Archive pour le Tag 'pas en France ?'

Croissance: reprise en zone euro mais pas en France

Reprise en zone euro mais pas en France

La méthode Coué a des limites, on claironne partout que la reprise est là ; elle est timide en Europe mais absente en France où l’indice PMI chute en août. L’essai n’est pas encore tout à fait transformé, mais la zone euro est sur la bonne voie. L’indice PMI composite dans la zone, qui permet de mesurer l’activité du secteur privé, a encore progressé au mois d’août. Selon les estimations du cabinet Markit publiées ce jeudi 22 août, l’indice est ressorti à 51,7 points, soit son plus haut niveau depuis deux ans! En juillet, l’indice PMI composite s’était déjà élevé à 50,5 points, franchissant ainsi les 50 points, la frontière entre une expansion et une contraction de l’activité. « Il s’agit d’un résultat préliminaire (85% des réponses) mais qui confirme le rebond de l’activité enregistré dans le courant du printemps », a commenté, dans une note, Jean-Luc Proutat, économiste chez BNP Paribas. « Le fait de retrouver, pour la première fois depuis janvier 2012, un PMI à plus de 50 points dans un secteur qui représente 70% du PIB est relativement encourageant. Cela indique que l’embellie tend à se diffuser », poursuit-il.  Dans les faits, cette bonne performance est surtout tirée par l’Allemagne, qui joue son habituel rôle de locomotive de la zone euro avec un indice à 53,4 points en août. A l’inverse, la France patine, avec un PMI composite qui retombe à 47,9 points après avoir atteint 49.1 points au mois de juillet. Pour Jonathan Loynes, économistes chez Capital Economics, ce dernier point « suggère que la hausse surprise de la croissance française de 0,5% au deuxième trimestre pourrait n’être qu’un signal de courte durée ». La zone euro est sortie de la récession au deuxième trimestre, avec une hausse du PIB de 0,3%, tirée notamment par les demandes intérieures allemande et française, selon les statistiques publiées le 14 août dernier par Eurostat.

Fraude fiscale : scandale en Grèce, pas en France ?

Fraude fiscale : scandale en  Grèce, pas en France ?

Il est de bon ton de critiquer la fraude fiscale en Grèce. La dénonciation de cette fraude est par ailleurs assez pertinente. En France, on en parle mais peu ; la fraude est pourtant réelle même si elle n’atteint  pas les mêmes proportions qu’en  Grèce ;  pourtant c’est sans doute environ 30 milliards qui sont concernés dans l’hexagone (l’équivalent du plan d’austérité du budget 2013). Affaire grecque : après douze heures de procès et sous les applaudissements de l’audience, la justice grecque a acquitté le journaliste et éditeur Kostas Vaxevanis, accusé de violation de données personnelles, pour avoir publié la «liste Lagarde» dans son magazine Hot Doc. Il risquait trois ans de prison. Le document, comprenant 2059 noms de Grecs présumés avoir des comptes en Suisse, dans la banque HSBC, est pourtant largement remis en cause aujourd’hui. Pour Giorgos Tzogopoulos, analyste au think-tank Eliamep, la liste publiée par Kostas Vaxevanis montre l’hypocrisie de la classe politique grecque mais surtout son incompétence à lutter contre la fraude fiscale qui est le fléau du pays. «Il est tout de même étrange que ce document, transmis en 2010 par Christine Lagarde, ministre des Finances de la France, à son homologue grec, ait été égaré par ce dernier et son successeur. Le pire est que personne n’ait recherché l’identité fiscale des personnes citées. Le manque de compétence des personnes attachées aux postes clés nuit sérieusement au bon fonctionnement de l’État», estime t- il. La fraude fiscale représente un manque à gagner annuel de plus de 30 milliards d’euros. Et en France ?  La fraude fiscale en France représente entre 20,5 et 25,6 milliards d’euros avec : 7,3 à 12,4 milliards d’euros de TVA, 4,6 milliards d’euros d’impôts sur les sociétés, 4,3 milliards d’euros d’impôts sur le revenu 1,9 milliards d’euros d’impôts locaux, 2,4 milliards d’euros sur les autres impôts. La Fraude aux cotisations sociales représente 8,4 à 14,6 milliards d’euros soit 6,2 à 2,4 milliards d’euros de manque à gagner avec le travail au noir,  2, 2 milliards d’euros sur la reste des cotisations. Ensuite il y a un autre type de fraude c’est la fraude aux prestations sociales. Assedic, RMI, Allocations familiales et sécurité sociale représente 2 à 3 milliards d’euros de fraude fiscale. Enfin il semblerait que ces estimations parlent de 80, 4 milliards d’euros d’avoirs français en Suisse non déclarés. Cette étude étant ancienne, la fraude actualisée atteint sans doute aujourd’hui de l’ordre de 30 milliards. C’est l’équivalent du plan d’austérité du budget de 2013.




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