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Sondage Européennes: l’UE ne protège pas ses intérêts économiques pour 85%

Sondage Européennes: l’UE ne protège pas ses intérêts économiques pour 85%

Selon ce sondage Ipsos/Stéria) réalisé pour Le Monde, le Cevipof (Sciences Po) et Terra Nova, 32% affirment même être « tout à fait d’accord » avec cette idée et 53% « plutôt d’accord ». Pour 65%, l’UE « devrait rétablir des contrôles aux frontières entre les États membres » et, pour 63%, l’UE « est un gaspillage de l’argent des contribuables ».  73% des sondés pensent que « sur le principe, la monnaie unique (l’euro) est une bonne idée » et 72% que l’Union européenne « est une garantie pour la paix et la justice en Europe ». Mais une majorité assez étroite (54% contre 46%) estime que  »globalement, l’euro présente plus d’inconvénients que d’avantages pour la France ». Toutefois, une forte majorité (73%) souhaite que « la France reste dans la zone euro dans les années qui viennent », 27% prônant au contraire la sortie de l’euro et le retour au franc.  Une majorité de citoyens se sentent cependant « plus Français qu’Européen » et se disent favorables à un renforcement du pouvoir de décision national, même aux dépens de l’Union européenne. Selon cette enquête publié ce lundi 19 mai, 46% des sondés déclarent se sentir « plus Français qu’Européen ». 19% affirment même se sentir « seulement Français ». Ils ne sont que 32% à se dire « autant Français qu’Européen ». 2% se sentent « plus Européen que Français » et 1% « seulement Européen ». 43% des personnes interrogées pensent que « l’Union européenne est une menace pour notre identité nationale », 57% étant d’un avis contraire . 18% seulement sont d’accord pour que « à long terme », la Turquie fasse partie de l’UE, et 17% pour que l’UE puisse prélever des impôts. Enfin, 67% des sondés (soit 2 sur 3) jugent que, « pour faire face efficacement aux grands problèmes des années à venir », il faut « renforcer les pouvoirs de décision de notre pays, même si cela doit conduire à limiter ceux de l’Europe ».

 

Affaire Kerviel : La Société Générale n’a pas honte !

Affaire Kerviel : La Société Générale n’a pas honte !

 

Décidemment la Société générale ne brille pas par sa compétence en matière de communication. Au lieu de faire le dos rond, elle réplique à kerviel, « le couillon de la farce spéculative) ; pourtant si kerviel est effectivement coupable, la justice a reconnu que la Société générale avait auusi des responsabilités. (Comme toutes les autres banques et qui continuent aujourd’hui comme hier à spéculer avec l’argent des dépôts au mépris de la fameuse loi bancaire promise par Hollande mais avortée°) ; C’est sans doute ce que craint la banque habituée aux tourmentes médiation-financières. Alors que l’ex-trader était attendu en France ce samedi, avant d’annoncer son intention de rester en Italie, son ancien employeur, la Société Générale a tenu à montrer une nouvelle fois qu’elle n’entendait pas se joindre à son comité de soutien. C’est par un communiqué adressé ce samedi matin que la banque a voulu faire ce qu’elle qualifie de «mise au point nécessaire» contre «la violence du tapage médiatique orchestré ces derniers jours par Jérôme Kerviel et son entourage», et qui «mêle mensonges, amalgames et approximations». En ligne de mire, le courrier de Mgr Di Falco à François Hollande, la lettre ouverte de l’avocat du trader dans L’Humanité ou encore la tribune de Kerviel intitulée «Ma renaissance italienne» publiée ce samedi dans Nice Matin . Autant d’initiatives perçues par la banque comme une entreprise de victimisation, à laquelle elle répond de façon catégorique. La banque souligne ainsi «qu’après une instruction minutieuse et approfondie», l’affaire a été jugée successivement par trois juridictions de la République (Tribunal de grande instance, Cour d’appel et Cour de cassation), qui toutes trois ont confirmé «la responsabilité pénale exclusive de Jérôme Kerviel, dont les agissements délictuels – multiples faux, nombreuses introductions frauduleuses en informatique, et abus de confiance – ont gravement mis en péril la banque et donc l’emploi de tous ses collaborateurs.» La Société Générale relève également que «les centaines de pages de ces décisions judiciaires, toutes disponibles en ligne, méritent d’être lues avec attention». Elles expliquent clairement, selon le communiqué, que la fraude a été «commise a l’insu de la banque, notamment à l’aide de faux en écritures et de centaines de falsifications de données par introductions informatiques frauduleuses». Enfin la banque dénonce les trois plaintes à son encontre récemment déposées par Jérôme Kerviel, qui sont d’après elle abusives, et relèvent de la dénonciation calomnieuse. La banque ne fait pas mention de la position de Kerviel qui est désormais d’en appeler à François Hollande pour protéger «des gens de l’appareil judiciaire» qui eux évoqueraient «un dossier truqué». Une nouvelle ligne de défense de Kerviel lancée samedi aux caméras présentes sur la route entre Vintimille et Menton.

Sondage- Réduction dimpôts ; les Français ne croient pas Valls

Sondage- Réduction dimpôts ; les Français ne croient pas Valls

 

 

Les formules très alambiquées de Valls sur les futurs  bénéficiaires des réductions d’impôts ne rassurent pas les français ; D’autant qu’il s’agit d’une grosse ficelle avant les européennes et que les vraies mesures ne sont pas encore connues. Seulement 40% des Français pensent que le gouvernement tiendra ses engagements en matière de réduction de la fiscalité, selon un sondage* IFOP à paraître dans Dimanche Ouest-France réalisé pour partie avant les nouvelles mesures annoncées vendredi par le premier ministre Manuel Valls. Selon ce sondage « 40% (des sondés) pensent que le gouvernement tiendra cet engagement » de réduction fiscale mais avec une grande disparité, à la fois selon les sympathies politiques ou le niveau de revenu. Chez les sympathisants socialistes, le niveau de crédibilité accordé à la parole gouvernementale est de 81%. Il est de 67% chez les sympathisants EELV, 51% au Front de Gauche, mais seulement de 24% chez les sympathisants de l’UMP et 18% chez ceux du FN. Si cette crédibilité « est très légèrement majoritaire parmi les plus hauts revenus (51% parmi les ménages gagnant plus de 4.000 euros par mois) », ce sont les foyers aux revenus plus modestes qui doutent davantage. Ils ne sont ainsi que 36% à y croire dans les foyers gagnant entre 1.200 et 2.000 euros, « et 38% pour ceux dont le foyer gagne entre 2.000 et 3.000 euros, soit précisément la tranche des personnes gagnant entre 1,2 et 1,3 fois le Smic ciblée par le premier ministre », relève l’institut de sondage. »Ainsi, cette annonce peine à convaincre les principaux concernés et pourrait alimenter le discours +anti-assistanat+ dans les tranches de revenus moyennes et supérieures qui constateraient que le gouvernement, après les avoir fortement mis à contribution, décide de faire un geste en direction d’une autre catégorie de la population », commente l’IFOP. Le scepticisme le plus important est atteint chez les jeunes de 18 à 24 ans qui sont seulement 27% à faire confiance au gouvernement pour tenir ses engagements, contre 48% des plus de 65 ans. L’IFOP relève cependant « une crédibilité nettement plus importante de la parole gouvernementale sur la question fiscale qu’à l’été 2012″ où 84% des personnes interrogées ne croyaient pas aux annonces fiscales du gouvernement Ayrault.

 

Croissance : » pas de redémarrage » (Gattaz)

Croissance : » pas de redémarrage » (Gattaz)

La reprise est là pour Hollande mais pas pour les chefs d’entreprises et notamment Gattaz. Le président du Medef Pierre Gattaz ne voit « pas dans les entreprises des redémarrages clairs » de l’activité ». Il jugé lors d’une conférence de presse ce mardi 13 mai qu’un « brouillard général » couvrait la croissance en France. « Il n’y a pas d’inversement de conjoncture », tout au plus « un arrêt de la baisse dans certains secteurs », des services notamment, a-t-il déclaré.   »Ce qui me rend légèrement optimiste c’est que si nos voisins européens repartent il y aura peut-être un petit élément mécanique de redémarrage » pour la France, a-t-il ajouté. Le chiffre de la croissance française au premier trimestre doit être publié jeudi 15 mai. Pour Pierre Gattaz, cette activité toujours au ralenti rend « impératif d’accélérer » la mise en œuvre du Pacte de responsabilité et de solidarité du gouvernement, à propos duquel il s’est dit « inquiet ».  »Au-delà des premiers chiffres tout est flou » en particulier en ce qui concerne une baisse de fiscalité promise aux entreprises, a-t-il déclaré. Il s’est plaint par ailleurs d’une « recrudescence des contrôles fiscaux » et de « chiffons rouges sociaux », à savoir la mise en place d’un compte pénibilité, l’encadrement du temps partiel et une loi sur l’inspection du travail, facteurs de « stress » pour les chefs d’entreprise selon lui. Pierre Gattaz a par ailleurs indiqué avoir « des doutes » en ce qui concerne les économies budgétaires de 50 milliards d’euros  annoncées par l’exécutif. Le président du Medef a enfin jugé que « le niveau de l’euro pour l’instant par rapport à la situation française (lui paraissait) trop élevé », mais ajouté que cela ne devait « pas être une excuse » pour ne pas faire de réformes.

 

Immobilier : taux historiquement bas mais pas de relance

Immobilier : taux historiquement bas mais pas de relance

Des taux de prêt historiquement bas mais un marché toujours gelé, c’est la contradiction ; En cause une surévaluation générale des biens (pouvant favoriser la création d’une bulle), un manque de solvabilité des acheteurs (surtout primo accédants)  et la manque de confiance générale. Les prêts sur 15 ans se négocient en moyenne à 2,83% hors assurance (3,05% en janvier) et ceux sur 20 ans à 3,13% (3,35% en janvier), selon Meilleurtaux.com. «Nous avons atteint et même dans certains cas dépassé les précédents records historiques de mai 2013», constate Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com. Le mouvement de baisse s’est accéléré au début du printemps, dans le sillage du taux de l’OAT à 10 ans (1,91%) qui s’est fortement détendu ces derniers mois, et sur lequel sont indexés les emprunts à taux fixes. Comme c’était déjà le cas l’année dernière, certains emprunteurs ont aujourd’hui intérêt à renégocier leur crédit immobilier. «C’est vrai notamment pour ceux qui ont souscrit un prêt entre 2011 et mi-2012. La plupart n’ont pas pu profiter des taux très bas de 2013 car l’amortissement de leur prêt était insuffisant», précise le courtier. En mars 2012, les particuliers s’endettaient à 4,2% sur 20 ans en moyenne hors assurance. Ceux qui sont dans ce cas et renégocieront aujourd’hui leur crédit à 3,13% réaliseront des économies parfois substantielles: pour un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans, la réduction de la mensualité est de 111 euros et le coût total du crédit baisse de 26.613 euros, selon les calculs de Meilleurtaux.com. Cependant, attention, avant de renégocier son prêt avec sa banque ou un établissement concurrent plus généreux, il important de s’assurer que le jeu en vaut la chandelle, car l’opération occasionne de nombreux frais, tels que des frais de dossiers, de remboursement anticipé (au maximum six mois d’intérêts), ou encore d’avenant de contrat (entre 500 et 900 euros selon les banques).  Pour que l’opération soit intéressante, l’écart entre le taux du crédit en cours et le nouveau doit avoisiner les 1% (0,7% au minimum). De plus, comme les intérêts sont remboursés avant le capital, il est préférable de renégocier un emprunt les premières années. «Idéalement, la renégociation aura lieu durant le premier tiers de la durée du prêt ou au plus dans la première moitié. Enfin, il est aussi indispensable de conserver son bien pendant encore quelques années», recommande Hervé Hatt.

 

Crédits immobiliers : pas de reprise

Crédits immobiliers : pas de reprise

 

Il manque toujours de l’ordre de 200 000 demandes essentiellement des primo-accédants. Pas certain qu’ils reviennent avec la crise, le manque de confiance et des prix toujours trop élevés, sans parler des restrictions de crédits des banques. . La production de crédits immobiliers en France devrait croître faiblement par rapport à 2013 si l’on retraite les renégociations de crédits qui ont atteint un niveau exceptionnellement élevé l’année passée grâce à la baisse des taux. Grâce aux niveau des taux d’intérêt de crédits immobiliers qui reste très bas à environ 3%, les renégociations devraient toujours représenter, « entre 10 et 15% de la production nouvelle en 2014″, estime Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier Cafpi. Il prédit entre « 650.000 et 700.000 financements d’opérations immobilières » cette année. Ce chiffre avancé par Philippe Taboret est largement tiré par les financements « contraints » (environ 550.000 opérations) liés en premier lieu à l’appétence des Français pour la propriété, mais aussi à la mobilité professionnelle, aux séparations, aux décès, ou à l’agrandissement des familles. Pour revenir aux niveaux de crédits immobiliers d’avant crise en France, Philippe Taboret ne voit que « le retour des primo-accédants sur le marché de l’acquisition » qui ont quasiment disparu des radars depuis 2009. A sons sens, les 150.000 à 200.000 financements qui manquent par rapport à la période d’avant crise sont quasiment uniquement dus à leur retrait du marché de l’accession.

BCE : malgré la hausse de l’euro, on ne bouge pas !

BCE : malgré la hausse de l’euro, on ne bouge pas !

 Malgré la hausse de l’euro, la croissance atone et le chômage, la BCE décide encore d’attendre (sans doute les élections européennes ?). En effet la Banque centrale européenne (BCE) est prête à agir dès le mois prochain pour soutenir l’économie de la zone euro, a déclaré jeudi Mario Draghi, le président de la BCE, tout en jugeant que les appels extérieurs exhortant l’institut d’émission à prendre des mesures risquaient de saper sa crédibilité. La perspective d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la zone euro s’est traduite par une nette hausse des Bourses européennes et un repli marqué de l’euro. La monnaie unique, qui s’était rapprochée du seuil symbolique de 1,40 dollar juste avant la conférence de presse du président de la BCE, évoluait vers 16h30 GMT autour de 1,3860 . De leur côté, les places européennes ont terminé en nette hausse, la place de Paris affichant un plus haut de clôture de près de six ans. « A l’issue des débats (d’aujourd’hui), je dirais que le conseil des gouverneurs ne voit pas de difficulté à agir la prochaine fois mais avant cela, nous devons disposer des projections de nos équipes, qui sortiront début juin », a dit Mario Draghi lors d’une conférence de presse. La BCE avait annoncé peu avant le maintien de ses taux d’intérêt, dont le principal, le taux de refinancement, reste fixé à 0,25%. Mario Draghi n’est pas entré dans le détail des mesures que la BCE pourrait prendre, se contentant de réaffirmer que la BCE était résolue à utiliser « tous les instruments non-conventionnels rentrant dans le champ de son mandat pour faire face efficacement aux risques d’une période trop prolongée de basse inflation. » Un assouplissement de la politique de la BCE pourrait passer par une baisse des taux directeurs, la fourniture de liquidités bon marché voir un recours à l’ »assouplissement quantitatif », en clair la planche à billets. Contrairement à la BCE, la Réserve fédérale américain, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon ont toutes les trois eu largement recours à ce procédé depuis la crise financière de 2007-2009.

Croissance : nouvelle chute de la production industrielle et pas de retournement

Croissance : nouvelle chute  production industrielle et pas de retournement

Nouvelle chute de la production industrielle, un très mauvais présage pour la croissance du premier trimestre (et sans doute la suite). En clair le fameux retournement de Hollande n’a pas lieu ; la France aura même des difficultés pour atteindre une croissance 1% du PIB en 2014. D’ores et déjà l’OSCE ne prévoit plus que 0.9%  et pas d’inversion du chômage avant 2016. En effet la production de l’ensemble de l’industrie française a diminué de 0,7% en volume en mars par rapport à février, malgré une hausse dans l’industrie manufacturière observée depuis octobre, a annoncé l’Insee mercredi. La production de l’ensemble de l’industrie avait augmenté de 0,1% en février, a précisé l’Institut national des statistiques et des études économiques dans un communiqué.

Chômage en France: « pas de baisse avant 2016″ (OCDE), donc pas de retournement

Chômage en France: « pas de baisse avant « fin 2015″ (OCDE), donc pas de retournement

 

Pas de chance pout Hollande, le jour où il confirme le « retournement «, l’OCDE le contredit en ne prévoyant pas d’amélioration du chômage avant 2016. Facile à comprendre, il faudrait une croissance supérieure à 1.5% pour faire reculer le chômage et ce ne sera pas avant 2016. L’OCDE est pessimiste pour l’emploi. Ce mardi 6 mai, l’Organisation a publié un rapport dans lequel elle indique ne pas voir de recul du chômage en France avant « la fin 2015″. L’Organisation table ainsi sur un taux de chômage de 9,9% pour 2015, qui baisserait, donc, légèrement fin 2015 à 9,8%. Elle estime néanmoins que les exonérations de cotisations patronales et les crédits d’impôt accordés aux entreprises par le pacte de responsabilité devraient soutenir l’emploi. De son côté, la Commission européenne, qui a publié mardi 6 mai ses prévisions économiques pour l’Union, prévoit un taux de chômage de 10,4% en 2014 qui baisserait ensuite de 0,2 point à 10,2% en 2015. L’OCDE a également revu en légère baisse ses prévisions de croissance pour la France, à +0,9% en 2014 et +1,5% l’an prochain. Des prévisions inférieures à celles du gouvernement qui espère, lui, 1% cette année puis 1,7% l’an prochain, un scénario jugé trop optimiste par la Commission européenne. Cette dernière table sur un chiffre de 1% pour 2014 et de 1,5% pour l’année suivante. En revanche, contrairement à Bruxelles, l’OCDE veut croire que la France va tenir son engagement de ramener le déficit à 3% du PIB en 2015. Ou presque. L’OCDE anticipe ainsi un chiffre de 3,1% en 2015 tandis que la Commission européenne avait, elle, retenu un chiffre de 3,4%. Chômage en France: « pas de baisse avant « fin 2015″ (OCDE), donc pas de retournement Pas de chance pout Hollande, le jour où il confirme le « retournement «, l’OCDE le contredit en ne prévoyant pas d’amélioration du chômage avant 2016. Facile à comprendre, il faudrait une croissance supérieure à 1.5% pour faire reculer le chômage et ce ne sera pas avant 2016. L’OCDE est pessimiste pour l’emploi. Ce mardi 6 mai, l’Organisation a publié un rapport dans lequel elle indique ne pas voir de recul du chômage en France avant « la fin 2015″. L’Organisation table ainsi sur un taux de chômage de 9,9% pour 2015, qui baisserait, donc, légèrement fin 2015 à 9,8%. Elle estime néanmoins que les exonérations de cotisations patronales et les crédits d’impôt accordés aux entreprises par le pacte de responsabilité devraient soutenir l’emploi. De son côté, la Commission européenne, qui a publié mardi 6 mai ses prévisions économiques pour l’Union, prévoit un taux de chômage de 10,4% en 2014 qui baisserait ensuite de 0,2 point à 10,2% en 2015. L’OCDE a également revu en légère baisse ses prévisions de croissance pour la France, à +0,9% en 2014 et +1,5% l’an prochain. Des prévisions inférieures à celles du gouvernement qui espère, lui, 1% cette année puis 1,7% l’an prochain, un scénario jugé trop optimiste par la Commission européenne. Cette dernière table sur un chiffre de 1% pour 2014 et de 1,5% pour l’année suivante. En revanche, contrairement à Bruxelles, l’OCDE veut croire que la France va tenir son engagement de ramener le déficit à 3% du PIB en 2015. Ou presque. L’OCDE anticipe ainsi un chiffre de 3,1% en 2015 tandis que la Commission européenne avait, elle, retenu un chiffre de 3,4%.

Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Ce mardi 6 mai Le Canard enchaîné rapporte que le patron des patrons, qui dirige l’entreprise de composants électroniques Radiall, a perçu pour ce faire une rémunération en hausse de 29% en 2013. Une information qui a provoqué l’ire du président de la République, François Hollande qui, sur BFMTV-RMC ce même jour, a appelé Pierre Gattaz à la responsabilité. « On ne peut pas demander la baisse du Smic et en même temps considérer qu’il n’y a pas de salaire maximum », a lancé le chef de l’Etat, faisant référence à la modération salariale prôné par le président du Medef ainsi qu’à ses positions sur le salaire minimum pour les jeunes. Ce même mardi, Pierre Gattaz a donc réagi sur son blog, hébergé sur la plateforme Tumblr. « A peine un journal satirique publie-t-il une information incomplète et biaisée, que voilà la classe politique qui s’en saisit, souvent à contresens », déplore-t-il dans un billet.  Il rappelle tout d’abord que Radiall se porte bien. Puis il évoque plus directement sa rémunération. « Mon salaire a été augmenté de plus de 3% au 1er janvier 2013 et a atteint donc 318.000 euros en 2013″. Il ajoute percevoir « un bonus indexé sur la croissance du résultat opérationnel courant » qui atteint, dans son cas, 102.000 euros en 2013, « contre 14.000 euros en 2012, 58.400 en 2011, et 0 euro sur les trois années 2008, 2009, 2010, soit une moyenne de 30.000 euros par an sur six ans », développe-t-il. Au total, il arrive ainsi à un chiffre de 420.000 euros pour 2013.  Il s’explique ensuite sur la politique de modération salariale qu’il a vanté le 29 avril. « J’avais précisé qu’elle devait se comprendre en fonction de la situation de l’entreprise », affirme-t-il. Or, son entreprise Radiall est « en forte croissance et rentable ». « Appliquer la modération salariale revient donc à limiter (relativement) l’augmentation des salaires, mais à privilégier des outils comme la participation, l’intéressement et les bonus », conclut-il. « Une augmentation salariale charge la ligne de flottaison de manière mécanique (…) » alors que « l’intéressement (comme les bonus des dirigeants) permet de distribuer les bonnes années (donc d’associer les salariés) et de faire des efforts les moins bonnes années », justifie–il.

Alstom: l’industrie nucléaire française pas très claire

Alstom: l’industrie nucléaire française pas très claire

Pas très claire  la position de GIIN et pas de quoi vraiment éclairer la stratégie industrielle française. GIIN  organisation qui représente environ 300 entreprises de la filière nucléaire française et qui  a plaidé lundi pour une solution de cession permettant à Alstom de maintenir une forte présence industrielle en France, tout en soulignant l’ »atout » que représenterait un adossement de l’entreprise à un groupe international. Dans un marché de l’énergie « fragilisé » en Europe, le Groupe intersyndical de l’industrie nucléaire estime que « la mise en place de partenariats structurants et la consolidation de grands acteurs industriels tels qu’Alstom sont inéluctables et doivent être accueillies comme une quête d’opportunité plutôt que vécues comme une menace ».   »Voir Alstom adossé à un groupe industriel international de premier plan, engagé dans l’énergie nucléaire et dont les activités, particulièrement en Europe, et notamment en France, sont très largement complémentaires avec celles d’Alstom, constituerait un atout indéniable pour la filière », a précisé le GIIN.  Il a ajouté cependant qu’il serait « particulièrement attentif à promouvoir une solution qui minimise les restructurations et les destructions de compétences et de compétitivité du groupe Alstom, de ses sous-traitants et de ses partenaires, qui leur permette de maintenir une présence industrielle de premier rang en France et dans le monde, dans le domaine de l’énergie et notamment du nucléaire ».  Vraiment pas de quoi être éclairée ( même via le nucléaire)  par cette position très alambiquée !

La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

 

Le fameux « retournement »t de Hollande n’a pas convaincu Bruxelles. D’après la commission européenne, la France ne devrait ramener son déficit public qu’à 3,4% du produit intérieur brut en 2015, sensiblement plus que les 3,0% promis à ses partenaires européens, ce qui l’expose à des sanctions, selon les prévisions de la Commission européenne. Les économistes de Bruxelles ont revu lundi en baisse dans le même temps leur prévision de croissance du PIB 2015 à 1,5%, faisant peser des doutes sur la vigueur du « retournement » en cours entrevu par le président François Hollande.  Elle était de 1,7% auparavant, niveau sur lequel Paris a calé le programme de stabilité 2014-2017 qu’il vient de transmettre à la Commission. Celle-ci est en revanche très proche des prévisions du gouvernement français pour 2014 avec un PIB en hausse de 1,0% et un déficit public à 3,9% (contre respectivement 1,0% et 3,8% prévu par le programme de stabilité). A Paris, le ministre des Finances Michel Sapin a confirmé l’objectif d’un déficit public de 3,0% du PIB en 2015 sur la base des 50 milliards d’euros d’économies prévues dans le programme de stabilité voté la semaine passée. « Le gouvernement réaffirme sa détermination à mettre en œuvre le Pacte de responsabilité et de solidarité et à réaliser les 50 milliards d’euros d’efforts d’économies nécessaires pour ramener le déficit à 3% du PIB en 2015″, dit-il dans un communiqué. Il explique l’écart avec les prévisions de la Commission européenne par des anticipations de croissance un peu plus faibles et surtout « une prise en compte seulement partielle à ce stade » des économies programmées pour 2015.

Bruxelles : face au risque de déflation on ne bouge pas !

Bruxelles : face au risque de déflation on ne bouge pas !  

Face aux risques la commission choisit l’immobilisme, cela en dépit de la très faible croissance, de l’évolution des prix et du niveau du chômage. Les prix à la consommation ne devraient augmenter que de 0,8% cette année et de 1,2% en 2015 après une hausse de 1,3% en 2013, restant ainsi bien en dessous de l’objectif affiché par la Banque centrale européenne (BCE) de taux d’inflation « inférieurs à, mais proches de 2% ». Les nouvelles prévisions sont inférieures à celles de 1,0% pour 2014 et 1,3% pour 2015 publiées en février par l’exécutif communautaire. Les prix à la consommation dans les 18 pays utilisant la monnaie unique n’augmentent que très lentement en raison, entre autres, d’un chômage toujours historiquement élevé, des coupes effectuées par les Etats dans leurs dépenses et de la faiblesse persistante du crédit bancaire. « L’inflation pourrait se révéler plus basse qu’envisagé dans le scénario central si la situation du marché du travail et les prix des matières premières se révèlent plus faibles qu’attendu », ajoute la CE dans ses prévisions de printemps. « Cependant, la possibilité d’une véritable déflation, définie comme une baisse généralisée et auto-entretenue des prix dans la zone euro dans son ensemble, reste très faible. » Les économistes interrogés par Reuters ne prévoient aucune modification à la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) à l’issue de la réunion de jeudi.  La moitié d’entre eux environ s’attendent à voir l’institution de Francfort prendre ultérieurement de nouvelles initiatives, soit en réduisant les taux, soit en achetant des actifs financiers sur les marchés, pour soutenir le crédit et une croissance économique qui reste inférieure à celle des autres grandes régions du monde.

Foot (coupe de France) : « Guingamp méritait sa victoire » (François Hollande)… mais pas lui

Foot (coupe de France)  : « Guingamp méritait sa victoire » (François Hollande)… mais pas lui

 

Pour une fois Hollande voit juste, en déclarant que Guingamp méritait sa victoire. Des deux Bretons, c’est Guingamp qui remporte la finale de la Coupe de France. Victoire 2 à 0 au détriment de Rennes qui repart encore une fois bredouille. Car Guingamp qui terrasse Rennes, c’est le même scénario qu’il y a cinq ans. Les Guingampais ont mené de bout en bout la rencontre. Cette victoire était donc logique pour François Hollande à la fin Hollande aurait pu ajouter que sa victoire à lui ( en 2012) par contre n’était guère méritée et moralement même illégitime tellement il a menti ; tellement, il s’est contredit, tellement il s’est montré méprisant et désinvolte pour les couches sociales qu’i est censé représenter et au-delà pour tout le pays. Dernier exemple ne date le bradage d’Alstom, un de fleuron de l’industrie française.

 

Alstom : il ne faut pas barder l’entreprise aux américains (Loïk le-Floch Prigent),

Alstom : il ne faut pas barder l’entreprise aux américains  (Loïk le-Floch Prigent),

Loïk le-Floch Prigent, ancien président de Rhône-Poulenc, Elf, Gaz de France et de la SNCF pousse un cri de colère et d’alerte sur la gestion du dossier Alstom. Celui qui a été « dégommé » d’ELF parce qu’il n’appartenait pas à la mafia des polytechniciens et des énarques,  préconise un audit de la situation économique, financière, commerciale et sociale de l’entreprise et souhaite mobiliser les grands industriels et les pouvoirs publics français pour préserver l’indépendance énergétique et l’intérêt supérieur de la France.

Tribune (Altlantico)

Comment, en pleine campagne électorale européenne vient-on démontrer l’impossibilité d’une entente franco-allemande ! On ne pouvait trouver pire moment pour qu’un industriel français découvre ainsi « l’Amérique salvatrice ». Et, face à ce paradoxe, comment expliquer l’attitude des différents protagonistes du « dossier Alstom  » ? A commencer par les chefs d’entreprises. Pourquoi les « capitaines d’industries à la française » ne s’expriment-ils pas sur le cas Alstom ? Par manque d’intérêt ? Par peur ? Dans tous les cas, leur silence est assourdissant ! Pourquoi laissent-ils la place à tout ce que compte la France de commentateurs qui s’y donnent à cœur joie -  avec leur haute compétence autoproclamée – pour expliquer au peuple français ébahi que l’avenir d’un fleuron industriel de 93 000 salariés doit passer en un week-end au prédateur américain ou bien à l’ogre allemand ! Dans « Tintin au pays de l’or noir », les Dupont et Dupond sont perdus dans le désert et tournent en rond. Soudain, les deux personnages découvrent la trace de leurs propres pneus et se croient sauvés. Pire ! A mesure qu’ils tournent, ils découvrent toujours davantage de traces de pneus. De la même façon, les commentateurs du dossier Alstom découvrent depuis quelques jours l’écho de leurs propres propos et, faute de démentis, se prennent à penser qu’ils sont sauvés. Autre attitude pour le moins étrange, celle du PDG d’Alstom Patrick Kron. La gestion despotique est parfaitement acceptable pour autant qu’elle n’est pas synonyme d’absence d’écoute et de décisions non expliquées. Une entreprise industrielle, ce sont des hommes et des femmes compétents et motivés, cadres, ouvriers et employés, au service d’une stratégie. Cette stratégie permet de vendre les produits adaptés aux marchés, des points de vue technique, industriel et économique : la meilleure qualité au meilleur prix, en conservant les marges permettant d’investir sur l’avenir. Par conséquent, le rôle du chef d’entreprise est d’une part de faire adhérer au diagnostic de la situation de l’entreprise et d’autre part de faire comprendre sa vision de l’avenir.  En prenant ces principes qui sont ceux de toutes les entreprises qui ont réussi, on peut dire que ce qui est arrivé ces derniers jours à Alstom est une horreur ! En ce qui concerne le diagnostic émis par le PDG – et qui est le détonateur de son action – il y a la pression sur le marché européen de l’énergie, « plusieurs grands électriciens européens ont ainsi déprécié des milliards d’euros d’actifs …équipements que nous avons livrés », la montée en puissance des concurrents asiatiques et enfin l’accompagnement financier demandé par les clients, une « stratégie autonome est devenue risquée et dangereuse » ! Et voilà ! La messe est dite. Patrick Kron explique qu’il a rencontré  le président de General Electric le 23 avril et qu’ils ont ensemble « trouvé une solution à des sujets fondamentaux » en vendant  plus de 70% de d’Alstom à GE. Pourtant, dans le même temps Patrick Kron reconnait « qu’il n’y a pas le feu à la maison Alstom » et que son avenir à court terme n’est pas menacé.

 

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