Archive pour le Tag 'paumés'

Sondage : Les paumés peu instruits pour Le Pen, les modernes pour Macron ?(BVA)

Sondage : Les paumés peu instruits pour Le Pen, les modernes  pour Macron ?(BVA)

Le vrai  clivage entre Emmanuel macro et Marine Le Pen est peut-être moins politique que sociologique. En effet ce sont les catégories les plus instruites et les électeurs d’expérience qui ont surtout voté pour le leader d’en marche. À l’inverse Marine Le Pen recueille surtout les voies des moins favorisés et des plus déstabilisés. Il est clair que le discours simplificateur voir caricatural de Marine Le Pen davantage certaines couches sociales qui ont du mal à comprendre et admettre les évolutions structurelles en cours. D’une certaine manière une grande partie des votes en faveur de Marine Le Pen est à considérer comme un cri de révolte mais aussi d’anxiété. De leçons notamment sont à tirer  de ce résultat. Il faudra d’une part consacrée du temps et des moyens pour faciliter la compréhension des mutations en cours aussi faire un énorme effort de formation pour requalifier des salariés qui se sentent un peu perdus. Effet selon le sondage de BVA Marine Le Pen a réalisé ses meilleurs scores chez les catégories sociales inférieures (37% et particulièrement chez les ouvrier 45%) suivies des professions intermédiaires (17%) et des CSP+ (10%). Les électeurs dont les revenus sont inférieurs à 1.500 euros par mois ont largement voté pour Marine Le Pen (30%). Chez les plus hauts revenus, ils ne sont « que » 12% à avoir voté pour elle. Au niveau des catégories socioprofessionnelles, les CSP + ont largement voté pour Macron (32%, surtout chez les cadres avec 39%) suivis par les professions intermédiaires et les CSP-. Les inactifs (dont les retraités), sont eux 24% à avoir voté pour Macron.  Emmanuel Macron a largement bénéficié du vote des personnes de plus de 65 ans et des retraités puisqu’il réalise son meilleur score dans cette tranche d’âge. Selon les résultats de l’enquête, ils seraient 27% à avoir voté pour le candidat d’En marche! Même si les personnes âgées ont quand même largement voté pour François Fillon (41%). Pour celui qui s’est présenté comme « le candidat du renouveau » et qui est soutenu par le mouvement des Jeunes avec Macron (l’organisation revendique plus de 18.000 « adhérents » dans toute la France), la marge de progression pour conquérir un électorat plus jeune est encore importante. L’ancien ministre de l’Economie arrive en seconde position (21%) chez les 18-24 ans derrière Jean-Luc Mélenchon (27%) et à égalité avec Marine Le Pen. Enfin, les hommes sont plus nombreux à avoir voté pour Emmanuel Macron (25%) que les femmes (22%). Contrairement à Emmanuel Macron, Marine Le Pen a réalisé son pire score chez les plus de 65 ans (12%). En revanche, la présidente du FN a reçu le soutien de la catégorie des 25-34 ans (26%) et des 35-49 ans (27%). Les plus jeunes (18-24 ans) ont également apporté leur soutien à la députée européenne (21%). Du côté de la différence entre sexes, égalité parfaite : 22% des femmes et 22% des hommes ont voté pour la candidate du Front national.

Brexit : le vote du populisme, des vieux et des paumés

Brexit : le vote du populisme, des vieux et des paumés

 

 

Comme souvent on ne peut  attribuer un seul facteur explicatif aux raisons du brexit. Des raisons qui sont  multiples ; premières raison peut-être ; l’incompréhension des enjeux   qui se jouent au plan mondial, enjeux économiques, technologiques, enjeux de société aussi. Pour beaucoup notamment chez les électeurs les plus âgés c’est la nostalgie du passé qui l’a emporté, une nostalgie qui nourrit le refus du changement et souhaite le retour vers un illusoire passé. Pour la Grande-Bretagne (mais cela vaudrait aussi pour la France) le passé  qui fut celui de la nation dominante grâce surtout à sa politique de colonisation. Depuis la colonisation la Grande-Bretagne et devenue un pays moyen comme la France et son influence ne cessera de décliner face aux grands pays : la Chine bien sûr, l’Inde, la Russie, des pays d’Amérique du Sud et les États-Unis notamment. La Grande-Bretagne -comme la France- se retrouvera en termes de puissance économique vers la 20e place vers la fin du siècle au lieu des cinquième ou sixième place occupée aujourd’hui. Une réalité incontournable qui implique donc un regroupement des forces européennes pour continuer de peser sur la politique étrangère tout autant que pour assurer le développement économique interne. Les populistes de tout poil ont beau jeu de surfer sur les instincts les plus bas de citoyens qui ne comprennent pas les évolutions du monde actuel et d’avancer l’illusion de frontières partout, l’interdiction du commerce international,   le rejet de l’tout immigration (même si cette dernière doit être régulée). Un populisme curieusement entretenu souvent sur les mêmes thématiques par l’extrême gauche et par l’extrême droite (pas étonnant que 30 % des adhérents de la CGT votent pour le Front National). Le brexit c’est donc le résultat du vote des paumés, de l’incompétence et de l’hypocrisie des populistes. Cela n’exonère pas les responsables politiques de leur immobilisme pour redonner un vrai sens, une vraie dynamique et un fonctionnement plus démocratique de l’union économique. De ce point de vue il partage la responsabilité avec les populistes qui précisément se développent sur le terrain facile de cet immobilisme utilisant au passage des ces arguments qui relèvent de l’escroquerie intellectuelle.

Comment les djihadistes recrutent les plus paumés socialement et les plus fragiles psychologiquement.

Comment les djihadistes recrutent les plus paumés socialement et  les plus fragiles psychologiquement.

Témoignage sur France Inter.

Sous couvert d’arguments humanitaires, des djihadistes approchent des adolescents, par des réseaux sociaux. C’est le cas de Léa recrutée sur Facebook et qui était prête à partir en Syrie via la Turquie. Dans l’émission, Secrets d’info sur France Inter ce vendredi, son témoignage éclaire la pression calculée des recruteurs. Depuis plusieurs mois, Léa (le prénom a été modifié pour préserver son anonymat) est prise en charge par le centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, une association fondée par l’anthropologue Dounia Bouzar. Elle y raconte son recrutement, au fil des jours, via Facebook, pour partir un jour en Syrie.  Au début de l’année 2014, l’adolescente a été recrutée sur Facebook par des djihadistes qui lui proposent de l’envoyer en Syrie. Ses correspondants lui promettent que sur place elle mènera une mission humanitaire, qu’elle pourra sauver des enfants de la guerre, et qu’elle deviendra « une bonne musulmane ». En quelques semaines, Léa est endoctrinée. Elle se coupe de son milieu familial, elle ne regarde plus les informations. Elle s’isole totalement. Un matin, une voiture l’attend devant son collège pour l’emmener en Turquie. Là-bas, elle doit rencontrer un islamiste radical, lui faire un enfant, fonder une famille et le rejoindre après en Syrie. Mais la jeune fille rate de quelques minutes le rendez-vous. Comme les autorités ont été informées de son projet, l’adolescente comprend qu’elle ne pourra plus quitter la France. Sur Facebook, puis directement par téléphone, ses interlocuteurs lui demandent alors d’inciter d’autres jeunes au départ et de commettre des attentats en France « contre les juifs« . Interpellée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Léa est ensuite placée sous contrôle judiciaire. Aidée par les membres de l’association de Dounia Bouzar, l’adolescente comprend peu à peu qu’elle a été piégée, qu’elle s’est fait endoctriner. Séance après séance, elle se confie un peu plus. À Avignon, Fouad El Bathi a vu partir sa sœur, une jeune fille du même âge que Léa. Elle rêvait de devenir médecin et elle a cru, elle aussi, pouvoir faire de l’humanitaire en Syrie. Mais elle a très vite déchanté. Lors d’une conversation téléphonique, elle craque et raconte à son frère la réalité de sa vie sur place. Pour son frère, c’est le seul moment où elle ne se contentait pas de répéter ce qu’on lui soufflait. Depuis, les nouvelles se font rares. « Le profil de ces barbares, c’est de recruter les filles les plus naïves, les plus humaines » : Fouad El Bathi, dont la soeur est partie en Syrie Après ce coup de fil, Fouad El Bathi est parti lui-même en Syrie. Il a pu rencontrer sa sœur durant une demi-heure, mais n’a pas pu la ramener. Aujourd’hui, il est convaincu que sa sœur est retenue prisonnière. Il y aurait actuellement un peu plus de 90 Françaises en Syrie. À ce jour, aucune n’est jamais rentrée.

Qui sont les djihadistes français : surtout des paumés

Qui sont les djihadistes français : surtout des paumés

 

Dans un rapport remis au ministère de l’intérieur, on découvre que les djihadistes français sont surtout des paumés pas forcément des classes sociales les plus défavorisées. En fait c’est la perte de repères, de valeurs et l’éducation qui sont aussi en cause. Vraisemblablement également l’absence de tout sens civique et moral. Et la violence djihadiste comble le vide absolu de ces jeunes psychologiquement perdus. En cause vraisemblablement également une société française qui se désagrège   Ces jihadistes français ne sont pas forcément des jeunes fragilisés socialement, mais sont majoritairement issus de classes moyennes. C’est ce que montre un rapport du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), rendu public lundi. Les classes moyennes sont majoritaires (67%) et les milieux populaires (16%) ne sont pas plus représentés que les catégories socioprofessionnelles supérieures (17%). En revanche, les jeunes (de 15 à 21 ans) sont les plus largement touchés (63%). Le rapport montre également que c’est quasi systématiquement par Internet (91% des cas) que ces jeunes sont endoctrinés.  Le rapport, demandé par le ministère de l’Intérieur, est le fruit de 6 mois de travail et d’une enquête auprès de 160 familles qui ont vu un de leurs enfants changer de comportement et/ou partis faire le jihad. Dounia Bouzar, directrice du “centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam” a dirigé ce travail, avec Christophe Caupenne, ancien chef des négociateurs du RAID. Elle était l’invité de RMC  ce mardi.   »Le nouveau discours terroriste arrive à toucher des jeunes qui vont bien, qui sont de enfants de fonctionnaires, d’enseignants, de tous métiers de la classe moyenne. On peut être fils de médecins et embrigadé », explique-t-elle. Dounai Bouzar nous apprend également que « 80% des familles concernées se déclarent athées », allant à l’encontre d’un préjugé qui veut que seules les familles pratiquantes seraient concernées.   »Le seul point commun qu’on a trouvé chez les jeunes embrigadés, c’est un caractère d’hypersensibilité, poursuit Dounia Bouzar.




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