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Tweeter: Elon Musk lance le réseau social payant

Tweeter: Elon Musk lance le réseau social payant

Le libertarien Elon Musk n’aura pas attendu longtemps pour illustrer les limites de la conception de sa liberté. En effet, le capitaliste après avoir acheté le réseau Twitter a décidé de le rendre payant avec pour commencer un abonnement de huit euros… pour « certifier » le compte.

En réalité, le milliardaire s’est lancé de façon un peu aventurière dans le rachat de Twitter pour un prix invraisemblable de 44 milliards qui pourrait bien déstabiliser le groupe de l’exhibitionniste chef d’entreprise.

En fait Twitter ne produit pas grand-chose ( comme Facebook et autres). Ce sont les abonnés qui produisent l’information et les lecteurs qui rendent possible la rentrée d’énormes ressources publicitaires. Le problème c’est que ces réseaux sont en perte de vitesse surtout les plus anciens. Du coup, les recettes publicitaires se tassent sérieusement. Sous des motifs démocratiques, le milliardaire impose donc le paiement de l’utilisation de Twitter d’après uen info du Figaro.

«Le système actuel des seigneurs et des paysans, avec ceux qui ont la coche bleue et ceux qui ne l’ont pas, c’est des conneries. Pouvoir au peuple! Blue pour 8 dollars par mois», a déclaré le patron de Tesla et SpaceX, qui a racheté Twitter jeudi. Il envisage donc de fondre ensemble Twitter Blue – un abonnement à 5 dollars par mois pour un mode de lecture plus confortable et des outils d’édition – et la possibilité donnée aux comptes éligibles de faire vérifier et certifier leur identité.

Actuellement, seuls certains profils peuvent demander ce gage d’authenticité en forme de coche bleue, notamment les gouvernements, les entreprises, les médias, les personnalités politiques, culturelles ou sportives, etc. Ils peuvent perdre leur badge s’ils ne respectent pas les règles de la plateforme. Dès vendredi, Elon Musk a demandé à des ingénieurs de travailler sans relâche sur cette refonte du système. Il a précisé que les abonnés auraient d’autres avantages: leurs tweets apparaîtront en priorité, ils pourront poster des vidéos et messages audio plus longs, et seront exposés à «deux fois moins de publicité». Le prix de l’abonnement sera ajusté en fonction des pays. «Cela apportera aussi des revenus à Twitter pour récompenser les créateurs de contenus», a-t-il conclu.
L’homme le plus riche au monde a répété depuis le début du processus de rachat mouvementé qu’il s’était lancé dans cette opération par intérêt pour cette «place publique» essentielle à la démocratie, et pour «aider l’humanité». Il a indiqué que la rentabilité n’était pas sa priorité. Mais Twitter est un réseau dont les revenus proviennent à 90% de la publicité et qui n’a jamais été très rentable comparé à ses voisins californiens Meta (Facebook, Instagram) et Google (YouTube).

Diversifier les revenus semble donc nécessaire. D’après le site spécialisé The Verge, Elon Musk a d’abord envisagé de passer le prix de l’abonnement à 20 dollars par mois. «Vingt dollars par mois pour garder mon badge bleu ? Qu’ils aillent se faire voir, ils devraient plutôt me payer. Si c’est mis en place, je me casse», a tweeté lundi l’auteur à succès Stephen King. Elon Musk lui avait répondu en suggérant huit dollars mensuels – sans réponse apparente de l’écrivain. L’idée même de devoir payer pour faire certifier son compte a suscité de nombreuses critiques. «Faire appel aux utilisateurs de Twitter pour gagner plus d’argent est peut-être la bonne stratégie, mais ce n’est pas la vérification qu’il faut rendre payante», a commenté Jasmine Enberg, analyste de Insider Intelligence. «La certification est censée assurer l’authenticité des comptes et des conversations sur la plateforme, ce n’est pas un outil premium pour améliorer l’expérience des utilisateurs qui y ont accès», a-t-elle ajouté.

BNP le conseil aux clients payant !!!

BNP le conseil aux clients payant !!!

 

 

La BNP inaugure une stratégie commerciale assez inédite dans l’économie qui consiste désormais à faire payer les conseils qu’elle peut donner avant une éventuelle opération

 

On peut évidemment comprendre que la rentabilité des banques ait  été un peu secouée par la faiblesse des taux, par ailleurs que le système bancaire soit également traversé par des changements assez structurels comme les modifications dans les rapports de l’usager aux établissements bancaires, le recours augmenté au numérique et la concurrence des banques en ligne.

 

Pour autant, instaurer un paiement du conseil aux clients paraît assez surréaliste. On voit d’ailleurs mal pourquoi ce paiement du conseil serait plus justifié dans la banque que dans d’autres activités. Dans nombre d’autres secteurs, avant de décrocher des marchés,  il faut par exemple consacrer du temps à leur étude et du temps au donneur d’ordre. Les exemples plus caractéristiques étant celui des devis.

 

Depuis 18 mois, la banque expérimente un nouveau dispositif mettant en place la facturation du conseil aux clients. Et ce service, facturé 12 euros par mois, va être généralisé cette année. Une première dans le secteur.

 

Pour les clients de BNP Paribas ayant déjà leurs habitudes avec leur banquier dans leur agence, rien ne changera, et ils n’auront rien rien à payer en plus, et ce même en se lançant par exemple dans un prêt immobilier. Ils pourront donc toujours bien profiter gratuitement des conseils de leur conseiller dédié.

En revanche, ce qui va changer, c’est que si le client a besoin de conseils plus haut de gamme, plus spécifiques, comme sur son patrimoine et son épargne, et qu’il désire pour cela avoir un autre conseiller spécialisé sur ces questions, dans ce cas, la banque lui facturera 12 euros par mois.

Or sur ses créneaux si les conseils de la banque sont pertinents, on doit pouvoir compter sur un retour financier pour la banque sans qu’il soit nécessaire d’imposer le paiement préalable du conseil.

Le pire c’est que c’est souvent la banque elle-même qui sollicite les clients pour leur fournir des conseils de placement. Un peu le même mécanisme qu’emploie Orange qui adresse des messages aux clients pour les inviter à passer un appel- via Orange- payant à un fournisseur d’informations. Ou quand l’offre nourrit elle-même la demande de manière mercantile

Urgences: un forfait payant

Urgences: un forfait payant

 

Ces désormais décidé, il y aura un forfait de 18 € pour les patients se rendant aux urgences qui ne sont pas ensuite hospitalisées. Il a été indiqué toutefois que le forfait serait pris en charge par les mutuelles, dès le contrat responsable, ainsi que par la complémentaire santé solidaire et encore l’aide médicale d’État pour les sans-papiers.

Les députés ont ajouté au dispositif une exonération pour les femmes enceintes à compter du sixième mois de grossesse et pour les nouveau-nés durant trente jours. Les personnes en affection longue durée seront soumises à un forfait réduit.

Par un amendement, le gouvernement a décalé la mise en œuvre de ce nouveau forfait du 1er janvier au 1er septembre 2021.

 

Un tiers payant « généralisable » mais pas forcément obligatoire !

Un tiers payant « généralisable »  mais pas forcément obligatoire !

Généralisable mais pas obligatoire c’est la dernière position de la ministre de la santé à l’égard du tiers payant concernant les généralistes. Il faut dire que la ministre de la santé à plusieurs fois slalomé  entre le caractère facultatif et obligatoire. On s’orienterait donc vers une extension du tiers payant mais qui ne serait pas systématique. Bref il y a encore des précisions à apporter concernant la décision finale Elle a en effet déclaré que le tiers payant, fortement combattu par les médecins libéraux, avait «vocation à être généralisable». «Le mot, c’est généralisable», a-t-elle insisté. Le tiers-payant «ne sera pas enterré». «Il va se développer, dès qu’il fonctionnera. Aujourd’hui il y a une étude en cours (de l’Igas) pour voir comment, en pratique, nous pouvons faire fonctionner cet outil qui ne fonctionne pas», mais il sera mis en oeuvre «dans le courant de l’année 2018», a-t-elle assuré. «Il faut que ce soit un système gagnant-gagnant», pour les assurés et les médecins, a développé Agnès Buzyn. «Il n’est pas possible que 15% des Français qui sont en-dessous du seuil de pauvreté renoncent à se faire soigner» et «nous ne pouvons pas demander aux médecins (…) de s’inscrire dans un dispositif où ils passent une journée par semaine à faire des papiers».  Dans un communiqué, la Confédération des Syndicats Médicaux Français, premier syndicat des médecins libéraux, «salue la clarification de la position» de la ministre. Elle rappelle être attachée «à un tiers payant possible et facile, mais non obligatoire».

Tiers payant confirmé

Tiers payant confirmé

 

 

Une mesure qui obtiendra sans doute le soutien d’une majorité d’assurés mais sans doute pas d’une majorité de généralistes qui risquent de se noyer dans la paperasse administrative. En outre pas sûr que cela n’entraîne pas quelques dérives financières pour la sécurité sociale notamment. Sans doute aurait été aurait-il été préférable de réserver ce tiers payant aux seuls assurés  financièrement défavorisés. ( Ce que pratiquent déjà certains médecins). La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a donc  assuré mardi que le tiers payant (dispense d’avance de frais) chez le médecin «sera généralisé», une semaine après avoir annoncé qu’elle souhaitait «éviter son obligation». «Il sera généralisé, c’est vraiment une question d’équité et d’accès aux soins puisque beaucoup de Français renoncent à aller se faire soigner parce qu’ils ne veulent pas avancer l’argent chez un médecin, c’est donc impératif d’aller vers un tiers payant généralisé», a déclaré sur France Inter la ministre de la Santé. Pourtant, dans une interview mercredi dernier, Mme Buzyn avait indiqué avoir confié une mission à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur «la faisabilité technique» du dispositif expliquant que son objectif était «d’éviter l’obligation de tiers payant généralisé». «J’ai horreur des obligations», avait dit la ministre qui confirmait l’engagement pris par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de rendre le dispositif «généralisable», c’est-à-dire facultatif, et non «généralisé». La dispense d’avance de frais, fortement combattue par les médecins libéraux, doit devenir un droit pour tous les Français à partir du 1er décembre. Toutefois, la loi de 2016 ne prévoit pas de sanctions pour les médecins refusant d’appliquer la mesure, que le Conseil constitutionnel a limitée à la seule part remboursée par la Sécurité sociale. «Aujourd’hui nous regardons la mise en oeuvre de ce tiers payant qui pose des problèmes techniques et nous souhaitons que des médecins trouvent une facilité dans ce tiers payant, pas une difficulté supplémentaire, nous avons besoin de leur donner du temps médical, plutôt que du temps administratif», a ajouté la ministre ce mardi. «Oui nous allons y aller, la question est de savoir avec quelle méthode pour que cela fonctionne pour tout le monde», a-t-elle poursuivi. Interrogée sur le respect du calendrier, elle a précisé «attendre» le rapport de l’Igas en septembre «pour décider». Également questionnée sur la promesse que tous les Français aient accès à des offres de mutuelles «sans aucun reste à charge» pour les soins dentaires, les lunettes et les prothèses auditives, la ministre a expliqué que le sujet était «complexe». Il «nécessite de travailler avec tous les acteurs de la filière, les complémentaires santé, mais aussi les producteurs de lunettes. Nous allons travailler filière par filière pour définir un panier de soins minimal, qui permette à tout un chacun d’avoir accès à des soins de qualité», a-t-elle détaillé. «Les travaux commenceront en septembre et nous nous donnons tout le quinquennat pour y arriver», a-t-elle redit.

 

Tiers payant : pas forcément généralisé

Tiers payant : pas forcément généralisé

 

 

Contrairement à ce qu’avait prévu l’ancien gouvernement le tiers payant généralisé ne sera pas mis en œuvre à la fin de l’année 2017. Il devrait être expérimenté à partir de l’été puis évalué. Sa mise en application ne serait pas forcément généralisable. « Au moment du vote de cette réforme, j’étais dubitatif », fait valoir le premier ministre, soulignant qu’elle « va dans le sens d’une forme de dématérialisation de ce que représente le coût de la santé ». « Mais je suis attaché à la simplicité du dispositif », ajoute-t-il en assurant: « nous allons l’évaluer ». L’ancienne ministre PS de la Santé, Marisol Touraine, avait mis en place le tiers payant chez le médecin, avec une généralisation programmée pour le 1er décembre, au grand dam des syndicats de médecins libéraux. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait annoncé son intention de rendre ce dispositif d’avance de frais « généralisable », c’est-à-dire facultatif, et non  »généralisé ». La loi de 2016 ne prévoit pas de sanctions pour les médecins refusant d’appliquer la mesure que le Conseil constitutionnel a limitée à la seule part remboursée par la Sécurité sociale.

Google : un bloqueur de publicités …..Payant !

Google : un bloqueur de publicités …..Payant !

 

Le modèle économique sur Internet repose essentiellement sur les recettes de la pub ce qui permet un très large accès, le plus souvent gratuit, à l’information. Pour autant dans ce domaine comme dans d’autres, les excès  se payent. En effet de nombreux internautes ne supportent plus cette pub Intrusive  qui envahit les écrans avant l’accès aux contenus recherchés. Parmi les formats irritants identifiés par ce groupe de pression figurent les fenêtres surgissantes, les vidéos avec du son qui se déclenchent toutes seules, les messages animés clignotants et les annonces en plein écran qui masquent le contenu que l’internaute souhaite lire ou visualiser. L’explosion de l’usage des outils de blocage publicitaire a relancé le débat au sein même du secteur de la pub quant à savoir s’il faut freiner les pratiques abusives d’annonces ou simplement empêcher les consommateurs d’utiliser un bloqueur publicitaire. Google va donc proposer un système pour bloquer la pub intrusive …mais payant.  Google entend aussi couper l’herbe sous le pied de ces bloqueurs de publicités classiques, comme Adblock Plus, en rendant leur utilisation obsolète et en donnant la primeur aux formats vertueux Google propose aussi  une autre solution: Google Contributor. «Vous chargez votre abonnement avec un montant de 5 dollars. Chaque fois que vous consultez une page sans annonce, des frais seront déduits de votre abonnement afin de payer les créateurs du site Web. Ces derniers fixent le prix par page», explique Google. Google Contributor ne fonctionnera qu’avec des éditeurs volontaires et n’affichant pas de «mauvaises» publicités faisant partie du programme Funding Choices.  Le blocage des publicités, un phénomène en constante progression depuis 2013, a concerné 615 millions d’ordinateurs ou de terminaux mobiles en 2016, soit 30% de plus qu’il y a un an, selon des estimations de PageFair, une société irlandaise qui propose des outils visant à lutter contre le développement des bloqueurs de publicité. Rapporté au nombre d’internautes dans le monde, cela représente 11% de la population. En 2015, Facebook, la deuxième plus importante plate-forme de publicité au monde derrière Google, avait averti que les logiciels anti-publicité affectaient son chiffre d’affaires. Depuis, le groupe a réagi en réduisant sévèrement les formats publicitaires impopulaires tout en déployant sur son site une technologie pour contrer le blocage publicitaire. T maintenant en faisant payer le blocage de la pub.

 

 

Santé : le tiers payant supprimé par le sénat

Santé : le tiers payant supprimé par le sénat

La loi sur la santé d’être risque d’être sérieusement bousculée au Sénat avec notamment la proposition de supprimer le tiers payant envisagé. On sait que l’assemblée nationale aura vers la fin de l’année,  du coup le sénat ne va pas se priver de se faire l’écho des inquiétudes de la profession et de remodeler sérieusement le texte. La question du tiers payant sera en effet au centre des discussions compte tenu des charges administratives que ce tiers payant va imposer à nombre de généralistes qui ne disposent pas de superstructures. Au-delà ce qui est en cause c’est  la tendance à l’étatisation de la santé.  Le Sénat français a donc  engagé lundi l’examen du projet de loi sur la modernisation du système de santé, qu’il devrait profondément modifier par rapport au texte de l’Assemblée, notamment en supprimant la généralisation du tiers payant. La commission des Affaires sociales du Sénat, où la droite est majoritaire, a supprimé en juillet une cinquantaine d’articles du texte tel que l’Assemblée l’avait adopté majorité contre opposition, le Front de gauche votant aussi contre. La généralisation du tiers payant, qui dispense le patient d’avancer les frais d’une consultation médicale, devrait ainsi sauter, comme le veulent les professionnels du secteur. Ces critiques sont rejetées par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui affirme que l’extension du tiers payant « n’entraînera pas de charge nouvelle pour les médecins ». La mise en place en mai 2016 des « paquets neutres » de cigarettes, sur lesquels apparaîtront des photos d’organes endommagés par le tabac, la marque étant écrite en petits caractères, devrait également être supprimée par le Sénat, qui épousera ainsi les thèses des buralistes et cigarettiers. En revanche, la création à titre expérimental, pour une durée de six ans, de « salles de consommation de drogue à moindre risque », dites « salles de shoots », a survécu à l’examen de la commission sénatoriale malgré les nombreuses critiques. Le projet de loi tel qu’adopté en avril par les députés comporte une multitude de mesures comme celles visant à renforcer la lutte contre l’anorexie, notamment chez les mannequins, le « doit à l’oubli » pour les personnes ayant eu un cancer afin de permettre à ces anciens malades de souscrire un prêt bancaire ou un contrat d’assurance sans subir de pénalités. La possibilité pour les victimes de médicaments de se joindre à une action collective introduite par une association agréée, une procédure pour l’instant permise uniquement en matière de consommation, devrait également être votée.

Tiers payant voté par les députés pour 2018 : double entourloupe

Tiers payant voté par les députés pour 2018 : double entourloupe

 

c’est faiat les députés ont voté la réforme de Marisol Touraine concernant le tiers payant. Une belle entourloupe car la mesure de sera appliquée totalement qu’en 2018, en fait on refile le bébé au successeur de Hollande.  Le gouvernement prend des mesures de « gauche » pour application par un gouvernement de droite. En outre aucune sanction n’est prévue en cas de non application ! Il faut dire que ce ne sera pas simple pour les généralistes sans secrétariat de réclamer le remboursement aux 40 à 50 caisses primaires et aux 500 caisses complémentaires. En fait une  mesure surtout destinée à conforter l’étatisation de la médecine avec une  bureaucratisation accrue des agences régionales de santé.  Les députés ont donc voté en commission dans la nuit l’amendement gouvernemental au projet de loi Santé introduisant la dispense d’avance de frais lors d’une consultation pour tous les assurés d’ici le 30 novembre 2017 en dépit des vives protestations de l’opposition. « Cet article va paralyser le système de soins. 90% du corps médical est opposé à cette mesure. C’est juste un marqueur politique, l’entêtement du gouvernement est irresponsable », a dénoncé l’UMP Bernard Accoyer. « J’ai le sentiment que le tiers-payant est l’assurance-vie de votre présence au gouvernement », a lancé l’UDI Arnaud Richard à la ministre de la Santé Marisol Touraine.  »Quand on défend des mesures de justice et de progrès, on est très vite taxé d’idéologie », a répondu la ministre. « La généralisation du tiers payant permettra de lutter contre des comportements de renoncement aux soins », a renchéri la socialiste Fanélie Carrey-Conte.

 

Tiers payant généralisé en 2017, vers l’étatisation ?

Tiers payant généralisé en 2017, vers l’étatisation ?

Encore une  mesure du gouvernement pavée de bonnes intentions. En apparence une  mesure très sociale mais qui en fait vise aussi à renforcer l’étatisation de la médecine libérale. Du coup les généralistes ( voire certains spécialistes) déjà peu nombreux compte tenu des spécificités du métier risquent  d’être encore moins nombreux. L’objectif est aussi de rationaliser l’accès à al médecine libérale et d’orienter vers des maisons  de santé. Dans les faits on risque de faciliter les dérives en matière de penses de santé et de détériorer un peu plus les comptes de la sécu ( et des complémentaires). Sil est normal que les patients en difficulté financière puissent  ne pas régler eux-mêmes la consultation, il est  pus discutable de la rendre gratuite pour les autres.  Le tiers payant, qui dispense les patients d’avance de frais médicaux, sera bien généralisé d’ici fin 2017 et assorti d’une garantie de paiement pour les médecins, vent debout contre ce dispositif phare du projet de loi santé, a annoncé lundi Marisol Touraine.  Cette mesure, dont la généralisation est une promesse de campagne de François Hollande, est pour l’heure appliquée aux bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’aide médicale d’Etat (AME). « Le tiers payant sera étendu à l’ensemble des Français parce que c’est juste, parce que cela favorise l’accès aux soins » a déclaré la ministre des Affaires sociales et de la Santé lors d’une conférence de presse. « Il sera étendu progressivement d’ici 2017 et en apportant des garanties précises aux professionnels », a-t-elle ajouté, assurant qu’il n’y aurait aucun impact ni charge supplémentaire pour les médecins.  Les professionnels de la santé s’opposent vivement à la généralisation du tiers payant, redoutant des impayés et des lourdeurs administratives, et ont appelé à une manifestation le 15 mars, une semaine avant le premier tour des élections départementales.

Recul sur le tiers payant ?

Recul sur le tiers payant ?

 

Le  gouvernement pourrait reculer sur le tiers payant d’abord parce que les professionnels sont très hostiles à cette mesure qui risque d’étatiser un peu plus le secteur sans parler de la complexité administrative. ( des dizaines de caisses primaires et des centaines de caisses complémentaires). Il semble bien par ailleurs que le système informatique n’est pas prêt d’être opérationnel. Autre élément, les conséquences sur le budget de la sécu. Dès lors que le patient n’aura plus à payer sa consultation, on craint  une  dérive des visites chez les généralistes.  Le tiers payant pour tous en 2017, c’est donc mal parti. Le gouvernement n’a pas encore officiellement battu en retraite sur cet article phare du projet de loi santé, mais un parfum de capitulation flotte dans l’air, à deux semaines de la date limite de dépôt des amendements. Le texte révisé doit être examiné par les députés en commission à partir du 17 mars. Mais, deux jours avant cette date, une grande manifestation unitaire est organisée à Paris contre le projet de loi. Les principaux syndicats de médecins, habituellement si désunis, vont défiler main dans la main avec les chefs de clinique et les internes des hôpitaux, entre autres. Le gouvernement devrait lâcher du lest pour désamorcer la colère des professionnels de santé, une semaine avant le premier tour des départementales ou tout au moins retarder l’application du projet.

 

Sondage tiers payant médecin : les français pour

Sondage  tiers payant médecin : les français pour

Une mesure soutenue par les français même si cela risque d’entrainer des coûts administratifs pour des généralistes (et des délais de paiement) déjà mal rémunérés.  Les Français semblent favorables à la généralisation du tiers payant, mesure annoncée par la ministre de la Santé Marisol Touraine jeudi 19 juin. Selon un sondage IFOP à paraître dans Dimanche Ouest-France, ils sont en effet une majorité à l’approuver. 54% des Français interrogés lors de ce sondage se disent ainsi favorables « à la généralisation du tiers payant car cela permettra aux plus modestes de pouvoir consulter un médecin alors qu’ils y renoncent parfois car ils ne peuvent pas avancer le prix d’une consultation ». De leur côté, 34% y seraient opposés « car cela va déresponsabiliser les patients, créer des abus et se traduire par une hausse des dépenses de santé ».  « Bien que d’une manière générale, sous l’effet de la crise économique et financière, l’opinion publique se montre de plus en plus sensible à la maîtrise des dépenses de santé et à la réduction des déficits publics, le risque d’un accroissement non maîtrisé du nombre de consultations, consécutif à la généralisation du tiers payant, n’est pas majoritairement partagé », relève l’institut IFOP. Les employés et ouvriers sont les plus nombreux à être favorables à la mesure (60%) contre seulement 29% des travailleurs indépendants et 40% chez les professions libérales et cadres supérieurs. Politiquement les sympathisants du Front de gauche plébiscitent cette mesure (80% favorables), tandis que les sympathisants PS sont à 61% d’opinion favorable et ceux de l’UMP seulement 38% et 50% pour les sympathisants FN.  Marisol Touraine avait également annoncé jeudi que la mesure figurerait dans la future loi de santé publique et que le tiers payant serait généralisé en 2017.

 

Japon : assouplissement monétaire payant

Japon : assouplissement monétaire payant

 

Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) Haruhiko Kuroda a estimé jeudi que la politique monétaire ultra-accommodante adoptée par la banque centrale japonaise commençait à porter ses fruits, au vu de la reprise de l’économie et des signes d’une hausse des anticipations d’inflation. S’exprimant à l’occasion de la réunion trimestrielle des directeurs d’agence de la Banque du Japon, il a réaffirmé l’engagement de la BoJ à ne pas durcir sa politique tant que son objectif d’une hausse des prix à la consommation de 2% l’an ne sera pas atteint de manière durable. Début avril, la BoJ a annoncé une refonte de sa politique monétaire qui, via le rachat de plus de 7.000 milliards de yens (53,8 milliards d’euros) d’obligations souveraines à long terme par mois, vise à porter le taux d’inflation à 2% en 2015. « L’économie japonaise prend résolument le chemin de la reprise depuis que nous avons adopté notre assouplissement monétaire quantitatif et qualitatif en avril. Nous voyons l’effet de notre politique, à l’instar des indicateurs suggérant une hausse des anticipations d’inflation », a déclaré Haruhiko Kuroda. Les prix à la consommation ont cessé de baisser en mai pour la première fois en sept mois au Japon, selon des données officielles publiées la semaine dernière. Il y a plus d’un mois, les chiffres du produit intérieur brut (PIB) du premier trimestre avaient montré que le Japon avait connu sur cette période une croissance plus forte que les Etats-Unis pour le deuxième trimestre consécutif. Comme le mois dernier, la Banque du Japon ne devrait pas modifier sa politique monétaire lors de sa réunion de la semaine prochaine. Elle est en revanche susceptible de revoir à la hausse son appréciation de la conjoncture de la troisième puissance économique mondiale.




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