Archive pour le Tag 'patron'

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«Dieselgate» : Le patron de Volkswagen était dans le coup

«Dieselgate» : Le patron de Volkswagen était dans le coup

 

Pour tenter d’étouffer l’affaire des tricheries relatives aux émissions polluantes, Volkswagen- comme d’autres marques d’ailleurs- a accepté de payer de très lourdes amendes notamment aux États-Unis et a fait porter le chapeau à des boucs émissaires. La réalité c’est que la hiérarchie de Volkswagen comme celle des autres marques était au courant des procédés qui permettaient pendant les opérations de contrôle de diminuer les émissions polluantes. Chez Volkswagen, l’affaire est en train de remonter au plus haut niveau c’est-à-dire jusqu’à Herbert Diess, actuel patron du constructeur allemand ; ce dernier aurait été avait été prévenu deux mois avant que le scandale éclate, en septembre 2015, révèle Der Spiegel. Un scandale dont le coût est estimé à 27 milliards de dollars en pénalité et amendes.

Une nouvelle qui va créer des remous. L’actuel patron de Volkswagen, Herbert Diess, a été prévenu de l’existence d’un logiciel fraudeur pour minimiser les résultats des tests d’émissions polluantes sur les véhicules de l’entreprise deux mois avant que le scandale éclate en 2015, rapporte le magazine allemand Der Spiegel. Le journal a eu accès à des documents inédits du parquet de Braunschweig qui posent la question de savoir si VW a informé dans les temps ses investisseurs de l’ampleur financière du scandale dont le coût dépasse 27 milliards de dollars en pénalités et amendes. Le scandale a été mis au jour le 18 septembre 2015 après une série de tests effectués aux Etats-Unis sur des véhicules diesel européens par l’université de Virginie-Occidentale à la demande de l’ONG International Council on Clean Transportation. Selon les documents du parquet du Braunschweig, Der Spiegel note que Herbert Diess, ancien de BMW alors en charge de la marque VW, était présent lors d’une réunion tenue le 27 juillet 2015 présidée par le patron de l’époque Martin Winterkorn.

 

Et si Air France-KLM choisissait un patron chinois ?

Et si Air France-KLM choisissait un patron chinois ?

Dans un journal économique, on évoque la possibilité du choix d’un futur président qui serait américain. Cette affaire de choix de la gouvernance tourne un peu au ridicule. Faute de pouvoir choisir un candidat français on a mis en place à Air France une gouvernance provisoire. Sans doute le meilleur moyen de prolonger pour un temps l’instabilité déjà dangereuse de la compagnie. Maintenant on parle d’un candidat des États-Unis ou du Canada comme s’il n’existait pas en France des centaines et des centaines de managers capables de gérer une entreprise certes un peu spécifique compte tenu de sa culture mais finalement une entreprise comme une autre qui a d’abord besoin de remettre à plat certaines féodalités internes, d’alléger les structures, d’augmenter la compétitivité et de convertir certaines catégories de personnel notamment les pilotes qu’ils ne sont pas des fonctionnaires mais des salariés opérant dans une entreprise dont l’activité se situe dans un marché hyper concurrentiel bref les convaincre que les voyageurs d’Air France ne sont pas des usagers mais des clients. Le problème du choix d’un étranger comme patron d’Air France est aussi alimenté par la guerre des castes. Pour y échapper certains au gouvernement pensent donc choisir un patron étranger pourquoi pas alors un chinois ou mieux un représentant des émirats qui aurait  l’avantage de savoir comment on développe une entreprise rentable  et avec une grande qualité de service. Pour corser la difficulté,  le gouvernement semble vouloir aussi séparer les fonctions de président de groupe de général. Bref l’inverse ceux qui se pratique dans la plupart des gens entreprises pour des soucis de cohérence et d’efficacité. Ni ce président, ni ce directeur-général n’aurait de fonctions exécutives à Air France comme chez KLM. Bref des dirigeants un peu hors-sol

 

Le patron de la SNCF spectateur du conflit

 Le patron de la SNCF spectateur du conflit

 

Pepy tente d’exister dans le conflit en cours mais force est de constater qu’il ne joue qu’un rôle de spectateur. On objectera que les décisions visant l’entreprise nationale concernent la collectivité. Il n’empêche que le patron de la SNCF ne peut se limiter à un rôle de spectateur ou de commentateur. Ce qu’il lui a réussi dans le passé. Grand communiquant, le patron de la SNCF jusque là surtout compté sur cette qualité pour éviter d’engager des réformes trop significatives. En gros, il a avalé toutes les couleuvres du pouvoir considérant que toutes les orientations passées ou présentes allaient dans le bon sens. La dernière mascarade est sans doute celle de la fausse réforme de 2015 qui voulait faire croire qu’on avait séparé les différentes activités de la SNCF alors qu’elles dépendaient toutes du même holding toujours dirigé par…. Pepy. Impuissant face au confit qui se déroule, Pepy, comme madame soleil, fait des pronostics et pense qu’il n’y aura pas de grève durant l’été. On attendrait de lui autre chose, un plan d’entreprise par exemple pour prévoir les efforts de compétitivité, l’amélioration de la qualité et le redressement des comptes. Si la SNCF veut vraiment se reformer, il lui faudra un vrai patron, pas un énarque qui a fait toute sa carrière dans les cabinets. Pour l’instant, il se contente d’être la voix de son maitre du gouvernement :   « Parmi les Français, personne ne supporterait que la grève morde sur les grandes vacances, et je pense que les cheminots eux-mêmes n’ont pas envie de gâcher les vacances des Français », a déclaré Guillaume Pepy« Ça n’est pas imaginable », a même appuyé le patron, qui n’a pourtant pas le pouvoir de mettre un terme ou empêcher le mouvement social des cheminots en réaction à la réforme de la SNCF. En fait, comme souvent Pepy parle pour ne rien dire et surtout ne rien faire.

Un référendum organisé par le patron d’Air France

 

Déjà 300 millions de pertes pour AIR France qui veut mettre un terme aux grève en proposant un plan d’augmentation des salaires sur 3 ans. Un plan refusé notamment pas les pilotes. Du coup la direction organise son referendum et met en jeu le mandat du président. Jean-Marc Janaillac, également PDG de la maison mère Air France-KLM, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il remettait son poste en jeu en cas de vote négatif. La direction de la compagnie aérienne estime le coût du mouvement de grève à quelque 300 millions d’euros en comptant l’épisode des 23 et 24 avril. “Je ne vois pas comment je pourrais rester à la tête de l’entreprise” (en cas de vote négatif), a-t-il dit. “Mon avenir personnel n’est rien au regard de l’immense enjeu pour sauver l’avenir d’Air France.”En Bourse, l’action Air France-KLM a chuté à la suite de ces déclarations. A 16h, elle cède encore 4,12% à 8,09 euros, parmi les plus fortes baisses de l’indice SBF 120 (+0,34%).La direction a proposé 2% d’augmentation de salaire en 2018 puis une hausse de 5% sur les trois années suivantes, alors que l’intersyndicale réclame 5,1% rien que pour cette année.“J’ai rejoint Air France pour contribuer à son retour à une place de leader et non pas pour sa chute”, a déclaré Jean-Marc Janaillac, faisant référence à son entrée en fonction en juillet 2016.“Air France perd des clients et les premiers bénéfices qu’elles a gagnés par ses efforts, l’image de la compagnie se détériore. Cette situation est devenue insupportable pour les 90% de salariés non grévistes”, a-t-il poursuivi. La consultation par vote électronique de tous les salariés, la première depuis celle menée en 1994 sous la présidence de Christian Blanc, démarrera le 26 avril et durera jusqu’au début mai, a-t-il dit. Les pilotes d’Air France, consultés mi-mars par référendum par le SNPL, avaient voté à 71% pour la négociation d’une forte hausse des salaires moyennant une grève longue “C’est une déclaration de guerre aux syndicats”, a observé de son côté Grégoire Aplincourt, président du Syndicat national des pilotes d’Air France (Spaf), l’autre organisation représentative dans cette catégorie professionnelle. Le mouvement social, le plus dur depuis les deux semaines de grève des pilotes de septembre 2014, totalise déjà neuf jours depuis le 22 février, auxquels s’ajouteront lundi et mardi prochains, qui coïncideront avec le calendrier de grèves de la SNCF, en pleines vacances scolaires de printemps.

Sodexo : une petite prime de 2 millions pour le départ du patron

Sodexo : une petite prime de 2 millions pour le départ du patron

Une petite prime supplémentaire de 2 millions qui s’ajoutera à la confortable retraite cela en raison d’une pseudo  pseudo Clause non concurrence.  Nommé en 2005 directeur général de Sodexo, Michel Landel a fait effectivement  »part de son intention de prendre sa retraite à l’issue de la prochaine assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 23 janvier 2018″, explique le rapport annuel du groupe. Pour autant, Michel Landel continuera à siéger au conseil d’administration jusqu’au terme de son mandat, en janvier 2020. Le conseil d’administration de Sodexo a nommé Denis Machuel pour lui succéder en tant que directeur général et président du Comité exécutif. Le 14 novembre dernier, le conseil d’administration a autorisé, sur recommandation du comité des rémunérations, la conclusion d’un engagement de non-concurrence, qui a « pour objet de restreindre la liberté de Monsieur Michel Landel, postérieurement à la fin de son mandat de Directeur Général, d’exercer chez certaines sociétés concurrentes du groupe Sodexo », a expliqué le groupe de services dans le rapport annuel. Sodexo justifie cet engagement de non-concurrence en raison des fonctions exercées par Michel Landel au sein du groupe qui lui permettent « d’avoir aujourd’hui une connaissance du métier, de la stratégie ou encore des clients de Sodexo, dans chacune de ses activités ». Cet engagement de non-concurrence conclu entre Sodexo et Michel Landel a une durée de 24 mois à compter de la cessation de ses fonctions de directeur général. En contrepartie, le futur ancien directeur général percevra une indemnité d’un montant égal à 24 mois de la rémunération fixe annuelle brute perçue par ce dernier au cours des 12 derniers mois (933.400 euros pour l’exercice 2016-2017) précédents l’entrée en vigueur de l’engagement. Soit la somme totale de 1,866 million d’euros. Ce montant sera versé à hauteur de 50% au jour de l’entrée en application de l’engagement de non-concurrence le 23 janvier 2018 et les 50% restants le 23 janvier 2020 à l’issue de l’engagement de non-concurrence.

Richard patron d’Orange victime expiatoire ?

Richard patron d’Orange victime expiatoire ?

 

Dans la vie politique il faut des fusibles et cette affaire Tapie qui n’en finit pas dont le principal responsable et Sarkozy  pourrait bien finalement se terminer avec la mise à l’écart de Stéphane Richard l’actuel patron d’Orange. Lequel était directeur de cabinet de Christine Lagarde quand on a décidé l’arbitrage truqué concernant Adidas. La vérité c’est que cette affaire a été entièrement pilotée par l’Élysée ;  Tapie s’est rendu des dizaines de fois à l’Elysée. . Le patron d’Orange en tant que directeur de cabinet de Lagarde n’est sans doute pas blanc  mais il n’a fait qu’appliquer les consignes de sa ministre Christine Lagarde sur injonction de l’Élysée. On s’étonnera peut-être que Christine Lagarde ait été innocentée dans cette affaire. Faut-il surtout rappeler que Christine Lagarde est directrice du fonds monétaire international et qu’une condamnation la concernant aurait privé la France de ce poste stratégique surtout après les frasques de Strauss-Kahn. La très tolérante cour de justice de la république à innocenté Christine Lagarde se contentant de la gronder et d’admettre qu’elle avait commis des négligences. Une négligence à plus de 400 millions ! Comme pour l’instant il n’est pas possible et peut-être souhaitable pour le pouvoir d’impliquer Sarkozy, il faut quand même un bouc émissaire. Ce pourrait donc être le directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard en même temps perdrait alors la direction d’Orange s’il est condamné à averti Bruno Lemaire ministre de l’économie. Certes, le grand patron jouit d’un bon bilan. Il a «fait du bon travail à la tête d’Orange. Il a pacifié une entreprise qui était dans une situation de conflit social, de souffrance considérable des salariés», assure Bruno Le Maire, soulignant dans la foulée que Stéphane Richard avait aussi «réussi en investissant davantage sur la fibre, sur des secteurs d’avenir». Malgré ce satisfecit, le locataire de Bercy reste droit dans ses bottes. «Pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l’Économie, les règles du jeu doivent être claires: s’il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant», a-t-il insisté.

Castaner patron d’en Marche : le choix du monarque.

Castaner patron d’en Marche : le choix du monarque. 

Macron avait bien manifesté l’intention de révolutionner la vie démocratique mais finalement il reprend d les méthodes de la politique à l’ancienne en désignant les oligarques les plus fidèles au poste de responsabilité y compris dans le parti en marche, davantage un mouvement ou un club de fans qu’une véritable organisation démocratique. La nomination de Castaner à la tête de la république en marche découle incontestablement du choix du monarque. Il est vraisemblable que Castaner obtiendra un score à la chinoise lors de son élection comme responsable de la république en marche. À moins de trouver des  candidatures de témoignages pour donner l’illusion démocratique. Sûrement pas un candidat de la base puisque la base est absente de l’organisme de direction. 25 % seulement des adhérents seront présents dans l’organisme de direction est encore tirés  au sort,  comme au  loto. Le pire ennemi de Macon ce ne sont sans doute pas les formations politiques d’opposition toute plus ou moins en voie de recomposition voire pour certaines d’extinction. Le pire ennemi pour Macron c’est sans doute lui-même et le centralisme démocratique qu’il impose à tous les étages. Certes les Français se réjouissent qu’Emmanuel Macon fasse preuve d’une autorité qui a grandement manqué notamment à Hollande. Par contre,  ils risquent  de moins supporter cette espèce d’attitude monarchique qui touche parfois d’ailleurs au ridicule comme sa longue marche lors de la  cérémonie relative à son investiture ou encore lors de la signature des ordonnances. Il faudra que le jeune Macon ne s’enivre pas trop de son propre parfum d’autant qu’il n’est entouré que de courtisans qui n’osent pas émettre la moindre critique. Malgré la promesse de «renouveau», certaines pratiques ont la vie dure… Comme en témoignent les derniers rebondissements au sein de La République en marche. Alors que le parti peine à exister et se cherche un nouveau chef depuis l’élection présidentielle, Christophe Castaner a accepté de faire acte de candidature ce mercredi matin. Sauf que, comme l’a révélé le journal Les Échos, le porte-parole du gouvernement ne s’est pas décidé tout seul: c’est Emmanuel Macron qui l’a choisi, après de longues tractations, et qui a exigé de lui qu’il se lance. Il le lui a annoncé lors d’un dîner privé qui s’est tenu à l’Élysée lundi soir. Au sein de l’opposition, plusieurs voix se sont immédiatement élevées cette «désignation» élyséenne, qui illustrerait le cruel manque de démocratie qui frappe le parti de la majorité. «Donc le nouveau monde de Macron, c’est choisir seul dans son bureau élyséen Castaner patron de LREM. Euh… et le vote des militants?», a interrogé le député PS du Val-de-Marne, Luc Carvounas, sur Twitter. «Pas de vote, pas de consultation, l’Élysée décide!! Il est beau ce nouveau monde!», avait déjà asséné le député FN du Nord, Sébastien Chenu, toujours sur le même réseau social. «Désigné candidat unique par le président, Christophe Castaner bientôt élu par une base unanime… LREM devient LRMAP: La République marche au pas», a quant à elle ajouté la sénatrice EELV de Paris, Esther Benbassa.

 

 

Le patron de Telecom Italia bientôt congédié

Le patron de  Telecom Italia bientôt congédié

Officiellement le conflit entre le patron de Telecom Italia  et le gouvernement italien est terminé. C’est ce qu’a annoncé le ministre italien de l’Industrie, Carlo Calenda, dans un entretien publié par Il Sole 24 Ore. Pour autant des oppositions demeurent  encore au point qu’il n’est pas impossible que Vivendi, désormais premier actionnaire, se sépare du patron de l’ancien monopole public trop raide sur les conditions de déploiement du très haut débit exigé du gouvernement de Rome dans les zones non économiquement viables.  Ce conflit a attisé les tensions entre l’ancien monopole public et le gouvernement, conduisant Vivendi, premier actionnaire de Telecom, à demander à Flavio Cattaneo d’assouplir sa position, ont dit à Reuters plusieurs sources proches du dossier. Dans l’entretien accordé à Il Sole 24 Ore, Carlo Calenda dit tenir Flavio Cattaneo en haute estime et le qualifie « d’excellent dirigeant ». « Quand il a adopté un ton inapproprié vis à vis du gouvernement, je le lui ai fait remarquer. Il s’est excusé et l’histoire c’est arrêtée là », a déclaré Carlo Calenda. Des sources de Reuters ont affirmé cette semaine que Vivendi et Flavio Cattaneo étaient toujours en désaccord et que ces divergences pourraient conduire le groupe français à se séparer du dirigeant italien.

Carlos Gohns , un super patron mais qui n’aime pas la presse

Carlos Gohns , un super patron mais qui n’aime pas la presse

 

 

Carlos Ghosn un super patron qui a d’abord redressé Renault, puis Nissan et qui a fait de son groupe le probable numéro un de l’automobile mondiale. Donc des résultats commerciaux et financiers remarquables ; une seule chose déplait à Ghosn, c’est qu’on parle de son salaire. Du coup, la presse prend un coup sur le bec. Reste que la question de sa succession n’empêchera pas la presse de s’intéresser encore à Renault, à sa direction aussi à leur rémunération.  « Nous avons progressé dans toutes les régions du monde, et nous avons même fait mieux que le marché dans chacune de ces régions », a-t-il rappelé devant un parterre d’actionnaires où se sont mêlés des journalistes venus prendre la température d’un management visé par plusieurs polémiques. « Taux de marge record, ventes record, chiffre d’affaires record… », le patron de Renault n’avait que ces mots à la bouche avant de lancer que l’Alliance pourrait devenir le premier producteur automobile mondial, devant Toyota et Volkswagen donc, dès cet été comme il l’avait promis il y a quelques mois lorsque Nissan mettait la main sur Nissan. Sauf que comme toujours, Carlos Ghosn fait mine d’oublier que contrairement aux premiers mondiaux, l’Alliance n’est pas un groupe intégré mais un entrelacement de participations croisées minoritaires. Il objecte que cela ne l’empêche pas de dégager des synergies importantes grâce à la mutualisation des plateformes et des achats.  »70% des véhicules de l’Alliance seront fabriqués à partir des mêmes plateformes en 2020, ce qui permettra d’économiser 30% sur les achats et 40% sur les frais d’ingénierie », a rappelé Carlos Ghosn. Pour les actionnaires, les réserves sur le salaire de Carlos Ghosn qui avaient conduit à donner un avis défavorable à la résolution sur le salaire, lors de l’assemblée générale précédente, ont été levées. Le groupe a effectivement modifié le calcul du salaire faisant passer la part du variable de 150 à 120% du fixe, sachant que le salaire proposé cette année par la commission des rémunérations versera un salaire variable qui s’élèvera à 115% du fixe. Ce nouveau mode de calcul a conduit à une légère baisse du salaire de Carlos Ghosn (-2,6% à 7,06 millions d’euros). Les deux résolutions ont ainsi été approuvées à 53 et 54% des actionnaires. L’Etat avait indiqué qu’il voterait contre. Il faut dire que les actionnaires pouvaient se féliciter des résultats de Renault puisque la direction a proposé une augmentation du dividende de 31%, soit plus de 900 millions d’euros attribués aux actionnaires. La résolution scellant cette proposition a, elle, été adoptée à 99% des voix, incluant donc l’Etat français. Carlos Ghosn a qualifié de « lamentable » l’article de Reuters, « pour les 120.000 salariés du groupe »« C’est une affaire misérable », a-t-il encore déclaré visiblement agacé que la presse se soit emparé de ce sujet plutôt que d’évoquer les résultats financiers « records » du groupe. Les actionnaires, eux, ont applaudi Carlos Ghosn.

L’ancien patron du FBI est une «balance» (Trump)

L’ancien patron du FBI est une  «balance» (Trump)

«Comey est une balance!», a écrit Trump sur Twitter.  L’ancien patron du FBI avait considéré que le président des États-Unis avait menti à propos de l’affaire russe notamment sur les raisons qui avaient conduit à son limogeage.   «J’estime qu’il m’a limogé à cause de l’enquête russe», a accusé jeudi James Comey qui s’exprimait sous serment et a répondu pendant plus de deux heures et demie aux questions des sénateurs. L’ancien directeur, 56 ans, a blâmé le président pour lui avoir intimé d’abandonner un volet de l’enquête russe sur un proche, Michael Flynn. Il a accusé l’administration Trump de diffamation et de «mensonges». Et sous-entendu que le président lui-même était un menteur. L’ex-patron du FBI a raconté en détails sa gêne lors de conversations privées avec le locataire de la Maison-Blanche, décrites dans un texte publié la veille et basé sur des notes soigneusement prises après chacune des conversations. Certes, a-t-il dit, personne ne lui a demandé explicitement d’ «arrêter» l’enquête menée par le FBI sur les ingérences russes. Mais il a confirmé que Donald Trump lui avait demandé sa «loyauté», alors même qu’il supervisait les investigations sur une éventuelle collusion entre des membres de l’équipe de campagne du républicain et Moscou. «Mon bon sens me disait qu’il voulait quelque chose en échange de m’accorder ma demande de rester à mon poste», a-t-il estimé, alors que son mandat courait jusqu’en 2023. L’avocat recruté par l’ancien promoteur immobilier pour gérer la crise, Marc Kasowitz, a démenti que son client ait jamais demandé à James Comey de mettre fin à une quelconque enquête, et évoqué d’éventuelles poursuites contre James Comey pour avoir organisé des fuites. «Sur le fond comme sur la forme, le président n’a jamais dit à James Comey «J’ai besoin de loyauté, je m’attends à de la loyauté», a-t-il déclaré.

Etats-Unis : l’ancien patron du FBI accuse Trump

Etats-Unis : l’ancien patron du FBI accuse Trump

 L’ancien directeur du FBI James Comey a livré un témoignage accablant contre Donald Trump, devant la Commission du renseignement du Sénat américain, jeudi 8 juin. Les sénateurs américains cherchent à déterminer si le président des Etats-Unis a entravé l’enquête fédérale sur Michael T. Flynn, ex-conseiller à la sécurité intérieure, soupçonné d’avoir noué des relations avec Moscou pendant la campagne présidentielle. Dans un témoignage écrit publié à la veille de son audition, James Comey déclarait que Donald Trump, lors d’une rencontre le 14 février, lui avait demandé d’abandonner l’enquête du FBI sur Michael Flynn. Les sénateurs ont donc tenté d’obtenir des précisions sur cette rencontre. « Je ne pense pas que ce soit à moi de dire si la conversation que j’ai eue avec le président était une tentative d’obstruction », a d’abord déclaré James Comey, avant d’ajouter : « Je l’ai ressentie comme quelque chose de très perturbant, très préoccupant. »  A la question de savoir si le président ou l’administration lui avaient demandé explicitement « d’arrêter » l’enquête menée par le FBI sur les ingérences russes, James Comey a toutefois répondu « non ». Il a en revanche confirmé que Donald Trump lui avait demandé sa « loyauté », alors qu’il supervisait l’enquête sur une éventuelle collusion entre des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie pendant la campagne présidentielle de 2016.  »Mon bon sens me disait qu’il voulait quelque chose en échange de m’accorder ma demande de rester à mon poste », a-t-il déclaré. James Comey a précisé la requête de Donald Trump. « J’espère que vous pourrez trouver une façon d’abandonner cela, de lâcher Flynn. C’est un homme bien », aurait ainsi plaidé le président, le 14 février. Cette phrase à elle seule contredit le milliardaire, qui avait nié il y a trois semaines avoir formulé une telle demande. Certes, « espérer » n’est pas un crime, a convenu James Comey, interrogé par un sénateur républicain, mais « je l’ai interprété comme une instruction », a-t-il déclaré.  »J’étais tellement stupéfait par la conversation que j’en suis resté bouche bée », a-t-il dit aux élus. Croit-il qu’il a été licencié à cause de l’enquête sur la Russie ?  »Oui, car j’ai vu le président le dire lui-même », a répondu James Comey, se référant à un tweet de Donald Trump. L’ancien directeur a par ailleurs accusé l’administration de Donald Trump, qui l’a limogé début mai, de diffamation. « Bien que la loi n’exige aucun motif pour renvoyer un directeur du FBI, l’administration a choisi de me diffamer ainsi que le FBI, et c’est le plus important, en affirmant que l’agence était en déroute, qu’elle était mal gérée, et que les employés avaient perdu confiance dans leur directeur. Ce sont des mensonges purs et simples », a déclaré James Comey.

Moral patron : du mieux ?

Moral patron : du mieux ?

Un léger mieux pour l’économie en 2017 d’après une enquête réalisée auprès des patrons au plan international mais avec quand même des les incertitudes relatives à la politique de Trump et aux conséquences du brexit. Vingt-neuf pour cent des près de 1.400 chefs d’entreprise interrogés disent prévoir une accélération de la croissance mondiale cette année, alors qu’ils étaient 27% en 2016. Au plan international Ils sont 38% à se dire très confiants dans leur capacité à augmenter la croissance de leur chiffre d’affaires en 2017, contre 35% il y a un an — une proportion qui était la plus faible depuis six ans. Les perspectives l’an dernier à la même époque étaient assombries par la chute des cours du pétrole, les craintes d’atterrissage brutal de l’économie chinoise et les incertitudes autour de l’élection présidentielle américaine, a expliqué à Reuters Bob Moritz, le coordinateur de l’étude chez PwC. « Ils (les chefs d’entreprise) s’inquiètent de plus de choses car le monde est devenu plus difficile. Les risques dont ils se préoccupent sont des risques à plus long terme », a-t-il dit, ajoutant que l’étude ne portait que sur les 12 prochains mois, une période trop courte pour dégager toutes les conséquences d’une présidence Trump ou du Brexit. Mais à court terme, la résistance, par exemple, de l’économie britannique à la perspective de sortie de l’Union européenne, après le référendum du 23 juin, rend confiant. Pour ce qui est d’embaucher, plus de la moitié des patrons disent qu’ils comptent augmenter leurs effectifs cette année. Néanmoins, en dépit du léger mieux attendu pour cette année, la confiance des chefs d’entreprise reste un peu en deçà de ce qu’elle était en 2014 et en 2015 et très éloignée de ses niveaux antérieurs à la crise financière mondiale. La principale différence entre avant et après est que les craintes sont maintenant d’ordre politique et non économique. « D’un point de vue économique, la plupart des clients auxquels nous nous adressons sont moins inquiets et certains sont même optimistes », dit John Aurik, directeur général d’AT Kearney, un consultant concurrent de PwC. « Mais pour ce qui est du risque géopolitique, c’est la grande inconnue pour tout un chacun ».

Medef : l’ancien patron en procès pour fraude fiscale

« Avant, on avançait dans la mauvaise direction ; maintenant, on recule dans la bonne. » ” Ernest-Antoine Seillière (Le Monde – 26 Juillet 2002)  Un citation de l’ancien patron du Medef qu’il n’apprécie guère quand elle est appliquée à la fraude fiscale  qui le concerne. D’après la Tribune,   les juges d’instruction ont renvoyé en procès pour fraude fiscale en 2007-2008 quatorze ex-dirigeants et cadres de Wendel, dont l’ancien patron Jean-Bernard Lafonta et Ernest-Antoine Seillière (ancien patron du MEDEF), ainsi que la banque JP Morgan Chase et un avocat fiscaliste visés pour complicité, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Soupçonné d’avoir incité ses cadres à participer au montage litigieux, qui passait par un système complexe d’intéressement, l’ancien patron de la société d’investissement Jean-Bernard Lafonta sera aussi jugé pour complicité de fraude fiscale, selon ces sources proches du dossier et judiciaire. Il a déjà été condamné le 14 décembre 2015 à 1,5 million d’euros d’amende pour diffusion d’informations trompeuses et délit d’initié en 2009. Il a fait appel. Contacté vendredi, son avocat Antonin Lévy n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat. L’information judiciaire avait été ouverte en juin 2012 à la suite d’une série de plaintes de l’administration fiscale concernant un montage financier baptisé Solfur. Grâce à ce programme d’intéressement, via des prises de participations, trois administrateurs – dont l’ancien patron des patrons, le baron Ernest- Antoine Seillière – et onze cadres haut placés, avaient récupéré fin mai 2007 « un gain net » de 315 millions d’euros pour un investissement de départ de 996.250 euros, « en totale franchise d’imposition », estimait le parquet national financier en novembre 2015 dans ses réquisitions. Le parquet national financier et les juges d’instruction sont convaincus que le dispositif a été mis en place en recourant à l’interposition de sociétés pour éviter l’imposition sur les plus-values. Les juges ont aussi renvoyé en procès la banque JP Morgan Chase et un avocat fiscaliste pour complicité de fraude fiscale, car ils sont soupçonnés d’avoir participé à la conception du montage litigieux.

(La Tribune)

PS : « Le patron, c’est Hollande » ! (Le Foll)

PS : « Le patron, c’est Hollande » ! (Le Foll)

« Le patron, jusqu’à nouvel ordre, c’est le président de la République », a déclaré le porte-parole du gouvernement lors du Grand rendez-vous Europe 1-iTELE-Les Echos. « Un patron ça ne se décrète pas, ça s’impose naturellement », a répondu lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, qui soutient Macron. Gérard Collomb qui a ajouté que Hollande est discréditée puisqu’il est plus soutenu que par 4 % des Français. En fait c’est un peu la panique au parti socialiste qui un jour affirme que Manuel Valls est le candidat naturel à la succession de François Hollande et qui le lendemain considère que la représentation socialiste doit être décidée par François Hollande. Bref la dialectique marxiste classique de Cambadélis un coup à gauche pour satisfaire des parlementaires , un coup à droite pour ne pas se couper des institutions « Le patron qui a été élu en 2012 c’est François Hollande, donc on ne va pas non plus réinventer et réécrire l’histoire », a poursuivi ce fidèle du chef de l’Etat en ajoutant: « Il y a un calendrier qui a été fixé par le président de la République, qu’on le respecte. » François Hollande, malmené dans les sondages et contesté jusque dans les rangs socialistes depuis la parution d’un livre de « confidences » à des journalistes, devrait préciser ses intentions début décembre. A six mois du premier tour de l’élection présidentielle, le Premier ministre, qui s’était jusqu’ici toujours montré loyal à l’égard du président de la République, semble commencer à prendre ses distances tout en tentant de cultiver une image de présidentiable. « Celui qui à mes yeux aujourd’hui est le mieux à même de rassembler, c’est lui », a indiqué le ministre de l’Agriculture.  Mais les appels au rassemblement émanant de l’exécutif ne semblent pas en mesure d’être entendus dans une majorité en proie à des divisions persistantes, même si aucun candidat déclaré ou pressenti à gauche ne semble pour l’heure en mesure de se qualifier pour le second tour. Candidats à la primaire de la gauche, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, qui avaient quitté le gouvernement en 2014 sur fond de désaccords avec la ligne incarnée par Manuel Valls et François Hollande, estiment que ni l’un ni l’autre ne peuvent se poser en rassembleur. Mais ux sans doute mais il faut aussi compter avec Mélenchon et Macron

(Avec Reuters)

Ghosn futur patron de Mitsubishi et numéro un mondial ?

Ghosn futur  patron de Mitsubishi et numéro un mondial ?

journal Nikkei affirme que l’actuel PDG de Nissan et Renault allait aussi devenir celui de Mitsubishi Motors. Du coup le groupe pourrait devenir numéro un mondial. Grâce au japonais Mitsubishi, le groupe Renault pourrait dépasser la barre des 10 millions de véhicules écoulés chaque année. Lors d’une interview donnée au journal Les Echos dans le cadre du Mondial de l’Automobile de Paris, Carlos Ghosn a déclaré : « Notre future alliance dépasserait les dix millions de voitures au niveau mondial. L’objectif d’intégrer le Top 3 mondial serait atteint. La place de numéro un mondial n’est pas une priorité. Mais sur le fond, c’est tout à fait atteignable… En 2016 et 2017, cela se jouerait à quelques milliers de voitures« .
(Avec AFP)

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