Un chanteur employé de la SNCF en arrêt maladie licencié après passage à la télé
Encore un acte de répression syndicale inqualifiable diront sans doute certaines organisations d’extrême-gauche voire même de racisme. Ce chanteur un peu connu en situation de maladie salarié à la SNCF se produisait sur les plateaux et scènes nationales et internationales ! artiste et fonctionnaire, l’idéal !
Aussi sans doute une censure sans doute du nouveau Verlaine. Exemple de paroles dune de ses chansons :
J’ai dû vendre de la neige
Elle c’est ma sicario, elle est restée même quand c’est la hess
J’la vois dans mes DM, elle veut revenir
J’lui dis : « c’est mort »
Elle dit : « j’suis qu’tes babies » mais j’lui dis : « c’est mort »
Porte pas, porte pas l’œil
S’te plaît m’porte pas l’œil
Nous deux c’est plus pareil, elle veut qu’on s’voie tout à l’heure
Porte pas, porte pas l’œil
S’te plaît m’porte pas l’œil
Nous deux c’est plus pareil, elle veut qu’on s’voie tout à l’heure
Laisse moi, s’te plaît laisse moi
Hazdine Souiri, le vrai nom d’AZ, salarié de SNCF Voyageurs depuis 2010, avait été licencié en octobre 2017 par son employeur alors qu’il s’était déclaré en arrêt-maladie le 19 juin de la même année. Le problème c’est que ce jour, l’artiste était présent en direct sur le plateau de l’émission télévisée « Touche pas à mon poste » sur la chaîne C8.
Une enquête administrative a été réalisée et a conclu que de nombreuses dates de concerts et de tournées correspondaient à des arrêts-maladie du salarié.
« Par exemple votre tournée en Chine en novembre 2016 ou encore votre concert du 24 mars 2017 en Belgique annoncé dans la presse locale le 23 février 2017 ou encore votre tournée en Chine de mai 2017 annoncée sur les réseaux sociaux le 9 avril 2017″, fait état le rapport d’enquête repris dans la décision de la cour d’appel. Il apparaît que ces concerts ne sont jamais annulés en raison de votre état de santé et votre présence peut même être constatée (vidéos, photos, commentaires). »
Le salarié avait saisi le conseil des prud’hommes de Lyon en 2018 en demandant de condamner la société SNCF à lui payer des dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Une demande rejetée en 2020 et qui a conduit à cet appel. Le contrôleur licencié réclamant 16.478,88 euros à titre de dommages et intérêts et arguant qu’il pratiquait l’activité de chanteur à titre bénévole et pendant ses loisirs.
A noter que pour le frère du chanteur, manager du groupe T30 et contrôleur et lui aussi licencié par la SNCF, la cour d’appel a pris une décision inverse. La cour a condamné la compagnie à lui verser 12.000 euros d’indemnités, considérant que son licenciement était abusif.