Archive pour le Tag 'pas de'

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Croissance : pas de reprise

Croissance : pas de reprise

Alors que le Président de la république parle de reprise, que quelques indicateurs comme les ventes d’automobiles ou les perspectives de production des industriels se redressent, et que l’environnement international s’éclaircit, notamment aux Etats-Unis, peut-on vraiment affirmer que la croissance est de retour? Pas encore, dit le baromètre « social Ecorama », le premier baromètre au monde à mesurer l’humeur économique des réseaux sociaux, réalisé par BFM Business, Sas institute, spécialiste du traitement massif des données, et le cabinet de conseil en stratégie In Box. Ce baromètre avait été le premier a annoncé la stabilisation de l’activité au mois de mai. Que dit-il aujourd’hui ?  Du côté des entreprises d’abord, le réchauffement du climat des affaires s’est poursuivi jusqu’à fin juin, avant de repartir à la baisse, sous l’effet de la dégradation des perspectives de profit et des prévisions de production, maintenant que les stocks ont été regarnis. Les carnets de commandes étrangères ne décollent pas, les intentions d’embauche restent très timides et les projets d’investissement ne sortent pas des tiroirs.  Quant aux ménages, qui ont aussi connu un coup de mou fin juin et début juillet, ils se montrent moins pessimistes que les entreprises fin juillet. Une confiance soutenue principalement par deux piliers : l’inflation très basse, perçue à juste titre comme un facteur positif pour le pouvoir d’achat, et la baisse des prix de l’immobilier, qui offre de meilleures perspectives de logement. En revanche, les Français restent très inquiets sur l’emploi et les salaires, et ne semblent guère décidés à reprendre le chemin des magasins. Pour l’instant, tout accrédite donc le scénario d’une reprise dite « technique », liée à la reconstitution des stocks, mais qui ne s’est pas encore transformée en véritable reprise durable. Il faudrait pour cela que le restockage se poursuive par une reprise de l’investissement et de l’emploi, ce qui n’est pas encore le cas.

Chômage: pas de retournement du chômage mais de veste pour Sapin

Chômage: pas de retournement du chômage mais de veste pour Sapin

 

Faute de retournement du chômage, sapin retourne sa veste. Il constate qu’il n’y a pas d’inversion, sauf pour les moins de 25 ans (qui ‘inscrivent moins en été !). « Non, le retournement n’est pas là. Il y a un ralentissement, le ralentissement c’est le moment qui précède le retournement » de la courbe du chômage, promis par François Hollande à la fin de l’année, a-t-il déclaré sur Europe 1.   »Le nombre des chômeurs toutes catégories diminuera vers la fin de l’année, car c’est là que l’inversion de la courbe du chômage s’inscrira dans la réalité », a affirmé M. Sapin.  Fin juin, le nombre des inscrits dans la catégorie des chômeurs sans activité en métropole, en hausse continue depuis 26 mois, a atteint un nouveau record: 3,279 millions.   »Pour la première fois, deux mois de suite, le chômage des jeunes de moins de 25 ans recule. L’inversion de la courbe du chômage existe pour les moins de 25 ans. C’est une grande satisfaction », a toutefois fait valoir le ministre.  Selon Michel Sapin, « le pire moment de Sarkozy c’était 60.000 (nouveaux inscrits) par mois. Le plus dur que nous ayons connu c’était 30.000 par mois. Aujourd’hui nous avons 15.000 chômeurs par mois ». « Pour pouvoir inverser, il faut d’abord ralentir », a-t-il dit.  Le nombre des nouveaux inscrits en catégorie A en métropole avait atteint 39.800 en avril dernier.  Le ministre du Travail a aussi évoqué des « signes d’amélioration en termes de reprise légère de la croissance au deuxième trimestre et sur le front du chômage ». « Mais l’amélioration n’est pas le retournement, il fait continuer la mobilisation, continuer les efforts », a-t-il dit.

BCE : pas de limite te au programme de rachat de titres (OMT)

 Le journal dominical Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung croit savoir que la BCE a fixé une limite de 524 milliards d’euros à son programme d’opérations monétaires sur titres (OMT) annoncé en septembre dernier pour faire retomber les taux longs de pays en difficulté. La Cour constitutionnelle de Karlsruhe, qui examinera la légalité du programme OMT mardi et mercredi, a été informée de cette limite, ajoute le journal. « L’article est incorrect », a déclaré un porte-parole de l’institut d’émission à Reuters. « Comme nous l’avons déjà dit à diverses occasions, il n’y a pas de limite ex-ante au montant des opérations monétaires sur titres. Ils seront calibrés pour atteindre leurs objectifs. » La cour de Karlsruhe, plus haute instance judiciaire de l’Allemagne, aura à examiner si le programme OMT respecte le principe constitutionnel du contrôle souverain du Parlement sur les questions budgétaires. Sa décision n’est pas attendue avant les élections législatives de septembre et certains experts n’excluent pas que les juges de Karlsruhe en réfèrent d’abord à la Cour européenne de justice, seule habilitée à se prononcer sur les prérogatives de la BCE à l’échelon de la zone euro. La BCE avait annoncé en septembre son programme OMT – qualifié alors de « potentiellement illimité » – en s’engageant à racheter des emprunts gouvernementaux de pays qui en feraient la demande afin d’aider à faire baisser leurs coûts de financement. Sans avoir été encore activé, le plan a atteint son objectif puisque la seule garantie du secours de la banque centrale a fait retomber les rendements obligataires des pays du sud de la zone euro.

 

Trop-perçus par les chômeurs:  » pas de moratoire »

Trop-perçus par les chômeurs:  » pas de moratoire »

« Il n’y aura pas de moratoire. Je ne suis pas sûr d’ailleurs qu’il faille de mesure générale. Il faut partir du principe que ‘l’indu’ a été perçu à tort. Même s’il n’y a pas de fraude, il n’y a pas de raison de considérer que pour l’ensemble des chômeurs, dans toutes les situations, il faille effacer cette dette », a réagi vendredi soir sur Europe 1 Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi, à la demande des associations de défense des chômeurs au sujet des « trop-perçus ».  Les associations réclament une suspension, par le biais d’un moratoire, des remboursements que doivent effectuer les chômeurs au titre des « trop-perçus ». Pôle emploi réclame en effet plus de 300 millions d’euros aux personnes en recherche d’emploi, au titre des « indus », ces sommes versées par erreur aux personnes en recherche d’emploi. « Ce qu’il faut faire, c’est, légitimement, avoir le remboursement de ces indus. Mais c’est surtout traiter au mieux la situation individuelle des personnes », poursuit Jean Bassères. Et d’enchaîner : « c’est pour cela qu’on insiste beaucoup sur la nécessité de bien faire connaitre aux chômeurs les circuits de décision, puisque nous nous pouvons mettre en place des plans de règlement ». « Nous pouvons, avec les partenaires sociaux, également mettre en place des remises de dette. Tout l’objectif de Pole emploi est de traiter le plus finement possible, en fonction de la situation des chômeurs, le problème des indus », assure le directeur de Pôle emploi.

 

Moscovici : pas de nouvelle rigueur

Moscovici : pas de nouvelle rigueur

Depuis Bercy, le ministre de l’Economie et des Finances,accompagné de Jérôme Cahuzac, a « pris acte » des chiffres émanant de Bruxelles, mais aussi des « messages politiques qu’il faut lire correctement« . Il a ensuite tenu à souligner que les mauvaises prévisions de croissance n’étaient « pas un problème spécifique à la zone euro« , ni, au sein de celle-ci « propre à la France, bien au contraire« .  Pointant du doigt tour à tour « les errements du secteur financier » et « les erreurs de politique économique » du gouvernement précédent, le locataire de Bercy a ensuite tenu à rassurer les Français. « Nous ne sommes pas en train de préparer un collectif budgétaire« , a-t-il prévenu, « nous ne rajouterons pas de l’austérité à la récession« . Avant de rappeler l’ensemble des mesures mises en place, engagées ou à venir. Le pacte de compétitivité, bien sûr, mais aussi le Budget 2013 et ses 10 milliards d’économies de dépenses publiques. Ainsi que le contrat de génération, les emplois d’avenir, ou l’accord « crucial » du 11 janvier entre partenaires sociaux. « Nous avons un cap« , a-t-il martelé, « et nous le tenons« .  « Nous préparons activement l’avenir » , a-t-il ensuite clamé, citant ainsi le « financement de l’économie » : la création de la Banque publique d’investissement, la réforme bancaire, ou la nouvelle banque des collectivités. Il a ensuite promis plusieurs « réformes structurelles » :  Un  projet de loi sur la consommation, en mars, pour renforcer le droit des consommateurs et donc leur pouvoir d’achat.  Un projet de loi sur la réforme ferroviaire, au 1er semestre 2013.  Un projet de loi dynamisation du secteur du logement en levant certaines contraintes qui pèsent sur la construction.  Des « propositions dans le cadre du débat sur la transition énergétique, pour améliorer la compétitivité des entreprises dans le secteur de l’énergie » « Tout ceci sera précisé dans le programme national de réforme , transmis le 15 avril, en même temps que le programme de stabilité au Parlement européen« , a conclu Pierre Moscovici. C’est à cette date que celui-ci décidera d’un éventuel report de l’objectif des 3% de déficit à 2014.

 

G 20 : il n’y aura pas de guerre des monnaies ! Ah bon ?

G 20 : il n’y aura pas de guerre des monnaies ! Ah bon ?

Il n’y a pas, il n’y aura pas de guerre des monnaies et il ne faut pas la favoriser. Un communiqué du G20 qui comme d’habitude dit tout et le contraire.  Le G20 a conclu sa réunion samedi à Moscou en promettant de ne pas s’engager dans une « guerre des monnaies » et a remis à plus tard l’adoption de nouveaux objectifs de réduction de la dette en raison de la conjoncture économique mondiale toujours fragile. Les ministres du G20 se gardent dans leur communiqué final de critiquer la politique de relance du Japon, qui a fait chuter le yen de 20% et suscité les protestations de ses rivaux commerciaux. A l’issue de nouvelles négociations vendredi soir, ils se sont néanmoins entendus pour intégrer dans le texte final un engagement à ne pas procéder à des dévaluations compétitives de leurs monnaies et à ne pas déterminer de cibles pour les taux de change. « Nous nous abstiendrons de procéder à des dévaluations compétitives », peut-on lire samedi dans le communiqué. « Un changement de politique monétaire dans un pays a des conséquences sur les autres pays », a dit le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Il doit y avoir compétition entre les économies, pas entre les monnaies, a-t-il poursuivi, « c’est ce que les gouvernements doivent faire, et non manipuler les marchés des changes. » Jugeant exagéré d’évoquer une guerre des monnaies, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a salué « la bonne nouvelle » de voir le G20 répondre à la situation en empruntant la voie « de la coopération et non celle du conflit ». L’engagement du G7 à refuser les dévaluations compétitives, qui met implicitement le Japon en porte-à-faux, ne devait initialement pas figurer dans le communiqué du G20 en raison, notamment, des réticences exprimées par la Chine.

Bâtiment : pas de sortie de crise avant 2015 !

Bâtiment : pas de  sortie de crise avant 2015 !

Une mauvaise année en 2012 et qui sera pire en 2013 ; du coup pas de sortie de crise avant 2015 ; En faiat on n’en sait rien. C’est comme pour l’ensemble de l’économie, après avoir espéré pour 2013, on repousse la reprise à 2014, 2015 sans ^ter sûr de rein. D’autant que la ponction fiscale ne va pas arranger la situation. L’année 2012 s’est révélée moins mauvaise que prévu pour le secteur du bâtiment en France, avec une baisse d’activité de 1,2% en volume, mais les nuages s’accumulent sur 2013, avec une perte envisagée de 40.000 emplois et pas de sortie de crise prévue « avant fin 2014″.   »Nous ne voyons pas une sortie de crise avant la fin de l’année 2014″, a affirmé Didier Ridoret, le président de la FFB, mercredi lors d’une conférence de presse.  Le secteur du bâtiment devrait en effet enregistrer en 2013 un recul de 3,5% de son activité et une perte de 40.000 emplois, dont 15.000 en intérim, par rapport à 2012, selon la principale organisation patronale du secteur.  L’année 2012 a été pourtant un peu moins mauvaise que prévu avec une diminution de l’activité de seulement 1,2% en volume, par rapport à 2011, contre -1,9% envisagé au début de l’année, et une perte de 14.500 emplois (au lieu de 35.000), y compris les intérimaires en équivalents-temps plein, soit une baisse de 1,1%, selon la FFB.  L’accélération de la crise en 2013 va trouver sa source presque exclusivement dans l’effondrement prévu de la construction neuve (-8,9% pour le logement et -4,4% pour les bureaux et autres bâtiments).  Seulement 285.000 mises en chantier de logements neufs – au lieu de l’objectif de 500.000 du gouvernement – devraient démarrer en 2013 contre 310.000 en 2012. Si on rajoute les constructions sur bâtiments existants on arrive à 315.000 en 2013 au lieu de 340.000 cette année, estime la FFB.   »La dégradation a commencé il y a 18 mois avec une taxation accrue des plus-values immobilières et la disparition du prêt à taux zéro (PTZ) pour les acquisitions de logements anciens », explique M. Ridoret.  Le président de la FFB déplore par ailleurs « la stigmatisation rampante du secteur de l’immobilier », certains économistes dénonçant l’ »aspect rentier et captation de l’épargne » au détriment de secteurs plus productifs.  Par contre le segment de l’amélioration-entretien, qui représente la moitié du chiffre d’affaires des entreprises, devrait être quasi-stable (-0,5%) par rapport à 2012. Le segment bénéficiera de l’anticipation des travaux de rénovation avant l’augmentation prévue, au 1er janvier 2014, de la TVA spécifique pour ce segment et les HLM qui doit passer de 7% à 10%.  Une mesure à laquelle s’oppose fermement la FFB qui veut que la TVA baisse à 5%, le taux réduit.   »Il n’est pas de bonne politique de répandre de vaines espérances » en affirmant, comme le fait le gouvernement, que la France va construire 500.000 logements neufs, dont 150.000 sociaux, et rénover thermiquement 500.000 autres par an, a affirmé M. Ridoret.  Pour le président de la FFB « seul un taux de TVA très attractif sera capable de faire germer chez nos concitoyens les plus fragiles les espoirs de transition énergétique ou d’un accès plus facile au logement social ».  Outre le taux de TVA, la FFB réclame quatre autres mesures: « une réduction de 30 à 22 ans de la durée de détention pour être exonéré des plus-values immobilières, une lutte contre la concurrence déloyale de certaines entreprises étrangères et des auto-entrepreneurs, un différé total du PTZ pendant toute la durée d’amortissement du prêt principal et la mise en oeuvre du Plan bâtiment durable ».  Le secteur du bâtiment comprenait, fin 2011, 347.000 entreprises et 1,5 million d’actifs (dont 1,18 million de salariés et 325.000 artisans) et a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires (hors taxes) de 129 milliards d’euros, soit la moitié de celui de l’industrie mais deux fois les activités de banque et assurance.

 

Electricité pas de rétroactivité pour la baisse comme pour la hausse du gaz

Electricité:  pas de rétroactivité pour la baisse comme pour la hausse du gaz

 

La rétroactivité ça marche pourra hausse du  gaz (voir article) mais pas quand il s’agit de baisse de l’électricité. Un trop perçu de l’ordre de 9 milliards depuis 2009, une bricole qui amènera sans doute le gouvernement à laisser filer surtout compte tenu de l’endettement d’EDF.  Le titre EDF a été sanctionné ce 29 novembre à la Bourse de Paris, perdant jusqu’à 6% avant de clôturer à près de -1%. Une dégringolade successive à la diffusion d’informations de presse, pourtant démenties par le groupe.  Selon Le Parisien, ERDF, la filiale d’EDF chargée de distribuer l’électricité, aurait perçu près de neuf milliards d’euros en trop depuis 2009. Ce qui l’obligerait à rembourser 250 euros en moyenne par foyers. Alors les clients vont-ils effectivement récupérer de l’argent?   Une chose est sûre, il n’y aura pas de remboursement. EDF, que nous avons joint, assure que c’est juridiquement impossible. Les clients peuvent au mieux payer des factures moins élevées l’an prochain. Mais même là, rien n’est acquis. Le Conseil d’Etat nous a précisé avoir seulement invalidé le mode de calcul, sans préciser s’il y avait ou non un trop perçu. Le dossier est désormais entre les mains de la CRE, la Commission de régulation de l’énergie. C’est à elle de rectifier le tir, par exemple en faisant un nouveau calcul sur la période contestée. En l’occurrence cette commission se dit elle-même incapable de savoir si ce nouveau calcul bénéficiera ou non aux consommateurs. Pour faire simple, on sait que l’addition est fausse mais personne ne sait dire, aujourd’hui, si le nouveau résultat profitera ou non aux clients d’EDF.

 

Hollande : compétitivité, pas de choc, un pacte ; plus chic ou plus toc !

Hollande : compétitivité, pas de choc, un pacte ; plus chic ou plus toc !

 

Pas de choc pour la compétitivité. Alors Hollande sollicite la sémantique pour éviter l’indispensable réforme de la fiscalité qui impliquerait notamment de réduire de manière drastique les dépenses de l’Etat…  Ne parlez plus de « choc » ni de « trajectoire ». Sur la compétitivité, la gauche au pouvoir veut désormais un « pacte » autour duquel tout le monde est prié de s’entendre. C’est François Hollande en personne qui a utilisé le mot jeudi 25 octobre, dans l’espoir de mettre fin aux disharmonies gouvernementales.  »En ces matières, il n’y a pas de formule magique, il n’y a pas de réponse unique, c’est un ensemble de moyens, de dispositions, de politiques, qui doivent être mobilisés. Je propose donc un pacte entre tous les acteurs », a lancé le chef de l’Etat devant un parterre d’entrepreneurs réunis par Oséo.  Le terme est promis à un bel écho médiatique dans les prochains jours. A la sortie d’une réunion à Matignon, ce vendredi, sur la compétitivité (la deuxième de la semaine), Pierre Moscovici l’a repris à son compte.  »Comme l’a dit hier)le président de la République, ce gouvernement, cet exécutif prépare un pacte de compétitivité », a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances sans donner aucun détail. En employant ce mot de « pacte », François Hollande cherche à sortir le sujet de la compétitivité de l’interminable débat sur le coût du travail. Et surtout du « choc » de 30 à 40 milliards d’euros, préconisé par le Medef et l’opposition, qui passerait par le transfert massif de cotisations patronales vers un cocktail d’impôts (TVA, CSG, impôt sur le revenu, coup de rabot sur des niches fiscales…). L’argument porte d’autant plus que l’ex-président d’EADS Louis Gallois, missionné par le gouvernement pour faire des propositions, et Frédéric Saint-Geours, directeur des marques de PSA, tous deux étiquetés « patrons de gauche », s’y sont déclarés favorables . Le président de la République a reconnu jeudi que le coût du travail, ou plutôt le poids des cotisations sociales dans le salaire brut, était « l’une des dimensions » du problème « mais pas la seule ». Aussi a-t-il promis un « basculement » des charges. La mise au point est on ne peut plus claire, au moment où les disharmonies au sein du gouvernement rendaient illisibles ses intentions et nourrissaient les procès en incompétence. Rien qu’à Bercy, Benoît Hamon est plutôt contre, Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg plutôt pour, à condition pour le premier qu’il vise les bas salaires et pour le second qu’ils soient conditionnés à l’investissemen

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