Espagne : pas de demande d’aide financière… pour l’instant
L’Espagne na pas prévu de retrouver la croissance avant 2014 et affiche un taux de chômage de 25% ; pourtant Madrid refuse toujours de demander l’aide européenne en tout cas pout l’instant le pire pourrait venir en 2013. n’a pas actuellement besoin de recourir au programme de rachat de titres obligataires des Etats de la zone euro en difficulté mis en place par la Banque centrale européenne, a déclaré vendredi le président du gouvernement Mariano Rajoy, sans exclure d’y recourir plus tard. Mariano Rajoy, lors d’une conférence de presse à Madrid, a aussi prévenu les Espagnols que 2013 serait encore une année difficile, en particulier au premier semestre. Le chef du gouvernement espagnol a subi de fortes pressions de la part de ses partenaires internationaux – la Commission européennes, la BCE, et le Fonds monétaire international – pour solliciter l’aide européenne. Il a résisté jusqu’à présent, aidé par une accalmie de la crise des dettes souveraines en Europe. « Nous n’envisageons pas de demander à la BCE d’intervenir et de racheter des obligations sur le marché secondaire », a-t-il dit. « Mais nous ne pouvons pas l’exclure dans l’avenir. » Mariano Rajoy a par ailleurs estimé que l’annonce du plan de rachat de titres par la BCE avait eu pour effet de diminuer le coût des emprunts de l’Espagne. « Je pense que ça a été une décision importante. Elle a eu pour effet d’apaiser les marchés », a-t-il dit. Selon certains acteurs de marché, cette stratégie d’attente peut être risquée dans un pays où le taux de chômage atteint 25%.La prime de risque demandée par les investisseurs pour détenir des obligations d’Etat espagnoles à dix ans était d’environ 400 points de base par rapport aux titres allemands de même échéance vendredi, alors qu’elle dépassait 600 points de base en juillet.