Archive pour le Tag 'pause'

Agriculture : une pause sur les normes ?

Agriculture : une pause sur les normes ?

 

 Le premier ministre Michel Barnier qui sans doute sent monter le mécontentement chez des agriculteurs notamment affectés par des baisses de production s’est montré assez apaisant vis-à-vis du secteur notamment en ce qui concerne les normes pour lesquelles sil propose une pause.

Le premier ministre Michel Barnier a promis jeudi de «faire une pause sur les normes» pour «encourager» les agriculteurs touchés par les crises. «Ces agriculteurs qui sont touchés par des crises sanitaires, des mauvaises récoltes, méritent d’être encouragés. Ils en ont ras-le-bol. Ras-le-bol des contraintes, des règles et des contrôles. Donc on va faire une pause sur les normes», a-t-il déclaré sur France 2. «Ils travaillent beaucoup de manière vitale pour faire vivre, pour nourrir les Français avec de la nourriture saine, équilibrée, diversifiée, traçable», a souligné Michel Barnier qui fut ministre de l’Agriculture de 2007 à 2009 sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

À découvrirLe premier ministre A par ailleurs indiqué qu’il «reprendrait sans délai» le projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole, qui avait été modifié après les manifestations du secteur début 2024.

 

Pause réglementaire climat de Macron : pas question répond Bruxelles

Pause réglementaire climat de Macron : pas question répond Bruxelles

« On n’a pas le choix. On n’a pas le luxe de pauses, ni dans la politique climatique, ni dans la protection de notre biodiversité », c’est ainsi que s’est exprimé Frans Timmermans, le vice-président de la Commission européenne, à l’occasion de la conférence Jacques Delors 2023, qui se tenait à Paris.

Et l’élu européen d’ajouter : « La crise climatique s’accélère, tandis que 60 % même plus des terres européennes sont en mauvaise conditions, on perd nos abeilles, on est en train de créer des sécheresses qui abiment la production agricoles de surfaces énormes… » .Pour Frans Timmermans, sans protection de la nature, « le Green deal fera faillite. Et l’Europe et le monde ne seront pas protégés contre la crise climatique. »

Des inquiétudes qui sonnent comme une réponse cinglante aux propos d’Emmanuel Macron. Il y a une semaine, le chef de l’Etat avait, en effet, fustigé les normes environnementales qui pénalisent notre l’économie, et plaidé pour une mise à l’arrêt temporaire. « Appliquons le Pacte vert, mais n’en rajoutons plus », avait assuré Emmanuel Macron, qui souhaitait, en la matière, « une stabilité ».

Des propos très vite temporisés par Elisabeth Borne, la première ministre quelques jours plus tard. La cheffe du gouvernement avait en effet assuré « qu’il n’y avait pas de pause dans l’ambition climatique de la France. » Et réaffirmé l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

La prise de position controversée du Président français, en tout cas, n’avait pas manqué de créer de l’émoi au sein des écologistes européens. Et de susciter des interrogations chez les parlementaires européens.

Surtout qu’il n’était pas le seul à tenir cette ligne. Le Premier ministre Belge, Alexander De Croo avait, à cette occasion, lui aussi réclamé une pause, notamment sur des textes du pacte vers, encore en négociation.

Des les échanges tendus sur fond de négociations européennes autour du « Pacte Vert », appelé aussi « Green deal ». Ce paquet de textes fixe des objectifs contraignants en matière de lutte contre le réchauffement climatique. L’essentiel a été adopté, – réforme du marché du carbone, fin des ventes de voitures à moteurs thermiques etc-, mais les discussions portent sur la restauration d’écosystèmes détériorés ou abimés.

Plusieurs Etats, dont la France, s’inquiètent de l’impact éventuel sur la production agricole. En témoignent, les votes consultatifs, de rejet dans les commissions agriculture et pêche du Parlement.

Une pause réglementaire « contrainte »

Une pause réglementaire « contrainte »

À plusieurs reprises récemment le président de la république s’est prononcé pour une pause réglementaire afin de ne pas entamer le dynamisme économique du pays. Il y a sans doute la une préoccupation par rapport à la complexité de règles que la France par ailleurs complique encore davantage que ne l’exige l’Europe. Mais il y a aussi et surtout une contrainte politique car en réalité Macron ne disposant pas de majorité à l’Assemblée nationale n’est plus du tout certain de faire passer des lois dont découlent les règlements.

Macron donne donc une explication économique à cette mise entre parenthèses de l’environnement réglementaire. D’après lui, il s’agit de favoriser en particulier la vraie industrialisation du pays. De ce point de vue, la situation du pays est dramatique. En effet la balance commerciale qui témoigne de la compétitivité du pays accuse régulièrement depuis des années et des années un déficit de plus de 100 milliards ( 165 milliards en 2022 !) quand l’Allemagne fait en moyenne un excédent de 200 milliards. Or c’est sciemment que les dirigeants politiques du pays ont choisi de délocaliser les industries dans des pays à bas coût espérant une reconversion totale de la France dans les services.

Le problème c’est que ces pays à bas coût ce sont aussi dotés des services qui leur permet d’exporter à leur compte leur propre produit; l’automobile électrique par exemple étend l’exemple plus significatif mais cela touche la plupart des produits manufacturés.

Emmanuel Macron a déclaré: « J’appelle à la pause réglementaire européenne. » L’Europe a déjà fait bien plus que les Américains ou les Chinois en la matière, a-t-il expliqué. On a besoin de « stabilité », pas de « nouveaux changements de règles parce qu’on va perdre tous les acteurs », qu’on risque « d’être les mieux disant en termes de réglementation et les moins disant en termes de financement ».

Les interprétations de cette pause réglementaire sont assez contradictoires selon les sensibilités politiques. Faire une « pause réglementaire » ? Une « sortie de route », aux yeux du directeur du plaidoyer de WWF France, Pierre Cannet, « absolument irresponsable » pour la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau. « On ne va pas sacrifier la question environnementale à l’aune de l’enjeu économique. C’est gravissime », selon Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, sur Franceinfo.

Macron : pour une pause réglementaire « contrainte »

Macron : pour une pause réglementaire « contrainte »

À plusieurs reprises récemment le président de la république s’est prononcé pour une pause réglementaire afin de ne pas entamer le dynamisme économique du pays. Il y a sans doute la une préoccupation par rapport à la complexité de règles que la France par ailleurs complique encore davantage que ne l’exige l’Europe. Mais il y a aussi et surtout une contrainte politique car en réalité Macron ne disposant pas de majorité à l’Assemblée nationale n’est plus du tout certain de faire passer des lois dont découlent les règlements.

Macron donne donc une explication économique à cette mise entre parenthèses de l’environnement réglementaire. D’après lui, il s’agit de favoriser en particulier la vraie industrialisation du pays. De ce point de vue, la situation du pays est dramatique. En effet la balance commerciale qui témoigne de la compétitivité du pays accuse régulièrement depuis des années et des années un déficit de plus de 100 milliards ( 165 milliards en 2022 !) quand l’Allemagne fait en moyenne un excédent de 200 milliards. Or c’est sciemment que les dirigeants politiques du pays ont choisi de délocaliser les industries dans des pays à bas coût espérant une reconversion totale de la France dans les services.

Le problème c’est que ces pays à bas coût ce sont aussi dotés des services qui leur permet d’exporter à leur compte leur propre produit; l’automobile électrique par exemple étend l’exemple plus significatif mais cela touche la plupart des produits manufacturés.

Emmanuel Macron a déclaré: « J’appelle à la pause réglementaire européenne. » L’Europe a déjà fait bien plus que les Américains ou les Chinois en la matière, a-t-il expliqué. On a besoin de « stabilité », pas de « nouveaux changements de règles parce qu’on va perdre tous les acteurs », qu’on risque « d’être les mieux disant en termes de réglementation et les moins disant en termes de financement ».

Les interprétations de cette pause réglementaire sont assez contradictoires selon les sensibilités politiques. Faire une « pause réglementaire » ? Une « sortie de route », aux yeux du directeur du plaidoyer de WWF France, Pierre Cannet, « absolument irresponsable » pour la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau. « On ne va pas sacrifier la question environnementale à l’aune de l’enjeu économique. C’est gravissime », selon Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, sur Franceinfo.

Si Borne refuse la « pause » , la mobilisation va encore s’amplifier !

Si Borne refuse la » pause » , La mobilisation va encore s’amplifier !

Jean-Claude Mailly, ancien secrétaire général de Force Ouvrière, estime sur franceinfo que le gouvernement doit mettre en pause la réforme des retraites. Si il ne fait pas, « il y aura une insatisfaction du côté syndical » explique-t-il.
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L’intersyndicale est reçue mercredi 5 avril par Elisabeth Borne à Matignon. Pourquoi faire, selon vous, puisque chacun a fait savoir qu’il camperait sur ses positions ?

Jean-Claude Mailly : Cette réunion a lieu parce que Matignon a expliqué que tout pouvait être sur la table même si le président et la Première ministre ont dit qu’on ne pouvait pas faire de pause sur une réforme en cours. Donc oui, ça peut tourner court. Ça veut dire, si je comprends bien, qu’elle autorise les syndicats à parler de la retraite. Mais s’il n’y a pas de pause, ça veut dire qu’il y aura une insatisfaction du côté syndical et que ça va alimenter les manifestations du lendemain. Quand vous regardez ce qu’il se passe depuis quelques semaines, qui fait des propositions ? Qui fait des avances ? Qui se montre responsable ? Ce sont bien les organisations syndicales. Elles ont proposé une pause ou une suspension et à chaque fois on leur claque la porte au nez. Concernant la mobilisation, si le gouvernement joue le pourrissement, il aura un retour de bâton à un moment donné.


Ce rendez-vous à Matignon a lieu avant cette nouvelle journée de mobilisation. Si rien ne sort de cette réunion, est-ce que ça ne risque pas d’enflammer encore plus les cortèges ?

C’est une possibilité. Je crois que l’important pour la Première ministre est de montrer qu’un dialogue s’est instauré ou réinstauré parce qu’il y a longtemps qu’il n’y avait pas eu de contact. Il y a une part d’affichage. Ils attendent aussi le 14 avril, date à laquelle le Conseil constitutionnel rendra son verdict sur le projet de loi. Pour moi, la bonne solution aujourd’hui – puisque tout le monde est d’accord pour discuter du travail – serait de mettre la question du travail, liée à celle des retraites, dans les discussions dès mercredi 5 avril. Et dire que tant qu’on n’a pas fini ces discussions, on suspend le projet de réforme des retraites.


Est-ce que le gouvernement n’est pas pris au piège aujourd’hui ? Est-ce qu’il s’attendait à une réaction aussi importante dans la rue ?

Je pense qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait une unité syndicale qui fonctionne aussi bien. Je pense qu’il a fait une grosse erreur d’interprétation. Par le passé, même en 2010, avec l’ancien projet de réforme des retraites, le fil a toujours été maintenu, on avait régulièrement des liaisons téléphoniques avec l’Elysée, Matignon ou le ministère du Travail. Là, ce qui est incroyable, c’est qu’à l’étranger, en Europe, les syndicats ne comprennent pas comment – quand l’ensemble des syndicats demandent à être reçus par le président de la République – ils ont une fin de non recevoir. Dans aucun autre pays, on ne voit ça. Je pense qu’au niveau européen et international, ça discrédite le président de la République.

La pause proposée par Laurent Berger (CFDT) soutenue par 78 % des Français

La pause proposée par Laurent Berger (CFDT) soutenu par 78 % des Français

Tandis que la popularité du président de la république et du gouvernement ne cesse de s’écrouler, par contre la proposition de pause de Laurent Berger est soutenu par 78 % des Français.

La proposition de «médiation», formulée par le patron de la CFDT Laurent Berger et présentée comme une «voie de sortie» – mais refusée pour l’heure par l’exécutif – rencontre également un avis favorable. Le fait de «mettre sur pause» la réforme le temps d’un dialogue est approuvé par 78% des Français, y compris au sein des Républicains (68%), et de Renaissance dans une moindre mesure (42%).

Dans ce contexte, les Français attendent du président un geste. Celui du changement, notamment de sa première ministre, voire du Parlement tout entier. Un remaniement sans changement de chef de gouvernement est ainsi peu plébiscité (22%), tandis qu’un remplacement d’Élisabeth Borne est davantage encouragé (61%). Plus radicale encore, une dissolution de l’Assemblée nationale apparaît comme une bonne idée pour 58% des sondés. Notamment les plus opposés à la réforme se trouvant du côté de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (72%). Soit les deux partis rivalisant depuis des semaines pour occuper le rôle de premier opposant à Emmanuel Macron, et ainsi tirer profit de l’impasse dans laquelle se trouve l’exécutif.

Une pause dans la guerre commerciale entre chinois et américains

Une pause dans la guerre commerciale entre chinois et américains

 

Officiellement les milieux d’affaires se réjouissent des déclarations réciproques du chef d’État chinois et du chef d’État américain de reprendre les négociations commerciales. Le signe peut-être que les menaces de taxation unilatérale et soudaine vont peut-être disparaître. Rien n’est sûr dans ce domaine compte tenu notamment du caractère imprévisible de Trump qui un jour insulte un chef d’État et le lendemain le trouve merveilleux. Macron lui-même a fait les frais des changements d’humeur du président américain. Au-delà des conséquences de la personnalité désintéressée, il faut peut-être et surtout prendre en compte les difficultés dans lesquelles se trouve aujourd’hui la Chine avec une activité très ralentie et qui subit de plein fouet les effets de la guerre commerciale entre les deux puissants pays. Côté américain, les dégâts sont moins importants. D’abord parce que ce sont surtout les Chinois qui bénéficient de cet extraordinaire solde positif des exportations. Un freinaux exportations chinoise est plutôt profitable au États-Unis tellement la balance commerciale est déséquilibrée. Reste qu’en retour cela risque de se traduire cependant par une augmentation des produits pour les Américains. Une inflation pas forcément bienvenue au moment où on constate aussi aux États-Unis des signes de ralentissement. Pour résumer , cette guerre commerciale est nuisible aux intérêts des deux puissances et par voie de conséquence au monde entier mais c’est la Chine qui souffre le plus. En outre au-delà de la bataille sur les droits de douane, émerge une guerre encore plus fondamentale sur les technologies avec la ferme intention des États-Unis de s’opposer à la pénétration des technologies de communication 5g chinoise non seulement aux États-Unis mais aussi dans les pays développés. Une sorte de guerre de maîtrise de l’information qui demain permettra d’influencer les manières de penser, d’agir et de consommer.  Selon l’agence officielle chinoise Xinhua, les négociations, qui avaient été brutalement interrompues en mai, vont reprendre et Washington a levé sa menace d’imposer de nouvelles taxes à l’importation, qui auraient frappé la totalité des plus de 500 milliards de dollars de biens chinois achetés chaque année par les Etats-Unis. Une information confirmée par Donald Trump lors d’une conférence de presse. Les deux hommes répètent ainsi le scénario du dernier G20, en Argentine fin 2018. Ils avaient alors suspendu les hostilités pour quelques mois, afin de reprendre les négociations commerciales approfondies… lesquelles avaient cependant tourné court.

Fibre : pause ou arrêt pour Google

Fibre : pause ou arrêt pour Google

 

Le développement de la fibre permettant du très haut débit  pourrait susciter quelques les inquiétudes depuis notamment la décision de Google de faire une pause dans la construction de son réseau à ultra débit. Google pourrait en effet ce rabattre sur des solutions moins coûteuses que la fibre en utilisant des technologies sans fil. La question pourrait aussi se poser pour le réseau public développé en France lui aussi très onéreux et dont le coût ne permettra pas de proposer des offres financièrement attractives pour le client. Du coup une partie seulement du territoire (les zones très denses) pourrait être couverte. Google avait lancé il y a quelques années son projet particulièrement ambitieux “Google Fiber” qui devaient révolutionner le marché du très haut débit aux Etats-Unis. 6 ans après, les résultats sont décevants, et la direction du groupe souhaiterait réduire les frais engagés. Conséquence directe des ces mauvais résultats: les effectifs travaillant sur le projet devraient être divisés par deux dans les mois à venir, et la maison mère pousse la filiale à revoir sa structure de coûts. En effet, la construction d’un réseau de fibre optique nécessite d’importants travaux et les coûts du projet ont eu tendance à augmenter, sans même évoquer les réticences de nombreuses villes à accueillir la fibre Google qui ont ralenti le déploiement du projet du géant américain. Mais cela ne semble pas signer la fin des ambitions de Google dans la téléphonie pour autant: l’entreprise pourrait davantage mettre l’accent à l’avenir sur les technologies sans fil bien moins coûteuses à déployer que la fibre, en profitant notamment de la récente libération des bandes de fréquences 3,4 et 3,8 GHz aux Etats-Unis. Le géant internet américain Alphabet, maison mère de Google, a annoncé mardi une « pause » dans le développement de son projet de réseau en fibre à ultra haut-débit, qui va se traduire par des suppressions d’emplois.  »Dans les villes où nous avons lancé (le service) ou sommes en cours de construction, notre travail va continuer. Pour la plupart de nos villes potentielles pour la fibre -celles où nous sommes en discussions exploratoires – nous allons mettre en pause nos opérations et nos bureaux tandis que nous raffinons nos approches », écrit Craig Barratt, le patron de la division Access qui recouvre le projet Google Fiber.

Sondage pause fiscale : les Français n’y croient pas

Sondage pause fiscale : les Français n’y croient pas

 

Un récent sondage paru dans les Echos confirme le résultat des précédents. La pause fiscale annoncée par Hollande fin 2013 est un leurre pour la majorité à hauteur de 70%.Cela d’autant plus qu’il apparait clairement que la fiscalité locale va prendre le relis pour augmenter les prélèvements obligatoires. Dans les différents sondages,  les personnes interrogées pensent que « le gouvernement ne parviendra pas à tenir sa promesse et que les impôts continueront d’augmenter » et seuls environ 20% croient à une pause fiscale à partir de 2015.  Les sympathisants de droite sont les plus sceptiques: « plus de 90% pensent que la pause fiscale ne verra pas le jour », quand ceux de gauche sont six sur dix à y croire, mais « seulement 16% imaginent qu’elle interviendra dès l’an prochain », De plus, huit Français sur dix trouvent que le système fiscal dans l’Hexagone est injuste. « Les Français de gauche comme de droite le pensent majoritairement (autour de 60% à gauche, 95% à droite) et, si, l’on s’intéresse aux revenus des ménages, toutes les tranches éprouvent ce sentiment d’injustice », détaille le sondage. C’est en particulier le cas pour les personnes gagnant entre 2.500 et 3.500 euros par mois qui sont concernées, c’est-à-dire le « cœur de la classe moyenne ».

 

Pause fiscale repoussée en 2015….. ou à la St Glinglin

Pause fiscale repoussée en  2015….. ou à la St Glinglin

Un « ralentissement fiscal » en 2014, et une « pause fiscale » en 2015 d’après Ayrault. Il  confond d’abord ralentissement et hausse, ensuite pause avec continuité ! C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ce mardi 18 septembre dans les colonnes du quotidien Métro. Le gouvernement avait promis une « pause fiscale » en 2014, mais la loi de finance pour l’année prochaine prévoit hausse de TVA, des cotisations retraite et une baisse du quotient familial. En fait, la fin de la hausse des prélèvements ne sera réellement « effective » qu’en 2015, indique le Premier ministre. efforts pour tous les Français  « Nous demandons un effort aux Français, notamment mais pas seulement, j’en ai conscience, à ceux qui ont des revenus plus élevés », a reconnu Jean-Marc Ayrault. Des efforts qui ne sont pas réclamés « par facilité pour boucher les trous d’un budget » assure-t-il, « mais pour mettre ces nouvelles recettes au service d’un objectif ».

 

Chômage : pause temporaire

Chômage : pause temporaire

 

Seulement 100 demandeurs d’emploi sans activité de plus en métropole, soit néanmoins un nombre toujours record de 3,26 millions. « Ce résultat, qui n’est pas encore le retournement attendu, est un encouragement à poursuivre les efforts en vue de l’inversion durable de la courbe du chômage », a commenté le ministère dans un communiqué, alors que l’Insee prévoit une croissance atone en 2013.  En décembre, le nombre de demandeurs d’emploi n’avait déjà augmenté que de quelques milliers, avant de repartir de plus belle, et les prévisions restent sombres: l’Insee n’entrevoit pas l’inversion de la courbe du chômage promise par le président pour la fin de l’année.  Le taux de chômage va continuer d’augmenter, à 10,7% en métropole au dernier trimestre, proche du record enregistré en 1994 et 1997 (10,8%), selon l’Insee. La montée en charge importante des emplois aidés, subventionnés par l’État, ne suffira pas à compenser les destructions d’emplois dans le privé, calcule l’organisme.  L’ »accalmie » de mai, après deux mois d’augmentations fortes (supérieures à 36.000), est néanmoins soulignée par le ministère. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A (ceux n’ayant pas travaillé au cours du mois) est resté stable sur un mois: +100 personnes en métropole, +1.500 avec les départements d’Outre-mer.  Sur un an, la hausse est de 11,5% et, depuis l’élection de François Hollande, Pôle emploi recense 336.900 inscrits supplémentaires en catégorie A, désormais à un nouveau pic de 3.264.500 inscrits en métropole.  Avec les chômeurs des catégories B et C (ayant eu une activité réduite), dont le nombre a légèrement diminué (-3.600 personnes en métropole sur un mois, soit -0,1%), Pôle emploi recensait le mois dernier sur ses listes 4,795 millions d’inscrits, plus de 5 millions avec l’Outre-mer. Parmi eux, plus de deux millions étaient au chômage depuis plus d’un an.  Cette stabilisation, observée pour les jeunes mais pas pour les seniors, est « cohérente avec certains signaux favorables observés ces dernières semaines », estime le ministère en citant la « bonne tenue de l’intérim depuis octobre », le « rebond de la production industrielle en avril » et « légère reprise des embauches en mai ».  François Hollande avait insisté la semaine dernière à la conférence sociale sur ces « signes encourageants » rendant possible, selon lui, d’ »inverser » la courbe en fin d’année.  A l’issue de cette conférence, les syndicats n’avaient pas caché leur profonde déception. Face au chômage, en hausse quasi continue depuis cinq ans, ils avaient regretté l’absence d’ »élan ». « Hormis de minces concessions sur la formation de 30.000 chômeurs, le gouvernement n’a pas annoncé de mesures pour l’emploi », a encore regretté mercredi la CGT.  La « Grande conférence pour l’emploi » a surtout été pour le président et le Premier ministre l’occasion d’exhorter les différents acteurs (entreprises, collectivités, associations) à utiliser davantage les deux principaux dispositifs de lutte contre le chômage: les emplois d’avenir (près de 33.000 signés à fin juin) et les contrats de génération, qui peinent à démarrer.  Pour financer ces mesures et les 440.000 autres emplois aidés reconduits en 2013 dans les secteurs non-marchands, le budget de l’emploi sera l’un des rares épargnés en 2014 par la baisse des dépenses de l’Etat.  Le président de l’UMP Jean-François Copé accuse le gouvernement de vouloir, avec ces emplois aidés, faire baisser « de manière artificielle » les statistiques (leurs bénéficiaires sortant de la liste principale des demandeurs d’emploi). Ces emplois sont de « vrais jobs » pour « répondre à des situations qui sont dramatiques », il n’y a « pas de trucage », « pas de plan caché », répond le ministre du Travail, Michel Sapin.  Les 30.000 chômeurs que le gouvernement veut envoyer en formation sont aussi autant de personnes qui sortiront des catégories de chômeurs les plus regardées. « Peut-être qu’à la fin de l’année ça va marcher statistiquement, mais on ne peut pas infléchir durablement la courbe du chômage avec des contrats aidés », a prévenu Jean-Claude Mailly (FO).  Pour y parvenir durablement, 1,5% de croissance annuelle serait nécessaire, répètent les économistes.

 




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