Archive pour le Tag 'pathétique'

Un pôle de gauche dans la majorité! ! Où le pathétique destin de soldats socialistes perdus

Un pôle de gauche dans la majorité! !  Où le pathétique destin de soldats socialistes perdus

Un papier de Gilles Savary , ancien député PS rend assez bien compte du pathétique destin des soldats socialistes perdus dans la macronie. Un pôle de gauche serait à la macronie ce que la  gastronomie est à McDo . Une hérésie ! Un papier qui rend compte du total désarroi idéologique de ce qui reste des socialistes surtout préoccupés d’alliance davantage que de visions.(Tribune dans l’opinion)

 

Soixante-quinze personnalités de gauche en ont appelé, dans le JDD, à la constitution d’un pôle de gauche au sein de la majorité présidentielle : « Territoires de progrès ». L’initiative en a été proposée à Jean-Yves Le Drian par ce qu’il reste du groupe informel des députés « Réformateurs », autoconstituée au sein du groupe socialiste de l’Assemblée nationale pour soutenir François Hollande face au travail de sape des frondeurs, qui a conduit un quinquennat doté d’atouts politiques sans précédents à l’Assemblée, dans les collectivités locales et même au Sénat, au naufrage politique que l’on sait.

Nous considérons que cette implosion du Parti socialiste est la conséquence finale du grand écart idéologique qu’il a longtemps entretenu entre des postures d’opposition gauchisantes et un réalisme gouvernemental qui a pu susciter des sentiments compréhensibles et sincères de « trahison » jusque dans ses rangs.

Nous pensons que cette voie n’est plus praticable à l’heure des réseaux sociaux, où ce qu’il reste du PS n’a plus le choix qu’entre des alliances avec des formations radicalisées, voire notoirement illibérales et le soutien à la majorité au pouvoir qui repose sur un socle de gauche laissé en jachère.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère

Seconde voie. Nous choisissons une autre seconde voie, dans la clarté et l’indépendance de LREM, en refusant d’y dissoudre notre ancrage à gauche, pour trois raisons essentielles :

 

– nous nous reconnaissons dans la continuité et l’achèvement de réformes lancées par François Hollande comme le prélèvement à la source, la subrogation de la CAF dans le versement des pensions alimentaires, l’aboutissement des projets socialistes de réforme du marché du travail et de la PMA, la consolidation du CICE, et plus encore dans la première relance économique par la demande et par le pouvoir d’achat entreprise depuis 1983, consécutive à la crise des Gilets jaunes,

– nous avons une conscience aiguë que les démocraties traversent une grave crise de confiance, dont on veut éviter à la France les affres et les incertitudes et qui devrait inciter tous les démocrates de ce pays à serrer les rangs plutôt que d’en négliger les dangers,

– nous ne voulons pas laisser au centre-droit le rôle d’appui exclusif et paradoxal du président de la République dans la mise en œuvre du virage à gauche de l’acte 2 de son quinquennat.

Nous avons la conviction qu’Emmanuel Macron constituera encore le principal recours contre les illibéraux de gauche et de droite en 2022, mais qu’il devra asseoir ses futurs gouvernements sur une coalition dont nous devons préparer l’élargissement de la base politique.

Notre mouvement ne vise pas à diviser LREM, en refusant d’y adhérer et d’en accueillir des adhérents, mais à structurer dans la majorité, en toute indépendance, un pôle social-démocrate aujourd’hui en jachère.

Nous en avons la légitimité et la sincérité, pour avoir porté les couleurs du PS aux dernières élections législatives au prix d’y avoir perdu nos mandats face à des candidats LREM, avec la conviction que l’avenir du pays et de la République ne se construit pas sur des rancœurs et des rancunes.

Gilles Savary, ancien député PS, chroniqueur à l’Opinion.

Fermeture de l’usine Ford Blanquefort : l’impuissance pathétique du gouvernement

 

 

  Fermeture de l’usine  Ford Blanquefort : l’impuissance pathétique du gouvernement

En déplacement en Gironde, Macron a confirmé la pathétique impuissance des pouvoirs publics vis-à-vis de la fermeture de l’usine Ford de Blanquefort. Pour résumer ce que propose essentiellement Macron c’est  transformer les salariés en chômeurs. Sa promesse de suivi individualisé de chaque chômeur est bien entendu une illusion car c’est déjà théoriquement le travail de Pôle emploi. En outre surtout Macron s’est refusé à l’hypothèse d’une reprise des installations par les pouvoirs publics en vue de revitaliser la zone sinistrée.  Les propos de Macron sont significatifs de son impuissance totale. En effet Emmanuel Macron a surtout insisté sur la nécessité d’accompagner les employés. « Ceux qui sont aujourd’hui licenciés vont toucher l’indemnisation, de l’argent en plus qu’on impose à l’entreprise Ford, en particulier en raison de l’ancienneté », a-t-il déclaré jeudi. « Ce qu’on va mettre en place, j’en prends l’engagement, c’est un dispositif de suivi et d’accompagnement (…) : on va mettre en place un système pour qu’il y ait un accompagnement individualisé de tous les anciens salariés Ford », a encore précisé le président de la République, en évoquant « une lutte terrible » et des « organisations syndicales (qui) ont fait un énorme travail ». « C’est du pipeau, cela s’appelle Pôle Emploi », a réagi dans un communiqué la CGT Ford Blanquefort. Pour le syndicat et son représentant Philippe Poutou, qui dénoncent « le bricolage » de l’Etat, « les pouvoirs publics doivent élaborer une stratégie industrielle : cela passe par reprendre le contrôle de l’usine, de son parc machine, et de surtout ne pas le laisser à Ford ». Une idée que n’a pas reprise Emmanuel Macron. Mais vendredi le président a détaillé sa pensée. « La loi nous permet d’obliger l’entreprise de payer pour la revitalisation » du site, a-t-il martelé, répondant à une élue qui proposait qu’un amendement à la loi Florange permette aux collectivités locales de récupérer le foncier des sites industriels en cas de fermeture. Mais « méfiez-vous » d’une telle loi qui délivrerait l’entreprise de toute obligation de « revitalisation », a averti le président. « Rappelez-vous les grandes transitions industrielles : on a laissé le foncier aux collectivités et elles se retrouvent aujourd’hui avec des friches industrielles qui sont les situations les plus complexes ». Traduction de cette phrase : circulez y’a rien à voir, c’est foutu pour l’avenir de la zone sinistrée.

Macron : une fin de mandat pathétique ?

Macron : une fin de mandat pathétique ?

 

Dans un sondage YouGov publié jeudi, Emmanuel Macron perd 4 points d’opinions favorables pour tomber à 21%.La popularité d’Emmanuel Macron chute de 4 points en raison notamment de la principale préoccupation concernant le pouvoir d’achat. La hausse du carburant annule en effet à peu toutes les autres mesures d’allégements fiscaux. Tous les indicateurs économiques et sociaux sont dans le rouge (le chômage, le pouvoir d’achat, les déficits sans parler des inquiétudes relatives à la protection sociale ou à l’insécurité. La fin de mandat risque d’être pathétique. Le chef de l’État a perdu l’atout politique essentiel, à savoir : la confiance. Par exemple plus de 80 % des Français n’attendent plus grand-chose de ce gouvernement notamment concernant le pouvoir d’achat. Face à cette descente aux enfers Macron va évidemment parler, parler de plus en plus, s’agiter. Ce qu’il va  faire notamment lors des commémorations de la fin de la guerre de 14 18 en multipliant les discours et les visites sur le terrain ;  mais cet accès activisme débordant risque de l’enfoncer un peu plus. On connaît en effet la ligne politique et le tempérament du chef de l’État. Il ne cessera d’affirmer qu’il ne changera pas, que le rythme des réformes n’évoluera pas au contraire. Bref, il va s’enliser. Le pire dans ce genre de circonstances de déclin politique c’est que Macron qui sera bien sûr critiqué pour les aspects néfastes de sa politique le sera également lorsqu’il prendra des mesures plus pertinentes. C’est la logique cruelle du déclin. quand les résultats sont en rendez-vous, quand la confiance est là,  un responsable peut se permettre quelques écarts voir quelques bavures on lui pardonnera toujours en raison du crédit qu’on lui porte. Inversement, aucune mesure ne bénéficiera de la moindre bienveillance des Français quand le responsable perd sa crédibilité politique. D’une certaine façon, c’est le phénomène dont a été aussi victime François Hollande qui dans les derniers mois de son mandat n’a pas trop mal réussi mais qui n’a guère été récompensé car son crédit politique était trop hypothéqué.

Macron et les chasseurs : «du clientélisme pathétique » (LPO)

Macron et les chasseurs : «du clientélisme pathétique » (LPO)

Allain Bougrain-Dubourg, président de la ligue de protection des oiseaux dénonce sur France info le clientélisme pathétique de Macron vis-à-vis des chasseurs.  Parmi les mesures annoncées : la création d’un permis national annuel unique à 200 euros – contre 400 euros actuellement -, l’extension de l’autorisation de chasser certaines espèces.

 

: Quelle est votre réaction à l’extension de la chasse pour certaines espèces ?

Allain Bougrain-Dubourg : C’est du clientélisme pathétique. En France, on chasse 64 espèces d’oiseaux différentes. Dans le reste de l’Europe, la moyenne est de 14 espèces. Parmi les 64 espèces chassées en France, il y en a 20 qui sont sur la liste rouge des espèces menacées, qui sont en agonie et que, pourtant, on chasse. On peut faire du cas par cas. Par exemple, les 20 espèces qui sont en mauvais état de conservation doivent être sorties immédiatement du tableau de chasse. C’est inacceptable qu’on puisse continuer à tirer sur des oiseaux qui sont à l’agonie. Nicolas Hulot a rappelé à l’Assemblée nationale que la biodiversité avait besoin d’une solidarité nationale. Il s’est appuyé notamment sur un rapport du Muséum d’histoire naturelle qui pointait certaines espèces particulièrement affectées, comme l’alouette des champs qui a perdu un tiers de ses populations. On continue pourtant d’en piéger et d’en tuer 500 000 par an.

Considérez-vous que ces nouvelles mesures menacent la biodiversité ?

La biodiversité n’a pas besoin des chasseurs pour être davantage en déclin. Elle souffre d’une agriculture intensive, de l’artificialisation, des néo-nicotinoïdes et d’autres choses. Taper sur des espèces qui sont déjà en déclin est inacceptable. J’attendais vraiment autre chose du chef de l’État. (…) Par exemple, le président de la République veut autoriser le prolongement de la chasse aux oies et à d’autres espèces au mois de février. C’est inacceptable ! Ça fait onze fois qu’on casse cette initiative devant le Conseil d’État. Vous pouvez compter sur moi pour le faire une douzième fois et, président de la République ou non, il ne pourra pas faire ce cadeau aux chasseurs. C’est indécent.

On ne découvre pas le lobby des chasseurs, qui a porte ouverte chez tous les présidents de la République depuis des décennies. Pourquoi les choses sont-elles aujourd’hui différentes d’après vous ?

C’est une mauvaise interprétation de la réalité rurale. Le président Macron veut exister dans nos campagnes et il croit que c’est par la chasse qu’il va y parvenir. Il faudrait que ses conseillers lui expliquent que les néo-ruraux sont des citadins qui, souvent pour des raisons de qualité de vie, ont choisi de s’installer à la campagne pour faire du VTT, des sentiers de grande randonnée et mener une vie harmonieuse avec la nature. Pas pour décrocher un fusil et chasser d’avantage. (…) Il m’arrive de travailler en bonne intelligence avec certains chasseurs. Fondamentalement, je ne peux pas accepter de retirer la vie pour le plaisir mais ça ne m’empêche pas de travailler avec des chasseurs qui ne sont pas des « viandards ». Or, ce que je constate, c’est qu’on veut chasser toujours plus et toujours plus longtemps. Ça commence à bien faire et l’opinion publique commence à mesurer le décalage total entre les cadeaux faits aux chasseurs et cette réalité de la biodiversité qui agonise et qui est en souffrance.

 

Le Pen en conflit avec l’Eglise ! Pathétique

Le Pen en conflit avec l’Eglise ! Pathétique

 

Une drôle de citoyenne mais aussi une drôle de chrétienne Marine Le Pen qui intervient sur tout à tort et à travers. A travers surtout. On en vient presque à regretter le père Jean Marie Le Pen qui, lui au moins,  avait une  culture quand sa fille héritière par défaut (c’est la sœur ainée qui devait hériter mais un conflit familial l’a privé de succession !) se caractérise par sa stupidité. Stupidité qu’elle compense par un bagout de marchande poissons  en débitant âneries, énormités ou au mieux banalités. Pas étonnant qu’elle soit aussi en froid avec la nièce ;  elle aussi, comme son grand père très cultivée même si sur le fond elle est encore plus radicale que Marine. Cette fois Marine Le Pen recadre l’église.   Elle  se déclare « fâchée avec l’Eglise » qui aurait le tort de se mêler « de tout sauf de ce qui la concerne » et taxe le pape François d’ »ingérence » dans une interview à paraître vendredi dans le quotidien catholique La Croix. Dommage qu’elle ne développe pas ce qui doit concerner l’église. Pas étonnant i faudrait qu’elle ait un minimum de formation théologique là où elle se contente sur ce sujet comme sur d’autres de la rhétorique de bistrot  pour convaincre après 5 tournées d’apéros. Bref Marine Le Pen, après le pathétique, le scandaleux, touche au ridicule en parlant d’un sujet dont elle ignore tout.  Au cours de ce même entretien, la présidente du Front national, candidate à l’élection présidentielle, se dit croyante et assure éprouver du respect « pour certains religieux qu’(elle) rencontre ». « Mais c’est vrai, je suis fâchée avec l’Église dont je pense qu’elle se mêle de tout sauf de ce qui la concerne. J’ai trouvé que dans certaines circonstances personnelles, elle avait manqué de compassion », ajoute-t-elle, sans autre précision sur les circonstances personnelles auxquelles elle fait allusion. Elle se déclare par ailleurs prête à accueillir le souverain pontife, si elle devait être élue en mai, mais précise qu’elle aborderait le cas échéant ses points de divergences, en particulier concernant la politique d’accueil des réfugiés. « Qu’il exige des États qu’ils aillent à l’encontre de l’intérêt des peuples en ne mettant pas des conditions à l’accueil d’une migration importante relève pour moi de la politique et même de l’ingérence », juge Marine Le Pen. La présidente du parti d’extrême droite s’en prend également à la Conférence des évêques de France, coupable à ses yeux de se mêler « parfois de ce qui ne la regarde pas, notamment en donnant des instructions politiques ». Fin mars, le président de la Conférence des évêques, Georges Pontier, a évoqué, lors d’un discours prononcé à Lourdes, un « devoir de solidarité » et d’hospitalité » des chrétiens et déploré un « dangereux regard de méfiance » à l’encontre des musulmans, sans se prononcer directement sur la présidentielle.

« La tragi-comédie pathétique de la droite »( Le Monde)

« La tragi-comédie pathétique de la droite »( Le Monde)

Racine en aurait fait une tragédie. Celle d’un homme, François Fillon, habité par son destin, déjouant tous les augures, triomphant de l’adversité, porté au pinacle par le chœur des siens il y a trois mois, faisant taire adversaires et rivaux, puis, soudain, plongé dans une terrible tourmente, harcelé, abandonné, lapidé et voyant irrémédiablement s’échapper les rêves de gloire élyséenne qu’il caressait déjà. Au lieu de quoi nous est offerte, depuis plusieurs semaines, une tragi-comédie pathétique où s’affrontent un candidat prêt à tout pour le rester, ses partisans enrageant de le défendre, ses adversaires acharnés à l’abattre mais incapables d’y parvenir, des électeurs abasourdis, partagés entre accablement et colère, des clans qui rallument les vendettas qui ont traumatisé la droite depuis des années et des parrains qui, dans l’ombre, tentent de préserver leur pouvoir d’influence. Il suffisait d’observer, lundi 6 mars, au siège des Républicains, les sourires de circonstance accrochés au visage de la plupart des protagonistes, prêts à la curée la veille encore, pour mesurer le ridicule de cette affaire. Si l’on n’était à moins de sept semaines d’une élection présidentielle censée tracer l’avenir de la cinquième puissance mondiale, l’on pourrait éventuellement trouver cocasse ce festival de coups fourrés et de tartufferies. Comme chez Guignol, on pourrait rire de cette élection imperdable qui menace de tourner à l’humiliante déroute. Mais, précisément, l’on n’est pas chez Guignol et, au-delà de ce médiocre psychodrame et de ses rebondissements, le constat est là : une élection présidentielle qui, quoi qu’on en pense, reste le moteur de la vie politique nationale et qui se trouve, chaque jour davantage, embourbée, empêchée, déstabilisée et dénaturée. « Quoi qu’il fasse, les Français retiendront peu ou prou ceci : “M. Propre” avait les mains sales »  Car si M. Fillon, avec un cran qui force l’admiration de ses proches et un entêtement qui désole tous les autres, a sauvé sa tête, si un « comité politique » composé à sa main au lendemain de la primaire lui a renouvelé à l’unanimité sa confiance, il n’a résolu aucun des problèmes qui l’assaillent. « Le débat est clos », ont martelé ses amis. Il n’en est évidemment rien. Son image, tout d’abord, est en miettes, ce qui n’est pas tout à fait négligeable dans une élection présidentielle où s’était présenté à la primaire drapé de lin blanc … »

 

Canal+ : la fin pathétique du Grand journal de Bolloré

Canal+ : la fin pathétique du Grand journal de Bolloré

 

C’est la fin du Grand progressivement tué par Vincent Bolloré qui a repris en main la ligne éditoriale. Ce pourrait bien être aussi la fin de Canal + dont le nombre d’abonnés ne cesse aussi de s’écrouler du fait notamment de la nullité des programmes sportifs Du coup la perspective d’une alliance commerciale voir financière avec Orange pourrait se préciser. L’audience de l’émission télé « le Grand journal » de Canal+ n’en finit pas de s’enfoncer pour atteindre tout juste 100 000 téléspectateurs aujourd’hui. Certes la dégringolade de l’audience ne date pas d’hier, elle avait commencé à la fin de  l’ère Denisot,  s’était amplifiée avec De Caunes  qui paraissait tellement s’ennuyer dans son rôle d’animateur. Avec leurs successeurs on est tombé dans le badinage, l’approximatif et surtout l’ennui. En cause surtout le manque de culture politique de ces nouveaux animateurs et même le manque de culture générale tout court… La réalité c’est que le nouveau patron de canal Bolloré a voulu à la fois réorienter la ligne éditoriale de sa chaîne aussi faire des économies. Ainsi il n’a pas voulu recruter un poids lourd de l’info fut-elle distractive. Bref l’impertinence est encore là mais pas la pertinence. En gros l’esprit canal est mort. Canal + n’est (définitivement) plus le modèle télévisuel de la cool attitude.  Avant, Canal + était la girouette du cool, la chaine qui disait qui était in ou qui était out.  Vincent Bolloré, président des conseils de surveillance de Vivendi et Canal +, a fait sombrer « le Grand Journal » et avec lui la vitrine en clair quotidienne de la chaîne cryptée. Au pire de mauvais choix stratégiques, au mieux un sabotage en bonne et due forme. S’il y a bien une émission qui incarne Canal, ce sont les Guignols. Son ancêtre « les Arènes de l’info », né en 1988, a pris son essor sous ce nouveau nom dans les années 90 avec le succès qu’on connaît. Diffusée sur les coups de 20 heures, l’émission sert de respiration entre la première et la deuxième partie du Grand Journal jusqu’en 2015. La sanction Bolloré tombe le 22 juillet. L’émission sera diffusée en crypté à la fin du « Grand Journal », puis mise en ligne sur Dailymotion, tandis qu’un best-of hebdomadaire restera en clair. Un non sens pour les fans de l’émission. Au passage, les auteurs historiques des Guignols sont licenciés. Pour sauver l’émission on alterne alors  les séquences en clair et les séquences en crypté mais les audiences sont si mauvaises que tout repasse en clair dès le 26 septembre. Mais le mal est fait, en moyenne autour de 100.000 personnes assistent chaque soir au « Grand Journal ». C’est donc la fin du Grand Journal et sans doute aussi la fin prochaine de Canal + dans sa forme actuelle. De toute évidence on ne manage pas une chaine comme on manage une entreprise en Afrique où Bolloré retire ses principaux profits.

 

Hollande –Valls – Bartolone : scène de ménage pathétique

Hollande –Valls - Bartolone : scène de ménage pathétique

 

Depuis plusieurs semaines et surtout ces derniers jours les conflits au sommet de l’État témoignent à l’évidence du manque d’étoffe et de responsabilité des intéressés. Jamais sans doute sous la Ve République on a connu de telles oppositions entre le président de la république, le Premier ministre et le président de l’assemblée nationale. Une situation qui découle évidemment de la gestion catastrophique de la gauche aussi de sa désinvolture. Celle de Hollande en particulier qui a livré des confidences condamnables à des journalistes auxquels il a accordé plus de 50 entretiens. Celle aussi du Premier ministre qui a mis en doute la légitimité de François Hollande comme candidat en 2017 voire  même comme président de la république. Celle aussi de Bartolone vexé d’avoir était qualifié par Hollande de personnage  sans envergure et sans charisme et qui se venge en voulant que le premier ministre et le président de la république s’oppose publiquement. Bartolone un président de l’assemblée nationale, troisième personnage de l’État qui refuse de prendre au téléphone le président de la république. Une situation évidemment surréaliste à laquelle Hollande a bien été contraint de mettre fin  pour ne pas ajouter du ridicule à l’inconsistance. Du coup Valls a été obligé de manger son chapeau et sans gloire puisque le dimanche il affirme dans une interview au JDD qu’il va annoncer sa candidature contre Hollande et que le lundi il déclare qu’une opposition entre un premier ministre et un président de la république est inenvisageable François Hollande et Manuel Valls ont bien été contraints de faire baisser la tension née la veille des propos du Premier ministre évoquant sa candidature à l’élection présidentielle. Pour Manuel Valls, cité par son entourage, « il ne peut pas y avoir de crise institutionnelle » dans un pays où règne la menace terroriste. « Il a expliqué qu’il ne pouvait pas y avoir, dans ce moment très précis pour la France, de confrontation politique entre un président de la République et un Premier ministre », a-t-on ajouté. « Et ce, encore moins entre deux personnalités dont les rapports sont basés sur la confiance. » Aux dires d’un membre de l’entourage de François Hollande, l’ »explication claire et franche » réclamée en début de journée par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, s’est transformée en discussion « cordiale et studieuse » ! Qualificatif cordial assez surréaliste entre un président et un Premier ministre en exercice.

Hollande–Valls : fin de règne pathétique (André Bercoff)

Hollande–Valls : fin de règne pathétique (André Bercoff)


Ils avancent. Ils ne savent pas où ils vont, mais ils y vont. Trop facile de les accuser de tous les maux du royaume: crise économique, crise identitaire, crise du pouvoir, tout cela fait beaucoup pour les deux roseaux pensants de l’exécutif qui essayent, contre vents et marées, d’exhiber leur vertu social-libérale en prêt-à-porter, à un peuple à ce point divisé qu’il erre entre résignation et jacqueries de rues et de champs.

A chaque fois, la comédie se répète, dans une langueur monotone que les plus endormis de nos concitoyens supportent de moins en moins: loi travail, déchéance de nationalité, aéroport nantais, pour ne citer que les derniers actes. Scène 1: on bâcle, on fonce, on présente, on est fier, on réforme audacieusement et radicalement. Scène 2: des corporations s’enflamment, des syndicats hurlent, des lycéens cauchemardant sur leurs retraites descendent dans la rue, cette gauche qui n’est plus de gauche indigne les marxistes des tranchées, la droite veut approuver tout en s’opposant, l’heure est au foutoir dans la cour de récréation. Scène 3: nos deux têtes pensantes se concertent et pratiquent, avec une résignation lasse, le coïtus interruptus qui leur sert de morale depuis quelques mois. Vous n’en voulez pas? Cent fois sur le métier nous remettrons notre ouvrage. Nous sommes, sachez-le, des ayatollahs du consensus. Nous voulons tellement, au fond, faire plaisir à tout le monde…

 

 

Hollande et Valls sont, jusqu’en mai 2017, dans le même bateau, chantant mezzo voce «Je t’aime moi non plus ». Tomberont-ils ensemble à l’eau ?

 

La preuve? Chers fonctionnaires, voici la manne céleste, notre arbre de Noël à nous, notre valorisation de point d’indice et n’oubliez pas 2017. Chers jeunes, nous vous aidons, vous accompagnons, vous entretenons, faisons tout pour vous, et vous osez encore baguenauder au lieu d’étudier? Et pour couronner le tout, l’épilogue: prière ultime prononcée dans le luxueux bureau de l’Elysée: Sésame, ouvre-toi! Courbe, inverse-toi!

Dans son célèbre discours du Bourget, François Hollande se demandait: «Est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012?» Dans un livre qui vient de paraître, intitulé «Le pari», deux journalistes rapportent ces propos du même François Hollande datant de juillet 2015: «La déchéance de nationalité, cette chose de droite qui n’apporte rien à la lutte contre le terrorisme». On connaît la suite. Le tango du revirement, le ballet des contradictions, les promesses qui, comme d’habitude, n’engagent que ceux qui les écoutent.

Hollande et Valls sont, jusqu’en mai 2017, dans le même bateau, chantant mezzo voce «Je t’aime moi non plus». Tomberont-ils ensemble à l’eau? Hollande ira-t-il jusqu’au bout de l’impopularité en se représentant à la présidentielle dans un élan de samouraï corrézien, pratiquant le seppuku en pleine terre brûlée? Poussera-t-il Valls dans le chaudron, tel un François Fillon rongé par cinq ans d’occupation sarkoziste? Ce qui est sûr, c’est que la fin de règne a bien commencé. Et qu’elle sera longue. Et qu’ils le savent. D’où leur démarche chaloupée, boiteuse, un pas en avant, deux pas en arrière, qui n’embrouille plus personne parce que, désormais, tout est vu et connu.

 

(lu dans le Figaro)

 

Régionales : le silence honteux et pathétique de Hollande

Régionales : le silence honteux et pathétique de Hollande

D’après certaines informations en provenance de l’Élysée, François Hollande ne prévoit pas de s’exprimer après la défaite cinglante aux élections régionales. Sa prochaine allocution ne devrait intervenir que le 31 décembre pour ses vœux à la nation. Pas de déclarations non plus concernant le gouvernement Valls qui sera maintenu en fête d’après l’entourage du président, Hollande et chaos debout surtout lorsqu’il a appris que 70 % avaient des électeurs du Front National avaient été essentiellement motivés pour dire non au président de la république. Ce silence est évidemment pathétique car il témoigne du désarroi politique et idéologique du président de la république. Le président de la république qui n’a jamais compris les enjeux majeurs des pays et qui n’a jamais voulu procéder aux réformes structurelles adaptées aux enjeux qu’il s’agisse du chômage, de l’insécurité ou encore de la fiscalité. L’ampleur de la victoire du Front National doit beaucoup à l’inconsistance et à l’inefficacité de la politique de hollande qui dans tous les domaines a choisi le consensus inefficace bien sûr mais en plus qui a mécontenté même ses partisans à gauche comme à droite de l’échiquier socialiste sur le principal sujet à savoir la croissance l’échec de hollande est dramatique. Sa fameuse son fameux slogan « inversion du chômage » constitue une fumisterie qui ne savent sur aucune stratégie pertinente de redynamisation de l’économie et donc de l’emploi. Hollande a échoué dans tous les domaines. En Europe il était incapable d’imposer la politique de relance qu’il promettait en 2012 et est comme Sarkozy dans ce domaine il s’est couché devant Merkel. Concernant le terrorisme il n’a pas tenu compte des attentats du janvier pour prendre là aussi des mesures à la hauteur de l’enjeu, il aura fallu 10 mois pour comprendre. Ne parlons pas du troisième sujet à savoir la fiscalité dans la gestion politique n’a cessé de faire du slalom pour aboutir aujourd’hui un niveau de prélèvements qui paralysent les consommateurs comme les investisseurs. Voilà quelques facteurs explicatifs pour comprendre l’échec de hollande et du parti socialiste aux régionales. Voilà pourquoi Hollande ce réfugie dans le mutisme, un silence pathétique qui témoigne aussi de son manque de courage.

« Race blanche » : Nadine Morano, de plus en plus pathétique

« Race blanche » : Nadine Morano, toujours pathétique

Une nouvelle fois Nadine Morano instrumentalise le général De Gaulle pour justifier ses propos concernant la race blanche française. On pourra au moins reconnaître à Morano la cohérence de ses déclarations honteuses et haineuses. Après son dérapage volontaire dans l’émission de Ruquier, elle a confirmé à Moscou ses propos racistes et cette fois utilise un voyage sur la tombe du général De Gaulle pour donner une légitimité à sa théorie. Une posture pathétique qui traduit le populisme de Morano mais aussi sans doute son incapacité intellectuelle à appréhender la portée de mots qu’elle ne maîtrise pas. Quand elle a évoqué la France de « race blanche » pour la première fois, Nadine Morano a affirmé avoir cité les mots du général de Gaulle. Après le tollé suscité par ses propos, la député européenne s’est rendue dimanche à Colombey-les-Deux-Églises sur la tombe du général. Elle a une nouvelle fois évoqué sa théorie sur « la race blanche » à cette occasion. C’est dans un texte qu’elle a posté sur Facebook que Nadine Morano a dévoilé avoir effectué le pèlerinage au cimetière de Colombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne, comme l’a publié BFMTV. Tout juste arrivée de Russie, où jeudi elle a une nouvelle fois réitéré ses propos, Nadine Morano s’est emportée dans sa publication sur le réseau social. Affirmant ne pas être « de la race des lâches », elle a confié que jamais elle ne « renierait le général de Gaulle». Dans ce très long texte, Nadine Morano a fustigé ses amis des Républicains, affirmant que « NKM et Juppé ont été les plus virulents. NKM ça ne m’étonne pas. Quant à Alain Juppé, je suis troublée« , a-t-elle ajouté. L’ancienne ministre a aussi publié les photos de son hommage à Charles de Gaulle sur Twitter, affirmant une nouvelle fois ne pas être « de la race des lâches ». Mercredi, la commission des investitures des Républicains se réunira à la demande de son président Nicolas Sarkozy. Nadine Morano devrait ainsi être sortie de la course aux régionales dans le Grand-Est. Nicolas Sarkozy s’est d’ailleurs exprimé au sujet de son ancien soutien ce week-end, rappelant à chacun de « maîtriser son vocabulaire ». Un sondage Odoxa pour iTélé et Paris Match dévoilé vendredi soir démontre que 60% des Français estiment que les propos tenus par Nadine Morano  »sont le signe que la plupart des responsables des Républicains partagent des positions proches de celles du FN ».

Lepaon-CGT- : une défense pathétique

 Lepaon-CGT- : une défense pathétique

L’attitude de Lepaon est pathétique parce qu’elle est puérile mais surtout parce qu’elle porte une très grave atteinte à limage de la CGT et du syndicalisme en général. On peut évidemment reprocher de nombreuses choses aux responsables des  syndicats mais certainement pas de faire fortune ou de vivre dans un luxe relatif. Cette affaire  Lepaon va se payer très cher lors des différentes élections professionnelles. Au delà des affaires (appartement, bureau, prime de départ), se pose surtout la question de la compétence de Lepaon qui a l’évidence n’a pas la compétence pour diriger une confédération. C’est tout juste s’il sait prononcer une phrase à peu près construite.  Invité de France Info, Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT s’est enferré dans sa défense suicidaire, il  a regretté l’envoi de documents à la presse par une personne ou un groupe à la CGT. Il affirme que son « départ ne règlerait pas les problèmes politiques » du syndicat.  Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, était l’invité de France Info, vendredi matin. Interrogé sur une éventuelle démission, le numéro un du syndicat, a reconnu « se poser la question tous les jours« . Mais le successeur de Bernard Thibault fait aussi très vite remarquer, qu’aucune des instances dirigeantes n’a à ce jour réclamé son départ. Reconnaissant « traverser une situation difficile« , Thierry Lepaon, à la tête de la CGT depuis le 22 mars 2013, a regretté qu’un certain nombre d’affaires soient rattachées à son nom. « Le train de vie, le bling-bling » a-t-il déclaré « ça c’est l’image qu’on a collée à Nicolas Sarkozy« . Et l’ancien salarié de Moulinex précise qu’il vit « modestement. »  Voulant se montrer combatif, le numéro de la CGT a dit son intention de mener à bien la  mission de « rassemblement » qu’il s’est fixée à la Confédération. Les dysfonctionnements révélés ces derniers mois dans la presse vont-ils perturber, voire stopper son objectif ? Thierry Lepaon balaie les obstacles et affirme : Sur la prime négociée à 26.000 euros, lors de son départ de Normandie, pour rejoindre Paris, Thierry Lepaon en rappelant le contexte de trois ans de chômage, a précisé qu’il ne s’agissait pas de « mercato, de prime de transfert« .  Les révélations récentes sur la rénovation du logement qu’il occupe, sur les travaux dans son bureau professionnel et la prime reçue lors de son départ de Normandie sont à nouveau justifiées point par point par le patron de la CGT, qui se défend parallèlement de vouloir mener « une chasse aux sorcières« . « Il y a quelqu’un dans notre maison confédérale ou un groupe de personnes qui a ou qui ont décidé de transmettre à la presse des documents comptables. Si leur volonté était la transparence à la CGT, ils pouvaient faire autrement. Saisir la commission financière et de contrôle ou la commission exécutive confédérale. Ils pouvaient en parler au secrétaire général de la CGT(…) Le choix qui a été fait c’est de porter atteinte à l’honnêteté de Thierry Lepaon et à la démarche syndicale qu’entreprend la CGT. » 

 

Hollande à la télé : pathétique devant les 4 français

Hollande à la télé : pathétique devant les 4 français

Le moins que l’on puisse dire c’est que la prestation de Hollande restera marquée par son désarroi devant les 4 français qui l’ont interrogé. D’abord devant cette chômeuse de 60 ans et à qui il propose un contrat de génération qui ne peut la concerner puisqu’elle n’est plus dans une entreprise. Du coup, il invente au débotté un nouveau contrat aidé pour les chômeurs âgés ; désarroi aussi du président en face de cette chef d’entreprisse qui, elle connait l’économie, les chiffres et les procédures. Hollande ne répond pas quand cette chef d’entreprise lui fait observer que le dialogue social est confisqué par des organisations qui n’ont aucune représentativité. Il bafouille en évoquant le choc de simplification. Pugnace la chef de l’entreprisse lui signale qu’en fait on continue d’imposer une bureaucratie administrative en particulier avec la cathédrale du compte de pénibilité. Devant une assistante maternelle qui parle de désertification du territoire, Hollande propose de donner une tablette aux élèves de 5ème ! Pas vraiment la réponse attendue. Quant au chômeur diplômé, il  lui propose presque  de partir à  l’étranger. Bref ce format d’émission a démontré à l’évidence l’énorme décalage  entre les préoccupations des Français et la dialectique obsolète de Hollande et des responsables politiques ? C’est précisément le drame du pays dont une caste corporatiste s’approprie le pouvoir sans rien connaitre des réalités économiques, sociales voire culturelles (exemple: Fluer Pellerin incapable de citer un livre de Modiano !). . Il est certain  que les politiques sont nettement plus à l’aise quand iIs sont interrogés par des journalistes tout aussi approximatifs et incompétents que ceux qu’ils interrogent. La langue ésotérique de sciences-po est plus appropriée pour converser entre amis dans les salons de thé médiatiques !

Grève SNCF : un coût de 3 milliards pour un mouvement pathétique

Grève SNCF : un cout de 3 milliards pour un mouvement pathétique

 

La grève SNCF finira cette semaine faute de combattants et de manière pathétique. La faute évidemment aux syndicats corpos réacs qui ont géré le mouvement comme des irresponsables. En La faute surtout aux gauchistes corpos de sud que la CGT a suivi pour ne pas perdre le contact avec les plus radicaux. Bilan :  sans doute l’un des derieirs mouvements à la SNCF dont limage a été grandement affectée dans l’opinion publique. A prévoir auusi une raclée aux élections professionnelles pour Sud et la CGT. Du coup pour éviter ce type de grève les gouvernements seront de plus en plus incités à donner des coups de canifs dans ce statut de cheminot. Un bilan donc catastrophique au plan économique et social. Un coût de l’ordre de 3 milliards déjà pour l’économie et de 150 millions pour la seule SNCF. Au 9eme jour de grève de certains cheminots, le patron de la SNCF estime le coût du conflit à 153 millions d’euros pour l’entreprise publique. La facture totale atteindrait selon certaines estimations 400 millions par jour pour l’économie française.  Le 16 juin, Guillaume Pepy estimait sur RMC à 80 millions d’euros le coût de la grève pour la SNCF. Ce jeudi 19 juin, dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, le patron de l’entreprise publique affirme qu’il est désormais de 153 millions au 9eme jour de conflit. « Cela fait 15 trains franciliens. Soit un tiers de notre résultat de l’année dernière. C’est énorme », constate-t-il. Pour le transport de fret, la moitié des marchandises qui étaient sur les trains sont passées par la route, ajoute-t-il.  « Il y a des risques que des entreprises ne reviennent pas. Il y a une perte de confiance, et ça c’est grave ». « Il y a un risque que cela laisse des traces à cause de ces clivages, des pressions qu’il y a eus entre grévistes et ceux qui travaillent », ajoute le président de la SNCF.  Plus globalement, le conflit entraînerait un coût global de 300 à 400 millions d’euros par jour en conséquences directes et indirectes pour les entreprises comme pour les salariés. C’est ce qu’affirme en tout cas Frédéric Gonand, professeur à Paris-Dauphine dans le Parisien, qui se base sur les conflits précédents dans les transports.  Mais le fait que la grève actuelle intervienne en mai, mois des ponts où les salariés prennnent des RTT en cascade, pourrait réduire le manque à gagner supplémentaire pour les entreprises. A l’inverse, le secteur du tourisme pourrait être davantage impacté que si le conflit se déroulait en hiver. L’Insee ne devrait rendre son verdict qu’au début 2015.

 

Depardieu : « la France est triste », c’est vrai et lui est pathétique

Depardieu : « la France est triste », c’est vrai et lui est pathétique

Depardieu ne dit pas que des idioties mais quelle est sa légitimité ; son argument : on ne critique pas quelqu’un qui paye 87% d’impôts (à vérifier !) est un peu court. Si la crise existe c’est effectivement par incompétence des gouvernements mais aussi à cause de la financiarisation excessive de toute activité  économique y compris au cinéma où des comédiens gagnent 10 millions par an (tandis que la plupart doivent se contenter de moins de 1500 euros). Notons par ailleurs que le cinéma français est aussi financé par le contribuable spectateur et que Depardieu en a largement profité. Un discours finalemenet de nouveau riche qui a oublié sa condition initiale. Comme il fait l’impasse sur la nature du régime russe qu’il défend maintenant de manière pathétique.  « C’est surtout le manque d’énergie. La France est triste et je pense que les Français en ont marre. Le manque de conviction… J’ai l’impression que ces gens (le gouvernement) ne savent pas faire leur métier. Lui (François Hollande), c’est la première fois, il n’a jamais eu de portefeuille de ministre. Il a eu la Corrèze, qui est en déficit… », déclare le comédien français, interrogé sur la télévision locale belge Notélé . L’acteur, qui porte sur son blouson un aigle à deux têtes, symbole de la Russie, répond aux questions de manière décontractée durant une douzaine de minutes depuis la cuisine de l’ancienne douane de Néchin, petit village proche de la frontière française, où il s’est domicilié l’an dernier. On devine derrière lui un jambon sec en train de sécher et une baguette de pain encore emballée. Il affirme revenir de quelques courses dans le village. L’entretien, enregistré samedi matin. L’acteur évoque aussi d’autres raisons qui l’ont poussé à quitter la France, citant en premier lieu la proximité de l’aéroport de Roissy (distant de 200 kilomètres), ses amis dans le village ou encore les qualités de la boucherie et des bistrots locaux. Il assure que « ce n’est pas tout à fait vrai » qu’il a quitté la France « pour des raisons fiscales », car il paie « 50% d’impôts » en Belgique.  Mais il juge « un peu exagérée » la politique fiscale du gouvernement de gauche de François Hollande. « Je suis Français, j’aime les Français, mais j’ai un peu de peine pour eux car ils sont dans une situation délicate », affirme l’acteur, en répétant: « ce n’est pas pour des raisons fiscales ». « Un Premier ministre ou n’importe qui doit donner l’exemple », poursuit Depardieu, revenant sur le terme de « minable » employé à son égard par Jean-Marc Ayrault au plus fort de la polémique sur son « exil fiscal » fin 2012. « C’est comme la ministre de la Culture », Aurélie Filippetti, qui s’était déclarée « tout-à-fait scandalisée » par l’attitude de Gérard Depardieu. « On n’a pas à critiquer quelqu’un qui paie plus de 87% d’impôt », dit l’acteur. Gérard Depardieu évoque aussi ses projets cinématographiques –aux Etats-Unis ou en Russie–, confirme qu’il « a acheté une maison » en Belgique, qu’il revend celle qui lui appartient à Paris et qu’il espère pouvoir ouvrir un restaurant dans la région de Néchin, tout en répétant qu’il n’est pas venu en Belgique « pour faire de l’argent » et qu’il n’est « pas un arriviste ».

 

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