Archive pour le Tag 'pas là'

Affaire Fillon : le pire n’est pas la faute mais l’inconscience

Affaire Fillon : le pire n’est pas la faute mais l’inconscience

 

 

Les faits reprochés à François Fillon sont d’une gravité exceptionnelle puisqu’il s’agit d’enrichissement personnel précisément de la part de celui qui ambitionne la magistrature suprême. Au-delà des accusations, le  plus grave encore c’est l’inconscience totale de Fillon et de ses partisans quant à  l’effet catastrophique sur l’opinion publique. La vérité c’est que ces responsables sont tellement hors sol, c’est-à-dire coupés  des réalités socio- économiques des Français moyens qu’ils ne se rendent même plus compte du scandale de leurs privilèges. Pas étonnant avec leur salaire, les avantages et les revenus annexes les parlementaires  émargent entre 10 000 et 20 000 € par mois. Ils ignorent sans doute que le salaire moyen réel est de leurs 1700 € (il s’agit du salaire moyen donc de nombreux Français gagnent encore moins), ils ignorent que des millions vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le vrai scandale réside dans cette incapacité à prendre conscience de cette inégalité. On objectera que certains acteurs économiques ou certains héritiers gagnent bien davantage. Il y a cependant une différence, les députés ont été désignés pour servir l’intérêt général et non pour faire une carrière politique ou exercer un métier. À force de fréquenter le Gotha de la société, les parlementaires, les ministres se  sont imprégnés de cette culture de l’argent qui domine le monde. Bien sûr pour compenser de temps en temps on évoque la problématique des plus défavorisés mais un propos à la fois hypocrite et superficiel. Bien sûr de temps en temps, on va serrer les mains de ces chers électeurs mais l’entretien dure quelque secondes ou quelques minutes tandis que l’essentiel du temps est consacré aux  puissants. La démocratie est en fait très virtuelle. La vérité c’est que nous vivons dans un régime monarchique, un système monarchique républicain qui s’appuie sur des baronnies locales. Pour s’en persuader,  il suffit d’examiner la valeur du patrimoine de la plupart des élus. Ceci vaut au niveau national mais aussi dans de nombreuses collectivités locales. Le comble de l’in conscience quand Gérard Longuet, ancien ministre,  pour défendre Fillon déclare : « il faut bien aider sa famille ».Ce décalage social, économique et culturel ne concerne pas uniquement les élus de droite mais aussi ce de gauche (voir le nombre de ministres de François Hollande soumis à l’impôt sur la fortune et où qui disposent d’un patrimoine plus que confortable). Le scandale que révèlent l’affaire Fillon est moins juridique qu’éthique ou moral. Il met en lumière le fossé qui peut exister entre les élites et le français moyen.

 

Touraine défend les pharmaciens, pas la sécu !

Touraine défend les pharmaciens, pas la sécu !

 

Proximité des élections oblige, Marisol Touraine défend maintenant les pharmaciens ; Il  faut dire qu’elle avait suscité beaucoup de critiques jusque là de la part des professions médicales libérales et à juste titre.  Touraine ne veut pas que les médicaments non remboursés soient vendus en grande surface et même avec la présence d’un pharmacien.  Contrairement à lavis de l’autorité de la concurrence. Touraine utilise des arguments très douteux car il y a longtemps que les pharmaciens ne sont plus que des distributeurs de médicaments et autres produits parapharmaceutiques. Mieux veut être pharmacien que médecin généraliste ; la rentabilité est nettement plus assurée (et les conditions de travail plus fonctionnarisées) parler de  la spéculation sur la vente du fonds de commerce vendu jusqu’à 100% du chiffres d’affaires ! Un prix que finalemenet rembourse en grande partie la sécurité sociale. Un bel exemple du corporatisme et d’un monopole.  Marisol Touraine assurait déjà, en octobre, que le gouvernement n’envisageait pas d’autoriser la vente de médicaments sans ordonnance en grande surface. La ministre de la Santé réaffirme sa position ce jeudi, répondant à l’avis de l’Autorité de la concurrence en faveur d’une libéralisation «limitée et encadrée» de la vente des médicaments non remboursés.  Elle «réaffirme son attachement au monopole officinal sur les médicaments, qui permet à notre pays de sécuriser leur dispensation et d’agir efficacement contre la contrefaçon, tout en garantissant l’accès de nos concitoyens aux médicaments sur l’ensemble du territoire», indique le communiqué du ministère.  

 

Ségolène Royal : la BPI nest pas là pour faire du business

Ségolène Royal : la BPI nest pas là pour faire du business

.  La Banque publique d’investissement a-t-elle vocation à « faire du business »? Oui, pour son directeur général Nicolas Dufourcq. Non, pour sa vice-présidente Ségolène Royal.La polémique entre les deux dirigeants de la toute nouvelle structure, destinée à financer les PME via le regroupement d’Oseo, de CDC Entreprises et du Fonds stratégique d’investissement, n’est toujours pas éteinte. D’autant que l’ex-candidate à la présidentielle en a remis une couche, lundi 22 avril, à l’issue d’un conseil d’administration qui devait, justement, définir la doctrine d’intervention de la BPI. Celle-ci « doit faire de l’emploi, de la croissance, redonner confiance aux chefs d’entreprise. Elle n’est pas là pour faire du business ni du profit sur le dos des chefs d’entreprises« , a-t-elle déclaré au micro de BFMTV.  Des déclarations qui interpellent, puisque le patron de bpifrance (son nom officiel) a, depuis sa nomination, tenu un discours ferme concernant les entreprises se trouvant face à des difficultés d’ordre structurel. « Pour les entreprises en décroissance sur des marchés en déclin, il n’y a pas de solution« , avait-il ainsi prévenu, en janvier dernier, ajoutant: « le coeur de mission de la BPI n’est pas celui de sauver un outil industriel obsolète, c’est de construire France 2030« . La situation de Petroplus, à propos de laquelle Nicolas Dufourcq s’était exprimé, affirmant que cela n’aurait pas représenté un « bon business » est symptomatique. Car Ségolène Royal, qui a alors fustigé le « dérapage » de Nicolas Dufourcq, a montré la dimension politique de la BPI. Deux versions s’affrontent donc, concernant une doctrine d’intervention qui reste floue, mais qui devra pourtant être présentée au Parlement le 15 mai prochain.

 




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