Archive pour le Tag 'patron'

Pierre Moscovici futur patron de la Cour des Comptes

Pierre Moscovici futur patron de la Cour des Comptes

Didier Migaud Sera remplacé à la tête de la Cour des Comptes par Pierre Moscovici, actuellement commissaire européen aux Affaires économiques et financières depuis cinq ans. Pas vraiment un grand changement car la Cour des Comptes va conserver son rôle d’évaluation de la politique financière et des comptes publics. Elle va continuer de se montrer lucide et même sévère. Le problème c’est que souvent les responsables de la Cour des Comptes se montrent beaucoup plus rigoureux en situation d’observation qu’en situation de gestion quand ils sont membres d’un gouvernement. C’est le cas notamment de Pierre Moscovici qui n’a guère participé au redressement financier de la France lorsqu’il était ministre de François Hollande.

Pierre Moscovici est l’archétype des technocrates du parti socialiste qui n’ont jamais vraiment manifesté de grandes personnalités, détermination ou d’innovation. Bref c’est le reflet de ces socialistes mous, sans doute compétents mais finalement assez impuissant et qui ont préféré suivre le sens du courant.

Total: Nouvelle augmentation de 10% entre le patron

Total: Nouvelle augmentation de 10% entre le patron


+10% de hausse de rémunération du PDG de TotalEnergies, dont la dernière rémunération connue dépassait les 6 millions .

Pour rappel, en 2021, la rémunération de Patrick Pouyanné avait augmenté de 51,7%, à 5.944.129 euros. Cette hausse faisait suite à une baisse de 36,4% de sa rémunération en 2020, conséquence d’une amputation salariale présentée alors comme « volontaire » pendant la crise sanitaire, et au recul de la part variable de son salaire cette année-là lié aux résultats du groupe. En 2019, l’année d’avant pandémie, elle s’élevait à 6,15 millions d’euros.

Selon le groupe, il s’agit d’une « hausse équivalente à celle dont ont bénéficié en moyenne les cadres du socle social commun en France ». Les cadres du groupe bénéficient d’une hausse de 7,5% du salaire et de 15% de la part variable et en bonus, soit en moyenne près de 10%, précise l’entreprise.

Cette rémunération intervient alors que le groupe a dégagé, l’an dernier, 20,5 milliards de dollars de bénéfice net, le plus important de son histoire, grâce principalement à l’envolée des cours du pétrole et du gaz. Des bénéfices qui auraient été encore plus élevés sans l’impact négatif de la Russie, et qui suscitent la polémique. Merci aux consommateurs!

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Energie: Un scénario entièrement renouvelable ridicule ( ancien patron de RTE)

Energie: Un scénario entièrement renouvelable ridicule ( ancien patron de RTE)


André Merlin, premier président du gestionnaire de réseau national de transport d’électricité RTE (de 2000 à 2007)estime que le projet énergétique du gouvernement «C’est de la carabistouille.». dans un Un scénario on pourrait prévoir soit 50% et soit 63% d’énergies renouvelables. Or la réduction du nucléaire a déjà produit une crise économique sans précédent affectant la compétitivité de nombreuses entreprises et étouffant au passage PME, artisans et commerçants. Une crise de l’énergie très largement responsable de l’inflation qui tue aussi de pouvoir d’achat.

Pour André Merlin, ni l’un ni l’autre ne sont recommandables : «Il est clair qu’un certain nombre de scénarios proposés en 2050 par RTE dans son étude vont, à mon sens, beaucoup trop loin, c’est pour ça que j’émets des réserves. Je n’ai jamais été contre l’introduction de moyens éolien ou solaire mais il y a des limites. Au-delà de 50%, je pense qu’on prend des risques de moyens non pilotables.» Dans une interview à La Tribune, publiée il y a un an, le fondateur de RTE soulignait «que dans le cas de l’éolien par exemple, il faut prendre en compte la production garantie nécessaire pour pallier l’absence de vent, y compris en mer, et un facteur de charge difficile à anticiper».

Pour le mix électrique de 2050, André Merlin va ainsi au-delà du dernier scénario de RTE – qui préconise 50% de nucléaire – en proposant «75% d’électricité pilotable (nucléaire et hydraulique) et 25% d’énergies non pilotables». Quelques jours plus tard, le 8 février, l’ex-directeur exécutif d’EDF Hervé Machenaud défendait une position similaire. «Le meilleur scénario RTE est celui avec 50% de nucléaire. Comme ils n’ont pas voulu aller plus loin, on a fait un scénario à 80% de nucléaire, qui est le plus sûr en approvisionnement et 25% moins cher».

Cette conjecture se rapproche de la production d’électricité d’EDF en 2021 avec 86,8% de nucléaire, 10,4% d’énergies renouvelables (dont l’hydraulique), 1,7% de «cycle combiné gaz et cogénération», de 0,7% de fioul et 0,4% de gaz.

Quel que soit le scénario choisi par le gouvernement, il faut encore que les chantiers des nouveaux EPR français parviennent à voir le jour. La première échéance concerne la centrale de Flamanville, qui devrait lancer le démarrage commercial de son réacteur mi-2024, après un nouveau report de six mois par EDF. Viendront ensuite les deux EPR de la centrale de Gravelines, prévus pour 2035.

Tech: La chute du patron prométhéen

Tech: La chute du patron prométhéen

Le mythe du Super-entrepreneur digital à l’épreuve de la réalité» – la tribune de Thomas Jamet, Lionel Dos Santos De Sousa et Florian Freyssenet ( dans l’Opinion)

Le symbole du patron prométhéen de la Tech, censé amener la flamme du numérique au monde est aujourd’hui mis face à ses responsabilités. On constate que du phare technologique éclairant le monde au pyromane mettant le feu au village digital mondial, il existe une distinction que l’on a souvent du mal à faire. Revenons à la racine de cette idéologie qui a permis l’émergence de patrons superstars à la posture managériale brutale et ayant un rapport difficile avec la démocratie. Un sujet qui n’est pas neutre pour la France et l’Europe.

Faillite de FTX (la cryptolicorne de Sam Bankman-Fried) avec des conséquences sismiques sur le marché des cryptomonnaies, 11 000 licenciements annoncés par Mark Zuckerberg (soit 13% des effectifs de Meta), mise à la porte de la moitié des effectifs de Twitter dès sa reprise par Elon Musk, Google mettant un coup de frein au développement de ses projets et devant s’acquitter de la somme de 400 millions de dollars pour régler un procès concernant la géolocalisation illégale de ses utilisateurs… les temps sont sombres pour les titans du Digital.
Revenons sur un ouvrage méconnu du grand public français : The Atlas Shrugged de Ayn Rand. Il s’agit du livre le plus influent aux États-Unis après la Bible selon une étude de la Bibliothèque du Congrès américaine, où il fut publié pour la première fois en 1957 avant d’être traduit en 25 langues (il faudra attendre 2011 pour obtenir une version française, sous le titre La Grève ou la Révolte d’Atlas).

John Galt. Dans ce récit dystopique où la Seconde Guerre mondiale et la création de l’URSS et n’ont jamais eu lieu, ce sont les patrons d’entreprises et les créateurs de nouvelles technologies qui se révoltent sous l’impulsion du héros du roman :John Galt, qui les rassemble dans un repaire secret au cœur du Colorado, où s’organise une société de coopération volontaire entre individus indépendants, alors que le gouvernement américain sombre peu à peu dans une dictature collectiviste.

Sans spoiler le récit, la fin du roman se conclut sur un long discours du héros (70 pages dans la première édition du livre), justifiant sa résistance à l’oppression de l’État. Ce discours sert de prétexte à Rand pour déployer son approche philosophique profondément objectiviste et individualiste.
Cette philosophie a donné naissance à un important courant de pensée qui influence encore des millions de citoyens américains. Ce livre mettant en scène des héros prométhéens de l’entrepreneuriat technologique contre un État jupitérien résonne encore dans la Silicon Valley, où cette culture néolibérale et libertaire, poussée par une glorification de l’entrepreneur héros a donné naissance à un écosystème d’innovation aventureux.

L’importance de Rand est tellement considérable que Vanity Fair la considérait comme la «personnalité la plus influente» de l’industrie de la Vallée dans un article de 2016 . Steve Jobs considérait The Atlas Shrugged comme un «guide de vie» ; Travis Kalanick, fondateur de Uber, portait une vénération particulière à Rand, (son avatar sur Twitter fut pendant longtemps la couverture du livre The Fountainhead de Rand) ; Jack Dorsey, fondateur de Twitter était lui aussi un émule ; on peut voir Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia, dans une vidéo expliquer qu’il fut profondément influencé par le personnage de Howard Roark de The Fountainhead ; Peter Thiel, co-fondateur de Paypal, fondateur de Palantir Technologies, qui aida Zuckerberg à fonder Facebook, est également un «afficionado» de Rand.
Les Etats-Unis sont devenus les promoteurs d’un modèle technolibertarien laissant une grande liberté aux entrepreneurs, faisant confiance à ses entreprises pour le faire rayonner à l’international : de New York à San Francisco, l’innovation y est érigée comme une indispensable valeur américaine ; or toutes ces entreprises ont une grande influence sur l’Europe et la France
Licornes. Son œuvre reste encore aujourd’hui une inspiration pour ces éleveurs de «licornes», perpétuant le mythe du fondateur surhumain, ce titan autant Hésiodique que Randien, cet Atlas entrepreneur portant tout le poids des changements nécessaires au monde sur ses épaules, avec l’envie quasi désespérée de les porter et de porter le fer face aux syndicats, aux gouvernements, aux régulateurs, aux médias et à tous ces technophobes et rétrogrades, incapables de comprendre leur vision du futur.

Les Etats-Unis sont devenus les promoteurs de ce modèle technolibertarien laissant une grande liberté aux entrepreneurs, faisant confiance à ses entreprises pour le faire rayonner à l’international : de New York à San Francisco, l’innovation y est érigée comme une indispensable valeur américaine, or toutes ces entreprises ont une grande influence sur l’Europe et la France.
Aujourd’hui le patron «Superman» de la Tech (personnage de comics inspiré lui aussi du mythe prométhéen) prend de plus en plus les aspects de son Némésis, le milliardaire criminel technophile «Lex Luthor» et nombre d’entre eux ont été sommés de s’expliquer lors d’auditions sénatoriales sur l’influence politique de leurs sociétés, leurs intrusions dans nos vies privées, et tandis qu’Elon Musk trolle sa propre société, s’implique ostensiblement lors des élections de mi-mandat américaines ou utilise un sondage sur Twitter pour savoir s’il doit réinstaller le compte de Donald Trump, les licenciements et démissions se multiplient en cascade dans la Tech.

Même si le match n’est pas fini, le modèle semble avoir fait son temps, car aujourd’hui, il nous faut pouvoir plus que jamais compter sur des entrepreneurs respectant leurs usagers et nos démocraties : c’est une fenêtre de tir historique pour l’Europe, afin de reprendre la main et de promouvoir une Tech innovante, socialement responsable et durable.
Une Europe qui lancera dès 2023 le Digital Market Act et le Digital Service Act, des «kryptonites» réglementaires visant à ramener nos «Super John Galt» à plus d’humanité ; mais elle devra aller plus loin et se réapproprier le récit que des Gustave Eiffel ou des Enzo Ferrari ont su faire briller avant elle : pour cela elle doit développer un écosystème favorable à de nouvelles Super-entreprises qui porteront ses valeurs et ses couleurs dans le monde, et où notamment la France fera briller son histoire et son innovation via l’émergence de nouveaux champions nationaux.
Thomas Jamet, Lionel Dos Santos De Sousa et Florian Freyssenet.

Twitter surtout très menacé par son patron, Elon Musk

Twitter surtout très menacé par son patron, Elon Musk

Nombre de très grandes entreprises dans la publicité finance le réseau Twitter s’interrogent sur leur politique de communication sur un réseau de plus en plus contestée. En cause, les propos provocateurs, excentriques et contradictoires du milliardaire Elon Musk. L’intéressé qui se veut libertiarien est un anarchiste capitaliste qui revendique une totale liberté d’expression avec tous ses excès. Ainsi envisage-t-il de rétablir le compte de Trump.

Ainsi parmi ses contradictions, Musk , champion de la vérité, est aussi le champion de la lutte contre les syndicats et le champion des licenciements. Ainsi vient-il de décider de mettre à la porte de Twitter nombre de salariés y compris dans la direction.

Une action collective a d’ores et déjà été lancée en parallèle devant le tribunal fédéral de San Francisco, annonce Bloomberg. La loi fédérale interdit notamment aux grandes entreprises de procéder à des licenciements massifs sans préavis d’au moins 60 jours. Sur Twitter, l’avocate Lisa Bloom a indiqué que l’entreprise, si elle ne respectait pas ce préavis, s’exposerait à une amende-jour de 500 dollars par salarié ainsi que l’obligation de verser des arriérés de salaires.

Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk est visé par des plaintes pour licenciements abusifs. Son autre entreprise, Tesla, est aussi poursuivie pour avoir enfreint la loi fédérale après le licenciement de 500 salariés en juin dernier. Le délai de 60 jours de préavis n’avait pas été respecté. Un procès qu’Elon Musk avait jugé « insignifiant » auprès de Bloomberg

L’image de Twitter qui n’est pas déjà très flatteuse risque encore de se détériorer et c’est pourquoi de grandes sociétés internationales envisagent de ne plus apporter leur manne financière au réseau.

Elon Musk a promis de former un conseil de modération des contenus, et de prendre quelques semaines avant d’éventuellement réautoriser certaines personnes bannies – comme Donald Trump – à revenir sur
Les marques, qui représentent 90% des revenus de la plateforme, craignent en effet que la libéralisation des règlements de modération des contenus prônée par Elon Musk ne rende le réseau inhospitalier.

Le géant américain de l’agro-industrie General Mills a suspendu ses dépenses publicitaires sur Twitter, un signe supplémentaire de l’inquiétude des annonceurs face à la vision ambiguë d’Elon Musk, le nouveau propriétaire de la plateforme, en matière de modération des contenus. Le constructeur automobile General Motors avait indiqué avoir arrêté temporairement de payer pour des publicités sur Twitter. Jeudi, le Wall Street Journal a affirmé que Mondelez international (le fabricant des biscuits Oreo), Pfizer et Audi (Volkswagen) avaient pris des décisions similaires.
Les annonceurs, qui représentent 90% des revenus de la plateforme, craignent que la libéralisation des règlements de modération des contenus prônée par Elon Musk ne rende la plateforme Contre-productive. La plupart des marques préfèrent éviter toute association avec des contenus non consensuels.

Mais ni les annonceurs ni de nombreuses ONG ne semblent pour l’instant convaincus. Un collectif de près de 50 associations de défense de la démocratie et de lutte contre la désinformation a adressé une lettre ouverte aux 20 plus gros annonceurs sur Twitter, dont Coca-Cola, Google et Disney, les exhortant à menacer Elon Musk de cesser toute publicité sur la plateforme s’il mettait en place son projet «visant à saper la sécurité de la marque et les standards de la communauté, dont la liquidation de la modération de contenus».

Mercredi, Elon Musk a demandé dans un sondage à ses 113 millions d’abonnés si les annonceurs devraient «soutenir la liberté d’expression» ou «le politiquement correct». Déjà une consultation en elle-même très populiste.

Le patron de Total fatigué !

Le patron de Total fatigué !

Le patron de Total n’est pas fatigué de la gestion du conflit mais surtout des accusations concernant son salaire. Il répond donc de façon assez maladroite aux critiques dont il a fait l’objet. Il est vrai que sa rémunération n’est pas supérieure à celle qui se pratique à l’étranger mais elle n’en est pas moins indécente. En outre il est particulièrement hypocrite d’affirmer que c’est le conseil d’administration qui décide. Comme on le sait les conseils d’administration sont composés pour l’essentiel d’administrateurs très complaisants qu’on retrouve d’ailleurs dans la plupart des grandes sociétés

« Je suis fatigué de cette accusation de “m’être augmenté de 52%” – voici la vraie évolution de ma rémunération depuis 2017 – elle est constante sauf 2020 car j’ai volontairement amputé mon salaire et ma part variable a normalement baissé avec les résultats de TotalEnergies, a déclaré Patrick Pouyanné avec un graphique à l’appui. Et ce n’est pas moi qui fixe ma rémunération mais le conseil d’administration de TotalEnergies qui le fixe et les actionnaires qui l’approuvent – il est certes élevé mais comparable à mes pairs du CAC40 et bien moins élevé que celui des autres majors européens et américains. »

Le salaire annuel du patron TotalEnergies s’est toujours situé autour des 6 millions d’euros à l’exception de l’année 2020 où il est tombé sous la barre des 4 millions d’euros.

Stellantis : L’indécence sociale de la rémunération du patron

Stellantis : L’indécence sociale de la rémunération du patron

 

Le dirigeant du constructeur automobile pourrait toucher plusieurs dizaines de millions d’euros d’ici à 2028. Si les compétences de Carlos Tavares ne sont pas en cause, une entreprise ne peut pas être déconnectée du contexte dans lequel elle évolue.

 

Editorial du « Monde ».

 

Les actionnaires font parfois preuve de davantage de bon sens que les conseils d’administration. Celui de Stellantis a décidé d’appliquer à son PDG, Carlos Tavares, un mécanisme de rémunération qui défie la pesanteur. Le dirigeant du constructeur automobile issu de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler pourrait toucher plusieurs dizaines de millions d’euros en fonction de l’atteinte d’objectifs qui lui ont été fixés d’ici à 2028.

Sur la seule année 2021, la rémunération de Carlos Tavares s’élève à 19 millions d’euros. Les actionnaires réunis en assemblée générale, mercredi 13 avril, ont, à la surprise générale, voté contre ce dispositif, au moment où il est demandé aux salariés de redoubler d’efforts pour accomplir la transition vers le véhicule électrique.

Les compétences du dirigeant ne sont pas en cause. Sous sa direction, le groupe a su mener à bien une fusion compliquée dans un contexte chahuté en raison de la crise sanitaire. En 2021, l’entreprise a ainsi dégagé 13 milliards d’euros de profits, faisant de Stellantis l’un des constructeurs les plus rentables au monde.

Mais, quand l’évolution de la rémunération de M. Tavares atteint des niveaux stratosphériques, celle des salariés reste strictement encadrée. Alors que le rythme d’inflation atteint déjà 4,5 % en France, les ouvriers se sont vu attribuer une hausse de 2,8 % ainsi qu’une prime d’intéressement et de participation d’environ 4 000 euros.

Qu’un dirigeant soit généreusement payé peut paraître légitime, lorsque les résultats sont au rendez-vous. Ce qui l’est moins, ce sont les politiques de rémunération qui donnent le sentiment qu’il n’y a pas de limites à la valeur du mérite. Il s’agirait de récompenser des compétences exceptionnelles dans un marché très étroit du recrutement des dirigeants. Mais la loi de l’offre et de la demande n’autorise pas tous les excès. La preuve : au titre de 2021, le patron de Toyota touche six fois moins que M. Tavares et celui de Volkswagen deux fois moins. Stellantis a préféré s’aligner sur les niveaux en vigueur aux Etats-Unis, où presque tout est permis.

Une entreprise ne peut pas être déconnectée du contexte social dans lequel elle évolue. Si certaines ont été capables d’afficher de solides performances en sortie de crise sanitaire, elles ne le doivent pas seulement à leur direction mais aussi au soutien massif à l’économie, grâce à l’argent public.Cette polémique tombe mal. Les milieux économiques s’inquiètent à raison des conséquences d’une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle le 24 avril. Cette perspective devrait inciter les administrateurs à ne pas nourrir davantage le populisme ambiant en faisant preuve de modération dans les politiques de rémunération des dirigeants.

Les actionnaires de Stellantis ont eu cet éclair de lucidité. Mais leur avis n’est que consultatif, selon le droit néerlandais, la société étant enregistrée aux Pays-Bas. Il y a six ans, ceux de Renault s’étaient déjà prononcés contre la rémunération de Carlos Ghosn proposée par le conseil d’administration, qui avait passé outre ce refus. Ce simulacre de démocratie actionnariale est d’autant plus choquant que l’Etat est présent au capital des deux constructeurs. Malgré son opposition à ces rémunérations, il est réduit à l’impuissance.

Dans un contexte de montée des inégalités et de hausse des prix qui rend la question du pouvoir d’achat inflammable, les sommes proposées par le conseil de Stellantis ne sont pas seulement indécentes, elles sapent notre contrat social. Le capitalisme voudrait scier la branche sur laquelle il est assis qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

Le Monde

 

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Le SMIC annuel du grand patron d’Apple : 100 millions de dollars

Le SMIC annuel du grand patron d’Apple : 100 millions de dollars

 

En plus de son salaire, le patron d’Apple recevra de près de 90 millions de dollars en actions.

Mais là, trop c’est trop, estime en substance le fonds souverain de Norvège concernant la rémunération de Tim Cook, le directeur général d’Apple. Le fonds, le plus richement doté au monde avec plus de 1100 milliards d’euros d’actifs, possède 1, 03% du capital d’Apple. Il a annoncé dimanche qu’il allait voter contre les rémunérations des dirigeants d’Apple et notamment celle de son numéro un lors de l’assemblée générale des actionnaires prévue le 4 mars. Une enveloppe totale de 99 millions de dollars sur un an.Soit de quoi faire au moins 100 000 personnes en Afrique !

Taux d’intérêt : une hausse limitée par la Fed

Taux d’intérêt : une hausse limitée  la Fed

Ou pense que la FED sera amenée à augmenter ses taux lors  de sa réunion des 15 et 16 mars. Cependant ils sont peu nombreux à pronostiquer un relèvement brutal. La majorité pense que la hausse sera de 25 points de  base, une minorité pronostique 50 points de base.

Ce qui paraît certain , c’est que de cette stratégie de remontée des taux sera certes progressive mais continue car l’inflation atteint des niveaux inquiétants aux États-Unis : encore 7 % en janvier sur un an.

 

Vaccins: des textos douteux entre la présidente de la commission européenne et le patron de Pfizer ?

Vaccins: des textos douteux entre la présidente de la commission européenne et le patron de Pfizer ?

Comme on pouvait s’en douter des conditions commerciales concernant les vaccins prêtent  sans doute parfois à critique compte tenu de leur précipitation et des informations contradictoires à leur sujet. En cause notamment le volume des vaccins réellement commandés. Réellement reçus et dans quels délais. Et le coût global des opérations sans parler des entorses au principe de la concurrence. La Commission va devoir mener des investigations pour retrouver les textos échangés début 2021 entre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et le patron du groupe pharmaceutique Pfizer, Albert Bourla dans le cadre des négociations du contrat pour l’achat de 1,8 milliard de doses de vaccins. C’est ce qu’a fait savoir vendredi la médiatrice de l’UE, Emily O’Reilly. «La façon limitée avec laquelle cette demande d’accès public aux documents a été gérée signifie qu’aucune tentative n’a été faite pour identifier si les textos en question existaient. Cette façon d’agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence et de normes administratives au sein de la Commission», souligne-t-elle dans un communiqué

Covid Guadeloupe: le patron de l’hôpital agressé !

Covid Guadeloupe: le patron de l’hôpital agressé !

Pour protester contre le pass vaccinal des anti vaccins ont tenté d’agresser le directeur de l’hôpital du CHU de Guadeloupe. Ce dernier a dû être exfiltré par la police.

«J’ai été extrait avec un coup de poing dans les côtes et un énorme coup sur la tête, j’ai perdu connaissance pendant 10 secondes je pense», a précisé Gérard Cotellon. Son adjoint, Cédric Zolezzi, a également indiqué avoir été molesté. «On m’a déchiré ma chemise, j’ai reçu de l’urine sur moi pendant que je courais vers une voiture de police», a-t-il assuré, se déclarant «choqué». La direction a annoncé son intention de déposer plainte.

 

Les anti vax étaient aussi accompagné par les syndicalistes qui protestaient contre la suspension de salaire des personnels hospitaliers noms vaccinés. Une situation de plus en plus confuse en Guadeloupe où se mêlent des oppositions à la vaccination, des intentions politiques et des revendications syndicales. Bref une sorte de chaos qui ajoute à la situation sanitaire déplorable.(taux de vaccination inférieur à 50% mais plus de 95% dans le personnel hospitalier).

Elon Musk : le patron réac , premier opposant politique

 Elon Musk :  le patron réac , premier opposant politique 

Entre un président des Etats-Unis qui soutient la place des syndicats dans les entreprises et le milliardaire, adepte du laisser-faire par l’initiative privée, la guerre est ouverte, raconte Arnaud Leparmentier, correspondant du « Monde » à New York, dans sa chronique.

Elon Musk s’oppose  non seulement à tout progressisme, à toute évolution démocratique mais lutte aussi contre le dollar symbole de l’action régalienne étatique y compris en spéculant sur le bitcoin ! NDLR 

 

Chronique.

 

Depuis que Donald Trump a été privé de réseaux sociaux, on s’ennuie ferme sur Twitter. Heureusement qu’il y a Elon Musk, l’homme le plus riche du monde. Le patron de Tesla et de SpaceX a pris la place du premier opposant à Joe Biden, et l’attaque désormais sur son âge. « Il existe déjà des conditions d’âge minimum pour la Chambre, le Sénat et la présidence. Réciproquement, il devrait y avoir aussi des limites d’âge maximum », a twitté M. Musk, 50 ans, sous une photo de Joe Biden, qui entre dans sa quatre-vingtième année.

Dans cette affaire, c’est le président démocrate qui a déclenché les hostilités. En août, Joe Biden a convié les constructeurs américains historiques (General Motors − GM −, Ford, Chrysler) à un sommet sur la voiture électrique à la Maison Blanche, mais pas Tesla, qui lança ce marché quand tous l’avaient abandonné. Imagine-t-on un sommet du luxe à l’Elysée sans Bernard Arnault ou LVMH ?

Un plan pour les usines syndiquées

La faute d’Elon Musk, diriger une entreprise sans syndicats. M. Biden « n’a pas mentionné Tesla une seule fois et a félicité GM et Ford pour avoir mené la révolution des véhicules électriques. Cela semble peut-être un peu biaisé ? », s’est étonné M. Musk en septembre, alors que son groupe a vendu les deux tiers des véhicules électriques aux Etats-Unis. Mi-novembre, à Detroit, Joe Biden a déclaré à la patronne de General Motors, Mary Barra : « Vous avez changé toute l’histoire, Mary. Vous avez électrifié toute l’industrie automobile. » Cette fois-ci, c’est la mère d’Elon Musk qui est montée au front : « Le discours de Biden a été écrit il y a vingt ans, juste avant que GM ne tue la voiture électrique. Le rédacteur de son discours a téléchargé le mauvais fichier », a twitté Maye Musk le 18 novembre.

Surtout, le président a proposé dans son plan Build Back Better (« reconstruire en mieux ») un crédit d’impôt de 12 500 dollars pour les véhicules à condition qu’ils soient assemblés dans une usine syndiquée. Autrement, ce crédit ne serait que de 7 500 dollars. « Joe Biden est la marionnette de l’UAW [United Auto Workers, le syndicat de l’automobile américain] », a rétorqué Elon Musk. Il n’est pas le seul s’agacer : Toyota, installé dans le Sud non syndiqué, a protesté par le biais de pages de publicité : « Ne faisons pas de petits jeux politiques avec l’environnement. » Les constructeurs allemands, exclus du dispositif, et le Canada voisin, ostracisé, sont aussi furieux. Le président assume et a déclaré en septembre devant les syndicats à la Maison Blanche : « Vous m’avez entendu le dire à maintes reprises : j’ai l’intention d’être le président le plus pro-syndicat, à la tête de l’administration la plus pro-syndicat de l’histoire américaine. »

16 500 € mensuels : le salaire d’un patron d’une association d’insertion de SDF !

16 500 € mensuels : le salaire d’un patron d’une association d’insertion de SDF !

 

Comme malheureusement assez souvent les fonds publics qui financent certaines associations sociales ou de codéveloppement se perdent dans les sables des superstructures. Ainsi c’est un peu par hasard qu’on a découvert que le patron d’une association (Equalis ) s’était attribué une rémunération mensuelle de 16 500 €. C’est un peu beaucoup pour une association en charge de l’aide au SDF et à l’immigration.

 

Selon Le Canard Enchaîné, il se serait «octroyé» un salaire de plus de 16.500 euros bruts mensuels en 2020, ainsi que 533 euros d’aide au logement, et 2097 euros alloués par mois pour la location achat de sa voiture de fonction, un puissant SUV Audi, dans sa version 456 CV. Une puissance nécessaire pour rejoindre rapidement les différents centres d’hébergement ou d’insertion gérés par Equalis ?

Sept directeurs adjoints bénéficieraient de salaires compris entre 94.000 et 130.000 euros bruts annuels, et dix salariés auraient des voitures de fonction.

 

Un autre grand patron tech chinoise viré

Un autre grand patron  tech chinoise viré

 

Le fondateur de JD.com, Richard Liu, n’est pas viré  à proprement parler mais mis dans un placard. D’autres grands patrons chinois ont déjà subi le même sort.

.En mars dernier, Colin Huang, fondateur et président de la plateforme Pinduoduo, rivale de JD.com et d’Alibaba, avait renoncé à son statut d’actionnaire de référence du groupe. Quelques mois auparavant, il avait confié la direction opérationnelle de Pinduoduo à Chen Lei, qui a depuis repris la fonction de président. Sans parler du grand patron qui a été purement et simplement tué: Lai Xiaomin, ancien patron du conglomérat financier China Huarong condamné notamment pour bigamie. À noter aussi la mise à l’écart du grand patron d’Alibaba.

Bitcoin: la fortune pour le patron de Tesla, la ruine pour les petits boursicoteurs

Bitcoin: la fortune pour le patron de Tesla, la ruine pour les petits boursicoteurs

 

 

 

Un article du Monde qui démontre que si certains profitent des énormes mouvements de yo-yo des cryptomonnaies, d’autres les petits boursicoteurs connaissent la ruine.

 

Après des mois de hausse continue, le bitcoin a perdu 40 % de sa valeur, pour chuter à 30 000 dollars (24 660 euros) le mercredi 19 mai . e. Il y a six mois, je ne connaissais rien à son fonctionnement, son intérêt, son prix écrit une journaliste du monde. Entre-temps, j’ai acheté une centaine de cryptomonnaies différentes, consulté mes comptes jour et nuit, je me suis même offert une formation de trading pour devenir cryptomillionnaire écrit une journaliste du monde. Et il a suffi d’un tweet d’Elon Musk pour tout faire capoter.

En 2008, un mystérieux internaute qui se fait appeler Satoshi Nakamoto publie sur un forum un livre blanc décrivant le fonctionnement d’un nouveau système de paiement pair à pair qui permettrait de s’affranchir des « institutions financières sur lesquelles repose tout le commerce en ligne ». L’idée n’est pas totalement nouvelle. A la fin des années 1980, le mouvement des cypherpunks, une communauté d’anarchistes, ambitionne de mettre en place un système d’échanges informatiques anonymes et chiffrés afin de préserver la vie privée en ligne.Sur cette confusion entre la blochain  et les monnaies virtuelles se développent une vaste spéculation des bitcoins et autres.

 

Résulta,t le patron de tesla a réalisé lui de substantiels bénéfices après avoir investi presque 2 milliards dans le bitcois puis surtout après s’en être débarrassé en le critiquant. Les payeurs sont évidemment les petits boursicoteurs.

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