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La France n’est pas une dictature (Hollande)

La France n’est pas une dictature (Hollande)

La France n’est pas une dictature d’après Hollande qui réagit aux propos de Sarkozy dans le Figaro. Des propos forcément excessifs mais qui posent quand même la question fondamentale de l’indépendance de la justice et de son instrumentalisation par le pouvoir en place. Nul doute que les faits reprochés à Sarkozy sont très graves pour autant on ne peut que s’étonner de la violation permanente du secret des instructions dont la presse est informé presque chaque jour. De toute évidence le mélange sulfureux de la justice et de la politique ne renforce pas le crédit de nos institutions et de la classe politique.  François Hollande a affirmé jeudi à Bruxelles que « toute comparaison avec des dictatures (était) forcément insupportable », en réponse à la tribune de Nicolas Sarkozy comparant les écoutes le visant aux méthodes de la Stasi (la police politique de l’ex-RDA). Il ne voulait répondre à aucune « polémique ». Interrogé à Bruxelles en conférence de presse, le chef de l’Etat a tout de même jugé « insupportable » la comparaison avec la Stasi faite par son prédécesseur dans une tribune dans le Figaro publiée vendredi. « Laisser penser que notre pays, notre République puissent ne pas être fondés sur les libertés, c’est introduire un doute qui n’a pas sa place, et toute comparaison avec des dictatures est forcément insupportable », a également répliqué le chef de l’État à Nicolas Sarkozy. L’ex-président juge dans sa tribune que les principes fondamentaux de la République ont été « foulés au pied » dans les procédures judiciaires le visant. « Mon devoir comme tout président de la République, a également fait valoir François Hollande, c’est d’assurer l’indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, l’exercice des droits de la défense, la présomption d’innocence, le respect des décisions de la chose jugée qui s’imposent à tous ». C’est « de faire en sorte que les magistrats puissent faire leur travail dans notre pays, non pas comme ils le pensent individuellement, mais comme le droit leur fait obligation d’agir » et « c’est aussi de veiller à ce que les avocats puissent assurer la tâche qui est la leur », a-t-il poursuivi.

 

Hausse de 8% des ventes de voitures neuves dans l’UE mais pas en France

Hausse de 8% des ventes  de voitures neuves dans l’UE mais pas en France

 

 

Pour le sixième mois consécutif, les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne sont en hausse, progressant de 8% sur un an, mais elles sont restées à un niveau historiquement bas, a annoncé mardi l’ACEA.  861.058 véhicules ont été vendus le mois dernier dans les 27 pays de l’UE (hors Malte), selon les données de l’Association des constructeurs automobiles européens. Ceci correspond « au deuxième niveau le plus bas jamais enregistré pour un mois de février depuis 2003″ et le début de la collecte des données dans l’Union élargie.  Parmi les principaux marchés, seule la France s’est inscrite en recul, à -1,4%. A l’inverse, les immatriculations en Grande-Bretagne ont progressé de 3%, de 4,3% en Allemagne, de 8,6% en Italie et de 17,8% en Espagne.  Les groupes automobiles ont aussi connu des sorts différents. Le numéro un européen, Volkswagen, a progressé de 8%. Les américains General Motors et Ford ont aussi connu un bon mois, avec des augmentations de 12,6% et 12,2%. Renault a enregistré un bond de ses immatriculations de 11,7% grâce à sa marque à bas coûts Dacia, tandis que PSA Peugeot Citroën a souffert de la mauvaise tenue de la marque aux chevrons. Ses immatriculations n’ont gagné que 3,6%. Les immatriculations du japonais Toyota ont pris 16,2% sur un an.  Sur les deux premiers mois de l’année, les immatriculations de voitures neuves dans l’UE se sont accrues de 6,6% à 1,8 million. Parmi les principales marques, Renault, Ford et Toyota ont connu des croissances de leurs ventes de plus de 10%.

 

Affaires : Hollande pas au courant !

Affaires : Hollande pas au courant !

 

D’après Ayrault et Taubira, Hollande n’aurait pas été au courant d’affaires concernant Sarkozy en particulier des écoutes. Ce n’est que le 4 mars affirme l’Elysée que Hollande a pris connaissance des faits. Personne n’y croit évidemment. Officiellement Taubira a reçu l’information le 28 février ;  mais comme l’indique la note qu’elle a brandie devant la presse elle était régulièrement avisée par le parquet. En fait Hollande et le gouvernement-Valls compris- suivent l’évolution des procédures depuis le début. Il s’agit en effet d’un enjeu majeur: éliminer le principal candidat potentiel de 2017. Un candidat qui aura quand même du mal à se sortir de ce pétrin judicaire et qui n’est sans doute pas complètement innocent même si ce sont essentiellement des intermédiaires qui sont intervenus le plus souvent. La responsabilité de Sarkozy est une chose, autre chose est le respect des procédures et notamment le respect de l’instruction. Comment expliquer que le contenu de ces instructions judicaires se retrouve régulièrement dans la presse. Il y a de toute évidence une violation permanente de ce secret. Tout cela à des fins politiques. Hollande et le gouvernement se sont pris les pieds dans le pais des dates par leur entêtement à démontrer-en vain -la nouvelle indépendance de la justice. Une justice qui n’est pas plus indépendante aujourd’hui qu’hier, ce qui pose la problématique de son statut. On ne fera croire à personne que ni Ayrault, ni Taubira, ni Valls n’ont pas aussitôt avisé l’Elysée de l’avancée des différents dossiers sulfureux concernant Sarkozy. Cela d’autant plus que Hollande a repris la main sur la gouvernance  et qu’Ayrault ne joue plus qu’un second rôle. Il ne s’agit pas seulement d’amateurisme en matière de communication mais d’un problème de fond concernant les relations malsaines entre justice et politique, témoin par exemple le scandale de l’affaire Tapie indemnisé à hauteur de 50 millions pour le seul préjudice moral, record du monde ! Pas étonnant que 70% des français pensent que les responsables sont corrompus. Un chiffre sans doute très excessif mais qui témoigne du rejet des pratiques de la classe politique toute entière.

Europe : pas de retour d’une vraie croissance avant 2017 au moins

Europe : pas de retour d’une vraie croissance avant 2017 au moins

Si l’on s’en tient aux prévisions européennes de la BCE l’Europe s’enfonce dans une crise durable avec une croissance insuffisante pour générer de l’emploi et réduire les déficits. En fait la politique de l’immobilisme triomphe tant à la commison européenne qu’à la BCE. Sur la tendance, il faudra donc une vingtaine d’années pour que le chômage retrouve son niveau d’avant la crise. En prévoyant une croissance de 1.2% en 2014, 1.5% en 2015, et 1.8% en 2016, les économistes de la BCE ne font que confirmer la dramatique situation européenne. Pour le chômage l’autorité monétaire prévoit en effet une « amélioration », mais d’une très faible ampleur. De 11.9% aujourd’hui, le chômage européen passera à 11.4% en 2016, c’est à dire une baisse d’environ 0.25% par an. A ce rythme, il faudra presque 18 ans de plus pour revenir au taux de chômage que connaissait la zone en 2007. De la même façon, et en raison de cette stabilité, le niveau de dette des états européens ne permet pas non plus de se forger une raison d’être optimiste. De 92.9% de dette sur PIB aujourd’hui, l’année 2016 devrait afficher un niveau 92.2%, soit une quasi-stagnation. Le constat est clair, la trop faible croissance annoncée ne permettra d’aucune manière d’améliorer la vie des européens. Les chiffres prévus ne permettent qu’une chose : la survie. Il ne s’agit absolument pas d’en finir avec la crise mais bien d’installer cette notion de survie comme seule ambition. Car ce qui frappe l’esprit au regard de ces prévisions est bien la réaction des différentes autorités européennes. En premier lieu, la Banque centrale européenne qui se doit de respecter son mandat à la lettre, c’est à dire de maintenir l’inflation sous un seuil de 2%. Ce mandat est respecté car l’inflation ne devrait pas dépasser les 1.7% avant 2017. Par contre, un chômage supérieur à 11%, une dette à 92% et une croissance atone, ne sont pas ses priorités. Le résultat est alors assez clair car suite à la publication de ces prévisions, le président de la BCE Mario Draghi déclarait : « Au regard des prévisions de moyen terme pour la croissance et pour les prix, les informations et les analyses aujourd’hui disponibles confirment totalement notre décision de maintenir une politique monétaire accommodante aussi longtemps que nécessaire ». La lecture en creux de cette annonce signifie surtout qu’il n’y aucune raison d’aller plus loin selon les données actuelles, la BCE ne donne aucun soutien supplémentaire car les prévisions sont tout à fait satisfaisantes concernant l’inflation. La prévision d’un taux de chômage persistant à un niveau de 11.4% pour 2016 n’est pas une source d’inquiétude pour la BCE.

 

Suisse: les grandes banques ne paient pas d’impôt

Suisse: les grandes banques ne paient pas  d’impôt

 

Pas étonnant que les banques suisses soient attrayantes pour les capitaux «  nomades », elles sont dispensées de d’impôts. UBS et Credit Suisse, les deux principales banques helvétiques, ne paieraient plus d’impôts sur les bénéfices depuis cinq ans, et ce grâce à leurs réserves de crédits fiscaux, selon le journal suisse Le Matin Dimanche de ce 9 mars. »Paradoxe: UBS est parvenue à faire gonfler ses gigantesques réserves de crédit d’impôts en 2013, alors qu’elle engrangeait pourtant des profits », écrit le journal. Contactées par l’AFP, UBS et Credit Suisse n’ont pas pu être jointes pour commenter ces affirmations. Un député vert, Luc Recordon, va en tout cas demander prochainement des « explications précises sur ces mécanismes comptables » au parlement, selon le Journal. En 2008, la Confédération helvétique avait été contrainte de soutenir UBS, mise en difficulté par la crise des « subprimes » sur le marché hypothécaire américain. Un fonds destiné à regrouper ses actifs toxiques, confié à la banque centrale helvétique, avait été mis en place. L’an passé, UBS a cependant racheté ce fonds de sauvetage, générant un gain de 3,4 milliards de francs suisses (soit 2,7 milliards d’euros) pour la Banque Nationale Suisse (BNS).

Vente SFR: pas avant 2015

Vente  SFR: pas avant fin 2014

« Une enquête approfondie est le plus probable. Si une enquête approfondie est lancée, cela pourra prendre autour de neuf mois d’instruction contradictoire avant d’arriver à la décision finale », précise ainsi Bruno Lasserre, président de l’Autorité de la concurrence. Cette décision devrait donc intervenir fin 2014. Bouygues et Numericable rivalisent pour emporter l’adhésion de Jean-René Fourtou. Selon le Figaro, le câblo-opérateur aurait proposé à « JRF » la présidence du nouvel ensemble SFR & Numéricable. « Notre projet est industriel, et s’appuiera sur tous les talents complémentaires de SFR et Numericable, à tous les niveaux, y compris du management », se borne à répondre une source proche d’Altice, principal actionnaire de Numericable.  Mais certaines sources assurent que le même poste aurait été proposé à Jean-René Fourtou par Bouygues, qui se refuse à tout commentaire. « Jean-René Fourtou est totalement neutre entre ces deux offres, et choisira celle qui est la meilleure pour l’entreprise », assure le porte-parole de Vivendi. « Jean-René Fourtou n’a pas l’intention d’accepter un tel poste », ajoute un proche. Une mauvaise nouvelle pour le président du conseil de surveillance de Vivendi Jean-René Fourtou, qui doit quitter son poste mi-2014 et espérait boucler l’affaire avant. En outre, Vivendi souhaitait décider d’ici début avril s’il vend SFR ou le met en bourse, cette dernière option nécessitant des préparatifs en vue d’une approbation par l’assemblée générale fixée au 24 juin. Mais c’est aussi une mauvaise nouvelle pour Numericable, qui pensait que son offre posait moins de problèmes concurrentiels que celle de Bouygues, et donc serait approuvée rapidement par le gendarme de la concurrence. Au contraire, Bruno Lasserre déclare qu’il y a des problèmes concurrentiels dans les deux offres, et veut examiner l’impact non seulement sur le marché du mobile, mais aussi celui du fixe, et même celui des médias. « Par exemple, si Vivendi, qui contrôle Canal Plus, conserve un pouvoir d’influence dans un ensemble appartenant à Bouygues, propriétaire de TF1. Symétriquement, si Vivendi dispose de la possibilité d’orienter les décisions commerciales dans l’ensemble contrôlé par Numericable, propriétaire de la plate-forme câble, cela poserait des questions sur le marché de la télévision payante », ajoute-t-il.  Interrogé sur les conditions émises par le gouvernement en termes d’emploi et d’investissements, Bruno Lasserre répond: « il est légitime que l’État se préoccupe des questions d’emploi et d’investissement, surtout dans le cadre de son ambitieux plan fibre. Je ne vois pas d’obstacle à ce que le gouvernement ait une vision industrielle de la filière, c’est normal. En revanche, sur le plan concurrentiel, l’Autorité de la concurrence décidera en toute indépendance ». Rappelons que c’est l’Autorité de la concurrence seule qui doit autoriser ou interdire le rachat.

 

Pas de crédits bancaires pour les petites entreprises

Pas de crédits bancaires pour les petites entreprises

 

Ce n’est pas une découverte mais une confirmation, les banques rechignent à prêter aux petites entreprises. Selon le médiateur du crédit pour 2013, dont les grandes lignes ont été révélées par Europe 1 ce matin, les banques hexagonales prêtent plus que leurs voisines européennes et notamment allemandes, mais délaissent les plus petites structures. Trois quarts des entreprises qui ont saisi le médiateur du crédit en 2013 avaient ainsi moins de dix salariés. Europe 1 pointe le « déséquilibre » de la relations TPE-banques : “Quand vous êtes chef d’entreprise à la tête de cinq salariés, vous avez un besoin essentiel que votre banque vous aide. La banque sait très bien que si elle perd un client de cinq salariés, ça ne va pas changer pour elle la face du monde”, selon Jean-Heude Dumesnil, le secrétaire général de la CGPME. Les entreprises déplorent notamment le temps, souvent long, que les banques mettent pour répondre à leurs demandes, ainsi que les taux d’intérêt des garanties exorbitantes que les banques leur demandent.

 

Affaire Buisson : les enregistrements de Sarko… pas de la dentelle !

Affaire Buisson : les enregistrements de Sarko… pas de la dentelle !

                                   

Dans son édition de ce mercredi, le Canard publie le verbatim de l’enregistrement d’une réunion à l’Élysée, le 27 février 2011, autour de Nicolas Sarkozy à quelques heures du remaniement qu’il va annoncer. L’hebdomadaire moque le « fayot » Patrick Buisson qui se répand en encouragements et en félicitations auprès du chef de l’État. Selon Le Canard, par exemple, après l’enregistrement de l’allocution dans laquelle il annonce le remaniement, l’ex-président revient : « ‘On n’a pas entendu ces connards de chiens qui aboyaient’ (dans les jardins élyséens ? » L’hebdomadaire satirique poursuit : « Buisson spirituel : ‘Tu parlais des journalistes ?’ Puis courtisan : ‘C’était très bien! Tu avais les bonnes intonations. Tu as bien détaché les phrases importantes. Faut pas y toucher.’ » De son côté le site Atlantico met en ligne les enregistrements sonores et les verbatims d’au moins quatre enregistrements, dans le contexte d’une réunion de Nicolas Sarkozy et de ses conseillers le 26 février 2011 à la Lanterne à Versailles consacrée au remaniement. Brice Hortefeux devait ensuite être remplacé par Claude Guéant à l’Intérieur et Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au Quai d’Orsay. « Remplacer (le Premier ministre François) Fillon par (Jean-Louis) Borloo, c’est grotesque », déclare Sarkozy lors de la réunion. « Y’a qu’une seule personne qui pourrait remplacer Fillon aujourd’hui, c’est Juppé. Je m’entends très bien avec Alain… Même si Fillon n’est pas décevant, il est comme on le sait. » Dans la voiture qui les ramène de Versailles, Patrick Buisson et le publicitaire Jean-Michel Goudard, conseiller en communication ne se privent pas de commentaires acerbes. « C’est dur, hein ? », lache notamment Buisson à propos de la présence de Carla Sarkozy à Versailles. « Ah t’es amusant. Si je la connaissais pas un peu mieux depuis la télé j’aurais trouvé ça… lamentable… interventions percutantes quand même hein », lui répond Goudard. Les deux hommes s’inquiètent ensuite du changement de fonction de Claude Guéant, qui passe du secrétariat de l’Élysée à l’Intérieur. « Tu vois l’avantage de Guéant, la depuis trois mois, c’est qu’il connaissait un petit peu les dossiers, notamment pour les affaires auprès du parquet. Il se mouillait un petit peu« , dit Patrick Buisson, mis en cause dans l’affaire des marchés des sondages de l’Élysée. « Ben ça l’intéresse quand même directement parce que… l’Élysée c’était lui à cette époque-là », lui rétorque Goudard. Patrick Buisson, ancien journaliste de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute, se plaint aussi à propos du remaniement de ne pas avoir « réussi à entraîner la tête » du ministre de la Justice Michel Mercier, qu’il qualifie de « totalement calamiteux ». « Il y a plus calamiteux encore », assène Goudard, en nommant la ministre de la Santé Roselyne Bachelot qui, selon lui, « ne dit que des conneries ». Dans un communiqué transmis à l’AFP par son avocat Gilles-William Goldnadel, Patrick Buisson se défend : « En tant qu’intervenant essentiel de ces réunions » il « ne pouvait prendre des notes écrites et utilisait ces enregistrements pour préparer la réunion suivante ». Ces derniers « étaient détruits au fur et à mesure sauf manifestement quelques-uns qui lui ont été dérobés et dont il est fait présentement un usage extravagant et pervers », affirme-t-il. Patrick Buisson, accusé mi-février par Le Point d’avoir enregistré certaines de ses conversations avec l’ancien président, avait alors indiqué qu’il comptait porter plainte contre l’hebdomadaire. L’article du Canard enchaîné « ne change en rien la plainte déposée par Patrick Buisson contre l’hebdomadaire Le Point le 21 février », selon son communiqué. Car « le fait que M. Buisson aurait pu faire un usage clandestin, malveillant et systématique de ce qui n’était qu’un enregistrement de travail relève de la diffamation ». Patrick Buisson, qui a joué un rôle central dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a été accusé d’infuser dans la politique française, des thèses de sa famille d’origine, l’extrême-droite. Dans l’un des enregistrements, il se présente comme « royaliste ». Il est aussi au cœur de l’affaire des sondages, dans laquelle un juge enquête sur la régularité des contrats conclus sous la présidence Sarkozy, sans appel d’offres, entre l’Élysée et neuf instituts de sondage, dont la société de conseil Publifact de Patrick Buisson.

 

Immobilier : pas de reprise en 2014

Immobilier : pas de reprise en 2014

 

Toujours pas de vraie reprise de l’immobilier, le marché est toujours bloqué d’une part par des vendeurs qui ne veulent pas baisser les prix de manière significative et des acheteurs qui attendent. Par ailleurs le climat économique et social général nourrit aussi cet attentisme. L’année 2013 s’est mieux terminée qu’elle n’avait commencé, notent les notaires de Paris-Ile-de-France dans une étude publiée ce jeudi 27 février. Au 4ème trimestre, 36.700 ventes ont été enregistrées dans l’ancien, soit une hausse de 29% par rapport au volume du 4ème trimestre 2012. « Nous avons retrouvé un niveau de ventes pratiquement équivalent à la moyenne des 10 dernières années », précisent les notaires. Neuf et ancien confondus, près de 156.000 ventes de logements ont été enregistrées en 2013 en Ile-de-France. Mais les notaires nuancent ces bons chiffres. Le nombre de ventes totales de logements en 2013 reste inférieur de 10% aux 173.000 transactions enregistrées en moyenne ces 10 dernières années, et de 16% par rapport à la période dynamique de 1999 à 2007. Sur l’ensemble de la France, le volume annuel des transactions a continué de se redresser au quatrième trimestre 2013, avec 723.000 ventes sur les douze mois écoulés à fin décembre, en hausse de 4,9% comparé à fin septembre. En 2013, le volume de transactions a ainsi progressé de 2,7% comparé à 2012.  Du coté des prix, en un an, en Ile-de-France, le prix des appartements anciens a reculé de 1,9% au 4ème trimestre 2013, celui des maisons de 1,2%. Dans Paris, le prix au mètre carré s’élève à 8.140 euros au 4e trimestre 2013, en baisse de 1,6% par rapport au trimestre précédent et de 1,5% en un an. Sur l’ensemble de la France, le prix des logements anciens a affiché une quasi stabilité (+0,3%) au quatrième trimestre 2013 par rapport aux trois mois précédents, et une baisse de 1,4% sur un an.  Mais pour l’année 2014, les notaires ne sont guère confiants. « Les premiers éléments dont nous disposons font apparaitre un début d’année 2014 morose, qui incite à une prévision prudente sur une activité sans réelle direction ». Si les taux se maintiennent à un niveau bas, les prix peinent à reculer réellement. De plus, le climat actuel n’incite pas les Franciliens à acheter. Les notaires concluent que s’il ne faut pas attendre de franche amélioration des facteurs influant sur le marché, rien ne conduit, dans le contexte actuel, à anticiper de franche dégradation.

 

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

Chômage: toujours pas d’inversion en janvier, nouvel échec de Hollande

<:article>Encore un résultat décevant du chômage qui confirme l’échec total de l’inversion du chômage promis par Hollande pour fin 2013. La courbe du chômage ne s’est encore pas inversée au premier mois de 2014, selon les chiffres publiés ce mercredi 26 janvier par le ministère du Travail. 8.900 nouveaux chômeurs sans aucune activité (catégorie A) se sont inscrits à Pôle emploi en janvier, ce qui porte leur nombre à 3.316.200 personnes. Toutes catégories confondues, il y a désormais 5.597.700 demandeurs d’emploi en France. Leur nombre a crû de 0,3% par rapport au mois précédent, et de 4,4% par rapport à la même période en 2013. Une hausse que le ministère du Travail impute principalement à l’augmentation du nombre de seniors sans emploi. Les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans en catégories A, B et C ont été 1,1% de plus en janvier qu’en décembre, un effectif en progression de 11,4% sur un an.  En revanche, la catégorie des jeunes reste stable en janvier, sur une tendance à la baisse qui atteint 3,5% depuis avril pour les moins de 25 ans. Les chiffres de décembre avaient déjà sévèrement acté l’échec de François Hollande, qui avait fait de la baisse du chômage à la fin de l’année 2013 son engagement phare : non seulement le nombre de demandeurs d’emploi sans activité avait augmenté (+10.200 demandeurs en métropole), mais il avait en plus atteint un record absolu (3,3 millions).  L’année dernière, 177.800 chômeurs sans activité supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi, parmi eux surtout des seniors.  En attendant que « la croissance prenne le relais mi-2014″, notamment grâce à ce pacte censé réveiller la confiance des entrepreneurs, Michel Sapin a déjà prévenu qu’il continuerait à utiliser sa « boîte à outils » : 340.000 emplois aidés classiques, 50.000 emplois d’avenir supplémentaires, 100.000 formations d’urgence pour les chômeurs et une « accélération » du contrat de génération, dont le dispositif vient d’être modifié.  Selon l’Insee, la croissance a aussi été un peu plus forte que prévu en 2013 (+0,3%). Mais « il faut aller plus loin pour (…) faire reculer le chômage », « si on veut créer plus d’emplois, il faut une croissance plus forte que 1% », reconnaît le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.  La prévision actuelle du gouvernement pour 2014 est de 0,9%, celles des organismes internationaux vont de 0,8% à 1,1%. Or, les économistes estiment généralement que 1,5% est nécessaire pour faire refluer le chômage.   »Il n’y aura pas de reprise flamboyante cette année, on pourrait donc avoir une stabilisation du chômage, mais pas de baisse. Cela n’empêchera pas qu’on puisse ponctuellement avoir des chiffres mensuels positifs », selon Marion Cochard, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).  Aucun organisme ne prédit d’embellie en 2014. La commission européenne, qui estime que le chômage devrait commencer à décroître légèrement cette année dans la zone euro, a ainsi indiqué mercredi qu’elle s’attendait pour la France à une stagnation à 11% en 2014 et 2015.  Selon l’Unédic (assurance chômage), 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient encore venir grossir les rangs des inscrits à Pôle emploi.

 

Pacte de responsabilité : ne pas oublier les petites entreprises

Pacte de responsabilité : ne pas oublier les petites entreprises

Roubaud, président de la CGPME demande que le pacte de responsabilité concerne aussi les petites entreprises et les indépendants. Il a raison mais comme dans le même temps, il souhaite que le CICE et les allégements Fillon soit maintenus, le pacte se réduira à peu de chose. Surtout qu’il faudra discuter des contreparties et que pour l’instant Ayrault (pour faire plaisir à la gauche) a déclaré aujourd’hui qu’il fallait les imposer. Les partenaires sociaux s’apprêtent à discuteront  des baisses de charges et des modalités du pacte de responsabilité, vendredi 27 février, avant de transmettre leurs propositions à Jean-Marc Ayrault.  La CFDT et le Medef ont déjà fait connaître leurs positions concernant l’articulation du CICE (crédit impôt compétitivité et emploi) avec la baisse des charges. Invité de BFM Business ce lundi 24 février, le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a indiqué que son organisation fera connaître la sienne « dans les jours qui viennent ». « Je dois rencontrer le ministre des Finances et le ministre du Budget, mais sur le principe nous sommes à peu près d’accord » avec le Medef, qui souhaite que les allègements Fillon et le CICE soit maintenu et couplé à 10 milliards d’euros de baisses de charges supplémentaires.   »Le CICE est quelque chose qui commence et dont les chefs d’entreprise se rendent compte que c’est une bonne chose, donc il faut le maintenir », a-t-il fait valoir.  Pour Jean-François Roubaud, ce dispositif global « n’est pas si compliqué, mais il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas de population qui soit oubliée ». Il a indiqué penser notamment aux entreprises indépendantes « qui ne peuvent pas bénéficier du CICE » et « qui doivent avoir aussi une baisse de charges. Il a ensuite évoqué les contreparties du pacte. « Pour moi, elles sont très simples: le gouvernement a enfin une vraie stratégie qui permettra aux entreprises de s’en sortir. Mais nous sommes incapables de dire combien d’emplois cela créera ».  « Nous allons augmenter les marges des entreprises ce qui nous permettra d’avoir un peu plus d’argent et donc de faire des investissements en hommes ou en matériel, mais la création d’emploi n’est pas liée directement [à ce mécanisme, ndlr] c’est l’affaire de trois, quatre ou cinq ans », a-t-il détaillé.

 

La France ne pourra pas tenir avec Hollande jusqu’en 2017

La France ne pourra pas tenir avec Hollande jusqu’en 2017

 

Il faut se rendre à l’évidence la France ne peut pas tenir avec la politique de Hollande jusqu’en 2017. Il ne s’agit pas d’une question d’alternance politique  mais de survie du pays condamné sinon au déclin, au chômage, à une pauvreté croissante. Hollande est incompétent, c’est évident comme lest son gouvernement de fonctionnaires, comme le sont les députés (55% de fonctionnaires). Ils ne comprennent rien aux réalités économiques et sociales, ne raisonnent qu’en termes de lois, de fiscalités, de procédures administratives. La situation est tellement grave qu’on peut même se demander  la France peut se payer le luxe d’une alternance. Un gouvernement d’union nationale ou sans doute mieux de sauvetage national s’imposerait.  Le système politique  est prisonnièr de ses propres intérêts, certes ce n’est pas le système mafieux de certains pays de l’Est mais c’est la même culture. Il s’agit d’une appropriation du pouvoir par une oligarchie qui se protège et se reproduit. Un énarque remplace un autre énarque, un fonctionnaire une autre fonctionnaire, un apparatchik succède à un autre. Personne n’est en capacité de réaliser les réformes qui s’imposent notamment les reformes structurelles qui se heurtent à trop d’intérêts. Il faut constater l’incompétence totale de ce gouvernement et de Hollande. Il faut dés maintenant poser  la problématique de la gestion du pays dès maintenant. Institutionnellement Hollande peut rester mais il faut qu’il se consacre aux chrysanthèmes et qu’il transmette le pouvoir à de vrais gestionnaires. Sinon on passera de 7 à 8 millions de chômeurs aujourd’hui (chômeurs de pôles emploi, chômeurs non déclarés, RSA, bénéficiaires adultes handicapas etc.). à 10 millions en 2017.

« La crise n’est pas derrière nous » (Chaussade -Suez)

« La crise n’est pas derrière nous » (Chaussade -Suez)

Invité de BFM Business ce même jour, son directeur général, Jean-Louis Chaussade a livré plusieurs éléments d’explication. Jean-Louis Chaussade juge que « la crise n’est pas derrière nous ». « Nous sommes un indicateur assez avancé de la production industrielle et ce que nous voyons, c’est que tout au long de l’année 2013, il y a eu une réduction de la baisse », a-t-il développé.  Avant de poursuivre: « nous sommes sur un pallier et la question est de savoir quelle est la pente du redressement. Selon moi, elle est plutôt lente, mais je pense qu’on est reparti en territoire vert ». Il a ensuite indiqué que la France, l’Europe et l’International comptent chacun pour environ un tiers du chiffre d’affaires de sa société. Concernant la France, « l’activité eau résiste beaucoup mieux à la crise que la partie collecte et traitement des déchets ». Mais malgré cette conjoncture peu évidente « nous n’hésiterons pas à continuer d’investir », a-t-il assuré. « Je crois à l’Europe et je pense qu’il y aura des opportunités sur ce continent », a-t-il insisté.  Alors que le CICE a littéralement sauvé les résultats annuels du groupe La Poste, Jean-Louis Chaussade a indiqué que « le CICE représentait, en 2013, un peu plus de 20 millions d’euros (pour son groupe, soit 10 fois moins que La Poste, ndlr), c’est significatif », a-t-il fait valoir. « Mais je suis plutôt favorable à une baisses des charges », a-t-il nuancé, ajoutant que bien qu’il trouve que le CICE était une bonne idée « je ne voudrais que l’on s’éloigne du chemin qui est de dire ‘baissons les charges des entreprises’ ».

 

Immobilier loi Duflot « Du bruit pour pas grand chose » Alain Dinin (Nexity):

Immobilier loi Duflot « Du  bruit pour pas grand chose » Alain Dinin (Nexity):

Finalemenet c’est à peine si on trouve trace dans la presse du vote de la loi Duflot tellement elle a été amendée et réduite comme peau de chagrin ; « Beaucoup de bruit pour pas grand-chose ». Alain Dinin, le président directeur général de Nexity et invité de BFM Business ce mercredi 19 février, a ainsi jugé le projet de loi Alur (Accès au logement et à un urbanisme rénové). Ce texte de Cécile Duflot passe ce mercredi à l’Assemblée et demain au Sénat pour un vote définitif. Pour Alain Dinin, si le marché est bloqué, c’est à cause des prix. Il suffirait de faire baisser le nombre de normes : « il y en a 3.700 aujourd’hui ». Ou alors que les collectivités arrêtent de spéculer sur les prix des logements.  » En Ile-de-France, 55% du prix du logement dépend de la collectivité dont 20% de la TVA et 35% de prix du terrain ». Selon lui, l’état du marché en 2014 devrait être le même qu’en 2013. « L’offre et la demande sont déséquilibrés. Nous ne produisons pas assez de logements. Le président en veut 500.000 par an, nous en sommes à moins de 300.000″. Et il précise qu’entre l’instabilité fiscale et les incertitudes engendrées par ce projet de loi Duflot, « pas assez de permis de construire ont été déposés ». Donc la construction de logements neufs cette année devrait encore être insuffisante. D’ailleurs, le PDG de Nexity rappelle un chiffre alarmant : la production de logements résidentiels est au même niveau qu’en 1992, pourtant il y a 10 millions de personnes en plus en France.  Si le projet de loi Alur ne relance pas la construction, plusieurs dispositifs sont quand même attendus. La garantie universelle des loyers (GUL) constitue l’une des mesures phares. Elle a été toutefois profondément revue et corrigée après la levée de boucliers des professionnels de l’immobilier et des assureurs. Créée à compter de début 2016 pour rassurer les propriétaires mais aussi tenter de limiter les expulsions en traitant plus tôt les impayés, elle sera toujours publique et gratuite mais elle ne sera plus obligatoire, puisque le bailleur pourra lui préférer une caution personnelle. Autre disposition clef, l’encadrement des loyers dans les zones tendues, où la demande excède largement l’offre de logements, n’a été que légèrement retouché depuis le début de l’examen parlementaire. Dans les grandes villes comme Paris, le ministère espère lancer l’encadrement des loyers dès la rentrée 2014.

 

« Les emplois, ça ne se décrète pas »( Geoffroy Roux de Bézieux)

« Les emplois, ça ne se décrète pas »( Geoffroy Roux de Bézieux)

 

Geoffroy Roux de Bézieux sur BFM refuse tout engagement chiffré pour l’emploi dans le pacte de responsabilité et il a appelé le gouvernement à « arrêter de passer des lois en permanence ». (BFMTV). « Nous ne voyons pas clair dans ce pacte ». Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du Medef et invité de BFMTV ce mardi 18 février, a décrié l’absence de lisibilité du pacte de responsabilité que François Hollande propose aux entreprises. Comme Pierre Gattaz, le président du Medef, un peu plus tôt dans la journée, Geoffroy Roux de Bézieux, a appelé le gouvernement à montrer des mesures concrètes car « nous n’avons pas encore compris ce que le gouvernement met dans ce pacte », a-t-il insisté. Avant de parler de contreparties, il veut ainsi « connaître les parties de ce pacte ». « Quelles sont les baisses d’impôts, de charges, de coût du travail? », s’est-il interrogé.  Il est ensuite revenu sur ces contreparties, Arnaud Montebourg, demandant des engagements chiffrés de la part du patronat en termes d’emplois. « Ce n’est pas réaliste, les emplois ça ne se décrète pas», a réagi Geffroy Roux de Bézieux. Il a rappelé que, de son côté, le Medef demande notamment « la compétitivité, la confiance ». « Il faut que les ministres arrêtent de passer des lois en permanence. Au final, cela est très anxiogène pour les chefs d’entreprises », a fait valoir le vice-président du Medef. Geoffroy Roux de Bézieux, qui est par ailleurs membre du conseil de surveillance de PSA, a estimé que l’arrivée de Dongfeng au capital du constructeur « est une bonne nouvelle. C’est un projet porteur pour PSA qui a besoin d’argent, de se développer et j’espère que l’entreprise va repartir après trois, quatre années difficiles ».

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