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Chômage : pas de baisse durable

Chômage : pas de baisse durable

On voit mal comment le chômage pourrait être en baisse durable compte tenu de la situation économique. « Deux exigences nous attendent » en 2014, a expliqué lundi le chef de l’Etat: « celle de faire reculer durablement le chômage » et « celle de renouer durablement avec la croissance ». Pour y arriver, le gouvernement mise sur sa politique de soutien public à l’emploi (contrats aidés et emplois d’avenir) et l’effet du crédit impôt compétitivité. En fait il est démontré que les emplois aidés se tassant en 2014 et la croissance n’étant pas au rendez-vous (+0.1 à 0.2% en 2013, +0.8% en 2014) , le chômage ne va pas baisser durablement mais au contraire croitre en 2014 comme l’a indiqué l’Insee dans ses dernières prévisions. De son coté, le   crédit impôt compétitivité ne pourra créer au mieux que 300 000 emplois sur plusieurs années. « Avec les emplois aidés qui vont être très concentrés sur la fin de l’année », il est « possible pendant quelques mois de stabiliser le chômage ou d’avoir une très légère baisse », souligne Marion Cochard, économiste à l’OFCE. Mais vu la faiblesse de la croissance, « pour avoir une vraie tendance à la baisse durable du chômage, il faudrait plus d’emplois aidés et surtout, il faudrait continuer à ce rythme tout au long de 2014, ce qui n’est pas prévu », note-t-elle. Confiant mais prudent, le ministre du Travail Michel Sapin a prédit que « le nombre des chômeurs continuera à diminuer dans les mois qui viennent » même s’il y a des mois « où ça repartira un peu à la hausse ».  Selon le ministre, il faudra attendre début 2014 pour juger l’engagement présidentiel: les chiffres de jeudi ne sont « pas les derniers » de l’année, ceux de décembre étant attendus fin janvier.

Budget Etat: pas de baisse réelle des dépenses

Budget Etat: pas de baisse réelle des dépenses

 

Pour le gouvernement, les dépenses de l’Etat ont diminué de 300 millions d’euros en 2012. «  On est sur a bonne voie » d’après Cahuzac ; Malheureusement, le déficit va s’accroitre d’un milliards car les recettes fiscales –notamment TVA- ne sont pas au rendez vous en raison  de la croissance zéro. Il faut préciser qu’en réalité les dépenses de l’Etat ne diminuent que grâce à la baisse de la charge de la dette (du fait des taux faible avec une incidence de 2.5 milliards par rapport à ce qui était attendu. En réalité  la dépense de l’Etat n’a pas bougé et le déficit final sera en ore plus important. En novembre, lors de la présentation du collectif budgétaire de fin d’année, Bercy tablait sur une baisse de 200 millions. Et ce n’était qu’une prévision. Si l’on prend en compte la norme dite zéro valeur, c’est-à-dire les dépenses hors charge de la dette et pensions, que le gouvernement Fillon s’était engagé à geler au niveau de 20111, celles-ci ont finalement diminué de 1,2 milliard. Et si l’on considère l’ensemble des crédits budgétaires, une diminution est constatée à hauteur de 300 millions. Ce résultat a été grandement facilité par la faiblesse des taux d’intérêt – à échéance de 6 mois, l’Etat emprunte aujourd’hui à quasiment 0%-, qui a permis de minorer la charge de la dette : les intérêts versés sur l’endettement de l’Etat ont diminué ainsi de 2,5 milliards par rapport à la prévision initiale. Ces bons résultats, du point de vue de Bercy, s’agissant des dépenses tombent d’autant plus à pic que, côté recettes, le ministère du Budget doit au contraire faire face à des déconvenues. Le dernier collectif budgétaire prévoyait 270,1 milliards d’euros de recettes fiscales, celle-ci n’ont atteint que 268,4 milliards. Un écart dû à des mauvaises rentrées de TVA compensées pour partie seulement par des recettes d’impôt sur les sociétés sur le revenu meilleures que prévu. En raison de cette faiblesse des recettes le déficit budgétaire dérape légèrement à 87,2 milliards d’euros, contre 86,2 milliards prévus en novembre, lors de la présentation du collectif budgétaire. Compte tenu de ces données, Bercy estime possible que la prévision de déficit public, concernant l’ensemble des administrations ait été tenue (4,5% du PIB pour 2012). Concernant les dépenses de l’Etat, il n’est pas certain que la « performance « de 2012 soit renouvelée : notamment parce que les taux d’intérêt ne baissent plus depuis de longs mois .Ils pourraient même augmenter

 




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