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GENERAL ELECTRIC : 13 000 licenciements mais UN BONUS DE 47 MILLIONS pour le patron

GENERAL ELECTRIC : 13 000 licenciements mais UN BONUS DE 47 MILLIONS pour le patron

Le patron de GE est assuré de toucher un bonus de près de 47 millions de dollars alors que le groupe industriel licencie des milliers d’employés, notamment en France, pour répondre à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19.

 

Larry Culp pourrait toucher un bonus total de 230 millions de dollars si l’action GE montait jusqu’à 17 dollars au moins, contre 31 dollars dans le précédent plan de rémunération.

Un objectif qu’il ne devrait pas avoir du mal à atteindre puisqu’il a jusqu’en 2025 pour y parvenir. D’ici là, l’économie mondiale devrait retrouver des couleurs, ce qui devrait affecter positivement les activités de General Electric.

La stratégie de Larry Culp a entraîné « un avenir incertain pour beaucoup d’anciens employés. Bien plus incertain que celui de Larry Culp », fustige Brooke Sutherland, chroniqueuse chez Bloomberg Opinion, dans le Washington Post.

GE a multiplié depuis deux ans les plans sociaux à travers le monde, et notamment sur son site français de Belfort, au grand dam des syndicats. La société, devenue un géant aux pieds d’argile, a annoncé au printemps un plan d’économies de 2 milliards de dollars, passant par la suppression de 13.000 postes.

Le gouvernement affirme que ce retard au démarrage est assumé. Mais des scientifiques critiquent « une très importante erreur stratégique ».

 

 

La folie du patron de Veolia

La folie du patron de Veolia

« Suez a trahi la France »  a déclaré sans nuance le patron de Veolia qui a créé une belle pagaille dans les deux sociétés et surtout susciter des interrogations chez les clients français et étrangers. Comment en effet rendre crédible l’OPA de Veolia sur Suez qui s’accompagne du transfert de l’activité de l’eau de Suez sur un fond d’investissement qui n’a aucune compétence.

Un mécano capitalistique uniquement pour satisfaire les lois sur la concurrence. En réalité depuis que Suez a réagi en abritant l’activité eau de la société par un transfert du siège aux Pays-Bas l’opération n’est possible que si Veolia se sépare par exemple de sa propre activité d’eau.

L’opération du patron de Veolia aura au moins contribué à porter une grave atteinte à l’image des deux sociétés en France mais surtout à l’international. En effet les clients de Veolia comme de Suez peuvent nourrir des interrogations sur le champ d’activité future des deux sociétés. En France le regroupement éventuel se serait traduit par une position quasi hégémonique et une augmentation du prix de l’eau. Chacun sait que les municipalités qui passent contrat sont bien mal armées pour la plupart pour négocier avec ces mastodontes. Bilan c’est le consommateur qui aurait payé la facture.

Les anciens fonctionnaires comme Antoine frérot sont souvent comme les nouveaux convertis très activistes sur le terrain du capitalisme. Sans doute une sorte de revanche après avoir tellement souffert de l’étatisme dans l’administration. Visiblement le gouvernement – notamment le Premier ministre- avait initialement donné sa bénédiction sur un dossier évidemment qu’il connaît mal. Depuis il s’est  doute informé des conséquences néfastes de l’opération hostile de Veolia sur Suez et a opéré un recul prudent Très dépité le patron de Veolia a même refusé une réunion au ministère de l’économie. L’intéressé c’est quand même semblant de résister. Il affirme pouvoir   »trouver la parade pour désamorcer la fondation dans les 18 mois. (…) J’ai l’espérance très forte, je suis persévérant », a-t-il ajouté. « Mon espérance est de trouver la voie pour désamorcer. (…) Toutes les voies sont possibles, je n’ai pas la réponse précise à cette question. Mais je peux vous dire que je suis acheteur des 29,9% dans ces circonstances, j’ai suffisamment de confiance pour les acheter », a martelé le PDG.

Il a aussi indiqué qu’il ne céderait pas la branche Eau France de Veolia, au lieu de celle de Suez. « Parce que ce n’est pas mon projet, donc c’est comme ça ».

Trump veut virer le patron du FBI !

Trump veut virer le patron du FBI !

 

Une nouvelle fois , le président américain s’apprêterait à virer la plus haut responsable de l’administration. Cette fois, il s’agit du patron du FBI, Christopher Wray,  qui ne reprend pas strictement les positions de Trump notamment sur le mouvement antifa mais aussi à propos de l’influence de la Russie pour peser sur les électeurs lors des élections américaines. À propos d’anti fa le patron du FBI a déclaré «Nous voyons Antifa plutôt comme une idéologie ou un mouvement qu’une organisation», a-t-il notamment déclaré.

Le président américain, lui, considère ce mouvement plutôt comme une organisation terroriste. Christopher Wray avait aussi insisté sur le fait que les Russes étaient «très actifs pour influencer l’élection de 2020 (…) semer la division (…) et dénigrer Joe Biden», l’adversaire démocrate de Donald Trump pour la présidentielle de novembre. Ce que conteste Trump

Édouard Philippe futur patron d’Atos ?

Édouard Philippe futur patron d’Atos ?

On peut se demander quelle est la signification de la nomination d’Édouard Philippe comme administrateur d’Atos. Cette grande entreprise de services informatiques a été présidée jusqu’à récemment par Thierry Breton devenu commissaire européen. Ce pourrait être le moment venu l’occasion pour Édouard Philippe d’une reconversion. Ce ne serait pas la première fois qu’un technocrate a un pied dans la politique et un pied dans le business. Une forme de pantouflage un peu traditionnel en France. Édouard Philippe est sans doute conscient que son avenir politique est relativement bouché pendant encore sept ans c’est-à-dire tant que Macron risque de rester pouvoir. Les activités à la mairie du Havre ne lui suffisent  sans doute pas. L’ancien Premier ministre Édouard Philippe, qui a quitté ses fonctions début juillet, devrait donc rejoindre cet automne le conseil d’administration de la société de services informatiques Atos, rapporte mardi Les Echos.

Le groupe proposera à ses actionnaires qu’il rejoigne son conseil d’administration comme administrateur indépendant lors de sa prochaine assemblée générale du 27 octobre, précise le journal.

« C’est pour moi une manière de travailler à nouveau pour l’industrie française et pour un champion européen », déclare Édouard Philippe, qui a travaillé plusieurs années pour le groupe nucléaire Areva, cité par le quotidien.

« Atos a des compétences clefs pour notre pays, au coeur des enjeux digitaux et d’indépendance technologique. Je suis très heureux de pouvoir apporter à l’entreprise et à son conseil d’administration mon expérience », ajoute l’ancien chef de l’exécutif, qui est redevenu maire du Havre depuis son départ de Matignon.

 

Répression Hong Kong: patron de presse arrêté

Répression Hong Kong: patron de presse arrêté

 

Un pas de plus vers la dictature chinoise à Hong Kong avec l’arrestation d’un grand patron de presse accusé évidemment d’intelligence avec l’ennemi ! Jimmy Lai, dirigeant du groupe de presse Next Digital,  a été arrêté pour des soupçons de collusion avec des puissances étrangères dans le cadre de la nouvelle loi de sécurité nationale.

Il s’agit de la personnalité la plus éminente arrêtée par la police de la région administrative spéciale depuis que Pékin y a imposé fin juin une nouvelle loi de sécurité nationale, laquelle a été critiquée par des pays occidentaux.

Les activistes pro-démocratie voient dans cette loi – destinée selon la Chine à punir la subversion, le terrorisme, le séparatisme et la collusion avec des forces étrangères – une répression des libertés à Hong Kong. Les partisans de la loi la jugent essentielle pour ramener la stabilité après les manifestations parfois violentes de l’an dernier.

Jimmy Lai, 71 ans, fervent critique de Pékin, a été “arrêté pour l’heure pour collusion avec des puissances étrangères”, a annoncé Mark Simon sur Twitter.

La police hongkongaise a fait savoir qu’elle avait arrêté sept personnes pour des violations présumées à la nouvelle loi de sécurité nationale, dont collusion avec des puissances étrangères. Il s’agit de résidents locaux, âgés de 39 à 72 ans, a-t-elle indiqué, sans les nommer.

Des arrestations supplémentaires sont envisagées alors qu’une opération est toujours en cours, a ajouté la police. D’après le South China Morning Post, qui n’indique pas ses sources, une dizaine d’arrestations supplémentaires étaient prévues lundi.

Jimmy Lai a été arrêté à son domicile lundi matin, de même que l’un de ses fils, a rapporté le tabloïd local Apple Daily, que publie le groupe Next Digital.

Une source au sein du journal a déclaré que des cadres de l’entreprise ont également été ciblés. Des perquisitions ont été menées à leurs domiciles, a précisé cette source, dénonçant un “harcèlement pur et simple”.

Lai avait déjà été arrêté cette année pour rassemblement illégal, en rapport avec les manifestations de l’an dernier.

Les autorités hongkongaises avaient déjà arrêté 15 personnes dans le cadre de la nouvelle loi sécuritaire, dont des adolescents à qui il est reproché des publications sur les réseaux sociaux.

 

Facebook : le patron souhaite des règles !

Facebook : le patron souhaite des règles !

Comme souvent dans l’économie, certains développements d’activités s’effectuent de manière exponentielle grâce notamment à l’absence de règles précises. C’est le cas de beaucoup d’activités dans le numérique et en particulier de plates-formes comme celle de Facebook qui vit en faite de l’échange d’informations produites gratuitement par les utilisateurs. Un processus en apparence très vertueux. Le problème c’est qu’il convient de mettre du carburant dans la machine informatique. Ce carburant, c’est la publicité.

Or les ressources publicitaires sont d’autant plus grandes que les flux d’informations entre les utilisateurs augmentent. C’est le côté vicieux de la dynamique de développement. Facebook a intérêt à encourager n’importe quelle information, n’importe quelles dérives surtout si elles provoquent  d’autres flux qu’ils soient d’adhésion ou de contestation. Facebook ainsi à trouver la martingale pour devenir l’un des plus grands groupes du monde sans produire lui-même grand-chose et cela grâce au déferlement incontrôlé d’informations souvent sans réel intérêt et parfois supports de haine et de mensonge. Tout cela grâce à l’absence totale de régulation.

Facebook est aujourd’hui en position dominante comme les autres GAFAM  et se dit prêt et même demande aux pouvoirs publics des règles. La même évolution qu’on constate dans certains secteurs économiques quand ils sont en situation hégémonique. Il demande des règles pas tellement pour réguler la nature de l’activité mais pour empêcher l’émergence d’éventuels concurrents.

Facebook est une «entreprise fièrement américaine», qui n’aurait pas réussi sans «les lois encourageant la compétition et l’innovation», va déclarer le patron de Facebook lors d’une audition, mercredi.

Mark Zuckerberg s’exprimera mercredi aux côtés des autres géants de la tech. Erin Scott / REUTERS

Les gouvernements et régulateurs devraient «jouer un rôle plus actif» pour «mettre à jour les règles de l’internet» en termes de modération des contenus. C’est ce que devrait déclarer Mark Zuckerberg, mercredi, selon des extraits de son discours consultés par l’AFP ce mardi.

Le patron de Facebook s’exprimera lors d’une audition des quatre géants de la tech au Congrès sur d’éventuelles pratiques anti-concurrentielles.

Facebook est une «entreprise fièrement américaine», qui n’aurait pas réussi sans «les lois encourageant la compétition et l’innovation», va également assurer Mark Zuckerberg qui, comme Sundar Pichai (Alphabet, maison mère de Google), Tim Cook (Apple) et Jeff Bezos (Amazon), va devoir défendre sa plateforme, accusée à gauche comme à droite d’être devenue trop dominante. On notera que dans les propos du patron de Facebook ne figure pas le moindre concept de déontologie mais seulement de compétition et de développement.

« Un seul patron à l’hôpital , le directeur ! »

« Un seul patron à l’hôpital , le directeur ! »

La logique « métier » des soignants s’oppose à la logique « rationalisation » de l’institution. L’hôpital est gangrené par ce conflit de légitimité, explique Marie-Astrid Piquet, professeure de gastro-entérologie et nutrition, dans une tribune au « Monde ».

Les malades pensent souvent qu’un médecin dirige l’hôpital. En fait, ce n’est pas le cas dans les hôpitaux publics français. Les directeurs sont des hauts fonctionnaires, issus d’un cursus de santé publique, gestion et management.

En 2009, la loi hôpital, patients, santé, territoires, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, a consacré le directeur général (DG) comme « le seul patron à l’hôpital ». Le DG détient ainsi le pouvoir de décision et de nomination. Il bénéficie des conseils éclairés d’un médecin élu par ses pairs, le président de la commission médicale d’établissement (CME), mais ce dernier n’a pas de pouvoirs propres, la loi lui conférant un rôle de proposition, mais pas de décision. Finalement, le président de CME acquiert sa capacité d’agir à travers la relation qu’il entretient avec le DG.

C’est ce que j’ai réalisé en prenant mes fonctions de présidente de CME. J’ai eu la chance de travailler avec un DG qui avait une grande connaissance du terrain hospitalier, une vision audacieuse de l’offre de soins et un sens aigu de la coopération avec les soignants. Nous avons toujours pu compter l’un sur l’autre.

Pourtant, nos discussions étaient parfois tendues, car je ressentais une frustration en cas de désaccord qui me laissait un goût un peu amer. Comme m’a dit un directeur, au football c’est toujours l’Allemagne qui gagne, au CHU c’est toujours le DG. Et cela m’a posé un problème.

J’étais médecin, élue présidente de CME, je pensais être légitime. Je pensais qu’en accédant à la présidence de CME, j’aurais autant de poids que le DG dans les décisions concernant les soins. En même temps, je n’ai jamais remis en cause la légitimité du DG. Il avait une légitimité de gestionnaire des fonds publics, un savoir-faire du management, une vision de santé publique large, et une responsabilité juridique que je n’avais pas.

Mais si la plupart des médecins qui travaillent au quotidien au contact des directeurs ne contestent pas leur légitimité, il n’en est pas de même pour les soignants du terrain.

Car deux logiques s’opposent : la logique de métier des soignants, qui priorisent le soin dans sa dimension humaine artisanale, centrée sur un colloque singulier, et la logique de l’institution, menée par les directeurs qui privilégient la rationalisation de l’activité, avec une perspective à plus grande échelle, et gèrent la pénurie. La raréfaction des moyens budgétaires a considérablement accru la pression de la direction sur les soignants, qui rejettent cette domination qui les prive d’autonomie dans l’organisation des soins.

« La conséquence de ce choc économique totalement inconnue « ( THIERRY MARTEL, patron de Groupama)

« La conséquence  de ce choc économique  totalement inconnue « ( THIERRY MARTEL, patron de Groupama)

 

THIERRY MARTEL patron de Groupama considère que les conséquences de la crise encore totalement inconnue. Interview dans la Tribune.

 

Quels sont les principaux impacts négatifs que vous anticipez ? Et à quelle hauteur les chiffrez-vous ?

Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, tout chiffrage fiable est aujourd’hui impossible. Nous ne savons même pas combien de temps cette crise va durer, ni en France ni dans le monde, avec l’arrivée massive du coronavirus aux Etats-Unis. Par contre, ce dont je suis certain, c’est que nous allons ressentir les effets négatifs de cette crise sur l’économie durant plusieurs années et que la sortie de crise ne sera pas simple.

 

En tant que grand assureur nous sommes malheureusement habitués à intervenir sur les catastrophes naturelles majeures. Jusqu’à présent, notre réponse était d’envoyer un maximum de forces sur le terrain, collaborateurs, élus mutualistes, agents généraux, pour accompagner concrètement nos clients dans leur détresse. C’est la première fois que nous sommes confrontés à une difficulté qui met nos collaborateurs eux-mêmes en danger. Pour autant, il était impensable de fermer boutique car le rôle d’un assureur c’est d’être présent dans le gros temps. Nous avons donc fait basculer notre organisation dans une forme de proximité à distance. Par exemple, nos réseaux commerciaux ont été mis à l’abri et formés pour appeler nos clients, non pas pour leur faire des offres commerciales, mais pour prendre de leurs nouvelles et les guider. Je voudrais d’ailleurs saluer au passage le remarquable travail de nos opérateurs téléphoniques qui, grâce à la qualité de leurs infrastructures, nous permettent de faire travailler aujourd’hui en France plus de 20.000 collaborateurs à distance [sur un total d'environ 25.000, ndlr].

En début de crise, les assureurs ont été pointés du doigt par leur manque de réactivité. Comment l’expliquez-vous ?

Je ne partage pas votre avis. Je crois que tout le monde a été pris au dépourvu face à une situation inédite et sans précédent depuis 100 ans. La mesure de la gravité de la situation s’est faite jour après jour avec des mesures de confinement progressivement renforcées et des dispositifs de soutien à l’économie qui ont émergé au fil du temps.

Comme je vous l’ai dit, nous avons respecté à la lettre et sans délai les mesures de protection de nos collaborateurs édictées par le gouvernement en assurant la continuité du service, y compris dans nos activités les plus sollicitées comme l’assistance et le rapatriement sanitaire, [sa filiale Mutuaide a procédé à 155 rapatriements, du 16 mars au 2 avril dernier].

Nous avons également immédiatement pris des mesures pour adapter les garanties – par exemples automobiles – de nos clients qui cherchaient à trouver des solutions adaptées pour continuer à travailler. Réciproquement, nous avons instantanément accordé des facilités à ceux dont les revenus se sont arrêtés du jour au lendemain.

Pour le reste, nous ne pouvons pas régler des sinistres avant qu’ils soient déclarés. Or je peux vous dire que sur ce terrain-là également nous sommes parfaitement à jour. En fait, ce qui nous est le plus reproché c’est une forme de prudence dans la communication. Mais pour ma part, ce qui m’intéresse, c’est d’agir plus que de parler et de ne parler qu’une fois que je suis certain de ce que je dis.

La secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher estime que les assureurs doivent aller plus loin en participant davantage au fonds de solidarité mis en place par le gouvernement et dédié aux TPE et aux indépendants. Selon-vous, les assureurs participent-ils suffisamment à l’effort de solidarité nationale ?

Par définition, dans un effort de solidarité, chacun reçoit selon ses besoins et contribue selon ses moyens. En tant que groupe mutualiste nous adhérons totalement à ce principe qui doit englober tous les acteurs de la vie économique car il s’agit d’une forme de reconstruction de l’économie nationale au terme d’une crise d’une extrême violence.

Nous sommes parfaitement prêts à jouer le jeu. Mais qui est capable de prédire quel sera le coût final pour l’assurance de cette crise ? Personne à ce stade. Bien sûr, il vient spontanément à l’esprit que beaucoup de voitures sont au garage ou que certaines activités sont arrêtées. Mais combien de primes ne seront jamais recouvrées en raison des difficultés de nos assurés ? Combien coûteront au final les frais médicaux et les arrêts de travail des personnes malades ou fragiles mais arrêtées par précaution ? Combien coûtera la sur-sinistralité qu’engendre toute crise économique, notamment en matière d’incendie ? Combien les actifs dans lesquels sont investies les prestations que nous devons à nos assurés auront-ils perdu de valeur qu’il faudra compenser ? Personne ne le sait ne serait-ce que parce que personne ne sait combien de temps cette crise va durer. Or il est impensable d’imaginer que les assureurs soient mis en difficulté pour payer les sommes qu’ils doivent à leurs assurés que ce soit sous forme de sinistre ou sous forme d’épargne.

Donc, oui, les assureurs devront contribuer à la solidarité nationale au même titre que les autres secteurs d’activité qui en auront les moyens. Mais dire aujourd’hui quel est le juste calibrage, c’est impossible. Nous sommes néanmoins la seule branche professionnelle à avoir versé spontanément 200 millions dans ce fonds de solidarité [Groupama y a participé à hauteur de 14 millions d'euros selon une clé de répartition basée sur le chiffre d'affaires, ndlr].

Plusieurs assureurs ont pris des engagements supplémentaires à l’échelle de leur groupe, comme Maif qui va reverser à ses assurés 100 millions d’euros. Que propose Groupama ?

Notre choix a été de prendre des mesures ciblées à destination de ceux qui en avaient le plus besoin comme je vous le disais précédemment, que ce soit sur les délais de paiement, l’extension gratuite des garanties ou des réductions de primes. Car l’urgence est de venir en aide à ceux qui souffrent et qui ont vu leurs revenus disparaître du jour au lendemain en raison du confinement.

Par ailleurs, nous avons instantanément donné tous nos masques au personnel médical et nous avons fait des dons à des établissements hospitaliers avec une approche régionale conformément à notre ADN décentralisé. Mais je n’aime pas communiquer là-dessus car je crois que la vraie solidarité c’est celle que l’on fait, pas celle que l’on affiche dans une surenchère de millions.

Pour ce qui concerne le remboursement général des primes, au-delà de l’intérêt médiatique que cela comporte, je m’interroge sur sa pertinence. Tout d’abord les régulateurs demandent aux assureurs de garder un maximum de fonds propres dans les compagnies car l’assurance est, après les Etats, un des derniers remparts en cas de crise majeure. Dans cet esprit, le régulateur a demandé aux sociétés anonymes de surseoir au paiement de leur dividende au titre de 2019. Or, la ristourne générale est aux mutualistes ce que le dividende est aux sociétés anonymes.

Ensuite, le paiement des primes d’assurance ne se fait pas en fonction de la sinistralité du mois. Quand il y a une tempête un mois donné on ne vous demande pas de payer un supplément qu’on vous rembourse le mois d’après s’il se met à faire beau. L’assurance s’évalue sur un cycle annuel et c’est à la fin de l’année qu’on fait les comptes, surtout dans des périodes aussi incertaines.

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Groupama pourra-t-il faire face à ce choc ?

Je vous l’ai dit, nous ne savons pas quelle sera l’intensité finale de ce choc sur le plan des coûts comme sur la chute des marchés financiers. Mais les normes prudentielles qui sont imposées aux assureurs sont sévères et Groupama les satisfait très largement [sa marge de solvabilité était de 178% fin 2019 et se situait autour de 150% à la mi-mars après la tempête sur les marchés financiers, ndlr]. Cela ne doit donc pas inquiéter nos assurés.

Quid de votre activité dans l’assurance agricole ?

Je vous remercie de votre question car elle me permet de rendre hommage au formidable travail accompli par nos agriculteurs pour continuer à alimenter normalement notre pays dont la moitié de l’économie est à l’arrêt. Nous perdons parfois de vue la chance que nous avons dans notre pays d’avoir une agriculture puissante et résiliente. De telles crises doivent nous le rappeler. Vous le savez, ce virus ne touche pas les plantes ni les animaux, la production agricole peut donc se faire dans des conditions normales sous réserve que le climat nous soit plus favorable que ces dernières années. En revanche, l’agriculture connaît des difficultés de main d’œuvre pour les récoltes en plein champ ou l’écoulement de leurs productions en aval. C’est la raison pour laquelle nous avons adapté nos solutions d’assurance et fait la promotion de l’initiative Des bras pour ton assiette [plateforme permettant d'aider les agriculteurs à trouver de la main d'oeuvre, ndlr]

A l’avenir, quel produit d’assurance permettrait de couvrir ce type de crise sanitaire ?

Les catastrophes de nature climatique ou biologique sont toujours couvertes avec la garantie de l’État car elles touchent tout le monde en même temps pour des montants considérables et avec des fréquences tellement faibles qu’il serait impossible de les gérer dans les comptes des compagnies d’assurance. Pour ce qui concerne les pandémies, la dernière de cette importance est la grippe espagnole d’il y a 100 ans.

Il y a deux modèles possibles. Dans le domaine des épizooties (comme la vache folle ou la grippe aviaire) c’est l’État qui prend en charge les décisions d’abattage et les indemnités qui en découlent. Dans le domaine des catastrophes naturelles climatiques, c’est un système partagé entre les assureurs et l’État qui prévaut. Les assureurs couvrent, en partenariat avec la Caisse Centrale de Réassurance, une première tranche de risques basée sur une prime générale légale prélevée uniformément sur tous les contrats. Puis la couverture par l’État intervient dès lors que le cumul des sinistres dépasse 200% des primes annuelles. Nous pourrions nous inspirer de ce deuxième modèle pour les catastrophes sanitaires. La profession a proposé au gouvernement d’y travailler ensemble.

L’hommage scandaleux du patron de LVMH à Macron !

L’hommage scandaleux du patron de LVMH à Macron !

 

L’hommage à Macron de Bernard Arnault président de  LVMH , deuxième fortune du monde, est particulièrement indécent. En effet le patron de LVMH possède une fortune évaluée à environ 100 milliards de dollars et pourtant ils ne payent que 2 millions d’impôts, une goutte d’eau et une prouesse de l’ingénierie fiscale autorisée par Macron. En l’espace d’un an, la fortune de Bernard Arnault a progressé de 39 milliards de dollars. C’est le plus fort gain constaté au sein des 500 milliardaires dont le patrimoine est estimé par l’agence Bloomberg. Par comparaison notons que la fortune moyenne (le patrimoine) des Français et de l’ ordre  de 230 000 € et qu’ils payent  en moyenne 2300 € d’impôts soit 1 %. Bernard Arnault lui proportionnellement devrait payer 1 milliard.  il réussit l’exploit de n’avoir que 2 millions à régler grâce à son ingénierie fiscale ( comprendre évitement fiscal) et aux nombreux cadeaux faits par Macron aux plus fortunés. Pas étonnant que ces derniers aient largement financé la campagne de Macron et le remercient encore.

L’un des principaux soutiens à Macron relativise aussi  les mouvements sociaux en France. « La France reste un pays qui fait rêver, c’est toujours le pays qui attire le plus de touristes au monde », a insisté le PDG de LVMH, qui a adressé un message de félicitations à Emmanuel Macron. « Depuis l’arrivée du président Macron à la présidence de la République, l’image de la France s’est quand même sensiblement améliorée sur notre activité, s’est beaucoup améliorée notamment pour les investissements étrangers. Et ça compte beaucoup », a-t-il assuré.

Pourtant, le président de la République est hautement contesté depuis un an, avec notamment le mouvement des « gilets jaunes » et les manifestations parfois violentes qui l’ont accompagné. Les images des incidents sur les Champs-Elysées, sous l’Arc de triomphe notamment, ont ainsi fait le tour du monde. « On a tendance à grossir un peu l’impact de tout ça « , a tempéré Bernard Arnault. « En France, à la télévision, on fait beaucoup d’émissions sur la politique et sur tous ces événements. Il y en a quand même beaucoup moins à l’étranger et notamment aux Etats-Unis, ou encore moins en Chine. » ……Et pour cause la démocratie n’y est pas tolérée !

SNCF: enfin un vrai patron ?

SNCF: enfin un vrai patron ?

La plupart du temps la SNCF a dû se contenter d’un patron à profil relativement politique ayant surtout pour vocation de se taire devant les contradictions de la politique des transports et de faire le dos rond face à certaines organisations syndicales. Du coup,  l’entreprise s’est enfoncée dans le déclin économique et surtout financier. Or la question de la succession de Guillaume Pepy se pose. Il serait souhaitable évidemment qu’on ne nomme pas un nouveau technocrate surtout occupé de communication c’est-à-dire davantage dans l’apparence que dans l’action. Bref, il faudrait enfin un vrai patron à l’entreprise,  un patron qui prenne en compte les deux champs prioritaires à savoir d’abord le commercial ensuite les ressources humaines. Il s’agit de transformer la SNCF en véritable entreprise pour éviter qu’elle disparaisse.

Selon plusieurs sources gouvernementales et dans l’entreprise, l’annonce du nom du successeur de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF devrait avoir lieu dans les prochains jours, sans doute mercredi ou d’ici la fin de la semaine. Dans la course à sa propre succession, l’actuel patron, à la tête de l’entreprise depuis 2008, n’est pas inactif.

Ces derniers jours, la « short list » ne comporte plus que deux noms susceptibles de succéder à Guillaume Pepy à la tête de la SNCF. Celui de Patrick Jeantet, l’actuel patron du Réseau, et celui de Jean-Pierre Farandou, actuel président de Keolis, groupe spécialiste des transports publics et filiale de la SNCF à 70 %. L’hypothèse d’un binôme entre Jean Castex, ex-secrétaire général adjoint à la présidence de la République de Nicolas Sarkozy, actuellement délégué interministériel aux grands événements sportifs, et Rachel Picard, directrice de Voyages SNCF a sérieusement tenu la corde, mais a finalement achoppé.

« Il y avait plusieurs inconvénients. D’abord, Jean Castex ne connaît pas du tout le secteur des transports. Or, la SNCF est en pleine transformation et l’on ne peut pas se permettre d’attendre trois ans que le nouveau patron s’acclimate. Rachel Picard, elle, maîtrise bien l’entreprise, elle y travaille depuis 2004. Et c’est une “Pepy girl”. Mais elle incarne vraiment le TGV, dans l’entreprise, à un moment où la priorité est de retisser des liens avec les régions. Et surtout, un exécutif à deux têtes n’incarne pas forcément l’image d’une entreprise réformée et prête à affronter la concurrence », commente un cadre de premier plan. Ce sont donc Patrick Jeantet et Jean-Pierre Farandou qui restent en lice.

FDJ -Comme déjà Richard Ferrand, Gilles Legendre le patron des députés LREM se sucre !

FDJ -Comme déjà Richard Ferrand, Gilles Legendre le patron des députés LREM se sucre !

 

 

 

C’est peut-être une tradition à la république en marche de se sucrer en utilisant sa compagne. L’ancien patron des députés de la république en marche Richard Ferrand avait déjà utilisé sa position pour permettre à sa compagne de réaliser une substantielle plus-value de l’ordre  de 800 000 € dans les mutuelles des Bretagne. Cette fois, c’est le très rigoureux donneur de leçons Gilles Legendre qui a succédé à Ferrand comme patron des députés de la république en marche qui fait entrer son épouse comme directrice de la communication à la Française des jeux. Un poste qui évidemment n’est pas rémunéré au niveau du SMIC quand on connaît les énormes profits de la FDJ  par ailleurs doit être privatisé par Macron. Gilles Legendre comme a tendance à confondre l’intérêt général avec son intérêt particulier. Pour Ferrand il s’agissait du bien immobilier acquis par sa compagne et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. La plainte porte sur des faits présumés de « prise illégale d’intérêts », et recel et complicité de ce délit.  Le parquet de Brest avait annoncé le 13 octobre le classement de l’enquête, au regard notamment de la prescription de cette éventuelle infraction. « Nous attendons l’ouverture d’une instruction, pour qu’il y ait un procès, car nous ne sommes pas d’accord avec l’analyse du procureur de la République de Brest », a déclaré Jean-Christophe Picard, président de l’association. Après le classement sans suite, Anticor s’est tourné vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale sur les affaires « d’une grande complexité ». Dans un des volets de l’affaire, un possible délit de prise illégale d’intérêts, le procureur de Brest Jean-Philippe Récappé reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire ». Mais il s’est avéré que « l’infraction éventuelle » était « prescrite » depuis le 19 juin 2015, selon les règles de prescription (trois ans) alors en vigueur, avait-il expliqué. Richard Ferrand, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, s’est toujours défendu de tout conflit d’intérêts. Dans l’affaire en question, révélée par le Canard enchaîné, Richard Ferrand, 55 ans, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général (1998-2012) des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. En 2011, cet organisme à but non lucratif, qui cherchait à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avait choisi la proposition d’une société civile immobilière (SCI) appartenant à 99 % à Sandrine Doucen, parmi trois offres. Un bien acquis pour un prix de 375 000 euros, « financé » par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne, selon la plainte d’Anticor. Un petit boni de l’ordre de 800 000 euros pour la compagne de Ferrand.  Cette semaine, des personnalités politiques de tout bord ont publiquement exprimé leur mécontentement après à la nomination de l’épouse du chef de file des députés LREM, Gilles Le Gendre, comme directrice de la communication de la Française des jeux (FDJ). Pour les élus, Raphaële Rabatel est nommée dans un contexte jugé incongru, puisqu’elle intervient au moment de l’adoption définitive ce jeudi le projet de la loi Pacte du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui prévoit le transfert au privé de la majorité du capital de l’entreprise.

 

Le capital de la FDJ est actuellement détenu à 72% par l’État, celui-ci devant conserver «au minimum» 20% des parts. À l’instar de la privatisation d’Aéroports de Paris, le projet est également contesté par de nombreux députés.

La sénatrice PS Marie-Pierre de la Gontrie a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux. «L’épouse du président du groupe LREM à l’Assemblée Nationale, nommée directrice de la communication de la Française des jeux en voie de privatisation …. #benvoyons», a-t-elle tweeté mercredi .

L’affaire Carlos Ghosn : une manipulation du patron de Nissan

L’affaire Carlos Ghosn : une manipulation du patron de Nissan

 

La presse révèle aujourd’hui ce dont on pouvait se douter à savoir que l’arrestation de Carlos Ghosn visait surtout à empêcher l’intégration totale de Nissan dans le groupe Renault. Certes comme on l’a souvent répété ici le patron de Renault n’est pas sans reproche. Comme beaucoup de patrons, il a un peu confondu son portefeuille avec la caisse de son groupe. Il a sollicité tous les moyens pour augmenter ses revenus et ses rémunérations accessoires. Une attitude qui a d’ailleurs créé un conflit entre le pouvoir politique et l’intéressé. Observons toutefois que Carlos Ghosn a aussi été sollicité par Ford qui lui proposait le double de la rémunération de Renault. Sans doute peut-on considérer à juste titre ces revenus comme tout à fait excessifs et insupportables mais c’est le lot dans la plupart des pays. Carlos Ghosn est loin d’être le seul responsable de cette situation qui est surtout liée au fait  que les patrons d’entreprises souvent plus proches des intérêts des actionnaires de leurs salariés voir de leur entreprise. Lors d’une rencontre avec  un patron de Renault,  le directeur général de Nissan a avoué qu’il avait bien mis en place une machination en transmettant des preuves contre son propre patron au gouvernement japonais afin  d’empêcher l’absorption de Nissan (actuellement Renault est seulement majoritaire dans le capital de Nissan) dans le groupe Renault. Dommage que l’État français ait  lâché lamentablement Carlos Ghosn en raison des différents déjà évoqués. Carlos Ghosn et Renault ne méritaient pas une telle humiliation. Faut-il rappeler que Carlos Ghosn a d’abord redressé Renault puis Nissan enfin constitué le premier groupe constructeur d’automobiles. Pour le moins dans cette affaire le gouvernement français a fait preuve d’une grande

TechnipFMC : 2 milliards de déficits mais un bonus de 15 millions pour le patron

TechnipFMC : 2 milliards de déficits mais un bonus de 15 millions pour le patron

 

On voudrait encourager l’incompétence qu’on ne s’y prendrait pas autrement en effet la société TechnipFMC (qui opère dans le pétrole) a accordé plus de 15 millions de bonus pour le départ de son patron au même moment où l’entreprise enregistrait  un déficit de près de 2 milliards (). Il s’agit évidemment aussi d’une provocation vis-à-vis de la justice sociale. Le problème n’est pas nouveau dans la mesure où la plupart des patrons sont passés du statut de dirigeant salarié à celui de dirigeant actionnaire. D’un certain point de vue,  ces dirigeants sont plus proches des actionnaires que de l’intérêt des entreprises et des salariés. Souvent poussé par les fonds de pension et autres les entreprises privilégient les résultats de court terme et leur propre intérêt jusqu’à ce que cela mette en péril l’existence même de l’entreprise. Les salaires sont déjà indécents mais les bonus scandaleux d’autant que la plupart du temps les patrons n’ont pas mis un sou dans l’entreprise mais qu’ils ont hérité de stock-options. On objectera que le phénomène est mondial que bien souvent d’ailleurs dans les pays étrangers les dirigeants ont des revenus encore plus importants. Encore une fois l’objectif de cette dérive vise à rendre les patrons de plus en plus solidaires avec les actionnaires. Bien entendu on conviendra qu’il n’est pas anormal que les dirigeants compétents soient bien rémunérés mais cela dans des conditions décentes par rapport au concept de justice sociale et même d’efficacité économique. Il conviendrait sans doute d’envisager un système plus équilibré de répartition des richesses de l’entreprise de sorte que le les bénéfices soient affectés de manière équitable entre les actionnaires, les investissements et les salariés. On fera observer que dans les grandes entreprises qui accordent de telles rémunérations les salariés ne sont pas forcément mal payés. Mais le problème c’est que ces entreprises ont sous-traité une grande partie de leurs activités à des PME ou  les employés sont plutôt nettement moins bien traités.

FED : Trump ne menace plus le patron de la FED !

FED : Trump ne menace plus le patron de la FED !

 

Sans doute parce que la bourse a enregistré un très sérieux coup de mou après les propos de Trump concernant la banque centrale, la Maison-Blanche a été contrainte d’indiquer que la position de Jerome Powell à présidence de la Réserve fédérale n’était  pas menacée . Objectif : calmer Wall Street, dont la nervosité a été aggravée par les critiques adressées par le président américain à la banque centrale. Aux journalistes lui demandant si poste de Jerome Powell était sûr, le conseiller économique de la Maison blanche Kevin Hassett a répondu: “Oui, bien sûr, à 100%.” A une autre question lui demandant s’il pouvait affirmer que le poste de Powell n’était pas menacé, il a répondu: “Absolument.” Donald Trump a renouvelé ces derniers jours ses attaques contre la Réserve fédérale américaine, qu’il accuse de procéder à une hausse trop rapide des taux d’intérêt. “Le seul problème qu’a notre économie, c’est la Fed”, a-t-il notamment tweeté à la veille de Noël, tandis que les investisseurs ont été attentifs aux informations de presse selon lesquelles le président avait évoqué la possibilité de limoger Jerome Powell qu’il a lui-même nommé à la tête de la Fed. Du coup, Wall Street rebondit vivement mercredi et gagne plus de 2% pour le Dow Jones et le S&P-500 et 3% pour le Nasdaq après avoir chuté ces dernières semaines et le S&P devrait accuser son recul le plus vif pour un mois de décembre depuis la Grande

«Dieselgate» : Le patron de Volkswagen était dans le coup

«Dieselgate» : Le patron de Volkswagen était dans le coup

 

Pour tenter d’étouffer l’affaire des tricheries relatives aux émissions polluantes, Volkswagen- comme d’autres marques d’ailleurs- a accepté de payer de très lourdes amendes notamment aux États-Unis et a fait porter le chapeau à des boucs émissaires. La réalité c’est que la hiérarchie de Volkswagen comme celle des autres marques était au courant des procédés qui permettaient pendant les opérations de contrôle de diminuer les émissions polluantes. Chez Volkswagen, l’affaire est en train de remonter au plus haut niveau c’est-à-dire jusqu’à Herbert Diess, actuel patron du constructeur allemand ; ce dernier aurait été avait été prévenu deux mois avant que le scandale éclate, en septembre 2015, révèle Der Spiegel. Un scandale dont le coût est estimé à 27 milliards de dollars en pénalité et amendes.

Une nouvelle qui va créer des remous. L’actuel patron de Volkswagen, Herbert Diess, a été prévenu de l’existence d’un logiciel fraudeur pour minimiser les résultats des tests d’émissions polluantes sur les véhicules de l’entreprise deux mois avant que le scandale éclate en 2015, rapporte le magazine allemand Der Spiegel. Le journal a eu accès à des documents inédits du parquet de Braunschweig qui posent la question de savoir si VW a informé dans les temps ses investisseurs de l’ampleur financière du scandale dont le coût dépasse 27 milliards de dollars en pénalités et amendes. Le scandale a été mis au jour le 18 septembre 2015 après une série de tests effectués aux Etats-Unis sur des véhicules diesel européens par l’université de Virginie-Occidentale à la demande de l’ONG International Council on Clean Transportation. Selon les documents du parquet du Braunschweig, Der Spiegel note que Herbert Diess, ancien de BMW alors en charge de la marque VW, était présent lors d’une réunion tenue le 27 juillet 2015 présidée par le patron de l’époque Martin Winterkorn.

 

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