Fillon: « Hollande n’a pas de projet, pas de vision, pas de crédibilité »
Fillon a raison mais le problème c’est que l’opposition non plus; François Fillon, ancien Premier ministre UMP, affirme que François Hollande n’a « pas de projet, pas de vision, pas de crédibilité », dans une interview au Figaro daté du 18 juin. M. Hollande est « prisonnier de ses mensonges de campagne et d’une crise qu’il a niée », il « n’a pas de projet, pas de vision, pas de crédibilité » et son émission dimanche soir, à Capital sur M6, était « inutile », »Il multiplie les interviews pour tenter d’expliquer que sa politique marche, ou va marcher, alors que les Français constatent chaque jour qu’elle entraîne la France vers un décrochage économique. Chaque émission du président, au lieu de renforcer son autorité, de rassurer les Français, l’affaiblit et inquiète », a-t-il ajouté. »Aucune réforme annoncée dimanche ne répond à l’atonie de notre productivité et à la dérive de nos déficits (…) L’exécutif ne tient pas les dépenses et les recettes fiscales sont en train de s’effondrer », a également affirmé M. Fillon. Selon lui, le président Hollande est « directement responsable de la situation de récession dans laquelle nous sommes. Nous avions laissé le pays en légère croissance. C’est son matraquage fiscal et ses mesures anti-entreprises qui ont fait basculer la France vers la récession ». »L’erreur fondamentale de François Hollande » c’est de « ne pas admettre que la crise n’est pas simplement conjoncturelle, mais qu’elle est liée à des problèmes structurels de l’économie française », a-t-il ajouté. La courbe du chômage peut-elle s’inverser d’ici à la fin de l’année? « Pas de façon saine pour l’économie française! Le seul artifice sur lequel compte François Hollande, c’est une utilisation massive des contrats aidés en fin d’année », répond l’ancien Premier ministre. M. Fillon a également qualifié d’ »hypocrisie sans nom » le refus par M. Hollande de repousser l’âge légal de la retraite. »Je n’ai pas non plus le sentiment qu’il soit prêt à poursuivre l’harmonisation des régimes, tant il a donné de gages à ce qu’il croit être son électorat, avec la suppression du jour de carence dans la Fonction publique. Ceci dit, je ne désespère pas de voir ce gouvernement agir pour l’intérêt général. Je serai prêt à le soutenir s’il s’engage sur l’allongement de la durée légale et sur l’harmonisation des régimes privé et public », a-t-il également affirmé. L’ancien chef du gouvernement dit également que le président Hollande « relance la machine à diviser, avec le droit de vote des étrangers aux élections locales », après le « j’aime pas les riches », le « mon ennemi c’est la finance » (phrases prononcées pendant sa campagne) et la loi sur le mariage homosexuel.