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Moral des patrons : du mieux

Moral des patrons : du mieux

 

Il y a du mieux pour le moral des patrons. Sans doute l’effet du plan de relance européen et autres plans nationaux aussi une certaine reprise de la consommation même si les niveaux sont encore assez inférieurs à ceux de fin 2019.

 

Après que l’indicateur de l’optimisme a atteint son plus bas historique au mois de mai (49), il avait  regagné 24 points entre mi-mai et mi-juin (73). L’augmentation se poursuit aujourd’hui (+5 points en un mois) mais avec moins d’intensité et ne rattrape pas les scores d’avant crise (78, soit 14 points de moins qu’en février dernier). L’indice baisse légèrement chez les dirigeants d’entreprises de dix salariés et plus (-7 points).  L’inquiétude, reste le sentiment majoritaire (35%, +2 points), sans pour autant atteindre des pics comme en mai dernier (44% alors), et4 continue de faire jeu égal avec la confiance (35%, +4 points). Alors que l’appréhension d’une seconde vague se renforce, l’attentisme poursuit sa progression avec une augmentation de 7 points (26%). o Comme en juin, les sentiments sont très partagés, notamment pour les plus petites entreprises qui sont autant (35%) à se dire inquiètes que confiantes, quand la confiance domine plus largement chez les entreprises de 10 salariés et plus (42% contre 31% inquiètes). o L’inquiétude est également plus présente parmi les dirigeants des secteurs du commerce (40%) et des services (35%), chez qui elle est majoritaire.  L’enregistrement d’une baisse du niveau d’activité depuis le début de l’été par une majorité d’entre eux (59%, dont 26% très fortement) peut expliquer les craintes que les dirigeants expriment mais également l’attentisme dont ils font preuve. Plus d’un tiers juge que l’activité stagne (35%), et seuls 6% qu’elle a augmenté. La situation économique difficile vécue par les entreprises se répercute sur les intentions de recrutement (6%, -3 points). o Le secteur du commerce, qui regroupe notamment les cafés hôtels et restaurants, est particulièrement touché par la baisse d’activité (67%), suivi par le secteur des services, qui inclue notamment les arts et spectacles (59%). A titre de comparaison, moins de la moitié des dirigeants d’entreprises industrielles déclare la même chose (44%). o Les entreprises de moins de 10 salariés soulignent aussi plus souvent une baisse d’activité (60% contre 44% des entreprises plus importantes).  Et de fait, s’agissant des perspectives à l’égard de leur entreprise dans les 12 prochains mois, les dirigeants se montrent pour le moins4 attentistes avec une part d’entre eux se montrant confiants certes majoritaire (59%), mais relativement inchangée par rapport au mois dernier (-2 points). La confiance quant à l’évolution de l’économie française et de l’économie mondiale se stabilise (35% chacune), avec une tendance à la hausse observée ce mois-ci (+5 et +4 points) qui devra être confirmée ou non dans les mois à venir. o Les dirigeants du secteur du commerce, en première ligne face à la propagation du virus, demeurent moins optimistes quant aux perspectives d’évolution de leur entreprise (53% contre 59% en moyenne, et 70% dans l’industrie)

Croissance Japon: le moral des grands patrons au plus bas

Croissance Japon: le moral des grands patrons au plus bas

La  confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises est tombée à son plus bas niveau depuis juin 2009, selon le dernier baromètre trimestriel Tankan publié mercredi par la Banque du Japon (BoJ). L’indice pour cette catégorie d’entreprises s’est fixé à -34, contre -8 lors du précédent baromètre Tankan publié le 1er avril. C’est encore pire que les attentes du consensus d’économistes Bloomberg (-31).

Les différents indices trimestriels Tankan (un pour chaque grande catégorie d’entreprises) mesurent, sur un très grand nombre de questions, la différence entre le pourcentage de sociétés estimant que la conjoncture est favorable et celles jugeant qu’elle ne l’est pas. Un niveau négatif signifie que les avis pessimistes l’emportent.

Un niveau aussi bas augure de faibles dépenses d’investissements, de faibles salaires et de recrutements, autant d’ingrédients nécessaires pour une reprise économique, alors que le Japon est tombé en récession dès le premier trimestre 2020 et que le deuxième trimestre s’annonce effroyable.

L’ampleur du plongeon de la confiance des grandes entreprises non manufacturières (services) a été quasiment aussi fort que dans l’industrie: leur moral a chuté de 25 points sur le trimestre écoulé, passant de +8 à -17, au plus bas depuis fin 2009. Tous secteurs d’activité et toutes tailles d’entreprises confondues, le baromètre Tankan s’est fixé à -31, contre -4 précédemment.

Cette enquête a été réalisée auprès d’environ 9.600 entreprises du 28 mai au 30 juin.

Chloroquine: le soutien de trois grands patrons de la médecine

Chloroquine: le soutien de trois grands patrons de la médecine

 

Dans une tribune au Figaro, l’ancien directeur scientifique de l’Institut national du cancer, l’ancien président de la Haute Autorité de santé et l’ancien directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé recommandent d’appliquer le traitement élaboré par le professeur Didier Raoult dès l’apparition des premiers symptômes du coronavirus.

Fabien Calvo, Jean-Luc Harousseau et Dominique Maraninchi sont respectivement professeur émérite de pharmacologie à l’université de Paris-Diderot, ancien professeur d’hématologie à l’université de Nantes et professeur émérite de cancérologie à Aix-Marseille Université.


Une controverse passionnée s’est développée en France et dans le monde sur l’utilisation d’un traitement médical précoce du Covid-19, associant hydroxychloroquine et azithromicyne, suivant les travaux du Pr Didier Raoult.

Scientifiques et médecins s’affrontent à la fois sur la réalité de la diminution précoce de la charge virale qui préviendrait les complications les plus graves mais surtout sur l’absence de démonstration du bénéfice dans un essai «randomisé» (qui applique les règles ayant pour but d’évaluer l’efficacité d’un traitement, notamment le recours au tirage au sort, pour déterminer quels patients feront partie du groupe qui va essayer le traitement, NDLR). 

Les patrons et la CFDT d’accord pour «garder un service minimum de l’économie»

Les patrons  et la CFDT d’accord pour «garder un service minimum de l’économie»

 

Jusque-là les pouvoirs publics n’ont cessé de dénoncer les achats de panique qui sont susceptibles de provoquer des ruptures d’approvisionnement. Une évidence toutefois les pouvoirs publics ne peuvent assurer que les stocks seront éternellement suffisants si les usines de production de biens essentiels sont en arrêt. Il faudra bien qu’un minimum de production notamment pour les produits alimentaires et sanitaires continue de fonctionner. Le Medef et la CFDT à l’exemple d’ailleurs de l’Italie d’accord sur cette nécessité en actant toutefois le principe qu’il convenait d’assurer la plus grande sécurisation pour les salariés contraints de travailler. Alors que les syndicats et le patronat ont, de l’autre côté des Alpes, très vite conclu un protocole d’accord sur la sécurisation des conditions de travail, le seul principe d’une simple lettre commune, cosignée par les représentants des entreprises et des salariés, fait du sur place de ce côté-ci car ni FO ni la CGT ne veulent signer un tel protocole

Pourtant, tout a été mis en œuvre pour trouver un consensus afin de garantir la continuité de l’activité et éviter un effondrement total de l’économie française. Le Medef a traduit l’accord italien et l’a transmis à la CFDT pour une diffusion à l’ensemble des autres centrales syndicales. Et ce en respectant les formes pour trouver rapidement une position commune.

 

Sondage coronavirus : 82 % des patrons inquiets

Sondage coronavirus : 82 % des patrons inquiets

 

Selon le dernier baromètre réalisé par OpinionWay pour La TribuneLCI et CCI France, 82% des chefs d’entreprise interrogés pensent que l’épidémie du coronavirus va avoir des conséquences sur l’économie mondiale. Dans le détail, 50% estiment que cette crise sanitaire va avoir des conséquences importantes, 32% des répercussions moins importantes, 17% jugent qu’il n’y aura pas d’impact. Près de deux mois après l’apparition du premier cas en Chine, les autorités françaises se préparent à un renforcement de la mobilisation des personnels de santé. À l’issue d’une réunion jeudi avec les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, des présidents des groupes parlementaires, des chefs de partis et les présidents des associations d’élus, le Premier ministre Édouard Philippe a voulu être rassurant.

« Il y a évidemment, nous le percevons bien, et les élus s’en sont fait l’écho, une inquiétude en France. Nous voulons répondre à cette inquiétude, en utilisant la seule méthode qui vaille face au risque : la mobilisation, le calme et la raison. Aujourd’hui, il y a lieu ni d’avoir peur, ni d’être négligent ».

En outre, les effets de contagion font craindre un ralentissement important de l’activité économique. Bien que la deuxième puissance mondiale a déjà prévu un vaste plan de soutien pour les entreprises en difficulté et que la banque centrale chinoise a assoupli sa politique monétaire, le choc d’offre provoqué par cette crise pourrait entraîner un sérieux coup de frein du PIB mondial et mettre un coup d’arrêt à la reprise.Avec la propagation du virus à l’échelle de la planète, les dirigeants semblent bien plus pessimistes pour l’avenir. Concernant les perspectives pour l’économie mondiale, 27% déclarent qu’ils sont confiants en février, c’est 11 points de moins qu’en janvier. La part des dirigeants optimistes pour les perspectives relatives à leurs entreprises est également en baisse entre janvier (81%) et février (78%). En revanche, la proportion des chefs d’entreprise ayant confiance dans l’économie française est restée stable à 42%.

« Pour la première fois depuis septembre 2017, le jugement le plus répandu sur la période actuelle parmi les chefs d’entreprise est que « c’était mieux hier » (40,5 points), les dirigeants d’entreprise se montrant moins satisfaits de la période actuelle (35,10 points). Une partie des dirigeants choisit cependant de placer leur espoir dans l’avenir (25,5 points) », signale OpinionWay.

 

Moral des patrons : en baisse

Moral des patrons : en baisse

Selon le dernier baromètre réalisé par OpinionWay pour La Tribune, LCI et CCI France ,L’indicateur qui prend en compte les questions de confiance à l’égard de l’évolution de l’économie et d’appréciation de la situation actuelle est passée de 108 à 93 entre novembre et décembre. Cette chute concerne aussi bien les entreprises de 0 à 9 salariés que les plus grands établissements. Le sentiment de confiance chez les cadres dirigeants est en repli de 10 points entre les deux derniers mois de l’année. 44% des personnes interrogées se sentent confiants en décembre contre 54% en novembre. Le sentiment d’optimisme est également en recul (-2; 33%) sur la même période. La proportion de répondants qui expriment un sentiment d’inquiétude est en hausse, passant de 23% à 29% entre novembre et décembre.

Si la Banque de France et l’Insee n’ont pas révisé à la baisse leurs prévisions de croissance pour le dernier trimestre 2019, les économiste des deux institutions font état d’un possible ralentissement de l’activité au moins au cours du premier trimestre. Pour 2020, les conjoncturistes de la banque centrale anticipent un essoufflement du PIB avec une progression à 1,1% contre 1,3% pour 2019.

 (*) Méthode : Étude réalisée auprès d’un échantillon de 607 dirigeants d’entreprise. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation. L’échantillon a été interrogé par téléphone.

 

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Sondage Retraites : 57% des patrons contre la réforme

Sondage Retraites : 57% des patrons contre la réforme

 

Selon le dernier baromètre réalisé par OpinionWay pour La Tribune, LCI et CCI France, une majorité de dirigeants (57%) interrogés indique que le gouvernement doit modifier son projet de loi ou le retirer. A l’opposé, seulement 26% estiment que l’exécutif doit le maintenir tel quel. Enfin, 16% n’ont pas souhaité se prononcer. Il faut souligner que les entretiens  »ont débuté le lundi 9 décembre, soit deux jours avant la présentation par Edouard Philippe du projet de réforme des retraites, et se sont terminées le lundi 16 décembre 2019″ tient à préciser l’organisme de sondages.

De son côté, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux a expliqué que l’organisation patronale était dans une position inconfortable actuellement. « Le paradoxe c’est qu’on était pas du tout demandeur de cette réforme. La retraite à point, c’est une vieille idée de la CFDT », et « c’était dans le programme du président de la République », a-t-il déclaré au micro de RMC/BFMTV. Interrogé sur son soutien au projet gouvernemental, M. Roux de Bézieux a nuancé: « Ce n’est pas qu’on y adhère, c’est que maintenant qu’il est sur la table, il faut qu’il soit équilibré ». Après la présentation de projet par Edouard Philippe le 11 décembre, le président du Medef avait estimé que les propositions du Premier ministre représentaient un  »bon équilibre » entre une « réforme redistributive » et la nécessité de « travailler plus longtemps ».

Dans le détail, 42% des chefs d’entreprise ont déclaré que le gouvernement devait modifier son projet. Sur ce total, 21% souhaitent une modification à la marge du projet de réforme et 21% plaident pour une modification en profondeur. Derrière cette moyenne, des disparités entre les secteurs  subsistent. Si 52% des industriels veulent que l’exécutif procèdent à une modification du projet, ils ne sont que 37% dans la construction. Dans les services, ils sont 43% exprimer cet avis contre 41% dans le commerce.

Le calcul de la retraite par points constitue un point d’achoppement majeur dans le débat explosif sur la réforme. Le principe « d’un euro cotisé donnant les mêmes droits » a été fortement contesté par des économistes et des syndicats. Chez les dirigeants, les avis sont partagés. 53% ont répondu qu’ils étaient favorables au passage de la retraite à points pour tous. 8% sont tout à fait favorables et 45% sont plutôt favorables. A l’inverse, 24% ont signalé qu’ils étaient plutôt opposés, 10% tout à fait opposé, et 13% ont répondu qu’ils ne savaient pas.

Sur la question de l’allongement de la durée de cotisation, une majorité de répondants (49%) ont déclaré qu’ils étaient opposés à cette proposition. En revanche, 39% des personnes interrogées étaient plutôt favorables, 3% étaient très favorables et 8% ont répondu qu’ils ne savaient pas .

Brexit: forte chute du moral des patrons britanniques

Brexit: forte chute du moral des patrons britanniques

 

 

 

Il semble bien que les patrons des entreprises financières britanniques n’accordent pas beaucoup de crédibilité au plan que Boris Johnson va présenter jeudi à l’union européenne pour gérer le Brexit. Il est clair en effet que l’hypothèse la plus probable est celle d’une opération d’intox  de la part de Boris Johnson qui d’une part veut  faire retomber la responsabilité du désaccord sur l’union européenne, d’autre part en profiter  pour organiser des élections qui lui donneraient une majorité dont il ne dispose pas au Parlement. La confiance des entreprises du secteur financier britannique est donc tombée en septembre à un plus bas depuis la crise internationale de 2008 en raison des incertitudes entourant le Brexit, selon une étude publiée mardi.

Le niveau d’optimisme dans ce secteur, l’un des plus puissants de l’économie britannique, n’avait pas reculé autant depuis septembre 2008, selon cette enquête trimestrielle réalisée auprès de 83 entreprises par l’organisation patronale CBI et le cabinet de conseil PwC.

 

Le recul (-56%) a été observé dans la quasi-totalité des services financiers, mais a été particulièrement marqué dans les banques et les sociétés foncières. L’étude montre que le niveau d’optimisme a stagné ou reculé durant 15 trimestres consécutifs soit près de quatre ans.

 

«Le secteur est le joyau de la couronne au sein du secteur des services au Royaume-Uni. La menace d’un Brexit sans accord entame la confiance», souligne Rain Newton-Smith, économiste en chef de la CBI, la principale organisation patronale du pays.

Il en appelle une nouvelle fois au gouvernement afin d’éviter une sortie brutale le 31 octobre et de négocier par la suite un accord «ambitieux» avec l’UE.

Le secteur financier britannique, dont le coeur est situé dans la City de Londres, est l’un des plus importants au monde et craint les répercussions du Brexit qui va priver un grand nombre de banques, assurances et gérants d’actifs d’exercer leur activité dans l’UE tout en étant basé au Royaume-Uni.

Le secteur financier a déjà annoncé la perte de 5.000 emplois à cause du Brexit, beaucoup d’institutions, à l’instar de JPMorgan Chase, UBS ou autres, ayant transféré une partie de leurs activités de Londres vers d’autres villes d’Europe pour s’assurer qu’elles seraient encore en mesure de servir leurs clients européens après le Brexit, qu’il soit «dur» ou négocié.

C’est moins que ce qui était initialement craint dans les mois qui ont suivi le référendum de juin 2016 et pour l’instant le secteur financier n’a pas subi d’exode massif.

Au-delà de l’impact sur leur activité d’un fort ralentissement économique, de nombreuses entreprises financières s’inquiètent au sujet de points plus techniques qui restent en suspens comme les transferts de données ou la continuité des contrats.

 

Dans un communiqué publié lundi à l’occasion du congrès du parti conservateur qui se tient à Manchester, la City a mis encore en garde le gouvernement contre les risques toujours élevés d’un Brexit sans accord, scénario qui n’est pas exclu par le gouvernement britannique.

Retraites : Macron revient sur l’idée de l’âge pivot pour faire plaisir aux patrons

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron craint la rentrée sociale. Aussi multiplie-t-il les propos contradictoires sur de nombreux sujets pour tenter de rassurer les uns et les autres. Ainsi au cours de ses multiples apparitions supposées rendre compte du G7, Macron avait créé la surprise en déclarant que le concept de durée de cotisation devait se substituer à l’idée d’âge pivot. Une mesure qui avait été jugée révolutionnaire par certains médias approximatifs. En effet,  il y a longtemps que ce concept existe car en réalité pour obtenir une pension complète, tout repose sur cette durée des cotisations. En moyenne les Français partent en retraite à 63 ans alors que la l’âge légal  est fixé à 62 ans. Pourquoi ce dépassement ??  Justement pour gonfler la retraite si possible jusqu’à son maximum. De toute manière durée ou âge  pivot, cela ne change rien en moyenne quant au report de l’âge réel. En effet les Français aujourd’hui partent donc vers 63 ans, l’objectif du gouvernement et de les faire partir dans un premier temps vers 64 ans. Or la proposition concernant la durée de cotisation consiste à exiger 43 ans d’annuités.  les Français entrent sur le marché du travail à 21 ans. 21 + 43 égal 64 ans, soit exactement le même chiffre que celui qui était avancé pour l’âge pivot. Le Medef lui ne veut pas de parcours individualisés, il veut un report de la retraite immédiat et pour tous. Du coup pour les rassurer Macron ressort l’idée de l’âge pivot.

La prise de position du chef de l’Etat a surpris alors que le Haut commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, préconise l’instauration d’un âge pivot à 64 ans sous peine de décote, dans son rapport préparatoire rendu public le 18 juillet.

“Je vous rappelle que le rapport Delevoye exposait sur le fond deux options pour calculer le futur âge du taux plein : d’une part un âge de taux plein en fonction de la durée de ce que chacun aurait cotisé, d’autre part un âge de taux plein qui serait le même pour tous et qui serait fixé à 64 ans”, a déclaré dans une diarrhée verbale comme d’habitude Sibeth Ndiaye lors du compte rendu du conseil des ministres.

“Ces deux options sont sur la table. Le président a exprimé la préférence qui était la sienne, il ne s’agit pas là d’enterrer l’idée de l’âge pivot, l’idée est plutôt dans son esprit de mieux prendre en compte notamment ceux qui commencent à travailler tôt. Il souhaite néanmoins que cette question soit mise au débat”, a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, recevra les 5 et 6 septembre les partenaires sociaux à ce sujet. Une consultation citoyenne sera par ailleurs mise en œuvre.

La porte-parole a précisé que les modalités d’organisation de cette consultation seraient prochainement détaillées par le chef du gouvernement.

“Le président de la République fera ce qu’il juge utile de faire pour que le climat d’apaisement, de dialogue, soit le plus fructueux possible”, a-t-elle dit à propos d’une éventuelle participation d’Emmanuel Macron.

Sibeth Ndiaye a nié tout changement de pied de l’exécutif sur ce dossier.

“Nous avions toujours indiqué que le système devrait être équilibré à l’horizon 2025 (…) Ce constat-là, nous n’en dévions pas.”

Profits, environnement un changement chez les patrons américains ?

Profits, environnement un changement chez les patrons américains ?

 

 Julie Battilana, Professeure titulaire de chaires de gestion et d’innovation sociale à  Harvard se félicite de « changement de discours » de patrons américains après la tribune publiée le 19 août dans le « New York Times » annonçant l’abandon de la priorité donnée aux actionnaires et la prise en compte de l’environnement. Reste que comme l’indique l’intéressé encore faudrait-il que cela se traduise par des actes. (Extrait de la tribune dans le monde)

« Il aura donc fallu attendre plus de dix ans après la crise financière de 2007 pour que les chefs d’entreprises américains remettent en cause le principe de la poursuite de la maximisation de la valeur pour les seuls actionnaires, et prennent position en faveur d’un changement de paradigme.

Les dirigeants et dirigeantes membres de la puissante Business Roundtable, qui regroupe 193 des plus grandes entreprises américaines, employant à elles seules plus de 15 millions de personnes, ont cosigné un nouveau texte sur le rôle et la mission des entreprises, publié dans le New York Times du 19 août, affirmant que ces dernières doivent servir non seulement les intérêts de leurs actionnaires sur le long terme, mais aussi ceux de leurs employés, de leurs fournisseurs, et plus globalement de la société (« Statement on the Purpose of a Corporation », voir lien PDF). Les 181 PDG signataires déclarent partager un « engagement fort auprès de toutes les parties prenantes de leurs entreprises », assumant ainsi la rupture par rapport au système jusqu’ici dominant.

 

Voilà en effet maintenant près d’un demi-siècle que le monde des affaires américain est organisé autour du principe de maximisation de la valeur pour les actionnaires. L’un des nombreux porte-drapeaux de cette approche, l’économiste Milton Friedman [1912-2006], avait contribué à justifier l’inéluctabilité de cette logique en clamant que la responsabilité sociale des entreprises était de maximiser leurs profits. Mais les économistes adeptes de Friedman sont loin d’être les seuls à avoir favorisé l’avènement de ce principe : les membres de la Business Roundtable ont eux aussi par le passé joué un rôle important dans son maintien.L’annonce a eu l’effet d’un coup de tonnerre et suscité deux types de réactions très opposées.

Les uns célèbrent déjà l’avènement d’un nouveau système économique plus juste, humain, et respectueux de l’environnement, tandis que d’autres fustigent une nouvelle tentative d’amélioration de l’image des grandes entreprises, qui prétendent vouloir changer leur approche, mais continuent de poursuivre au quotidien leur quête effrénée du profit.

Un tel manichéisme est stérile au moment où se joue l’avenir de notre système économique et social. S’il faut se réjouir de ce changement de discours, qui ouvre la porte à une possible refonte du modèle capitaliste et du rôle des entreprises dans la société, deux questions doivent néanmoins être posées : pourquoi un tel changement maintenant ? Et sera-t-il suivi d’actions ?….. »

Sondage Grand débat : les patrons n’y croient pas

Sondage Grand débat : les patrons n’y croient pas

Selon OpinionWay pour CCI France, La Tribune et LCI, 77% des patrons interrogés n’ont pas l’intention de participer au Grand débat national (47 % pour l’ensemble des Français). Les patrons sont aussi circonspects quant aux suites de ce grand débat pour près de 70 % d’entre eux (62 % pour l’ensemble de la population). En fait, les patrons sont sans doute lucides car l’exercice n’est peut-être pas inutile mais il ne faut pas s’attendre à des miracles en matière d’évolution de la politique d’autant que les marges de manœuvre sont étroites et que les réformes structurelles sont largement hypothéquées par la technocratie, les lobbies  et le corporatisme. Les patrons sont sans doute aussi influencés par les perspectives assez moroses de l’économie française mais aussi mondiale. La prolongation du mouvement des « Gilets jaunes » et le contexte politique actuel suscitent aussi de la morosité chez les chefs d’entreprise. Après avoir connu son niveau le plus bas en décembre dernier depuis 2015, l’indicateur qui mesure l’optimisme des dirigeants s’est légèrement redressé en janvier passant de 84 à 90. Il demeure à des niveaux bien moins élevés que l’année précédente. Dans le détail, « les dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés, malgré une hausse de 6 points, affichent toujours un indicateur moins élevé (89 points) que celui des entreprises de taille plus importante (score de 99 points, + 6 points également) ».

Cette lente remontée se retrouve dans la confiance exprimée par les chefs d’entreprise à l’égard de leurs sociétés pour les 12 prochains mois (76%,7 points). En revanche, ils sont peu confiants pour les projections au niveau de l’économie mondiale (29%) et de l’économie française. Récemment, la plupart des instituts de conjoncture ont révisé à la baisse leurs prévisions de croissance planétaire.

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Méthode : Étude réalisée auprès d’un échantillon de 609 dirigeants d’entreprise interrogé par téléphone. Les interviews ont été réalisées du jeudi 17 au jeudi 24 janvier 2019. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

Darmanin veut faire payer des impôts aux patrons du CAC 40 ! La grande rigolade

Darmanin veut faire payer des impôts aux patrons du CAC 40 ! La grande rigolade

 

 

Comme pour tenter de noyer le poisson vis-à-vis de la suppression de l’ISF, Darmanin menace les patrons de prendre toutes les mesures nécessaires pour le cas les patrons du CAC 40 ne feraient pas preuve du civisme fiscal qui s’impose. Et pour embrouiller en embrouiller un peu plus la question Darmanin  mélange la fiscalité personnelle due par les chefs d’entreprise et l’optimisation fiscale des dites entreprises. Théoriquement l’écart d’imposition entre les grandes entreprises devrait être que de leur de 10 points. Mais cela sans tenir compte de l’optimisation fiscale  pratiquement impossible à évaluer compte tenu de la complexification réelle ou fictive des processus de production et de commercialisation. La plupart des grandes entreprises sont à dimension internationale. L’optimisation fiscale repose essentiellement sur le principe d’une internalisation des coûts dans les pays à fort fiscalité est au contraire d’une externalisation des profits dans les pays à faible qualité (via des transferts réels ou fictifs entre filiales). Cela vaut pour les grands groupes mondiaux qui parfois parviennent même à ne pas payer d’impôts du tout mais cela vaut aussi pour de grandes sociétés notamment du CAC 40. En tout cas la différence de fiscalité entre ces entreprises et les PME atteints sans doute de l’ordre de 20points ; l’autre menace de Darmanin, le ministre du budget, c’est de faire payer l’impôt pour les chefs d’entreprise concernant leurs revenus personnels. Là aussi certains revenus sont perçus via des entreprises étrangères qui échappent pour l’essentiel aux services fiscaux français. En fait pour Darmanin,  il s’agit d’un contre-feu pour freiner la demande croissante relative à la remise en place de l’impôt sur la fortune. “Comme l’a dit le président de la République, les dirigeants d’entreprises cotées ou dont l’État est actionnaire doivent impérativement être résidents fiscaux français. Nous sommes en train de nous en assurer et nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires si tel n’était pas le cas”, affirme-t-il sans rire.

Popularité de Macron : baisse chez les patrons

Popularité de Macron : baisse chez les patrons

Baisse évidemment de la confiance de la part des ménages qu’ils condamnent à hauteur de 70% la politique économique de Macron mais la popularité d’Emmanuel Macron s’écroule aussi auprès des chefs d’entreprise. D’après la dernière grande consultation réalisée par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et Europe 1, 27% des dirigeants interrogés se déclarent satisfaits de l’action menée par Emmanuel Macron, soit 10 points de moins qu’en septembre (36%). À l’opposé, 72% des patrons ont répondu qu’ils étaient mécontents des réformes menées par le président de la République. La part des dirigeants insatisfaits a gagné 9 points depuis septembre. D’après les résultats collectés par l’institut de sondages, 65% des chefs d’entreprise affirment leur soutien au mouvement des « Gilets jaunes » contre 66% chez les Français. Dans le détail, 29% les soutiennent « tout à fait » et 36% déclarent « plutôt «un soutien. Cette position peut s’expliquer « par la convergence d’une des revendications portées par les ‘Gilets Jaunes’ : le ras-le bol fiscal » souligne OpinionWay. L’un des principaux motifs de contestation au début du mouvement était la hausse de la fiscalité carbone sur les carburants. Par ailleurs, toutes les entreprises ne soutiennent pas forcément le mouvement de la même façon. Si la part des dirigeants dans le commerce (77%), l’industrie (75%) ou la construction (74%) à défendre le mouvement est importante, celle dans les services est moins prononcée (56%). En revanche, il y a assez peu de disparités en fonction de la taille des entreprises (65% pour les entreprises de 0 à 9 salariés contre 62% pour les entreprises de plus de 10 salariés).Concernant les perspectives de l’économie française pour les 12 prochains mois, les chefs d’entreprise sont de moins en moins confiants avec une chute de 12 points en un mois. Ils sont désormais 23% à être optimistes pour l’économie française contre 31% pour l’économie mondiale, et 69% pour leur entreprise. En dépit de la montée des inquiétudes, 92% (-3 points par rapport à novembre) des chefs d’entreprise interrogés envisagent de maintenir le nombre de salariés tandis que 7% espèrent pouvoir recruter et 1% prévoient de réduire leur nombre de salariés.

Méthode : les interviews ont été réalisées du jeudi 6 au mercredi 12 décembre 2018 avant, pendant et après l’Acte IV de la mobilisation des « Gilets Jaunes » et pour partie avant les annonces du président de la République lors de son intervention télévisée du 10 décembre. Étude réalisée auprès d’un échantillon de 604 dirigeants d’entreprise interrogés par téléphone. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

Popularité de Macron : baisse chez les patrons

Popularité de Macron : baisse chez les patrons

Baisse évidemment de la confiance de la part des ménages qu’ils condamnent à hauteur de 70% la politique économique de Macron mais la popularité d’Emmanuel Macron s’écroule aussi auprès des chefs d’entreprise. D’après la dernière grande consultation réalisée par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et Europe 1, 27% des dirigeants interrogés se déclarent satisfaits de l’action menée par Emmanuel Macron, soit 10 points de moins qu’en septembre (36%). À l’opposé, 72% des patrons ont répondu qu’ils étaient mécontents des réformes menées par le président de la République. La part des dirigeants insatisfaits a gagné 9 points depuis septembre. D’après les résultats collectés par l’institut de sondages, 65% des chefs d’entreprise affirment leur soutien au mouvement des « Gilets jaunes » contre 66% chez les Français. Dans le détail, 29% les soutiennent « tout à fait » et 36% déclarent « plutôt «un soutien. Cette position peut s’expliquer « par la convergence d’une des revendications portées par les ‘Gilets Jaunes’ : le ras-le bol fiscal » souligne OpinionWay. L’un des principaux motifs de contestation au début du mouvement était la hausse de la fiscalité carbone sur les carburants. Par ailleurs, toutes les entreprises ne soutiennent pas forcément le mouvement de la même façon. Si la part des dirigeants dans le commerce (77%), l’industrie (75%) ou la construction (74%) à défendre le mouvement est importante, celle dans les services est moins prononcée (56%). En revanche, il y a assez peu de disparités en fonction de la taille des entreprises (65% pour les entreprises de 0 à 9 salariés contre 62% pour les entreprises de plus de 10 salariés).Concernant les perspectives de l’économie française pour les 12 prochains mois, les chefs d’entreprise sont de moins en moins confiants avec une chute de 12 points en un mois. Ils sont désormais 23% à être optimistes pour l’économie française contre 31% pour l’économie mondiale, et 69% pour leur entreprise. En dépit de la montée des inquiétudes, 92% (-3 points par rapport à novembre) des chefs d’entreprise interrogés envisagent de maintenir le nombre de salariés tandis que 7% espèrent pouvoir recruter et 1% prévoient de réduire leur nombre de salariés.

Méthode : les interviews ont été réalisées du jeudi 6 au mercredi 12 décembre 2018 avant, pendant et après l’Acte IV de la mobilisation des « Gilets Jaunes » et pour partie avant les annonces du président de la République lors de son intervention télévisée du 10 décembre. Étude réalisée auprès d’un échantillon de 604 dirigeants d’entreprise interrogés par téléphone. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

Popularité de Macron : écroulement aussi chez les patrons

Popularité de Macron : écroulement aussi chez les patrons

La popularité d’Emmanuel Macron s’écroule aussi auprès des chefs d’entreprise. D’après la dernière grande consultation réalisée par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et Europe 1, 27% des dirigeants interrogés se déclarent satisfaits de l’action menée par Emmanuel Macron, soit 10 points de moins qu’en septembre (36%). À l’opposé, 72% des patrons ont répondu qu’ils étaient mécontents des réformes menées par le président de la République. La part des dirigeants insatisfaits a gagné 9 points depuis septembre. D’après les résultats collectés par l’institut de sondages, 65% des chefs d’entreprise affirment leur soutien au mouvement des « Gilets jaunes » contre 66% chez les Français. Dans le détail, 29% les soutiennent « tout à fait » et 36% déclarent « plutôt «un soutien. Cette position peut s’expliquer « par la convergence d’une des revendications portées par les ‘Gilets Jaunes’ : le ras-le bol fiscal » souligne OpinionWay. L’un des principaux motifs de contestation au début du mouvement était la hausse de la fiscalité carbone sur les carburants. Par ailleurs, toutes les entreprises ne soutiennent pas forcément le mouvement de la même façon. Si la part des dirigeants dans le commerce (77%), l’industrie (75%) ou la construction (74%) à défendre le mouvement est importante, celle dans les services est moins prononcée (56%). En revanche, il y a assez peu de disparités en fonction de la taille des entreprises (65% pour les entreprises de 0 à 9 salariés contre 62% pour les entreprises de plus de 10 salariés).Concernant les perspectives de l’économie française pour les 12 prochains mois, les chefs d’entreprise sont de moins en moins confiants avec une chute de 12 points en un mois. Ils sont désormais 23% à être optimistes pour l’économie française contre 31% pour l’économie mondiale, et 69% pour leur entreprise. En dépit de la montée des inquiétudes, 92% (-3 points par rapport à novembre) des chefs d’entreprise interrogés envisagent de maintenir le nombre de salariés tandis que 7% espèrent pouvoir recruter et 1% prévoient de réduire leur nombre de salariés.

Méthode : les interviews ont été réalisées du jeudi 6 au mercredi 12 décembre 2018 avant, pendant et après l’Acte IV de la mobilisation des « Gilets Jaunes » et pour partie avant les annonces du président de la République lors de son intervention télévisée du 10 décembre. Étude réalisée auprès d’un échantillon de 604 dirigeants d’entreprise interrogés par téléphone. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

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