autour de #saccageparis, et qui comporte des personnalités remarquables, dont certaines d’ailleurs avaient voté Hidalgo en 2014 et qui ont depuis réalisé leur erreur, se fédère davantage. Il y a beaucoup de jeunes de moins de quarante ans dans l’opposition à la mairie actuelle. Ils sont l’avenir de Paris.


Marchés truqués Marseille : Guerrini paye pour les autres

Marchés truqués Marseille : Guerrini paye pour les autres

 

Guerrini, ainsi que son frère qui ont longtemps régné sur Marseille vont payer pour des marchés truqués. Une sanction sans doute méritée au regard de l’enquête. Le problème c’est qu’il paye en réalité pour les autres ceux qui les ont précédés et accompagnés à droite comme à gauche
. Nombre d’activités à Marseille ont en effet fait l’objet de marchés très bricolés et attribués à des entreprises sur la promesse de retour financier pour financer notamment les campagnes.

S’il fallait engager des poursuites contre ses responsables se sont sans doute des dizaines et des dizaines de responsables politiques qui se retrouveraient accusés. Les Guerrini ont juste poussé le bouchon un peu loin.

Le sénateur Jean-Noël Guérini, ancien homme fort du Parti socialiste des Bouches-du-Rhône, a été condamné mercredi 30 mars en appel à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour le trucage de marchés publics au terme d’une enquête fleuve.

Son frère Alexandre, 65 ans, entrepreneur dans le secteur des déchets, surnommé «Monsieur frère», pour les avantages économiques qu’il savait tirer de l’influence politique de son aîné, a lui écopé de six ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience. La cour d’appel, qui a également condamné Jean-Noël Guérini à une amende de 30.000 euros, a précisé que la peine de 18 mois de prison ferme devra être exécutée par le sénateur à son domicile sous bracelet électronique. Elle a en revanche indiqué qu’elle ne réclamait pas l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité. Le sénateur dont les avocats ont annoncé un pourvoi en cassation pourra donc continuer à siéger au palais du Luxembourg jusqu’à ce que ce que la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire ait statué sur son sort.

Originaire d’un petit ville corse, Jean-Noël Guérini totalise 55 années de vie politique durant lesquelles il fut notamment président du Conseil général, patron de la puissante fédération socialiste des Bouches-du-Rhône et baron influent du parti. Sa mise en examen dans ce dossier avait provoqué un séisme au PS au sein duquel plusieurs ténors avaient réclamé son exclusion. Il a finalement quitté en 2014 le parti de Jean Jaurès où il militait depuis 1967 et créé un nouveau mouvement, la Force du 13.

 

Justice politique -Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

Justice politique -Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

 

C’est le paradoxe des affaires politico- financières. Les principaux bénéficiaires des scandales sont épargnés et en général on trouve un bouc émissaire pour faire semblant de rendre justice. C’est encore le cas avec cette éternelle affaire Tapie et les 400 à 500 millions versés indûment sur l’insistance de Tapie bien sûr mais aussi de Sarkozy. Christine Lagarde à l’époque ministre des finances a juste fait l’objet d’un rappel à l’ordre. Quant à Sarkozy il a été exempté de responsabilité ! Conclusion c’est le directeur de cabinet de Christine Lagarde qui paye l’addition. Le pire c’est que l’intéressé s’est montré plutôt performant au ministère des finances et surtout à la direction d’Orange.

En 2019, Bernard Tapie et ses cinq coprévenus, dont Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange, avaient bénéficié d’une relaxe du tribunal de Paris. Mais le parquet a fait appel. L’affaire a été rejugée. La cour d’appel de Paris devait, initialement, rendre sa décision le 6 octobre dernier. Mais après le décès de Bernard Tapie, trois jours plus tôt, elle a décidé de la repousser de plusieurs semaines.

Comme il n’est pas question d’ impliquer Sarkozy exempté de responsabilité, ni même de s’attaquer à Christine Lagarde, c’est donc l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde qui va porter le chapeau. Pas question en effet de déstabiliser Christine Lagarde actuellement présidente de la banque centrale européenne et qui protège la politique budgétaire laxiste de la France. Pour sublimer le ridicule, on se demande pourquoi la justice n’a pas condamné le concierge du ministère des finances ?

 

 

Justice-Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

Justice-Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

 

C’est le paradoxe des affaires politico- financières. Les principaux bénéficiaires des scandales sont épargnés et en général on trouve un bouc émissaire pour faire semblant de rendre justice. C’est encore le cas avec cette éternelle affaire Tapie et les 400 à 500 millions versés indûment sur l’insistance de Tapie bien sûr mais aussi de Sarkozy. Christine Lagarde à l’époque ministre des finances a juste fait l’objet d’un rappel à l’ordre. Quant à Sarkozy il a été exempté de responsabilité ! Conclusion c’est le directeur de cabinet de Christine Lagarde qui paye l’addition. Le pire c’est que l’intéressé s’est montré plutôt performant au ministère des finances et surtout à la direction d’Orange.

En 2019, Bernard Tapie et ses cinq coprévenus, dont Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange, avaient bénéficié d’une relaxe du tribunal de Paris. Mais le parquet a fait appel. L’affaire a été rejugée. La cour d’appel de Paris devait, initialement, rendre sa décision le 6 octobre dernier. Mais après le décès de Bernard Tapie, trois jours plus tôt, elle a décidé de la repousser de plusieurs semaines.

Comme il n’est pas question d’ impliquer Sarkozy exempté de responsabilité, ni même de s’attaquer à Christine Lagarde, c’est donc l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde qui va porter le chapeau. Pas question en effet de déstabiliser Christine Lagarde actuellement présidente de la banque centrale européenne et qui protège la politique budgétaire laxiste de la France. Pour sublimer le ridicule, on se demande pourquoi la justice n’a pas condamné le concierge du ministère des finances ?

 

 

Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

Affaire Tapie : Stéphane Richard, le PDG d’Orange paye pour Sarkozy et Lagarde

 

C’est le paradoxe des affaires politico- financières. Les principaux bénéficiaires des scandales sont épargnés et en général on trouve un bouc émissaire pour faire semblant de rendre justice. C’est encore le cas avec cette éternelle affaire Tapie et les 400 à 500 millions versés indûment sur l’insistance de Tapie bien sûr mais aussi de Sarkozy. Christine Lagarde à l’époque ministre des finances a juste fait l’objet d’un rappel à l’ordre. Quant à Sarkozy il a été exempté de responsabilité ! Conclusion c’est le directeur de cabinet de Christine Lagarde qui paye l’addition. Le pire c’est que l’intéressé s’est montré plutôt performant au ministère des finances et surtout à la direction d’Orange.

En 2019, Bernard Tapie et ses cinq coprévenus, dont Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange, avaient bénéficié d’une relaxe du tribunal de Paris. Mais le parquet a fait appel. L’affaire a été rejugée. La cour d’appel de Paris devait, initialement, rendre sa décision le 6 octobre dernier. Mais après le décès de Bernard Tapie, trois jours plus tôt, elle a décidé de la repousser de plusieurs semaines.

Comme il n’est pas question d’ impliquer Sarkozy exempté de responsabilité, ni même de s’attaquer à Christine Lagarde, c’est donc l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde qui va porter le chapeau. Pas question en effet de déstabiliser Christine Lagarde actuellement présidente de la banque centrale européenne et qui protège la politique budgétaire laxiste de la France. Pour sublimer le ridicule, on se demande pourquoi la justice n’a pas condamné le concierge du ministère des finances ?

 

 

Sondage Présidentielle 2022 : la politique du chéquier de Macron paye, plus 6 % !

Sondage Présidentielle 2022 : la politique du chéquier de Macron paye, plus 6 % !

 

Le président de la république distribue un peu prés chaque jour un chèque pour telle ou telle catégorie sociale et apparemment cela influence de manière favorable les sondages.

Il aurait ainsi gagné 6 % de code de confiance Le chef de l’État progresse dans toutes les catégories de la population, même dans celles qui lui sont traditionnellement plus défavorables comme les employés et les ouvriers (40%, +7 points). Il reste également très bien positionné dans les catégories sociales aisées : 52% de ces Français ont une bonne opinion de lui.

Coronavirus États-Unis : la campagne de vaccination paye

Coronavirus États-Unis : la campagne de vaccination paye

 

La campagne de vaccination massive aux États-Unis commence à payer. Aujourd’hui, la vaccination a concerné plus de 31 millions d’Américains soit 10 % de la population. À comparer avec la France le taux de vaccination n’atteint même pas 5 %. En 24 heures, 749 personnes sont décédées des suites du coronavirus, loin du pic de 4.473 morts enregistré sur la seule journée du 12 janvier. Il faut remonter au 29 novembre pour trouver un nombre de victimes sous la barre du millier, à 822 morts.

L’administration Biden affiche désormais son ambition: que l’ensemble de la population soit vaccinée avant la fin du mois de mai. En Europe et en France on parle de la fin de l’été sans préciser exactement la date.

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Brexit: le Royaume-Uni et l’Allemagne paye les conséquences

Les deux économistes Dorothea Bohnekamp et Holger Müller constatent, dans une tribune au « Monde », le fort recul des investissements et des échanges entre Berlin et Londres symptomatique de la désintégration des relations économiques entre les deux pays qui s‘accélère depuis cinq ans.

Tribune. 

 

Le refus du transporteur allemand DB Schenker de livrer des marchandises outre-Manche en raison de nombreux obstacles commerciaux et réglementaires apparus malgré le traité de libre-échange passé entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni paraît symptomatique de la désintégration des relations économiques entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui s‘accélère depuis cinq ans.

Il a fallu peu de temps pour que les relations commerciales entre les deux pays pâtissent de l’impact du Brexit : entre 2015 et 2019, les exportations allemandes à destination de la Grande-Bretagne, en baisse de plus de 11 %, ont relégué l’économie britannique de la troisième à la cinquième place dans le commerce extérieur allemand.

L’un de ses acteurs les plus dynamiques, le secteur automobile, dont la vente de voitures et de composantes a enregistré une perte de 23 % en Grande-Bretagne durant cette période, se montre particulièrement vulnérable. Cette tendance baissière est appelée à s’intensifier en raison de la dévaluation de la livre sterling (de 13,5 %) face à l’euro, qui s’avère pourtant impuissante à relancer les ventes de produits britanniques en Allemagne, selon les chiffres fournis par la Chambre allemande d’industrie et de commerce.

Pire encore, la désorganisation plus récente des chaînes logistiques entre les deux pays, emblématique de leur forte imbrication industrielle, touche aujourd’hui plus de 54 % des entreprises allemandes implantées outre-Manche, poussant la moitié d’entre elles à rechercher de nouveaux sites de production, à en croire un sondage mené par la Chambre d’industrie et de commerce britannique.

Actuellement, on recense 2 267 entreprises allemandes, soit plus de 439 000 salariés, implantées au Royaume-Uni, et 79 % d’entre elles jugent la situation préoccupante, persuadées que le Royaume-Uni pourrait se classer parmi les économies peu attractives, juste avant… l’Iran !

Un rapport récent de la société d’audit Deloitte indique que le chiffre d’affaires (CA) de ces entreprises a baissé de 24 milliards d’euros depuis 2015 (– 12 %), en particulier celui des constructeurs automobiles (48 milliards de CA en 2019). Données confirmées par le cabinet KPMG, qui a sondé à l’automne 2020 des entreprises allemandes présentes en Grande-Bretagne : 33 % d’entre elles, touchées par l’effondrement du chiffre d’affaires en 2020 – lié bien sûr au Covid-19 – et les coûts supplémentaires générés par le Brexit, souhaiteraient délocaliser leur production vers l’Union européenne.

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