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Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

80 % de bacheliers : Pas une vraie démocratisation

80 % de bacheliers : Pas une vraie démocratisation

Il y a tout juste 40 ans, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Éducation nationale, fixait le cap de mener 80 % d’une classe d’âge au bac. Aujourd’hui, cet objectif est atteint, et même dépassé, ce qui a mécaniquement entraîné une démocratisation de l’enseignement supérieur. Sur la même période, en effet, les effectifs inscrits dans l’enseignement supérieur sont passés d’un peu plus d’un million à trois millions. Ce formidable mouvement d’ouverture d’un espace longtemps resté l’apanage des classes dominantes s’explique par un certain nombre de politiques volontaristes. Ainsi se sont développées de petites et moyennes universités dans les années 1960, puis les sections de techniciens supérieurs (STS) et les instituts universitaires de technologie (IUT) qui accueillent aujourd’hui un cinquième des étudiants, l’université en accueillant un sur deux. Ces chiffres ne sont toutefois pas uniquement dus aux politiques, ils tiennent aussi à la hausse du niveau des aspirations de la population qu’on ne saurait limiter à une seule logique d’emploi.

 

par 

Sociologue et maître de conférences en sciences de l’éducation, Université Rennes 2 dans The Conversation 

Qu’il s’agisse d’un signe de distinction sociale comme le sont les grandes écoles internationales pour les familles des classes privilégiées ou de « l’arme des faibles » propres aux familles ouvrières, les aspirations d’études supérieures s’inscrivent aussi dans la perspective longue de l’histoire du marché de l’emploi, des classes sociales et des familles.

Observée dans le détail, cette démocratisation révèle malgré tout des lignes de clivage importantes traduisant en définitive ce que le sociologue Pierre Merle appelle une démocratisation ségrégative. C’est-à-dire que le recrutement socio-scolaire diffère entre les formations, lesquelles sont à la fois inégalement rentables et inégalement valorisées comme l’ont souligné Marie-Clémence Le Pape et Agnès van Zanten.

Si on ne peut aujourd’hui nier que la durée de scolarisation ne cesse de s’allonger pour des jeunes de plus en plus nombreux, on peut cependant interroger les variations de durée des études. Cela permet de saisir les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur et aux diplômes. En remontant le fil de cette ségrégation, on voit que celle-ci est le produit d’un processus complexe mêlant les politiques éducatives et les aspirations de la population.

Bien que la hausse des effectifs ait d’abord été portée par la dynamique démographique d’après-guerre, c’est surtout l’accès élargi au baccalauréat lié à une diversification de l’offre – notamment à travers le baccalauréat professionnel (1985) porté par J.-P. Chevènement – qui a contribué à l’augmentation de la part de bacheliers dans une génération, et donc à la progression du nombre de néo-bacheliers s’inscrivant dans l’enseignement supérieur.

Alors que ce taux reste relativement stable depuis une dizaine d’années (autour de 78 %), les chiffres du ministère de l’enseignement supérieur (2024) montrent que, si les inégalités d’accès ont diminué, elles persistent néanmoins. On constate d’abord que le taux de poursuite dans l’enseignement supérieur a une tendance à la hausse pour toutes les catégories sociales.

Parmi les jeunes âgés de 20 à 24 ans ce sont 52 % des enfants d’ouvriers ou d’employés qui étudient ou ont étudié dans le supérieur, contre 77 % des enfants de cadres, de professions intermédiaires ou d’indépendants (soit un écart de 1,5 fois entre les deux groupes). Ce même écart est de 1,9 pour les personnes âgées de 45 à 49 ans (33 % contre 62 %), ce qui suggère bien une démocratisation en cours.

On constate néanmoins la persistance d’inégalités quant à la durée des études. Le taux de poursuite varie surtout selon la voie du baccalauréat. Tandis que les bacheliers généraux sont près de 93 % à poursuivre et les bacheliers technologiques près de 81 %, les bacheliers professionnels ne sont qu’à peine à 46 %.

Cette disparité de poursuite se retrouve aussi dans le type de filière du supérieur. En considérant une ligne de clivage entre l’enseignement supérieur court professionnel et le long général, il apparaît une forte prévalence de l’origine socio-scolaire dans l’accès à l’enseignement supérieur. Alors que les bacheliers généraux sont 50 % à s’inscrire immédiatement à l’université, les bacheliers technologiques et professionnels sont respectivement 14 % et 4 %. À l’inverse, les premiers sont 9 % à s’inscrire en STS, contre 40 % et 39 % pour leurs pairs.

Les filières les plus prestigieuses que sont les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), bien que ne concernant à peine 6 % des néo-bacheliers, constituent depuis 20 ans un indicateur privilégié pour étudier la démocratisation de l’enseignement supérieur. Or, malgré des politiques d’ouverture sociale, cette filière continue de concerner principalement les bacheliers généraux puisqu’ils y représentent neuf étudiants sur 10 et majoritairement les élèves issus de familles aisées qui représentent 52 % des effectifs contre 7 % d’enfants d’ouvriers, soulignant à la fois l’échec des politiques et le maintien d’un espace ségrégatif jusque dans les grandes écoles.

Une démocratisation qui profite particulièrement aux classes aisées ?

De façon générale, on constate bien une démocratisation puisqu’entre 2011 et 2021, la part des 25-29 ans détenant un diplôme du supérieur passe de 42 % à 50 % (+8 points). Cependant, tandis qu’elle passe de 58 % à 66 % (+ 8 points) pour les enfants de cadres et professions intermédiaires, elle passe de 30 % à 33 % (+3 points) pour les enfants d’ouvriers ou d’employés.

En observant plus spécifiquement le type de diplôme, on constate qu’en 2021, les premiers sont 41 % à obtenir un master, un doctorat ou un diplôme de grande école (+18 points par rapport à 2009) quand les seconds ne sont que 13 % dans ce cas (+ 7 points). De sorte que les politiques volontaristes qui ont favorisé l’accès à l’enseignement supérieur semblent avoir surtout profité aux catégories les plus favorisées qui se distinguent par des études longues, valorisées et rentables.

 

Si Parcoursup a voulu mettre un terme à ce « délit d’initié » semblant reposer sur un capital informationnel, en proposant une généralisation de l’accès à l’information aux 13900 formations présentes sur la plate-forme, il apparaît que cela n’a rien entamé de la ségrégation socio-scolaire.

Les travaux récents sur le sujet soulignent la mise en œuvre très hétérogène de cette procédure au sein des établissements du secondaire et du supérieur. Cette hétérogénéité prolonge les inégalités du processus d’orientation au cœur duquel politiques éducatives et aspirations de la population ne forment pas le cercle vertueux que défendent les promoteurs d’un accès rationalisé à l’enseignement supérieur.

Au contraire, il en découle in fine une ségrégation socio-scolaire et, plus tard, des études supérieures inégalement rentables comme l’a déjà montré Pierre Courtioux à propos des « rendements les plus faibles pour les diplômés d’origine populaire « faible ».

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Ce pourrait être un gag mais c’est pourtant la vérité: nombre de gendarmeries n’ont pas réglé le prix de leur loyer. En cause notamment la bureaucratie et les incompétences en matière de gestion de la trésorerie de l’État

Et c’est le ministre lui-même à savoir Darmanin, fort en gueule mais faible en action ,  qui aurait demandé de surseoir au paiement des loyers.

Peut-être ces difficultés de trésorerie sont-elles aussi à l’origine de l’idée saugrenue de créer des gendarmeries « ambulantes » qui économiseraient ainsi les locaux !

Début septembre, Darmanin   a demandé à la gendarmerie de reporter le paiement des loyers de septembre, octobre et novembre en attendant les nouveaux crédits qui doivent arriver en fin d’année, a appris franceinfo auprès de l’entourage de l’actuel ministre de l’Intérieur. Une décision qui, selon cette source, a pour origine trois raisons.

En cause une mauvaise évaluation du coût des actions de la gendarmerie.

Le ministre actuel assure avoir conscience de l’image « peu avantageuse que cela donne d’un État qui n’a pas su prévoir. Tout devrait rentrer dans l’ordre au début de l’année prochaine », assure Bruno Retailleau selon son entourage.

Reste que cette situation n’est pas nouvelle, c’est même une situation structurelle pour la gendarmerie, selon les rapports de la Cour des comptes. D’après l’institution, il y a chaque année des dizaines de millions d’euros de loyers qui ne sont pas payés dans les temps par la gendarmerie. Cela représentait au niveau national 170 millions d’euros en 2023, 220 millions d’euros en 2021, et même plus d’un milliard d’euros en 2020, même si l’année était particulière à cause du Covid.

Enseignante frappée par une élève : la ministre ne l’accepte pas !

Enseignante frappée par une élève : la ministre ne l’accepte pas !

D’une certaine manière, la réponse de la ministre à l’agression d’une enseignante par une élève de Tourcoing qui refusait d’enlever son voile n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Certes il s’agit d’une atteinte au principe de laïcité mais pas seulement; c’est aussi une attaque contre le principe d’autorité morale et professionnelle. Et de ce point de vue, les consignes internes et les règlements intérieurs des établissements scolaires portent aussi une responsabilité quant à la dégradation du statut de l’enseignement. L’Etat de son côté n’a pas su encore sanctuariser cette fonction centrale dans la formation des élèves. Le même reproche peut être fait concernant les autres professions de service public.

 

«C’est inacceptable, je ne l’accepterai pas», a réagi ce mardi 8 octobre Anne Genetet, la ministre de l’Éducation nationale, après l’agression d’une enseignante à Tourcoing, la veille, par une adolescente à qui elle avait demandé de retirer son voile. «Une professeure a été agressée par une élève dans un lycée à Tourcoing alors qu’elle entendait faire respecter la loi de la République et le principe de laïcité à l’École», a détaillé la membre du gouvernement sur X.

 

 

 

L’électricité va baisser mais pas la facture

L’électricité va baisser mais pas la facture

 

Théoriquement le prix de l’électricité devrait baisser compte tenu de l’évolution du prix du marché ( Actuellement très nette baisse). Le problème c’est que parallèlement la France pourrait augmenter encore la TICFE ; de sorte que la facture globale pourrait se traduire par une augmentation. En cause par le prix de l’électricité mais la croissance fiscale du fait de la crise financière du budget de l’État ( Aussi la nécessité de financer le nouveau parc nucléaire)
Le précédent gouvernement promettait de ne pas alourdir la facture d’électricité des ménages. La nouvelle équipe conduite par Michel Barnier explore de nouvelles sources de financement pour équilibrer les comptes publics. Selon une information du Parisien, confirmée par BFMTV, la piste envisagée par Matignon avec Bercy serait d’augmenter la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) pour certains ménages.

Cette hausse vise les ménages en offre de marché (environ 40 % des ménages), qui ont déjà pu bénéficier des baisses du prix de l’électricité sans attendre le réajustement des tarifs réglementés. Cette catégorie pourrait voir dans certains cas leur facture augmenter si leur fournisseur d’électricité décide de la répercuter. Actuellement, la TICFE est à 22,50 euros le MWh. Dès le 1er février, elle pourrait passer à 32,44 euros le MWh.

Par contre, elle ne pénalisera pas les ménages « au tarif réglementé ou avec des offres indexées sur les tarifs réglementés », soit 80% des 30 millions de ménages abonnés. Pour eux, la baisse de tarifs d’électricité promise par Bruno Le Maire est préservée…..en principe !.

Également appelée « contribution au service public de l’électricité », la TICFE devait, au moment de son instauration en 2004, corriger les surcoûts générés par les charges de service public supportées par les énergéticiens. Depuis 2022, elle est intégralement reversée au budget de l’État.

Ne pas sacrifier l’industrie

Ne pas sacrifier l’industrie

Vincent Moulin Wright, directeur général de France Industrie, dans la « Tribune » évoque les inquiétudes de son secteur dans un cadre budgétaire public  davantage contraignant

Dans le cadre de la loi Industrie verte, promulguée en octobre 2023, deux décrets d’application viennent d’entrer en vigueur. Tous deux ont pour principal objectif l’accélération et la simplification des procédures d’implantations d’usines. Une étape majeure, selon France Industrie, l’organisation représentative qui rassemble plus de 80 membres dont une trentaine de fédérations sectorielles.

 En octobre 2023 a eu lieu la promulgation de la loi Industrie verte. Quel bilan faites-vous un an après ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – L’essentiel de cette loi porte sur l’accélération des délais nécessaires pour réaliser des études préalables à l’implantation d’usines. L’objectif est de les diviser par deux, de 18 mois aujourd’hui à neuf mois demain. Tous les décrets ont été pris fin juin. C’est donc encore un peu tôt pour dresser un bilan. Nous y verrons plus clair en début d’année prochaine.

Concernant le Crédit d’Impôt pour les Investissements dans l’Industrie Verte (entré en vigueur en mars 2024 avec pour objectif d’encourager les entreprises à investir dans quatre secteurs stratégiques de la transition énergétique, ndlr), les premiers chiffres vont être publiés dans les mois à venir. Mais il semblerait que cet instrument de soutien soit bien parti.

Nous pouvons aussi souligner le soutien à des filières nouvelles comme les matières premières critiques que la France ne produit pas, ou pas assez. Plusieurs projets vont s’implanter dans l’Hexagone pour la production (ouverture de mines…) et la transformation (mise en service d’usines de valorisation et de recyclage) de ces métaux. De quoi être moins tributaire des importations provenant souvent de fournisseurs situés en Chine et Afrique.

Trois décrets d’application de la loi Industrie verte en juillet dernier sont dans le viseur d’associations, notamment Notre affaire à tous et Zero Waste France qui ont déposé le 6 septembre dernier des recours gracieux demandant l’annulation de ces trois décrets qui représentent selon elles un « détricotage massif et systématique du droit de l’environnement industriel » et par conséquent une augmentation des risques de catastrophes industrielles. Une réaction ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – La loi ne prévoit aucun recul environnemental. Elle prévoit juste une optimisation des délais dans le respect des obligations environnementales qui sont bien maintenues. Au lieu de mettre en place les uns après les autres les études et concertations préalables et les dossiers d’autorisations environnementales, cette loi propose de les faire en parallèle pour gagner du temps. La loi recherche clairement la simplification.

Il faut se réjouir de l’augmentation du nombre d’industries en France, et cette loi va accélérer l’implantation de nouveaux sites. En effet, plus nous aurons d’industries de production sur le territoire, moins nous serons dépendants des importations de produits fabriqués à l’étranger, ce qui contribuera à réduire notre empreinte carbone. Il s’agit donc d’un véritable enjeu écologique.

La réindustrialisation connaît une baisse de régime au premier semestre. De janvier à juin, Trendeo a recensé 61 annonces de fermetures d’usines ou d’ateliers de plus de 10 salariés, souvent au cours de liquidations judiciaires. Peut-on craindre une accélération de cette tendance ?

VINCENT MOULIN WRIGHT -

La vitesse de réindustrialisation semble marquer un pallier avec une dynamique un peu moins soutenue depuis un an. Notons que les mesures les plus fortes ont été lancées entre 2017 et 2022. Il faudrait donc poursuivre ce soutien avec de nouvelles mesures, tout du moins pas de mesures adverses. Mais il est vrai que le contexte économique s’est retourné. S’il y a des secteurs qui se portent bien (la Défense, le luxe, l’aéronautique…), d’autres (la chimie, l’automobile, la construction) sont en revanche en difficulté.

Depuis 2017, 300 sites industriels ont été créés mais 600 avaient fermé depuis 1990. Si le solde reste encore négatif sur le stock, le progrès est important. Il ne faut pas que cette tendance se poursuive sinon cela va devenir problématique.

Vous évoquez la nécessité de nouvelles mesures. Pouvez-vous expliquer ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Chacun doit s’accorder à ne surtout à ne surtout pas détricoter la politique de soutien à l’industrie, avec la poursuite de France 2030 et la sauvegarde du CIR (crédit impôt recherche), notamment. Des outils qui portent leurs fruits. L’industrie est devenue une grande cause nationale, elle ne mérite pas de devenir une variable d’ajustement budgétaire.

A ce propos, alors que le déficit public risque de dépasser les 6% cette année, le nouveau gouvernement cherche à faire des économies sur tous les plans. France 2030 est-il sous la menace de coupes budgétaires ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Je ne sais pas. Il faut attendre le discours de politique générale de Michel Barnier et la publication de la première ébauche du budget 2025 (qui devrait être présenté le 10 octobre en Conseil des ministres, ndlr). Pour l’heure, le gouvernement fait des esquisses et prend des orientations.

Donc, aucune raison de s’inquiéter ?

VINCENT MOULIN WRIGHT -

Au contraire. France Industrie a clairement établi une ligne rouge concernant les dispositifs de soutien les plus cruciaux. En ce qui concerne le prix de l’électricité, il est impératif que l’État et EDF parviennent à mettre en oeuvre l’accord conclu à la fin de l’année dernière sur les contrats d’approvisionnement à long terme en électricité. Il faut donc redémarrer cette négociation, aujourd’hui au point mort. Par ailleurs, il est crucial de continuer à baisser les impôts de production pesant sur l’industrie. De même, il faut revenir sur l’écrêtement des allègements de charges sur les salaires médian car ils pénalisent l’industrie. Enfin, les dispositifs de soutien efficaces comme le crédit d’impôt recherche doivent absolument être maintenus.

Le nouveau gouvernement cherche à faire des économies sur tous les plans. Le crédit impôt recherche, qui coûte chaque année 7,7 milliards d’euros à l’État, est justement l’un des dispositifs en ligne de mire. Où faut-il réaliser des économies ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Le gouvernement doit s’atteler à réduire les dépenses publiques, alors que les recettes de l’État n’ont cessé d’augmenter au cours des dix dernières années. La pression fiscale sur les entreprises et les ménages a déjà atteint son paroxysme. Augmenter les impôts des entreprises risque de pénaliser l’attractivité et la compétitivité. La solution est d’opérer à la fois des coupes budgétaires et de travailler sur l’efficacité des dépenses publiques, que ce soit dans la sphère sociale, ou dans les dépenses de fonctionnement de l’État.

Si l’État décide d’augmenter la fiscalité sur les entreprises, cela va-t-il freiner les ambitions d’investissements des industriels français ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Cela dépendra de quelle façon mais ce serait un signal négatif pour les investisseurs. Il y a deux risques majeurs : affaiblir le tissu des PME et ETI, et fragiliser l’attractivité de la France.

 

Impôt Entreprises : pas la hauteur des enjeux

Impôt Entreprises : pas la hauteur des enjeux

De manière à la fois soudaine et tardive, le gouvernement s’est aperçu de la grande dérive du budget dans le déficit prévu à 4,4% et dépassera 6 % en 2024. D’où la nécessité de trouver des ressources nouvelles via la fiscalité notamment sur les plus fortunés et les entreprises pour mieux faire passer aussi l’augmentation des impôts concernant les couches moyennes.Le problème est que l’enjeu serait de trouver 30 milliards cette année et progressivement monter jusqu’à 100 milliards d’ici 2027 ou 2030. À tout le moins pour rendre ce budget présentable aux institutions financières il faudrait trouver un minimum de 20 milliards. La surtaxe d’impôt sur les entreprises et autres fortunés ne seraient susceptibles de fournir que quelques milliards, autour de 5 milliards.

La difficulté consiste aussi à ne pas trop alourdir les prélèvements obligatoires qui handicaperaient la compétitivité et la croissance de la France.

Pour toutes ces raisons la surtaxe exceptionnelle dite temporaire risque d’être assez modérée, en tout cas pas la hauteur de l’enjeu des 100 milliards qu’il est nécessaire de trouver à terme pour ramener le déficit du budget à 3 % du PIB

Le Liban prêt à négocier mais pas le Hezbollah !

Le Liban  prêt à négocier mais pas le  Hezbollah !

 

Poussé par les occidentaux et même par certains voisins arabes, ce qui reste de l’État libanais serait prêt à négocier sur les bases de l’accord de 2006 qui prévoient le retrait militaire libanais à 30 km de la frontière avec Israël. Le seul problème est que cette État libanais n’a guère de pouvoir actuellement à peu près entièrement dans les mains du Hezbollah et derrière de l’Iran.

Officiellement le premier ministre libanais Najib Mikati a cependant déclaré que le Liban était prêt à appliquer pleinement la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui prévoit notamment le retrait du Hezbollah de la région libanaise située au sud du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière avec Israël, a appris Reuters après avoir consulté un compte rendu à l’issue d’une rencontre entre les autorités libanaises.

«Le Liban est prêt à appliquer la résolution 1701 et, dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, à envoyer l’armée libanaise dans la zone située au sud du fleuve Litani pour qu’elle y remplisse toutes ses fonctions, en coordination avec les artisans de la paix de l’ONU», a annoncé Najib Mikati. Il a ajouté que le parlement se réunirait ensuite pour élire un président de consensus, alors que le Liban ne dispose plus de président de la République depuis le départ de Michel Aoun en 2022.

Déclin du pétrole : Pas avant 2050 pour l’OPEP

Déclin du pétrole : Pas avant 2050 pour l’OPEP
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole prévoit que la demande en or noir continuera de progresser au moins jusqu’en 2050. Ces prévisions contredisent  celles de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et les intentions manifestées dans la Cop 28.
L’OPEP prévoit que la demande en or noir continuera de progresser au moins jusqu’en 2050, un cap symbolique de la lutte contre le changement climatique.

« Ces prévisions soulignent que le fantasme de la sortie progressive du pétrole et du gaz n’est pas conforme à la réalité », a donc déclaré donc l’organisation emmenée par l’Arabie saoudite, et très critique sur le rythme de la transition énergétique.

Afin de satisfaire cette demande grandissante de brut, l’Opep estime par ailleurs à plus de 17.000 milliards de dollars (environ 15,2 milliards d’euros) le montant des investissements cumulés nécessaires pour le secteur, soit quelque 640 milliards de dollars par an en moyenne d’ici 2050, majoritairement dans l’exploration et la production d’or noir.

L’Opep, pour sa part, ne voit pas de recul autre que celui de la demande de charbon, tablant, outre le pétrole, sur une forte progression de l’appétit mondial pour le gaz, derrière toutefois l’éolien et le solaire réunis, qu’elle voit quintupler sur la période 2023-2050.

L’évolution de la demande pétrolière est toutefois très hétérogène, sa croissance étant portée par les pays hors OCDE, au premier rang desquels l’Inde, alors qu’elle baissera à compter de 2030 chez les pays de l’OCDE (principalement des pays développés). A elle seule, l’Inde verrait sa demande croître de 8 mb/j sur 2023-2050.

Ces prévisions de l’Opep vont à rebours des efforts requis pour limiter le réchauffement planétaire. Elles sont également en fort décalage avec les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui anticipe un pic de la demande pour toutes les énergies fossiles – pétrole, gaz et charbon – « dans les prochaines années » de la décennie en cours, grâce au bond des énergies plus propres .

A la COP28 à Dubaï en 2023, le monde s’est accordé pour abandonner progressivement les énergies fossiles et, d’ici 2030, tripler la capacité des renouvelables, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément aux recommandations des experts du climat.

Dans son rapport, l’Opep salue à ce sujet le « jalon important » qu’a constitué la COP 28, organisée chez un de ses membres à Dubaï, qui avait acté « le début de la fin » des énergies fossiles. Elle s’attend néanmoins à une « pression », tant des décideurs politiques que des populations sur des ambitions « trop élevées » en matière de déploiement des énergies renouvelables ou des véhicules électriques.

 

L’incendie de l’église de Saint-Omer: Pas moins de 26 condamnation de l’auteur

L’incendie de l’église de Saint-Omer: Pas moins de 26 condamnation de l’auteur

L’auteur du terrible incendie de l’église de Saint-Omer ne compte pas moins de 26 condamnations de toutes natures. L’individu sans emploi vit dans un foyer et semble visiblement affecté par des dysfonctionnements cognitifs graves.  

Les condamnations précédentes ont quant à elles été prononcées pour des vols aggravés (vol par effraction, vol par ruse, vol avec dégradation), précise le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras.

L’homme était sorti de prison depuis le 27 août, date à laquelle il avait exécuté sa dernière condamnation de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement prononcé le 31 janvier 2022, toujours par le tribunal de Boulogne-sur-Mer.

Âgé de 39 ans et de nationalité française, l’intéressé a été interpellé lundi peu avant 19 heures. Sans profession et sans domicile, il résidait alors en foyer. À l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré mercredi. Il a avoué être entré par effraction vers minuit au sein de l’édifice religieux, selon lui dans le but de voler l’argent des troncs, puis d’avoir décidé de mettre le feu.

L’homme évolue dans le désœuvrement depuis de longues années. Son casier judiciaire comporte pas moins de 26 condamnations, dont au moins cinq pour des dégradations et/ou des incendies d’églises dans la région, indique une source judiciaire au Figaro. Dans le détail, deux de ses condamnations sont pour «destruction de bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes» et une pour «dégradation ou détérioration d’un édifice affecté au culte», les autres condamnations ont quant à elles été prononcées pour des vols aggravés (vol par effraction, vol par ruse, vol avec dégradation), précise le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras.

L’homme était sorti de prison depuis le 27 août, date à laquelle il avait exécuté sa dernière condamnation de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement prononcé le 31 janvier 2022, toujours par le tribunal de Boulogne-sur-Mer. Au cours de l’un de ses procès en 2019 auquel nos confrères de La Voix du Nord ont assisté, Joël V. avait déclaré: «Des fois, je fais des trucs, je ne sais pas trop pourquoi (…) Mais je n’ai pas de problème avec les églises.» Le président du tribunal avait qualifié l’intéressé «d’écorché vif». Abandonné par sa mère peu de temps après la naissance, il a passé toute son enfance en famille d’accueil avant d’être pris en charge au sein d’un foyer, puis de passer son premier séjour en prison à l’âge de 18 ans.

 

Nomination Premier ministre: agacés, 70 % des Français ne font pas confiance à Macron

Nomination Premier ministre: agacés, 70 % des Français  ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Nouveau Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Nouveau  Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

Sondage nomination d’un Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

Sondage nomination d’un Premier ministre: 70 % ne font pas confiance à Macron

 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro 53 % des Français donnent raison à Macron de n’avoir pas nommé un gouvernement de gauche du NFP. Cependant 70 % ne lui font pas confiance sur cette question, ce qui correspond à peu près à chaque cote actuelle de popularité, autour de 30 % mais démontre aussi la division des électeurs.

Macron n’a pas nommé un gouvernement de gauche du NFP et 53% des Français lui donnent raison, d’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Une majorité faible, qui révèle une importante fracture dans l’opinion publique, 46% de la population désapprouvant la décision du chef de l’État. La contestation émane surtout de la gauche, 86% des sympathisants écologistes, 84% des Insoumis et 75% des socialistes se déclarant contre le choix présidentiel. Au contraire, 91% des macronistes, 80% des sympathisants des Républicains.

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