Archive pour le Tag 'patauge'

Réunions non mixtes : Audrey Pulvar patauge

Réunions non mixtes : Audrey Pulvar patauge

 

En fait, Audrey Pulvar confirme sans confirmer et va créer finalement encore davantage de confusion avec le flou de ses explications contradictoires.

 

«Jamais je n’ai dit vouloir réduire au silence une partie de la population, pour quelque motif que ce soit, et encore moins pour sa couleur de peau», écrit Audrey Pulvar. Critiquée par une partie de la classe politique pour ses propos, elle regrette que ces derniers aient été déformés. «Par un spectaculaire retournement, là où je refusais le principe de réunions totalement fermées (…), la droite et l’extrême droite, complaisamment relayées, ont fait croire et répété à l’envi, que je voulais empêcher la parole.»

 

La candidate aux élections régionales d’Île-de-France a déclaré cependant que l’on peut demander «à une femme blanche» ou «à un homme blanc» de «se taire». Dans une tribune publiée dans Le Monde, l’élue soutenue par Anne Hidalgo dénonce une polémique créée par «les voix opportunistes et destructrices de la droite et de l’extrême droite

On constate que la gauche a des difficultés à reconnaître ses erreurs. De toute évidence l’expression d’Audrey Pulvar été pour le moins maladroite. Elle aurait dû le reconnaître au lieu de patauger dans des explications vaseuses.

Laïcité: Macron patauge

Laïcité: Macron patauge

Depuis déjà des mois, Macron fait  du slalom pour éviter de traiter la question de la laïcité. Dernièrement, il s’en est tiré avec une pirouette surprenante à propos du voile en indiquant que ce n’était pas son problème ! Certes il a sans doute raison de ne pas tomber dans le simplisme qui assimilerait tous les musulmans au communautarisme voire au radicalisme. Reste que de sérieux problèmes se posent dans la société quand ce communautarisme prend le pas sur les valeurs démocratiques et laïques notamment dans certains quartiers difficiles où la république n’ose même plus pénétrer par peur des agressions. Sans parler du climat général où la vie sociale, économique et culturel est régulée par un communautarisme en plus sur fond de trafic de drogue. Or Macron a toujours voulu ignorer ces réalités. Il est vrai que ce n’est pas son monde. Pire, il compte même récupérer des voix en se montrant laxiste sur le sujet. Il faut se souvenir qu’il a écarté d’un revers de main la question des quartiers difficiles notamment des banlieues quand Borloo lui a remis un rapport particulièrement complet sur cette problématique. Il s’est même permis d’humilier Borloo en public lors de la présentation de ce rapport. Aujourd’hui , on compte environ officiellement 750 quartiers sensibles identifiés comme tels. On pourrait sans doute en compter davantage car il est existe bien au moins une dizaine de quartiers difficiles dans chaque département. Le président très discret sur ces questions revendique «un travail à bas bruit» sur l’islam, dans un entretien à RTL.

Pressé par plusieurs de ses proches de s’exprimer sur la laïcité, alors que la classe politique et la majorité étalent leurs divisions sur le port du voile islamique dans l’espace public, le chef de l’État assume de retarder une éventuelle prise de parole. «On confond les sujets. On ne me demande pas de parler de laïcité, on veut que je parle d’islam», a-t-il confié au micro de RTL dans l’avion présidentiel, vendredi, au terme de sa tournée de quatre jours à Mayotte et à La Réunion. Et macro de citer des évidences : «Pourquoi je ne veux pas céder à la précipitation ou aux injonctions de parole dans ces moments? Parce que je serais moi-même complice d’une espèce de confusion collective», avance-t-il. Face à cette «confusion», une distinction s’impose dans l’esprit du chef de l’État.

Sur la structuration de l’islam de France, d’une part, il revendique un «travail à bas bruit», «parce qu’on a souvent échoué». Objectif, selon lui: permettre aux musulmans de «vivre tranquillement leur religion en respectant absolument toutes les lois de la République». À cet égard, le président indique recevoir lundi matin, à l’Élysée, les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Dans la lutte «contre le communautarisme»,, le président prévoit cependant des annonces «dans les prochaines semaines», notamment des «mesures d’interdiction». «Ce qui veut dire dissoudre parfois certaines associations encore davantage, ce qui veut dire interdire certaines pratiques qui se sont installées et qui ne sont pas conformes aux lois de la République», indique-t-il. «Dans l’éducation, la santé, le travail, les différents services au public», il faut selon lui «tout mettre en place pour lutter contre ce communautarisme». «Ça veut dire là être intraitable avec les lois de la République», conclut-il. Un air de déjà entendu et pas seulement sous la présidence de Macron.

SNCF: le député Hervé Berville d’en Marche patauge encore dans la semoule

SNCF:   le député Hervé Berville d’en Marche patauge encore dans la semoule

Hervé Berville, député et porte-parole de la République en marche qui s’est surtout signalé par son ignorance de l’existence de la prime de Noel (il pensait même qu’elle était destinée aux députés !) a fait encore dans le délire verbal sur BFM en parlant d’un sujet dont il ignore tout : la SNCF. Il a d’abord affirmé que le président faisait ce qu’il avait annoncé dans sa campagne. Or il n’a jamais été question d’ordonnances dans cette campagne et le sujet a à peine été traité par Macron durant cette période. Ensuite,  il a affirmé que les investissements SNCF augmenteraient de 50%. Financé par qui ? Comment ? Par l’emprunt nécessairement.  C’est le contraire qu’a proposé Spinetta justement, réduire la capacité d’emprunt et donc l’endettement. En plus de ses erreurs et approximations, le porte parole d’En marche n’a cessé d’adresser des louanges au gouvernement. Un torrent de banalités, de contre vérités et d’éloges complaisants pour Macron  qui témoigne évidemment qu’en marche a recruté par petite annonces des députés le plus souvent sans expérience sociale et politique.

Exemple des banalités :

« Les ordonnances, c’est uniquement pour des sujets urgents, et la mobilité quotidienne nous semble être un sujet urgent », justifie Hervé Berville, député et porte-parole La République en marche, « Il y a des choses qui ne sont plus acceptables, il y a nécessité d’aller vite. Mais on va les limiter au maximum aux choses techniques », promet l’élu. Hervé Berville assure que  »cela n’empêche pas d’avoir une discussion parlementaire et des concertations. Mais il faut agir. On ne peut plus se satisfaire de la situation actuelle, tout le monde a conscience qu’en matière ferroviaire il nous faut une politique plus efficace et qui réponde aux enjeux de demain ». ! Les députés d’En marche apprennent vite la langue de bois.

Prime de Noël : un député LREM patauge

Prime de Noël : un député LREM patauge

Le jeune député d’en marche Hervé Berville s’est pris les pieds dans le tapis à propos de la prime de Noël dont il ignorait l’existence. Pourtant ce député ne manque pas de zèle pour louer la politique de Macron sur à peu près tous les sujets avec suffisance et même condescendance vis-à-vis de ses interlocuteurs. Alliant volubilité et langue de bois il ne cesse de déverser des louanges concernant la politique gouvernementale. Pourtant sur la prime de Noël,  il s’est complètement planté. le jeune député serait un brillant économiste, haut fonctionnaire qui a surtout travaillé dans les institutions de développement où on sait évidemment parlée macro économie, plan et stratégie internationale  mais où on connaît peu les réalités concrètes surtout des plus démunis.  Interrogé sur BFM ,  Hervé Berville, député La République En Marche n’a, semble-t-il, jamais entendu parler du dispositif créé en France en 1998 et versé par la Caisse des allocations familiales aux bénéficiaires de certains minima sociaux. Pour se justifier, le porte-parole du groupe parlementaire REM fait mine de s’étonner : « La prime de Noël ? », rétorque-t-il. « Alors moi, je n’ai pas de prime de Noël en tant que député. » Un moment de flottement s’installe. « Peut-être que vous me donnez une information, mais je n’ai pas de prime de Noël. »  Malgré l’explication du dispositif – « une aide exceptionnelle destinée à aider les familles les plus fragiles dans la période des fêtes » – par Jean-Jacques Bourdin, Hervé Berville s’entête : « Oui oui (je connais l’existence de cette prime, ndlr). Mais vous me parliez pour les députés, c’est pour ça ? » Et d’interroger le journaliste : « Qui est-ce qui fournit la prime de Noël ? » Le député finira par dire qu’il n’a « pas d’information contradictoire » sur une éventuelle reconduction de la prime en décembre 2017. « Je pense qu’elle va être reconduite. On n’a pas voté, on n’a pas discuté d’une prime de Noël donnée par l’État qui ne serait pas reconduite. Selon toute vraisemblance, elle va être reconduite. » Le gouvernement a effectivement décidé, comme l’année passée, de verser la prime de Noël « la semaine précédant Noël à 2,5 millions de personnes », pour un montant oscillant entre 152,45 euros pour une personne seule, 228,67 euros pour un foyer de deux personnes (couple sans enfant, adulte isolé avec un enfant) et 274,41 euros pour trois personnes (couple avec un enfant, adulte isolé avec deux enfants).

« Alliance bolivarienne » Mélenchon patauge dans l’ubuesque

« Alliance bolivarienne » Mélenchon patauge dans l’ubuesque

 

Mélenchon est sans conteste le meilleur tribun de cette campagne électorale, sans doute aussi le plus cultivé mais son programme est néandertalien. Un issu de contradictions qui mèneraient le pays à la ruine. Sa référence à l’alliance bolivarienne est évidemment surprenante quand on sait que les rares pays qui font encore parti de cette alliance (Cuba, Venezuela notamment) sont des champs de ruine économique et sociale avec souvent la dictature en plus. Attaqué sur cette alliance bolivarienne, Mélenchon reprécise qu’elle ne concernerait que les territoires d’outre-mer français. Pour autant il ne renie pas son admiration pour le bolivarienne, pour Cuba, Castro et pour Chavez dont il a dit : « c’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution ». Bref un candidat des années 60 qui se réfère à un à une idéologie communiste complètement obsolète. Heureusement il précise qu’il ne veut pas transformer la France en Cuba  Sur l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), créée en 2004 par Hugo Chavez et Fidel Castro, le cofondateur du Parti de gauche a précisé qu’il s’agissait de permettre aux « territoires d’outre-mer français, en particulier ceux des Caraïbes et la Guyane, de s’insérer(r) dans l’économie de leur région. » « Par cohérence intellectuelle, je ne vais pas leur demander d’aller se mettre dans le Mercosur (bloc commercial de plusieurs pays d’Amérique latine, ndlr) qui est une espèce de super-Union européenne et qui est en compétition avec nous les Français », a ajouté Jean-Luc Mélenchon, qui prône une sortie de l’Otan. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s’est inquiété jeudi sur France Inter d’un programme de Mélenchon qu’il juge « dangereux » et « guerrier ». L’auteur de bandes dessinées à succès Joann Sfar, qui se disait prêt à voter pour Jean-Luc Mélenchon il y a 48 heures, a publié vendredi sur Facebook un texte en forme de mea culpa. « Pour de vrai, et j’en ai honte, je n’avais jamais lu son programme. Je m’en tenais au talent du bonhomme, et à la sympathie qu’il m’inspire », a-t-il écrit. « Finalement aujourd’hui, autour de Mélenchon, on trouve des germanophobes, des gens qui disent ‘la France d’abord’, qui agitent des drapeaux tricolores et qui prônent le protectionnisme et l’alliance militaire avec des dictatures et le non interventionnisme face à des crimes comme ceux d’Assad. » Cependant, Jean-Luc Mélenchon salue dans les colonnes de « Ouest-France » la « politique de social-démocrate » qui a été menée par Hugo Chavez au Venezuela, jugeant que les difficultés actuelles du pays exportateur de pétrole sont liées à la baisse des cours du brut. Une analyse évidemment caricaturale de la situation du Venezuela en pleine décomposition économique et sociale avec en plus la dictature et la corruption généralisée.

Programme Fillon : Chartier patauge dans la semoule

Programme  Fillon : Chartier patauge dans la semoule

 

Lors du  «Grand jury» RTL/Le Figaro/LCI, Jérôme Chartier, le conseiller spécial de François Fillon, à sérieusement pataugé dans la semoule pour expliquer les propositions du candidat de droite. Il a d’abord opéré un vrai rétro pédalage à propos du projet santé dont il a convenu qu’il était remis en discussion après les réactions très négatives concernant l’objectif visant à faire rembourser par la sécurité sociale les seules affections graves ou de longue durée  «Cette réforme n’a pas été comprise donc elle n’a pas été suffisamment aboutie», a-t-il admis. Interrogé sur les contours du nouveau projet, le député du Val-d’Oise renvoie désormais à la «grande convention» qui sera organisée sur le sujet courant janvier, en présence de professionnels du secteur. «La méthode Fillon, c’est la discussion», a tenté le proche de l’ancien premier ministre.  Selon un sondage IFOP pour Le Journal du dimanche, le programme de François Fillon est jugé «inquiétant» par 62 % des Français, une statistique en hausse de 16 points chez les sympathisants LR par rapport à fin novembre. Même flou concernant l’objectif de réduction de 500 000 emplois publics en cinq ans. Jérôme Chartier a été incapable de préciser les modalités de cette diminution indiquant qu’on ne pouvait connaître avant les élections où et comment pourrait s’opérer la suppression du nombre  de fonctionnaire. Il a cependant maintenu l’objectif de 500 000 emplois à supprimer mais sans indiquer si l’éducation nationale qui fournit le plus gros contingent de fonctionnaires ou encore la santé seront affectés. « Il faudra voir le nombre de fins de contrats ou de retraite qui auront lieu 2016 » a-t-il indiqué précisant que François Fillon étant dans l’opposition pour l’instant n’est pas en capacité d’évaluer ce nombre. Étant entendu aussi que la gestion des effectifs de fonctionnaires des collectivités locales incombait aux élus locaux. Bref pas vraiment convaincant. «C’est un objectif raisonnable, tiré des non-remplacements des départs à la retraite réalisés entre 2007 et 2012», a expliqué le conseiller de François Fillon. «Cela représente 2 % des fonctionnaires par an pendant cinq ans, c’est un effort extrêmement faible.» Bref une argumentation pas vraiment convaincante et qui explique le tassement de Fillon dans l’opinion même s’il reste encore le favori. À noter qu’un dernier sondage fait apparaître que seulement 28 % des Français souhaitent l’élection de François Fillon.

 

Fermeture de Fessenheim : Ségolène Royal patauge encore davantage

Fermeture de Fessenheim : Ségolène Royal patauge encore davantage

 

 

Après son couac, puis son  rétro pédalage Ségolène s’enfonce encore davantage dans le dossier de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. D’un côté, elle affirme que l’engagement de Hollande de fermer la centrale de Fessenheim d’ici la fin de son mandat sera respecté. D’un autre elle précise que cette fermeture interviendra qu’avec la mise en service de la nouvelle centrale de Flamanville Or  personne n’est en capacité de dire quand cette centrale sera opérationnelle. Certainement pas avant 2018. Du coup nécessairement la fermeture de la centrale de Fessenheim sera aussi reportée. Plus exactement par le gouvernement qui succédera à celui de Hollande. Un bel exemple en tout cas l’hypocrisie. La procédure permettant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim débutera dès 2016 et le processus sera irréversible avant la fin du quinquennat, même si son arrêt n’est pas effectif avant cette échéance, a dit mercredi Ségolène Royal. La fermeture de Fessenheim (Haut-Rhin) se fera « au plus tard en 2018″, mais EDF devra dire dès l’année prochaine comment elle va s’y prendre, a ajouté la ministre de l’Ecologie à la sortie du Conseil des ministres. Un décret sera pris pour « engager ce processus dès l’année prochaine », a précisé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, à l’issue du conseil des ministres, soulignant lui aussi que ce processus serait « irréversible ».   »La procédure devra commencer dès l’année prochaine et donc les engagements présidentiels seront tenus », a dit Ségolène Royal au lendemain d’une polémique avec les écologistes sur ce dossier, qui réclament la fermeture de la plus vieille centrale nucléaire de France avant l’élection de 2017.Ségolène Royal a dit ne pas comprendre les vives critiques suscitées par les propos qu’elle avait tenus la veille au sujet des conséquences pour Fessenheim du report à fin 2018 de l’ouverture de l’EPR de Flamanville (Manche). La loi sur la transition énergétique, adoptée en juillet, prévoit le plafonnement de la production d’énergie nucléaire à son niveau actuel, ce qui imposera la mise à l’arrêt d’une centrale – a priori la centrale alsacienne – lors du lancement de l’EPR de Flamanville. Or EDF a annoncé la semaine dernière que la mise en service de Flamanville n’interviendrait pas avant 2018.

Europe : Sarko patauge dans la semoule

Europe : Sarko patauge dans la semoule

 

Visiblement Sarko patine depuis un moment. C’est encore le cas sur l’Europe où il plaide à la fois pour  l’alignement sur l’Allemagne pour une Europe plus forte mais sans intégration supplémentaire (qui suppose  une zone restreinte et un parlement). Il soutient l’accord sur la Grèce mais le trouve particulièrement faible alors qu’il y a quelques semaines il considérait que la Grèce devrait être virée de la zone euro. Il conteste aussi l’influence du FMI et ses positions sur la Grèce (la réduction de la dette). Enfin la  tarte à la crème c’est l’immigration, pour ne pas dire qu’il faut abolir Shengen, il veut un Schengen 2. Vraiment en mal d’inspiration voire même de conviction Sarko . Pas étonnant qu’il ne décolle pas dans les sondages et que même dans son propre camp. Plus qu’en président de parti, Nicolas Sarkozy se posait ce dimanche 19 juillet en candidat à la présidentielle. À Nice pour le lancement de la caravane promotionnelle des Jeunes Républicains, l’ancien chef de l’État avait mis l’Europe au cœur de son discours à la veille d’un déplacement en Tunisie. « Maintenant, ce n’est plus la question grecque qui se pose mais la question de la zone euro elle-même », a-t-il-déclaré, estimant que, pour sa « pérennité », il fallait « rapprocher nos économies, avec un leadership franco-allemand à la tête de l’Eurogroupe, (qui regroupe les ministres des Finances de la zone euro). C’est aux Européens de s’occuper des problèmes de l’Europe, pas au FMI ou aux Américains ». interrogé sur la proposition de François Hollande d’un parlement de la zone euro, le président du parti Les Républicains a répondu : « très franchement, je ne pense pas qu’on ait besoin d’un parlement de plus ; on a besoin de coordonner les politiques économiques pour être beaucoup plus fort, on a besoin d’une politique économique française qui ne soit pas en contradiction avec la politique économique de tous les autres pays de la zone euro; en fait on a moins besoin de discours que d’actes ». Le chef de l’opposition s’est également félicité de l’accord trouvé avec la Grèce, « aussi faible soit-il ». Pourtant, la semaine précédente il n’hésitait pas évoquer une sortie de la Grèce de la zone euro. Mais il a semblé l’oublier : « Contrairement à certains de mes amis, j’étais en faveur de cet accord. Il ne faut pas faire la politique du pire. Moi, je pense que l’opposition se grandit en étant responsable. S’il n’y avait pas eu d’accord, la France et l’Europe tombaient dans l’inconnu », a déclaré le président des Républicains, dans un discours devant plusieurs dizaines de militants de son parti, sous un soleil de plomb. Nicolas Sarkozy a également brocardé François Hollande lors de cette crise grecque, dénonçant sa « complaisance avec Alexis Tsipras » et sa « faiblesse avec le FMI ».  « Alexis Tsipras et François Hollande ont un point commun, l’un a menti aux Grecs, et l’autre aux Français« , a-t-il lancé, très applaudi, sous un soleil de plomb. Il a aussi plaidé pour une « politique commune en matière d’immigration »: « L’Europe est trop faible, Schengen 1 doit disparaître pour être remplacé par un Schengen 2″, a-t-il indiqué, sans préciser sa pensée.

Budget 2014: le gouvernement patauge

Budget 2014: le gouvernement patauge

La stabilité fiscale pour les entreprises semble remise en question avec les improvisation du budget 2014 Entre la décision du gouvernement de revoir la future taxe sur l’excédent brut d’exploitation avant même qu’elle soit votée et la volonté des députés PS de toucher au Crédit d’impôt recherche, les entreprises ont une impression d’improvisation fiscale.  Les chefs d’entreprises ne cachent pas leur exaspération. Plus que les annonces, c’est la façon dont les lignes bougent qui inquiète ceux-ci. Ainsi, la taxe sur l’excédent brut d’exploitation (EBE) par exemple, prévue dans le projet de budget 2014 : avant même son examen au Parlement, on est déjà en plein réajustement technique. Car les équipes de Bercy, alertées par des secteurs qui allaient voir leurs investissements pénalisés, ont décidé de revoir leur copie. Autre exemple: à l’Assemblée, des députés socialistes s’apprêtent à donner un coup de griffe au Crédit d’impôt recherche (CIR), pourtant très prisé des entreprises. Beaucoup de questions donc : quelle forme exacte prendra la taxe sur l’excédent brut ou net d’exploitation ? Le gouvernement osera-t-il suivre les députés PS et toucher au Crédit d’impôt recherche ? Va-t-il prévoir des contreparties ? Au delà du sentiment d’improvisation, les chefs d’entreprises se demandent où ils vont, alors qu’en novembre 2012, le gouvernement leur avait promis la stabilité fiscale jusqu’a la fin du quinquennat !




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