Archive pour le Tag 'patron'
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Intégration des Migrants : un marché du travail « plus flexible » (patron d’Airbus)
Ce n’est pas uniquement pour des motifs humanitaires que l’Allemagne se dit prête à accueillir environ un million de migrants, c’est aussi pour des raisons démographiques car la population allemande est vieillissantes, les enfants peu nombreux ( u des plus faible taux de natalité d’Europe) . Du coup les migrants vont constituer une main d’ouvre jeune et dynamique et surtout auusi pas très chère, ce que propose le grand patron d’Air Bus. Et ce que pensent auusi la plupart des autres patrons. De toute manière dérégulation ou pas, le marché du travail va évoluer avec cette concurrence sur le marché du travail et peser sur les conditions sociales. Le patron d’Airbus, l’Allemand Tom Enders, a appelé dimanche l’Allemagne à plus de flexibilité sur son marché du travail, une nécessité selon lui si l’on veut intégrer les migrants. L’Allemagne, qui s’attend à accueillir jusqu’à un million de migrants en 2015, devrait être plus « pragmatique » et leur ouvrir plus largement son marché du travail, écrit Tom Enders dans une contribution au journal allemand Süddeutsche Zeitung à paraître lundi, mais dont des extraits ont été diffusés dès dimanche. « Nous devrions avoir le courage de (le) déréguler », poursuit Tom Enders prenant pour exemple le modèle mis en pratique aux Etats-Unis. Il propose notamment de faire des aménagements dans le salaire minimum, introduit en Allemagne en début d’année.
Distribution : non à la guerre des prix (patron de Carrefour)
Pour une fois un patron de la grande distribution dénonce la guerre des prix et le slogan « moins cher que moins cher ». Un slogan qui finalement a favorisé la dégradation de la qualité et l’industrialisation à outrance dans l’alimentaire avec son cortège d’additifs nuisibles à la santé. Sans parler des conséquences sur la situation économique des producteurs agricoles. Georges Plassat , patron de Carrefour «Quand il n’y a plus que le prix, c’est la guerre des prix. Elle fragilise l’emploi et se termine sur des ruines car il est facile d’y entrer et difficile d’en sortir». Le PDG juge ainsi qu’une entreprise qui commence à réduire ses effectifs pour nourrir la guerre des prix avance dans la mauvaise direction: «L’homme ne peut pas être la seule variable d’ajustement dans les entreprises». Il prend également ses distances avec cette doxa qui assure que les prix bas sont bons pour le pouvoir d’achat. «La guerre des prix n’a jamais créé aucun pouvoir d’achat. Les prix baissent, les salaires stagnent et les impôts montent. Au final, il y a moins de revenus disponibles, plus de mécontentement et de frustration», explique Georges Plassat. En réalité, le dirigeant défend le juste prix qu’il définit comme «celui qui rémunère le talent, le travail et l’investissement. Chaque fois qu’on fait l’impasse sur l’un de ces maillons, on provoque des dommages collatéraux». Le juste prix dépasse ainsi la simple fonction du produit. «Il prend en compte l’intangible qui passe par le goût, l’origine, les procédés de fabrication, l’innovation et les qualités intrinsèques de ce produit».
Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)
Cette fois ce qu’on appelle dérapage de Macron à propos du statut des fonctionnaires va faire de bruit et cette affaire en mérite. On va notamment voir tous les corps sociaux, les leaders d’opinion s’exprimer nécessairement sur ce sujet central dans la mesure où le poids de la fonction publique en France constitue un véritable boulet qui plombe la fiscalité, la compétitivité, la croissance et au bout l’emploi. Sans parler évidemment de la bureaucratie que cela génère et qui tue l’initiative et la responsabilité. Deux questions sont en jeu dans cette affaire, le statut même des fonctionnaires mais tout autant le nombre de fonctionnaires. Un statut qui certes garantit l’emploi à vie mais rémunère mal les intéressés. Un statut qui par ailleurs couvre des fonctions et activités qui n’ont aucun caractère régalien. Dans nombre de villes moyennes le principal employeur est d’ailleurs la commune et les administrations. Une situation qu’on ne rencontre qu’un Afrique ou la fonction publique constitue le moteur économique essentiel. Bref une situation de pays sous-développés qui tue son économie avec sa fiscalité et ses fonctionnaires. Du coup il va falloir que les responsables politiques ce positionne de façon claire sur cet enjeu ce qui est loin d’être le cas à gauche bien sûr mais aussi à droite. Après sa sortie sur les 35 heures, Emmanuel Macron a donc de nouveau créé la polémique au sein du gouvernement, vendredi 18 septembre. Le ministre de l’Économie a déclaré sur le statut des fonctionnaires : »La justification d’avoir un emploi à vie garanti (…) sera de moins en moins défendable ». Le sujet étant sensible, le président François Hollande a rapidement rectifié le tir assurant qu’il était « attaché » à ce statut. Si Emmanuel Macron a réagi par la suite en assurant n’avoir « à aucun moment parlé d’une réforme du statut de la fonction publique que le gouvernement envisagerait », il peut toutefois compter sur le soutien du président et directeur exécutif français d’Airbus. Invité de RTL, samedi 19 septembre, Fabrice Brégier a affirmé : « Moi, je suis d’accord avec ce qu’il n’a pas voulu dire ». Le patron du constructeur aéronautique estime qu’il « faut arrêter le politiquement correct, la langue de bois et les tabous ». Le PDG de 54 ans précise donner son avis en toute connaissance de cause. « J’ai été moi-même fonctionnaire au début de ma carrière, pendant 8 ans. Donc j’ai une très grande admiration pour la grande majorité des fonctionnaires ».
Alcatel : le bonus du patron divisé par deux…vite un téléthon
Le conseil d’administration d’Alcatel a lâché mais à moitié ! Face à la pression, Alcatel-Lucent a décidé d’agir et s’est réuni jeudi en conseil d’administration pour revoir les conditions de départ de l’ancien dirigeant. Conclusion : le «package» de départ de Michel Combes est divisé par près de deux. L’ancien patron de l’équipementier partira finalement avec l’équivalent de 7,9 millions d’euros. Il ne sera sans doute pas nécessaire d’organiser un téléthon car l’ancien patron d’Alcatel a retrouvé un job à la direction de Numéricable…où sa rémunération (stock-option) est déjà aussi contestée. Sur le plan étique et social le bonus de près de 14 millions accordés au patron d’Alcatel était évidemment contestable. Mais il était aussi de plus en plus critiqué au plan juridique d’autant que l’intéressé a retrouvé immédiatement un poste de dirigeant chez Numéricable. On lui reproche surtout d’avoir tordu les textes qui prévoyaient ce parachute doré. Le haut comité de gouvernement d’entreprise aurait en effet émis un avis défavorable sur la régularité des conditions financières du départ de l’ex-patron d’Alcatel-Lucent. Après le déclenchement d’une enquête de l’autorité des marchés financiers, le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE), dont l’avis a été transmis au conseil d’administration d’Alcatel-Lucent, aurait pointé plusieurs et significatives irrégularités à ce sujet, selon Europe1. Parmi les points pouvant poser problème, figure en tête la clause de concurrence de 4,5 millions d’euros, qui doit être payée en 3 fois, à l’ex-directeur général de l’industriel franco-américain des télécommunications. Les interrogations soulevées portent notamment sur le calendrier de la décision d’octroyer un tel montant alors que, dès le printemps 2015, l’arrivée prochaine de Michel Combes chez SFR-Numéricable était un secret de polichinelle.». Michel Combes avait quitté l’entreprise, le 31 août 2015, avec des conditions prévoyant le versement de près de 14 millions d’euros d’ici 2018, payables en actions et en stock-options.
Alcatel : le bonus du patron de plus en plus contesté
Sur le plan étique et social le bonus de près de 14 millions accordés au patron d’Alcatel est évidemment contestable. Mais il est aussi de plus en plus critiqué au plan juridique d’autant que l’intéressé a retrouvé immédiatement un poste de dirigeant chez Numéricable. On lui reproche surtout d’avoir tordu les textes qui prévoyaient ce parachute doré. Le haut comité de gouvernement d’entreprise aurait en effet émis un avis défavorable sur la régularité des conditions financières du départ de l’ex-patron d’Alcatel-Lucent. L’étau se resserre autour de Michel Combes dont la révélation des généreuses conditions financières de départ a suscité l’émoi dans la classe politique. Après le déclenchement d’une enquête de l’autorité des marchés financiers, le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE), dont l’avis a été transmis au conseil d’administration d’Alcatel-Lucent, aurait pointé plusieurs et significatives irrégularités à ce sujet, selon Europe1. Parmi les points pouvant poser problème, figure en tête la clause de concurrence de 4,5 millions d’euros, qui doit être payée en 3 fois, à l’ex-directeur général de l’industriel franco-américain des télécommunications. Les interrogations soulevées portent notamment sur le calendrier de la décision d’octroyer un tel montant alors que, dès le printemps 2015, l’arrivée prochaine de Michel Combes chez SFR-Numéricable était un secret de polichinelle. Le conseil d’administration d’Alcatel-Lucent se réunira dans les meilleurs délais pour prendre sa décision en fonction de cet avis du HCGE (dont la teneur n’a pas été rendue publique), « des intérêts de l’entreprise et de ses parties-prenantes françaises et internationales ». Michel Combes avait quitté l’entreprise, le 31 août 2015, avec des conditions prévoyant le versement de près de 14 millions d’euros d’ici 2018, payables en actions et en stock-options.
Indemnité du patron d’Alcatel : éthiquement et juridiquement douteuse
C’est en quelque sorte une double critique qui est adressée patron en patron de d’Alcatel y compris par les plus hautes autorités. Certes Michel combes l’ancien patron d’Alcatel à redressé son entreprise mais c’est au prix d’une restructuration douloureuse pour nombre de salariés qui ont été licenciés. Pendant cette période l’intéressé a été rémunéré à hauteur environ d’un million et demi par an. Son passage dans l’entreprise n’aura duré en fait que 2 ans. Le contrat prévoyait l’indemnité chapeau impliquait une présence de trois ans. Pire pour faire passer la pilule de la restructuration de son entreprise, l’intéressé avait déclaré qu’il abandonnait ses indemnités de départ. Enfin l’intéressé n’est nullement au chômage puisqu’il prend maintenant la direction de Numéricable. L’autorité des marchés adonc demandé à ses services d’examiner plus profondément cette réponse (d’Alcatel-Lucent) qui nous semble peu convaincante en termes de bonne gouvernance, voire même sur le plan juridique », a fait savoir mardi Gérard Rameix, le président de l’AMF, dans un courriel envoyé à la presse. Fin juillet, l’AMF avait demandé par écrit à l’équipementier télécoms français de s’expliquer sur des modifications intervenues dans sa politique de rémunération suite au rachat de l’équipementier télécoms français par le finlandais Nokia. Dans une lettre datée du 31 juillet, l’autorité de contrôle des marchés rappelait notamment que Michel Combes avait déclaré en avril à la presse qu’il ne toucherait aucune indemnité de départ suite au rachat du groupe français par Nokia. « L’information donnée à la presse selon laquelle Mr Combes ne bénéficiait pas d’indemnités de départ est-elle trompeuse ou mensongère? », s’interroge notamment Gérard Rameix dans sa déclaration, pointant ainsi du doigt la communication financière du groupe française. Après avoir rencontré mardi Philippe Camus, le président d’Alcatel-Lucent, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a demandé au groupe français d’attendre les avis du Haut Comité du gouvernement d’entreprise et de l’AMF sur les modalités de départ de Michel Combes et d’en tirer les conséquences. Dans sa réponse à l’AMF, datée du 31 août, l’équipementier français estime que le projet de fusion avec Nokia a rendu « obsolètes » les critères de performances attachés à sa politique de rémunération, justifiant ainsi les changements intervenus. Il précise en outre que ces changements ont bénéficié à l’ensemble des collaborateurs d’Alcatel-Lucent et non pas uniquement à Michel Combes.
Alcatel: une « petite » prime de départ de 14 millions pour le patron
Cette prime fait sérieusement débat et pour cause.. Or il a fallu tordre les textes puisque intéressé n’a assumé ses fonctions que pendant deux ans alors qu’initialement cette prime ne pouvait être accordée qu’après trois ans de présence. Une petite prime de près de 14 millions qui s’ajoutent en outre bien entendu à son salaire annuel qui était de leur de 1,5 millions par an. Par ailleurs on ne peut pas parler de retraites chapeau puisque l’intéressé ne part pas en retraite et qu’il va être nommé président de Numéricable. Le plus choquant sans doute c’est que Michel combes a nettoyé Alcatel en procédant à de nouveaux licenciements dans des conditions financières draconiennes. Un nettoyage qui a permis de vendre Alcatel au Finlandais Nokia dans de bonnes conditions financières pour les actionnaires. En premier lieu cette prime ne devait être versée qu’après Michel Combes, qui doit quitter lundi 31 août 2015 la direction générale d’Alcatel-Lucent pour prendre la présidence d’Altice en remplacement de Patrick Drahi, devrait toucher des sommes durant les trois prochaines années, d’un montant total de 13,7 millions d’euros, révèle Le Journal du Dimanche. Il ne s’agit pas à proprement parler de primes de départ mais notamment de la distribution d’actions à son profit, étalée entre 2016 et 2018. Réagissant à cette information, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, au directeur général de l’équipementier télécoms Alcatel-Lucent, Michel Combes, de « réfléchir » à ses conditions de départ évoquées dans la presse. « Il faut toujours garder le sens de la mesure. Oui, il est nécessaire de récompenser ceux qui s’engagent et ceux qui, en partie, ont fait avancer les choses. Mais en même temps, cela ne peut pas se faire sans limite, sans principe », a déclaré le ministre, interrogé en marge de l’université d’été du PS à La Rochelle. En avril dernier, Michel Combes avait assuré en outre qu’il ne réclamerait pas le « gros chèque » avec lequel il était susceptible de partir, « car les conditions de performance ne sont pas réunies ». Il a visiblement changé d’avis.
Suppression des Guignols : l’ancien patron démissionne
Lancien Patron des Guignols qui connait bien la maison Bolloré et ses liens avec Sarkozy a décidé de quitter le groupe Havas ( propriété de Bolloré). Cela pour protester contre la perspective de la suppression de l’émission culte de canal. Aux dernières nouvelles l’émission pourraiat être maintenu mais le changement d’équipe en cours à Canal augure d’une modification de ton. En clair, Sarkozy et multinationales pourraient être épargnées. Pierre Lescure, ancien patron de Canal +, a fait part à sa façon de son opposition à l’arrêt possible des « Guignols ». Il a démissionné de son poste au conseil administration d’Havas, du groupe Vivendi, maison mère de la chaîne. Les marionnettes des Guignols de l’Info seront-elles être remisées dans les placards de la chaîne de télévision Canal + à la rentrée ? La question d’une possible suppression de l’émission la plus célèbre de la chaîne agite les médias depuis 48 heures. Prenant clairement position, l’ancien directeur de canal +, Pierre Lescure a démissionné d’Havas, un groupe publicitaire du groupe Vivendi, propriétaire de la maison des Guignols. C’est à la veille d’une réunion des actionnaires du groupe Vivendi que Pierre Lescure a annoncé sa démission du conseil d’administration d’Havas. La réunion pourrait sceller le départ en retraite des Guignols de l’Info, une émission satirique créée en 1988. Les rumeurs bruissent depuis deux jours sur la volonté du patron de Canal +, Vincent Bolloré, PDG de Vivendi, de vouloir faire taire la liberté de ton des marionnettes. Même si aucune confirmation n’est intervenue, la menace est prise au sérieuse par Pierre Lescure, à la tête de la chaîne de 1994 et 2002. Il aussi été très proche d’Alain de Greef, décédé lundi, à l’origine de la création des Guignols. Pierre Lescure retrouve ainsi « sa liberté » de s’exprimer. « J’espère » dit-il « que je n’aurai pas à le faire ». Bien qu’étrillant le monde politique, plusieurs élus sont montés au créneau pour défendre les Guignols. Ainsi, Claude Bartolone, le président PS de l’Assemblée nationale a exprimé son soutien aux marionnettes. De son côté, l’humoriste Guy Bedos, invité de France Info ce jeudi, n’a pas mâché ses mots. Pour lui « c’est grotesque« . Cette éventualité, est à ses yeux, « clairement politique ». Le Premier ministre Manuel Valls y est aussi allé de sa petite phrase ce jeudi. Il a défendu l’ »impertinence » des émissions satiriques, dont « nous avons toujours besoin« . Enfin Alain Juppé s’est fait remarquer en affichant sa marionnette aux Guignols sur sa page Twitter.
FNAC : un petit bonus de près de 12 millions en 2015 pour le patron !
Une récompense normale d’après Pierre Gattaz, le patron du Medef interrogé par France Info, « Il faut récompenser le talent, le résultat et l’effort à tous les niveaux ». Or poursuit-il, le PDG « a redressé la Fnac, eh bien bravo, il a droit à un bonus, « . cela en supprimant notamment plus de 500 emplois, ce qui affectivement amélioré la situation comptable et les cours de bourse surtout. Un salaire indexé sur le cours de bourse et un paquet d’actions en plus. Tout cela pouvant aboutir à un revenu de 15 millions. le patron de la Fnac a touché 1,8 million d’euros en 2014 (50% fixe, 50% variable), soit peu ou prou le même montant que l’année précédente. Pourquoi la rémunération devrait-elle bondir à 11,6 millions en 2015? C’est qu’en 2013, le conseil d’administration de l’enseigne a décidé lors de son introduction en bourse de mettre en place un plan de performance pour son PDG lui permettant de toucher un complément salarial dont le montant devait dépendre du cours de bourse au moment où il lui sera versé. Le rapport annuel précise que « 197.925 unités de valeur ont été attribuées dont le versement en numéraire sera mis en œuvre pour deux tiers en octobre 2015 et pour un tiers en juillet 2016. » Or, au cours actuellement de l’action Fnac (59 euros), cela représente la bagatelle de 11,67 millions d’euros. Une somme à laquelle ne s’attendaient pas les membres du conseil d’administration au moment de la mise en place de ce plan de performance. »Cet accord a été décidé alors que le cours de bourse était à 18 euros, rappelle-t-on du côté de la Fnac, or il a triplé depuis. Mais il faut se rappeler le contexte de l’époque, on ne donnait pas cher de la peau de la Fnac et tout le monde prédisait un fiasco en bourse. » Bref un beau cadeau pour Alexandre Bompard d’autant que ce n’est pas le seul. Selon le rapport annuel, un nouveau dispositif a été décidé par le conseil d’administration en février 2014, attribuant cette fois plus de 58.000 « unités de valeur » à Alexandre Bompard qu’il pourra toucher pour deux tiers en avril 2016 et pour un tiers en février 2017. Au cours actuel de l’action cela représenterait potentiellement une somme de 3,6 millions d’euros en plus des 11,6 millions initiaux… Soit un total de 15,2 millions d’euros. Notons que les salariés gagneront en plus 200 euros au titre de la participation en 2015.
20 millions de dollars pour le patron de JP Morgan contestés
Encore un patron qui se sert en premier alors que les résultats ne sont pas à la hauteur de la progression de sa rémunération. Du coup deux consultants recommandent de ne pas voter cette hausse de rémunération lors de l’assemblée générale. ISS (Institutional Shareholder Services) et Glass Lewis, dont les conseils sont suivis par un grand nombre d’investisseurs institutionnels comme les fonds de pension, estiment que la rémunération du grand patron de la première banque américaine n’est alignée ni sur les résultats ni sur la performance. ISS juge par exemple que M. Dimon a reçu un « bonus trop important à titre discrétionnaire sans raison convaincante ». Glass Lewis explique, lui, que JPMorgan « échoue à aligner la rémunération à la performance ». Elle « offre de plus gros salaires que ses rivales mais a une performance un peu plus mauvaise que ses rivales ». En conséquence, les deux cabinets recommandent aux actionnaires de voter contre ce bonus lors de l’assemblée générale de la banque prévue le 19 mai à Detroit. JPMorgan Chase a versé 20 millions de dollars à Jamie Dimon au titre de 2014, dont un bonus en numéraire de 7,4 millions de dollars, son premier en trois ans.
PSA : 300 000 euros de retraite chapeau pour moins de 5 ans dans l’entreprise pour l’ex patron
Encore un patron récompensé pourra mauvaise gestion et après seulement 5 ans ( à peine) passés dans l’entreprise. Un retraite à laquelle il avait renoncé en 2013 mais grâce à uen petite combine qu’il récupère ! pour bénéficier de ce nouveau système de retraites Peugeot , Philippe Varin devait afficher au moins 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise, « autrement dit, il ne (devait) pas quitter Peugeot avant le 1er juin 2014 pour toucher le pactole », avance Deontofi.com, alors qu’il doit officiellement quitter la présidence fin mars. Or, son mandat a pris fin le 31 mars 2014, lorsque Carlos Tavares a pris la présidence du directoire de PSA. Selon Deontofi.com, « Peugeot lui signera donc un nouveau contrat de travail pour une mission d’assistance à la mise en œuvre des accords conclus avec l’Etat et Dongfeng », groupe chinois qui est entré au capital du Français depuis l’an dernier. Ce contrat, effectivement évoqué par le groupe au moment de l’arrivée de Carlos Tavares, a pris effet au 1er avril et a permis à Philippe Varin de boucler les cinq années nécessaires au versement de cette retraite chapeau. Contacté par l’AFP, PSA-Peugeot Citroën n’était pas joignable pour réagir à ces informations.
Un patron baisse son salaire pour que chaque salarié touche 70 000 euros par an
Un patron américain a décidé de baisser son salaire pour que chacun de ses salariés gagne 70 000 dollars par an. . Le sien passera d’1 million de dollars à 70.000 dollars par an. Il va également piocher dans les bénéfices de sa société. Il va prendre 75 à 80% des 2,2 millions d’euros engrangés. Dan Price explique la difficulté de l’exercice, car il ne voulait pas que ses clients en pâtissent. L’augmentation salariale se fera progressivement, au cours des trois prochaines années. Le salaire moyen dans cette entreprise est de 48.000 dollars. Ce sont 70 employés qui vont voir leur salaire revalorisé, et pour 30 d’entre eux, il va même doubler. En revanche, pour 50 d’entre eux, leur rémunération risque de stagner pendant un petit moment. Les Etats-Unis est l’un des pays où l’écart de rémunération est le plus important. Les patrons peuvent gagner jusqu’à 300 fois ce que le salarié moyen obtient. Et cela n’a rien d’anodin que cette histoire se déroule à Seattle. En effet, cette ville a été l’une des plus virulentes sur la bataille du salaire minimum. Au cours des prochaines années, le salaire minimum devrait atteindre 15 dollars de l’heure. Il y a quelques semaines, il est déjà passé à 11 dollars de l’heure. Le salaire minimum fédéral est de 7,25 dollars de l’heure. A titre de comparaison, un salaire de 70.000 dollars par an, sur une semaine de 40 heures, équivaut à 33,65 dollars de l’heure
Vivarte : 1600 licenciements mais 3 millions d’indemnités pour le patron
Un petit chèque de 3millions d’euros pour l’ ex patron de Vivarte qui vient pourtant d’annoncer 1+600 suppressions de postes. Sans doute pour le récompenser sa mauvaise gestion ! On se demande si les patrons sont vraiment conscients des dégâts qu’ils causent à leur propre image. Retraites chapeaux, indemnités, salaires, stock-options autant d’éléments qui discréditent le patronat des grandes entreprises. Pas étonnant que les français aient tellement de mal à adhérer à la rationalité de la culture économique. Ces avantages patronaux sont complètement irrationnels. De telles pratiques portent un grave préjudice à l’ensemble des patrons y compris des PME qui le plus souvent ne peuvent se payer de tels gâchis financiers. Mais dans les grands groupes il d’usage de se servir d’abord avant même de servir l’intérêt de l’entreprise et bien sûr celui des salariés. Selon le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, qui révèle le chiffre, l’ex-PDG ne sera resté que deux ans en poste avant de partir, en « désaccord sur la conduite future du groupe ». Selon le détail de l’accord, Marc Lelandais a touché un « bonus pour restructuration » d’un million d’euros, auquel s’ajoute une indemnité de sortie d’un autre million, et un dernier million pour solde de tout compte. Un très gros parachute doré qui fait un peu grincer des dents chez les 17.000 salariés du groupe (La Halle, André, Kookaï), sonnés par l’annonce de 1.600 suppressions de postes. 174 des 620 magasins de La Halle aux vêtements vont fermer, et peut-être 23 de plus ; 37 magasins André également.