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Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

 

Cette fois ce qu’on appelle dérapage de Macron à propos du statut des fonctionnaires va faire de bruit et cette affaire en mérite. On va notamment voir tous les corps sociaux, les leaders d’opinion s’exprimer nécessairement sur ce sujet central dans la mesure où le poids de la fonction publique en France constitue un véritable boulet qui plombe la fiscalité, la compétitivité, la croissance et au bout l’emploi. Sans parler évidemment de la bureaucratie que cela génère et qui tue l’initiative et la responsabilité. Deux questions sont en jeu dans cette affaire, le statut même des fonctionnaires mais tout autant le nombre de fonctionnaires. Un statut qui certes garantit l’emploi à vie mais rémunère mal les intéressés. Un statut qui par ailleurs couvre  des fonctions et activités qui n’ont aucun caractère régalien. Dans nombre de villes moyennes le principal employeur est d’ailleurs la commune et les  administrations. Une situation qu’on ne rencontre qu’un Afrique ou la fonction publique constitue le moteur économique essentiel. Bref une situation de pays sous-développés qui tue son économie avec sa fiscalité et ses fonctionnaires. Du coup il va falloir que les responsables politiques ce positionne de façon claire sur cet enjeu ce qui est loin d’être le cas à gauche bien sûr mais aussi à droite. Après sa sortie sur les 35 heures, Emmanuel Macron a donc de nouveau créé la polémique au sein du gouvernement, vendredi 18 septembre. Le ministre de l’Économie a déclaré sur le statut des fonctionnaires :  »La justification d’avoir un emploi à vie garanti (…) sera de moins en moins défendable ». Le sujet étant sensible, le président François Hollande a rapidement rectifié le tir assurant qu’il était « attaché » à ce statut.  Si Emmanuel Macron a réagi par la suite en assurant n’avoir « à aucun moment parlé d’une réforme du statut de la fonction publique que le gouvernement envisagerait », il peut toutefois compter sur le soutien du président et directeur exécutif français d’Airbus. Invité de RTL, samedi 19 septembre, Fabrice Brégier a affirmé : « Moi, je suis d’accord avec ce qu’il n’a pas voulu dire ». Le patron du constructeur aéronautique estime qu’il « faut arrêter le politiquement correct, la langue de bois et les tabous ».  Le PDG de 54 ans précise donner son avis en toute connaissance de cause. « J’ai été moi-même fonctionnaire au début de ma carrière, pendant 8 ans. Donc j’ai une très grande admiration pour la grande majorité des fonctionnaires ».

Alcatel : le bonus du patron divisé par deux…vite un téléthon

Alcatel : le bonus du patron divisé par deux…vite un téléthon

 

Le conseil d’administration d’Alcatel a lâché mais à moitié ! Face à la pression, Alcatel-Lucent a décidé d’agir et s’est réuni jeudi en conseil d’administration pour revoir les conditions de départ de l’ancien dirigeant. Conclusion : le «package» de départ de Michel Combes est divisé par près de deux. L’ancien patron de l’équipementier partira finalement avec l’équivalent de 7,9 millions d’euros. Il ne sera sans doute pas nécessaire d’organiser un téléthon car l’ancien patron d’Alcatel a retrouvé un job à la direction de Numéricable…où sa rémunération (stock-option) est déjà aussi contestée.  Sur le plan étique et social le bonus de près de 14 millions accordés au patron d’Alcatel  était  évidemment contestable. Mais il était  aussi de plus en plus critiqué au plan juridique d’autant que l’intéressé a retrouvé immédiatement un poste de dirigeant chez Numéricable. On lui reproche surtout d’avoir tordu les textes qui prévoyaient ce parachute doré. Le haut comité de gouvernement d’entreprise aurait en effet  émis un avis défavorable sur la régularité des conditions financières du départ de l’ex-patron d’Alcatel-Lucent. Après le déclenchement d’une enquête de l’autorité des marchés financiers, le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE), dont l’avis a été transmis au conseil d’administration d’Alcatel-Lucent, aurait pointé plusieurs et significatives irrégularités à ce sujet, selon Europe1. Parmi les points pouvant poser problème, figure en tête la clause de concurrence de 4,5 millions d’euros, qui doit être payée en 3 fois, à l’ex-directeur général de l’industriel franco-américain des télécommunications.  Les interrogations soulevées portent notamment sur le calendrier de la décision d’octroyer un tel montant alors que, dès le printemps 2015, l’arrivée prochaine de Michel Combes chez SFR-Numéricable était un secret de polichinelle.». Michel Combes avait quitté l’entreprise, le 31 août 2015, avec des conditions prévoyant le versement de près de 14 millions d’euros d’ici 2018, payables en actions et en stock-options.

 

 

Alcatel : le bonus du patron de plus en plus contesté

Alcatel : le  bonus du patron de plus en plus contesté

 

Sur le plan étique et social le bonus de près de 14 millions accordés au patron d’Alcatel est évidemment contestable. Mais il est aussi de plus en plus critiqué au plan juridique d’autant que l’intéressé a retrouvé immédiatement un poste de dirigeant chez Numéricable. On lui reproche surtout d’avoir tordu les textes qui prévoyaient ce parachute doré. Le haut comité de gouvernement d’entreprise aurait en effet  émis un avis défavorable sur la régularité des conditions financières du départ de l’ex-patron d’Alcatel-Lucent. L’étau se resserre autour de Michel Combes dont la révélation des généreuses conditions financières de départ a suscité l’émoi dans la classe politique.  Après le déclenchement d’une enquête de l’autorité des marchés financiers, le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE), dont l’avis a été transmis au conseil d’administration d’Alcatel-Lucent, aurait pointé plusieurs et significatives irrégularités à ce sujet, selon Europe1. Parmi les points pouvant poser problème, figure en tête la clause de concurrence de 4,5 millions d’euros, qui doit être payée en 3 fois, à l’ex-directeur général de l’industriel franco-américain des télécommunications.  Les interrogations soulevées portent notamment sur le calendrier de la décision d’octroyer un tel montant alors que, dès le printemps 2015, l’arrivée prochaine de Michel Combes chez SFR-Numéricable était un secret de polichinelle. Le conseil d’administration d’Alcatel-Lucent se réunira dans les meilleurs délais pour prendre sa décision en fonction de cet avis du HCGE (dont la teneur n’a pas été rendue publique), « des intérêts de l’entreprise et de ses parties-prenantes françaises et internationales ». Michel Combes avait quitté l’entreprise, le 31 août 2015, avec des conditions prévoyant le versement de près de 14 millions d’euros d’ici 2018, payables en actions et en stock-options.

Indemnité du patron d’Alcatel : éthiquement et juridiquement douteuse

Indemnité du patron d’Alcatel : éthiquement et juridiquement douteuse

 

C’est en quelque sorte une double critique qui est adressée patron en patron de d’Alcatel y compris par les plus hautes autorités. Certes Michel combes l’ancien patron d’Alcatel à redressé son entreprise mais  c’est au prix d’une restructuration douloureuse pour nombre de salariés qui ont été licenciés. Pendant cette période l’intéressé a été rémunéré à hauteur environ d’un million et demi par an. Son passage dans l’entreprise n’aura duré en fait que 2 ans. Le contrat prévoyait l’indemnité chapeau impliquait  une présence de trois ans. Pire pour faire passer la pilule de la restructuration de son entreprise, l’intéressé avait déclaré qu’il abandonnait ses indemnités de départ. Enfin l’intéressé n’est nullement au chômage puisqu’il prend maintenant la direction de Numéricable.  L’autorité des marchés adonc  demandé à ses services d’examiner plus profondément cette réponse (d’Alcatel-Lucent) qui nous semble peu convaincante en termes de bonne gouvernance, voire même sur le plan juridique », a fait savoir mardi Gérard Rameix, le président de l’AMF, dans un courriel envoyé à la presse. Fin juillet, l’AMF avait demandé par écrit à l’équipementier télécoms français de s’expliquer sur des modifications intervenues dans sa politique de rémunération suite au rachat de l’équipementier télécoms français par le finlandais Nokia. Dans une lettre datée du 31 juillet, l’autorité de contrôle des marchés rappelait notamment que Michel Combes avait déclaré en avril à la presse qu’il ne toucherait aucune indemnité de départ suite au rachat du groupe français par Nokia. « L’information donnée à la presse selon laquelle Mr Combes ne bénéficiait pas d’indemnités de départ est-elle trompeuse ou mensongère? », s’interroge notamment Gérard Rameix dans sa déclaration, pointant ainsi du doigt la communication financière du groupe française. Après avoir rencontré mardi Philippe Camus, le président d’Alcatel-Lucent, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a demandé au groupe français d’attendre les avis du Haut Comité du gouvernement d’entreprise et de l’AMF sur les modalités de départ de Michel Combes et d’en tirer les conséquences. Dans sa réponse à l’AMF, datée du 31 août, l’équipementier français estime que le projet de fusion avec Nokia a rendu « obsolètes » les critères de performances attachés à sa politique de rémunération, justifiant ainsi les changements intervenus. Il précise en outre que ces changements ont bénéficié à l’ensemble des collaborateurs d’Alcatel-Lucent et non pas uniquement à Michel Combes.

Alcatel: une « petite » prime de départ de 14 millions pour le patron

Alcatel:  une « petite » prime de départ de 14 millions pour le patron

 

Cette prime fait sérieusement débat et  pour cause.. Or il a fallu tordre les textes puisque intéressé n’a assumé ses fonctions que pendant deux ans alors qu’initialement cette prime ne pouvait être accordée qu’après trois ans de présence. Une petite prime de près de 14 millions qui s’ajoutent en outre bien entendu à son salaire annuel qui était de leur de 1,5 millions par an. Par ailleurs on ne peut pas parler de retraites chapeau puisque l’intéressé ne part pas en retraite et qu’il va être nommé président de Numéricable. Le plus choquant sans doute c’est que Michel combes a nettoyé Alcatel en procédant à de nouveaux licenciements dans des conditions financières draconiennes. Un nettoyage qui a permis de vendre Alcatel au Finlandais Nokia dans de bonnes conditions financières pour les actionnaires. En premier lieu cette prime ne devait être versée qu’après Michel Combes, qui doit quitter lundi 31 août 2015 la direction générale d’Alcatel-Lucent pour prendre la présidence d’Altice en remplacement de Patrick Drahi, devrait toucher des sommes durant les trois prochaines années, d’un montant total de 13,7 millions d’euros, révèle Le Journal du Dimanche. Il ne s’agit pas à proprement parler de primes de départ mais notamment de la distribution d’actions à son profit, étalée entre 2016 et 2018. Réagissant à cette information, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, au directeur général de l’équipementier télécoms Alcatel-Lucent, Michel Combes, de « réfléchir » à ses conditions de départ évoquées dans la presse. « Il faut toujours garder le sens de la mesure. Oui, il est nécessaire de récompenser ceux qui s’engagent et ceux qui, en partie, ont fait avancer les choses. Mais en même temps, cela ne peut pas se faire sans limite, sans principe », a déclaré le ministre, interrogé en marge de l’université d’été du PS à La Rochelle. En avril dernier, Michel Combes avait assuré en outre qu’il ne réclamerait pas le « gros chèque » avec lequel il était susceptible de partir, « car les conditions de performance ne sont pas réunies ». Il a visiblement changé d’avis.

Suppression des Guignols : l’ancien patron démissionne

Suppression des Guignols : l’ancien patron démissionne

 

Lancien Patron des Guignols qui connait bien la maison Bolloré et ses liens avec Sarkozy a décidé de quitter le groupe Havas ( propriété de Bolloré). Cela pour protester contre la perspective de la suppression de l’émission culte de canal. Aux dernières nouvelles l’émission pourraiat être maintenu mais le changement d’équipe en cours à Canal augure d’une modification de ton. En clair, Sarkozy et multinationales pourraient être épargnées. Pierre Lescure, ancien patron de Canal +, a fait part à sa façon de son opposition à l’arrêt possible des « Guignols ». Il a démissionné de son poste au conseil administration d’Havas, du groupe Vivendi, maison mère de la chaîne.  Les marionnettes des Guignols de l’Info seront-elles être remisées dans les placards de la chaîne de télévision Canal + à la rentrée ? La question d’une possible suppression de l’émission la plus célèbre de la chaîne agite les médias depuis 48 heures. Prenant clairement position, l’ancien directeur de canal +, Pierre Lescure a démissionné d’Havas, un groupe publicitaire du groupe Vivendi, propriétaire de la maison des Guignols. C’est à la veille d’une réunion des actionnaires du groupe Vivendi que Pierre Lescure a annoncé sa démission du conseil d’administration d’Havas. La réunion pourrait sceller le départ en retraite des Guignols de l’Info, une émission satirique créée en 1988. Les rumeurs bruissent depuis deux jours sur la volonté du patron de Canal +, Vincent Bolloré, PDG de Vivendi, de vouloir faire taire la liberté de ton des marionnettes. Même si aucune confirmation n’est intervenue, la menace est prise au sérieuse par Pierre Lescure, à la tête de la chaîne de 1994 et 2002. Il aussi été très proche d’Alain de Greef, décédé lundi, à l’origine de la création des Guignols. Pierre Lescure retrouve ainsi « sa liberté » de s’exprimer. « J’espère » dit-il « que je n’aurai pas à le faire ». Bien qu’étrillant le monde politique, plusieurs élus sont montés au créneau pour défendre les Guignols. Ainsi, Claude Bartolone, le président PS de l’Assemblée nationale a exprimé son soutien aux marionnettes. De son côté, l’humoriste Guy Bedos, invité de France Info ce jeudi, n’a pas mâché ses mots. Pour lui « c’est grotesque« .  Cette éventualité, est à ses yeux, « clairement politique ». Le Premier ministre Manuel Valls y est aussi allé de sa petite phrase ce jeudi. Il a défendu l’ »impertinence » des émissions satiriques, dont « nous avons toujours besoin« . Enfin Alain Juppé s’est fait remarquer en affichant sa marionnette aux Guignols sur sa page Twitter.

 

FNAC : un petit bonus de près de 12 millions en 2015 pour le patron !

FNAC : un petit bonus de près de 12 millions en  2015 pour le patron  !

Une récompense normale d’après  Pierre Gattaz, le patron du Medef interrogé par France Info, « Il faut récompenser le talent, le résultat et l’effort à tous les niveaux ». Or poursuit-il, le PDG « a redressé la Fnac, eh bien bravo, il a droit à un bonus, « . cela en supprimant notamment plus de 500 emplois, ce qui affectivement amélioré la situation comptable et les cours de bourse surtout. Un salaire indexé sur le cours de bourse et un paquet d’actions en plus. Tout cela pouvant aboutir à un revenu de 15 millions.  le patron de la Fnac a touché 1,8 million d’euros en 2014 (50% fixe, 50% variable), soit peu ou prou le même montant que l’année précédente. Pourquoi la rémunération devrait-elle bondir à 11,6 millions en 2015? C’est qu’en 2013, le conseil d’administration de l’enseigne a décidé lors de son introduction en bourse de mettre en place un plan de performance pour son PDG lui permettant de toucher un complément salarial dont le montant devait dépendre du cours de bourse au moment où il lui sera versé. Le rapport annuel précise que « 197.925 unités de valeur ont été attribuées dont le versement en numéraire sera mis en œuvre pour deux tiers en octobre 2015 et pour un tiers en juillet 2016. » Or, au cours actuellement de l’action Fnac (59 euros), cela représente la bagatelle de 11,67 millions d’euros. Une somme à laquelle ne s’attendaient pas les membres du conseil d’administration au moment de la mise en place de ce plan de performance.  »Cet accord a été décidé alors que le cours de bourse était à 18 euros, rappelle-t-on du côté de la Fnac, or il a triplé depuis. Mais il faut se rappeler le contexte de l’époque, on ne donnait pas cher de la peau de la Fnac et tout le monde prédisait un fiasco en bourse. » Bref un beau cadeau pour Alexandre Bompard d’autant que ce n’est pas le seul.  Selon le rapport annuel, un nouveau dispositif a été décidé par le conseil d’administration en février 2014, attribuant cette fois plus de 58.000 « unités de valeur » à Alexandre Bompard qu’il pourra toucher pour deux tiers en avril 2016 et pour un tiers en février 2017. Au cours actuel de l’action cela représenterait potentiellement une somme de 3,6 millions d’euros en plus des 11,6 millions initiaux… Soit un total de 15,2 millions d’euros. Notons que les salariés gagneront en plus 200 euros au titre de la participation en 2015.

 

20 millions de dollars pour le patron de JP Morgan contestés

20 millions de dollars pour le patron de JP Morgan contestés

 

Encore un patron qui se sert en premier alors que les résultats ne sont pas à la hauteur de la progression de sa rémunération. Du coup deux consultants recommandent de ne pas voter cette hausse de rémunération lors de l’assemblée générale. ISS (Institutional Shareholder Services) et Glass Lewis, dont les conseils sont suivis par un grand nombre d’investisseurs institutionnels comme les fonds de pension, estiment que la rémunération du grand patron de la première banque américaine n’est alignée ni sur les résultats ni sur la performance. ISS juge par exemple que M. Dimon a reçu un « bonus trop important à titre discrétionnaire sans raison convaincante ». Glass Lewis explique, lui, que JPMorgan « échoue à aligner la rémunération à la performance ». Elle « offre de plus gros salaires que ses rivales mais a une performance un peu plus mauvaise que ses rivales ». En conséquence, les deux cabinets recommandent aux actionnaires de voter contre ce bonus lors de l’assemblée générale de la banque prévue le 19 mai à Detroit. JPMorgan Chase a versé 20 millions de dollars à Jamie Dimon au titre de 2014, dont un bonus en numéraire de 7,4 millions de dollars, son premier en trois ans.

PSA : 300 000 euros de retraite chapeau pour moins de 5 ans dans l’entreprise pour l’ex patron

PSA : 300 000 euros de retraite chapeau pour moins de 5 ans dans l’entreprise pour l’ex patron

 

Encore un patron récompensé pourra mauvaise gestion et après seulement 5 ans ( à peine) passés dans l’entreprise. Un retraite à laquelle il avait renoncé en 2013 mais grâce à uen petite combine qu’il récupère !  pour bénéficier de ce nouveau système de retraites Peugeot , Philippe Varin devait afficher au moins 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise, « autrement dit, il ne (devait) pas quitter Peugeot avant le 1er juin 2014 pour toucher le pactole », avance Deontofi.com, alors qu’il doit officiellement quitter la présidence fin mars.  Or, son mandat a pris fin le 31 mars 2014, lorsque Carlos Tavares a pris la présidence du directoire de PSA. Selon Deontofi.com, « Peugeot lui signera donc un nouveau contrat de travail pour une mission d’assistance à la mise en œuvre des accords conclus avec l’Etat et Dongfeng », groupe chinois qui est entré au capital du Français depuis l’an dernier.  Ce contrat, effectivement évoqué par le groupe au moment de l’arrivée de Carlos Tavares, a pris effet au 1er avril et a permis à Philippe Varin de boucler les cinq années nécessaires au versement de cette retraite chapeau. Contacté par l’AFP, PSA-Peugeot Citroën n’était pas joignable pour réagir à ces informations.

 

Un patron baisse son salaire pour que chaque salarié touche 70 000 euros par an

Un patron baisse son salaire pour que chaque salarié touche 70 000 euros par an

 

Un patron américain a décidé de baisser son salaire pour que chacun de ses salariés gagne 70 000 dollars par an. . Le sien  passera d’1 million de dollars à 70.000 dollars par an. Il va également piocher dans les bénéfices de sa société. Il va prendre 75 à 80% des 2,2 millions d’euros engrangés. Dan Price explique la difficulté de l’exercice, car il ne voulait pas que ses clients en pâtissent. L’augmentation salariale se fera progressivement, au cours des trois prochaines années. Le salaire moyen dans cette entreprise est de 48.000 dollars. Ce sont 70 employés qui vont voir leur salaire revalorisé, et pour 30 d’entre eux, il va même doubler. En revanche, pour 50 d’entre eux, leur rémunération risque de stagner pendant un petit moment. Les Etats-Unis est l’un des pays où l’écart de rémunération est le plus important. Les patrons peuvent gagner jusqu’à 300 fois ce que le salarié moyen obtient.  Et cela n’a rien d’anodin que cette histoire se déroule à Seattle. En effet, cette ville a été l’une des plus virulentes sur la bataille du salaire minimum. Au cours des prochaines années, le salaire minimum devrait atteindre 15 dollars de l’heure. Il y a quelques semaines, il est déjà passé à 11 dollars de l’heure. Le salaire minimum fédéral est de 7,25 dollars de l’heure.  A titre de comparaison, un salaire de 70.000 dollars par an, sur une semaine de 40 heures, équivaut à 33,65 dollars de l’heure 

Vivarte : 1600 licenciements mais 3 millions d’indemnités pour le patron

Vivarte : 1600 licenciements mais 3 millions d’indemnités pour le patron

 

Un petit chèque de  3millions d’euros pour l’ ex patron de Vivarte qui vient pourtant d’annoncer 1+600 suppressions de postes. Sans doute pour le récompenser sa mauvaise gestion !  On se  demande si les patrons sont vraiment conscients des dégâts qu’ils causent à leur propre image. Retraites chapeaux, indemnités, salaires, stock-options autant d’éléments qui discréditent le patronat des grandes entreprises. Pas étonnant que les français aient tellement de mal à adhérer à la rationalité de la culture économique. Ces avantages patronaux sont complètement irrationnels. De telles pratiques portent un grave préjudice à l’ensemble des patrons y compris des PME qui le plus souvent ne peuvent se payer de tels gâchis financiers. Mais dans les grands groupes il d’usage de se servir d’abord avant même de servir l’intérêt de l’entreprise et bien sûr celui des salariés. Selon le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, qui révèle le chiffre, l’ex-PDG ne sera resté que deux ans en poste avant de partir, en « désaccord sur la conduite future du groupe ». Selon le détail de l’accord, Marc Lelandais a touché un « bonus pour restructuration » d’un million d’euros, auquel s’ajoute une indemnité de sortie d’un autre million, et un dernier million pour solde de tout compte. Un très gros parachute doré qui fait un peu grincer des dents chez les 17.000 salariés du groupe (La Halle, André, Kookaï), sonnés par l’annonce de 1.600 suppressions de postes. 174 des 620 magasins de La Halle aux vêtements vont fermer, et peut-être 23 de plus ; 37 magasins André également.

 

Le patron de Radio France épinglé : drôle de gestionnaire

Le patron de Radio France épinglé : drôle de gestionnaire

 

Mathieu Gallet pourtant titulaire d’un DEA d’analyse économique ne brille pas pour ses qualités de gestion. Il faut dire qu’il doit  surtout sa nomination à son passage dans les cabinets ministériels.  La preuve, la rénovation de son bureau à 100 000 euros, la réfection de l’immeuble à 100  millions, enfin un contrat de 90 000 euros par an pour gérer son image. ça faiat cher la photo ! Il est vrai qu’on est habitué aux gaspillages à radio France dont le budget de 600 millions est  subventionné à hauteur de 90%, et les salaires représentent  90% de ce budget. Des salaires démentiels environ 5000 euros nets  en moyenne. Ne parlons pas de la productivité !  Mathieu Gallet, le PDG de Radio France. a été épinglé par Le Canard enchaîné la semaine dernière pour la coûteuse rénovation de son bureau personnel. L’hebdomadaire a creusé son enquête et, dans son édition de mercredi, révèle une nouvelle information gênante pour le patron : l’intéressé a engagé pour 90.000 euros par an et sans appel d’offre un expert pour gérer son image. Denis Pingaud, ancien d’Euro RSCG qui a fondé sa propre société de communication, Balises, est rémunéré « autour de 90.000 euros par an » pour conseiller Mathieu Gallet, écrit l’hebdomadaire satirique. Contactée par l’AFP, la direction de Radio France a assuré que ce contrat était légal : « Il n’a pas été nécessaire de passer un appel d’offres pour ce contrat, car il a été conclu en juin 2014 pour un an, après avis de la direction des affaires juridiques. » De plus, « il remplaçait deux contrats de conseil de la précédente présidence (Jean-Luc Hees, ndlr) d’un montant équivalent », a ajouté une porte-parole de Mathieu Gallet. « Au bout d’un an, ce contrat sera remis en concurrence », a-t-elle ajouté. Le PDG de Radio France s’était déjà attaché les services de ce spécialiste de la communication lorsqu’il dirigeait l’Institut national de l’audiovisuel (INA), rappelle Le Canard enchaîné. L’hebdomadaire affirmait aussi que les conditions dans lesquelles ce nouveau contrat avait été conclu n’étaient pas conformes à la loi car « depuis une ordonnance de 2005, les textes exigent pour ce type de marché une mise en concurrence dans les entreprises publiques ». Concernant le coût de la rénovation du bureau de Mathieu Gallet qui a fait polémique, Le Canard remet en question le montant de 70.000 euros imputé à la restauration des « boiseries et meubles anciens » en palissandre. Il affirme avoir retrouvé l’artisan qui a réalisé les travaux et qui assure les avoir facturés 35.494 euros.  »Comment la dépense bondit-elle alors de 35.494 à 70.000 euros? » s’interroge Le Canard. Selon les explications obtenues par l’hebdomadaire auprès de Radio France, « un peu moins de 20.000 euros » ont été facturés pour « démonter et remonter les boiseries qui avaient été mal montées, ce qui a été demandé à un autre menuisier ». Sur ce sujet, mardi soir la direction a « réaffirmé que ces travaux s’inscrivent dans une enveloppe de 2,9 millions d’euros prévue au budget 2014″ et que « le dépassement de facturation par rapport aux devis initiaux s’explique par la complexité de l’opération de restauration et l’intervention de plusieurs entreprises spécialisées ». Ben voyons ! 

Shell : 24 millions pour le patron en 2014

Shell : 24 millions pour le patron en 2014

1% de la population possèdent 50% de la richesse mondiale pendant ce temps là les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux.  Exemple , le  patron de Shell, Ben van Beurden,  pour l’année 2014 a empoché la coquette somme de 24,2 millions d’euros, selon le rapport annuel de la société pétrolière publié ce jeudi 12 mars. Ce niveau de rémunération fait de lui le deuxième patron le mieux rémunéré du FTSE 100, l’indice des valeurs boursières de Londres. Beurden se place juste derrière Martin Sorrell (24,7 millions d’euros), le patron de WPP, une société de publicité. Mais loin devant le troisième, Bob Dudley (14 millions d’euros), à la tête de l’autre géant pétrolier British Petroleum (BP). La rémunération de ce dirigeant, numéro 1 de l’entreprise depuis janvier 2014 se décompose en plusieurs parties. Son salaire de base est fixé à 1,4 million d’euros. Un bonus de 3,3 millions d’euros et des actions d’un montant de 863.000 euros ont fait grimper les émoluments. Mais ce qui a fait exploser sa rémunération c’est une pension (pour sa retraite) de 10,7 millions d’euros versée pas Shell, ainsi que 7,9 millions d’euros de réajustement fiscal afin de couvrir une hausse d’impôt due à son départ du Royaume-Uni. Ces émoluments plus que confortables pourraient alimenter la controverse outre-Manche, prévient la presse anglaise. Dans les colonnes du Guardian, Deborah Hargreaves, à la tête de la High Pay Commission chargée de surveiller les rémunérations dans les grandes entreprises explique : « La rémunération de Ben van Beurden pourrait devenir un problème politique au moment des élections. Il y a beaucoup de débat ces temps-ci sur les hautes rémunérations et c’est une période difficile pour distribuer ce type de récompense. »

 

Retraite chapeau du patron de GDF-Suez : le gouvernement complice et faux cul

Retraite chapeau du patron de GDF-Suez : le gouvernement complice et faux cul

Exemple type de l’hypocrisie du gouvernement  qui approuve mais « regrette »  les 800 000 euros annuels de retraite   »complémentaire » pour le président de GDF. Le gouvernement approuve au motif que juridiquement c’est conforme au code AFEP-Medef (code de gouvernance des sociétés). Un détail toutefois la donne a changé, il y a la crise, les efforts qu’on demande aux Français et y compris en matière de retraite. Deux poids,  deux mesures pour cette l’oligarchie qui s’auto- accorde des privilèges exorbitants. Le pire c’est que GDF n’est pas en saturation financière brillante. Alors incompétence ? Sans doute mais auusi pillage de la richesse nationale pour une caste.  Interrogé lundi en marge d’un déplacement en Algérie, où il était venu inaugurer une nouvelle usine Renault, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a confirmé que la retraite complémentaire du PDG de l’énergéticien était conforme au code Afep-Medef. Ce code, qui fait référence en matière de bonne gouvernance des sociétés cotées, prévoit que le montant de la retraite ne doit pas dépasser 45% de celui de sa rémunération de référence. Or en l’espèce, il atteint «seulement» 28 %. «Nous considérons donc qu’elle est acquise, même si le gouvernement désapprouve ce type de rémunération», a précisé le ministre de l’Économie. Révélée fin octobre par LeCanard enchaîné, le montant de la retraite chapeau de Gérard Mestrallet avait provoqué des remous, un an après le cas Philippe Varin qui avait conduit l’ancien président du directoire de PSA Peugeot Citroën à renoncer à près de 21 millions d’euros.  Emmanuel Macron a estimé que cette nouvelle affaire pouvait à juste titre choquer et que le gouvernement actuel, contrairement à son prédécesseur, n’aurait pas donné son aval à cette retraite. Mais malgré ses 34 % du capital du groupe, l’État ne peut pas revenir sur un élément de rémunération déjà acté par les actionnaires du gazier en 2009 et 2012, et désormais validé par le Haut comité de gouvernement d’entreprise saisi par GDF-Suez.  Le ministre de l’Économie a cependant prévenu qu’il n’en resterait pas là. Un comité d’experts doit prochainement être nommé pour réfléchir à l’élaboration d’un code de conduite plus sévère.

 

 

Retraite chapeau de 21 millions pour le patron de GDF

Retraite chapeau de 21 millions pour le patron de GDF

 

En dépit de pertes record GDF va récompenser son patron avec une retraire chapeau de 21 millions. Mestrallet se prépare une confortable retraite. Le PDG de GDF Suez, dont les préparatifs de succession s’accélèrent, devrait toucher au moins 21 millions d’euros, selon Le Canard Enchainé, ce mercredi 22 octobre.  Le dirigeant du groupe verra son mandat se terminer en mai 2016, lorsqu’il aura atteint la limite d’âge de 67 ans. Lorsqu’il quittera GDF, selon l’hebdomadaire satirique, Gérard Mestrallet bénéficiera du régime de retraite complémentaire de l’ex-Suez Environnement, dont il est issu. Ce complément s’élèverait à 831.641 euros par an, indique le journal. Ce montant peut paraître dérisoire au regard de ses émoluments actuels de 3 millions d’euros en 2013, reconnaît le palmipède. Mais ce système a obligé le groupe à provisionner plus de 100 millions d’euros au 31 décembre 2013 en prévision du versement des retraites chapeaux des 20 membres du comité exécutif.  Sur cette somme, au moins 21 millions serait uniquement dédiés à la pension de Gérard Mestrallet. C’est autant que la retraite chapeau de Philippe Varin lorsqu’il a quitté PSA, rappelle l’hebdomadaire. Après le tollé que cela avait provoqué, l’ex-patron de Peugeot-Citroën avait dû y renoncer. Certes, le patron du constructeur quittait un groupe en plein restructuration, qui venait de fermer l’usine d’Aulnay. Mais le Canard rappelle que, si GDF, détenu à 33% par l’Etat, se porte moins mal, le géant de l’eau et de l’énergie a quand même annoncé des pertes record en 2013 (9,7 milliards d’euros).  Le patron de GDF Suez aurait quoi qu’il en soit le temps de gérer une éventuelle polémique: son départ n’est pas censé intervenir avant 2016. Si sa succession fait la une de l’actualité, c’est en raison de la nomination d’Isabelle Kocher, actuellement directrice financière, en tant que numéro deux du groupe par le conseil d’administration mardi. Une promotion qui fait d’elle la remplaçante désignée de Mestrallet.  Elle remplace à ce poste Jean-François Cirelli, qui briguait lui aussi la tête du groupe, mais qui n’avait clairement pas les faveurs de Mestrallet. La rivalité entre eux est, selon des sources syndicales, héritée de la fusion de Gaz de France et de Suez Environnement, intervenue en 2008. Le premier, issu de GDF, aurait à l’époque ulcéré le second, patron de Suez, en faisant traîner la validation du mariage en longueur. Depuis, l’antipathie entre les deux hommes n’aurait fait que croître. 

 

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