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Des conventions citoyennes partout !

Des conventions citoyennes partout !

 

Le collectif Horizon Terre, composé d’une quarantaine de membres académiques, associatifs et étudiants, estime, dans une tribune au « Monde », que les orientations de la recherche sont avant tout des choix de société auxquels les citoyens devraient prendre part.

Et de recommander que les conventions citoyennes se tiennent partout. Une bonne manière d’enterrer la démocratie représentative pour lui substituer une démocratie associative bidon avec des marionnettes tirées au hasard. Avec quelques experts et une belle manipulation pédagogique,  on parvient ainsi à des conclusions écrites d’avance. Une stratégie d’utopistes et de gauchistes bien connue. Comment prétendre que la population sera associée alors que ne participeront aux travaux qu’une dizaine de poilus « choisis au hasard » ?. NDLR

Cela figure dans la loi du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche et pourtant ce n’est pas appliqué : « Mettre en place un débat citoyen périodique sur les orientations prioritaires de la politique de recherche nationale. » Nous faisons une proposition très concrète pour permettre l’application de cette loi : organiser des conventions citoyennes au niveau national et régional, par thématiques, pour décider de l’affectation de 10 % du budget de la recherche publique.

Nous considérons, d’une part, qu’un tel dispositif est nécessaire et urgent dans le contexte social et écologique actuel, d’autre part, qu’il est réaliste. « Nous », c’est le collectif Horizon Terre, une quarantaine de membres académiques, associatifs et étudiants. Nous avons travaillé depuis trois ans sur ce que pourraient être les priorités de la recherche dans le contexte des limites planétaires. Le document que nous avons produit, à lire sur Horizon-terre.org, constitue un matériau pour l’appropriation citoyenne du sujet des orientations de recherche.

Tout le monde s’accorde sur le constat que nos sociétés affrontent un défi sans précédent pour lutter contre les ravages écologiques. Un objectif majeur est d’atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément à la réglementation légale en France et en Europe. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a montré qu’il existait des chemins très différents permettant d’atteindre ce but. Certains scénarios visent la poursuite du consumérisme qui deviendrait « décarboné » ou « compensé en carbone », en faisant le pari que de nouvelles technologies le permettront.

D’autres scénarios privilégient au contraire la sobriété, les « low-tech », la relocalisation des activités et des changements comportementaux et organisationnels. Assurément, ces scénarios dessinent des sociétés très différentes entre lesquelles un choix devrait être fait de façon démocratique.

D’hypothétiques ruptures technologiques

Ces choix de société nécessitent également des connaissances et des technologies nouvelles : ingénierie high-tech d’un côté, ingénierie low-tech et sociale de l’autre. Sans ces connaissances, pas de choix : celles produites aujourd’hui seront celles qui seront mobilisées demain. Par conséquent, les orientations actuelles de la recherche dessinent ou verrouillent les futurs possibles.

Malheureusement, d’une part la société est mise à l’écart de ces choix, d’autre part un seul type de solution est privilégié, comme s’il n’y avait pas d’alternative. En effet, le 8 novembre 2021, le gouvernement a fait adopter au Parlement le plan d’investissement France 2030, doté de 34 milliards d’euros sur cinq ans, en moins de 45 minutes et en présence de seulement cinquante députés – autrement dit sans débat.

Eau de pluie , partout impropre à la consommation

Eau de pluie , partout impropre à la consommation

Une étude de l’Université de Stockholm indique que l’eau de pluie serait impropre à la consommation, quel que soit l’endroit sur Terre. ( Les Echos)

« Il n’y a nulle part sur Terre où l’eau de pluie serait propre à la consommation, d’après les données que nous avons utilisées ». Le constat du chercheur suédois Ian Cousins est sans appel. Le professeur à l’Université de Stockholm est le principal auteur d’une étude sur le sujet, publiée dans la revue « Environmental Science and Technology ».

La cause principale de cette pollution chimique : la présence dans la terre, l’eau et l’air de produits de synthèse toxiques dépassant les seuils de recommandations. Baptisés en langage technique les « PFAS » (pour « per et polyfluoroalkylées »), ces substances de synthèse se désintègrent de façon extrêmement lente. On les trouve par exemple dans les emballages, les shampoings ou encore le maquillage.

Si de nombreux endroits sur la planète sont encore peu ou pas urbanisés, Ian Cousins insiste sur le caractère géographique global de cette pollution chimique. Considérées jusqu’ici comme intactes, des régions comme l’Antarctique ou le plateau tibétain sont touchées, avec des niveaux 14 fois supérieurs aux recommandations américaines pour l’eau potable.

Autre fait inquiétant pointé par le chercheur en sciences de l’environnement : les PFAS sont si persistants et omniprésents sur la planète, qu’ils ne disparaîtront jamais. « On a rendu la planète inhospitalière à la vie humaine en la contaminant de manière irréversible, ce qui fait que plus rien n’est propre. Et au point que ce n’est pas assez propre pour être sûr », déplore-t-il.

En plus d’être nocifs pour l’environnement, les PFAS peuvent aussi avoir des effets négatifs sur la santé. Fertilité anormale, impact sur le développement des foetus, augmentation du risque d’obésité ou des niveaux de cholestérol, cancers (prostate, reins et testicules): telles sont les pathologies évoquées par la plupart des études.

Mais Ian Cousins tempère ce volet en expliquant que les niveaux de PFAS dans l’organisme des êtres humains ont diminué « de façon assez significative ces 20 dernières années ». La connaissance des autorités compétentes sur la toxicité de ces produits chimiques aide aussi à mieux prévenir les risques, avec des seuils de recommandation progressivement abaissés depuis les années 2000.

En témoigne l’action de l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis, qui a récemment baissé le seuil de PFAS recommandé, après avoir découvert que ces produits chimiques pourraient avoir un impact sur la réponse immunitaire à des vaccins chez les enfants.

Selon une étude publiée dans la revue universitaire « The Lancet », une mort prématurée sur six dans le monde (9 millions de personnes) serait liée à la pollution de l’air, de l’eau et des sols, causée par des déchets ou produits créés par l’être humain.

 

Le service public : Pour une accessibilité partout

 Le service public : Pour une accessibilité partout

 

Attractivité, accessibilité et diversité sont les trois défis à relever par le gouvernement pour améliorer le fonctionnement de l’administration publique sur l’ensemble du territoire, explique, dans une tribune au « Monde », Fabien Tastet, président de l’Association des administrateurs territoriaux de France (AATF).

Pour une accessibilité partout

En apparence, les Français éprouvent des sentiments versatiles à l’égard de leurs fonctionnaires, tantôt applaudis aux fenêtres de tout le pays pour leur mobilisation face à la pandémie de Covid-19, tantôt suspectés de nourrir tous les maux du pays comme la dette, l’inertie, l’amateurisme et bien des choses encore.

Mais, à y regarder de plus près, nos concitoyens, au-delà des accès d’humeur, restent attachés aux principes de la fonction publique, et aux femmes et hommes qui la font vivre, comme le montre le baromètre annuel dont le dernier publié le 31 mars 2022, par l’AATF et Ipsos. On y observe ainsi que 68 % des Français ont une bonne opinion des fonctionnaires territoriaux, agents publics de proximité exerçant leurs missions au plus près de nos concitoyens. Ils sont 75 % à être favorables au principe du recrutement au mérite par la voie du concours.

Pour les Français, la fonction publique est donc une solution, pas un problème. A l’aube de ce nouveau quinquennat, il n’en demeure pas moins vrai que plusieurs défis majeurs se posent à elle. Le premier défi est celui de l’attractivité. La désaffection pour les métiers publics s’est installée dans notre pays. Recruter des infirmières, des professeurs mais aussi des ingénieurs et des techniciens en charge de travaux publics est devenu un exercice parfois impossible.

De nombreux fonctionnaires, lassés, font le choix de quitter l’administration. Il n’y a pourtant pas de fatalité. Il revient au gouvernement d’actionner rapidement le levier du point d’indice, après une période de dix ans de gel et dans un contexte de flambée inflationniste. Si le pouvoir d’achat est essentiel, il ne fait néanmoins pas tout.

Il faut aussi redonner sens aux carrières dans l’administration. Dès le lycée, il faut montrer les mérites de l’engagement pour l’intérêt général aux plus jeunes d’entre nous qui aspirent à des professions en lien avec les causes qui leur tiennent à cœur. Mettons la fonction publique au diapason des combats et des enjeux du XXIe siècle, en créant un Erasmus des fonctionnaires pour accentuer leur ouverture au monde, en intégrant dans leur formation les questions de démocratie participative, de transition numérique, d’égalité femmes-hommes ou encore en intégrant dans le statut un principe de prise en compte des objectifs de la transition écologique.

Le deuxième défi est celui de l’accessibilité. Dans un pays fracturé territorialement et socialement, traversé par des transformations technologiques majeures, confronté aux chocs du vieillissement et des grandes migrations, il convient d’offrir aux fonctionnaires les moyens de rendre le service public différemment.

Des éoliennes partout sauf chez Macron au Touquet

Des éoliennes partout sauf chez Macron au Touquet

 

Durant le débat de l’entre-deux-tours, Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de vouloir mettre des éoliennes en mer «partout sur toutes les côtes sauf en face du Touquet. C’est la réalité. Tous ont été actés sauf celui en face du Touquet», a-t-elle martelé.

«Il n’y en a aucune (éolienne) qui a été actée, la planification n’a pas commencé, elle est en concertation», a riposté le président-candidat avant d’ajouter : « Ça c’est du complotisme. Vous dites n’importe quoi en étant insidieuse ».

Marine Le Pen n’en a pas démordu en développant son propos sur Twitter :

Emmanuel Macron entretient en effet une relation privilégiée avec Le Touquet, ville dans laquelle le couple passe une partie de ses vacances puisque Brigitte Macron y possède une villa.

La vérité c’est que contrairement à ce qu’affirme Macron, il n’y a aucune planification en France des éoliennes qui se développent au gré des intérêts financiers des lobbys et autres spéculateurs sans parler des phénomènes de concussion avec les élus locaux.

La vérité c’est que chaque projet d’éoliennes est décidé par le seul préfet en fonction de sa sensibilité à la conjoncture politique locale et nationale.

Un projet a bien été envisagé au Touquet mais il ne pourrait être mis en œuvre sans l’avis du préfet.

Inflation : des hausses partout

Inflation : des hausses partout

 

Des hausses sur les produits industriels mais aussi sur les produits alimentaires. Ainsi l’indice des produits alimentaires de la FAO (suit les cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base) qui a progressé de 17% en un an pour atteindre un pic historique battant le précédent plus haut établi en février 2011.

 

L’indice du LME (6 métaux non-ferreux) a progressé de 38%. De même pour acheminer tous ses produits, le fret maritime s’est trouvé lui-même en sous-capacité. Ainsi, l‘indice Baltic Dry a progressé de 38% depuis un an.

. Avec des marchés déjà en tension, le conflit russo-ukrainien est venu amplifier fin février le phénomène, notamment pour le pétrole, le gaz naturel, le nickel, le titane, le palladium, le blé, l’aluminium.

Or cette hausse des prix se propage à l’ensemble de l’économie. Par exemple, non seulement le blé est devenu cher, mais l’énergie utilisée par les minoteries pour le transformer en farine, le transport pour la livrer, et l’électricité pour faire tourner le pétrin du boulanger, ajoutent à chaque étape une majoration des coûts. Et c’est sur le prix final du pain que ses hausses se répercutent, ce qui va peser, en ant que dépense contrainte, sur les ménages les plus modestes.

Aussi, l’inflation, au sens d’une hausse généralisée des prix, va progresser mois après mois. Aux Etats-Unis, en février, elle a atteint un nouveau record historique à 7,9% sur un an, dans la zone euro, 5,8.

Sport international : l’exclusion de la Russie en cours partout

Sport international : l’exclusion de la Russie en cours partout

 

Déjà fortement suspecté de dopages  systématiques, les sportifs russes pourraient bien être exclus pendant un bon moment des épreuves internationales en raison de l’invasion de l’Ukraine.

  • La Fédération internationale de football a annoncé la suspension des sélections nationales et des clubs russes « jusqu’à nouvel ordre ». Hôtes du dernier Mondial en 2018, les Russes sont donc exclus de l’édition 2022 au Qatar, pour laquelle ils devaient disputer des barrages. Le comité exécutif de l’UEFA se réunira prochainement pour décider de l’impact de l’exclusion de l’équipe russe sur l’Euro féminin prévu en juillet.
  • Le Comité international olympique a recommandé de bannir les Russes et les Biélorusses des compétitions sportives.
  • Ces derniers jours, la Fédération internationale de ski a annoncé l’annulation de toutes ses compétitions en Russie et la Fédération internationale de biathlon (IBU) avait banni hymnes et drapeaux de la Russie et de la Biélorussie. En réponse, les Russes ont mis un terme à la saison de leurs biathlètes.
  • Les fédérations suédoise et norvégienne de ski ont fait savoir que les sportifs russes n’étaient pas les bienvenus sur leurs territoires pour les épreuves de mars. Les autorités britanniques ont, elles, prévenu que « les sélections nationales » russes et biélorusses étaient persona non grata. Les basketteurs biélorusses en ont déjà fait les frais.
  • La Fédération internationale de hockey sur glace a décidé de suspendre toutes les équipes nationales russes et biélorusses, ainsi que tous les clubs de ces deux pays, de toute participation dans ses compétitions dans toutes les catégories d’âge « jusqu’à nouvel ordre ». La Russie, dont la présence aux Mondiaux en mai en Finlande est désormais menacée, s’est vue en outre privée des droits d’organisation du championnat du monde junior prévu en 2023.
  • World Rugby a de son côté suspendu « jusqu’à nouvel ordre » la Russie et la Biélorussie, ce qui entraîne la fin des minces espoirs russes de qualification à la Coupe du monde de rugby, qui se disputera l’année prochaine en France.
  • Le Grand Prix de Russie de Formule 1 prévu à Sotchi a été retiré du calendrier. L’écurie américaine Haas a de son côté remis en cause son partenariat avec son sponsor russe Uralkali. Et l’avenir en F1 de Nikita Mazepin, fils d’un dirigeant d’Uralkali, qui devait piloter une des deux monoplaces, semble remis en question.
  • Les escrimeurs ukrainiens, qui devaient affronter dimanche les Russes en Coupe du monde par équipes de fleuret au Caire, se sont retirés de la compétition. Vêtus en jaune et bleu, les membres de l’équipe masculine ont brandi des pancartes : « Arrêtez la Russie ! Arrêtez la guerre ! ».
  • Les quatre grandes fédérations de la boxe n’autoriseront plus de combats en Russie.
  • La Fédération internationale de natation a annulé les Mondiaux juniors de Kazan en août et prévenu qu’aucune compétition ne serait tenue en Russie.
  • La participation des trois clubs russes alignés en Euroligue de basket a été suspendue lundi et leurs résultats pourraient être annulés « si la situation n’évolue pas dans la bonne direction ».
  • Prévus du 26 août au 11 septembre, les mondiaux de volley-ball semblent menacés même si la fédération internationale n’a pas encore réagi. Polonais et Français, respectivement champions du monde et olympiques, ont prévenu qu’ils seraient forfait si la compétition était maintenue en Russie.

SNCF : « aucune ambition industrielle » (ART)

SNCF : « aucune ambition industrielle » (ART)

 

 

Les critiques très fortes adressées à SNCF réseau par l’autorité de régulation concernant le manque d’ambition industrielle sont certainement justifiées. Mais elles peuvent sans doute s’expliquer par les difficultés inextricables dans lesquelles se trouve l’entreprise ferroviaire. Cela d’autant plus qu’elle a dû abandonner une partie de son trafic lors de la crise sanitaire et qu’elle a des difficultés à retrouver son niveau d’activité de 2019. À cela s’ajoute évidemment les plus grandes incertitudes quant au financement des investissements.

 

Comment dès lors demander beaucoup d’ambition industrielle à une entreprise sans doute à bout de souffle sur le plan financier, en grande difficulté sur le plan commercial et dont la gestion est davantage marquée par une culture administrative que par une culture entrepreneuriale.

 

Sans débat de fond sur l’avenir du ferroviaire, il n’y a guère espéré d’ambition industrielle. L’autorité de régulation des transports (ART) n’a pas été tendre dans son avis sur le projet de contrat de performance 2021‑2030 entre l’État et SNCF Réseau ( qui gère les infrastructures) : absence de vision-cible, effort de renouvellement et de modernisation insuffisant, incertitude sur les ressources financières, ou encore, manque d’incitation à la performance industrielle… Le régulateur a multiplié les avertissements dans son texte, sous peine « d’entraîner SNCF Réseau dans une spirale de paupérisation industrielle ».

L’enjeu est de taille : c’est par ce contrat de performance que l’État définit les lignes directrices de SNCF Réseau pour les 10 ans à venir. Elles doivent notamment permettre d’atteindre les grands objectifs fixés en 2018 dans le cadre du nouveau pacte ferroviaire. Outre la réorganisation des activités du groupe – avec la SNCF en société de tête et SNCF réseau comme filiale -, celui-ci a établi la remise à niveau du réseau comme objectif prioritaire, avec d’importantes promesses d’investissement.

Pourtant, en dépit de ces objectifs ambitieux, le compte n’y est pas pour l’ART. Son président, Bernard Roman, a dénoncé  »une occasion manquée », .

Covid Monde 21 décembre 2021: Hausse partout et explosion en France

Covid Monde 21 décembre 2021: Hausse partout et explosion en France

 

 

  • En France 8.713.756 cas de contaminations au total dont au moins +72.832 ces dernières 24h. On recense ce mardi 21 décembre 2021, +229 morts en 24h soit 121.946 au total.
  • Au Royaume-Uni, on compte +22.553 nouveaux cas en 24h, soit 11.542.143 cas au total depuis le début de l’épidémie. Le pays enregistre, ce lundi 20 décembre 2021, +21 morts en 24h soit 147.433 morts au total. 98.640.641 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Allemagne, on comptabilise +23.428 nouveaux cas en 24h. Le pays compte, ce dimanche 19 décembre 2021, 6.833.050 cas recensés pour 108.814 décès (+462). 143.183.952 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Italie, on note +30.783 nouveaux cas ces dernières 24h. On compte +153 décès en 24h ce mardi 21 décembre 2021. Le nombre de décès est désormais de 135.931 au total depuis le début de l’épidémie. Le nombre total de cas recensés est de 5.436.143. 106.585.939 doses de vaccin ont été administrées.
  • L’Espagne recense aux dernières remontées, 5.534.764 (+244) cas au total. Le pays dénombre, le lundi 20 décembre 2021, 88.794 morts au total soit 0 depuis le dernier bilan. 83.502.561 doses de vaccin ont été administrées.
  • Au Canada, on dénombre +10.450 nouveaux cas en 24h sur +10.450 au total, soit un nouveau record depuis le début de la pandémie, et 30.063 décès, dont +13 depuis hier. 65.385.590 doses de vaccin ont été administrées.
  •  Aux États-Unis, le nombre de nouveaux cas s’élève aujourd’hui à +61.213 contaminations recensées ces dernières 24h. Ce dimanche 19 décembre 2021, le pays compte 49.540.706 cas. Le nombre de décès ce jour est de +116 morts en 24h, soit 768.526 décès au total. 496.239.573 doses de vaccin contre la covid-19 ont été administrées.

La tentation totalitaire partout

La tentation totalitaire partout

 

 

Le coup d’Etat au Soudan intervenu ces derniers jours est le troisième sur le continent africain en quelques mois. Et les attaques contre la démocratie se multiplient ailleurs dans le monde. Cette dérive invite à la lucidité et à la vigilance. ( (Extrait du Monde)

. Il est tentant d’accueillir avec fatalisme l’annonce d’un coup d’Etat au Soudan. L’histoire de ce grand pays en est malheureusement riche. La répétition de scènes trop familières à Khartoum, malgré la détermination admirable de ceux qui refusent de courber l’échine, est par ailleurs la troisième du genre sur le continent africain au cours des derniers mois, après les coups de force survenus au Mali et en Guinée. Cette succession tragique est également de nature à alimenter la résignation. S’il faut évidemment faire la part des mécanismes particuliers qui en sont à l’origine, ces reculs soulignent combien la démocratie va mal dans les pays où elle est fragile.

 

Mais ce phénomène délétère ne se limite pas à l’Afrique, loin de là. En mars, l’un des greffiers de l’état de la démocratie libérale dans le monde, la Freedom House, une organisation financée par l’Etat fédéral des Etats-Unis, a rendu un rapport une nouvelle fois alarmant sur son érosion. Elle y est apparue en recul pour la quinzième année d’affilée, avec un nombre record (73) de pays ayant enregistré un déclin. En septembre, le rapport annuel de la même organisation concernant les libertés sur Internet a également enregistré une régression, une tendance observée depuis 2010. La Chine trône pour la septième année de suite en tête de ce palmarès sinistre de la censure en ligne et de l’emprisonnement des voix dissidentes.

Répression transnationale

La « viralité autocratique » pointée, par ailleurs, par l’institut V-Dem, un autre observatoire rattaché à l’université de Göteborg, en Suède, financé notamment par la Banque mondiale, ne concerne pas que les démocraties les plus jeunes, dont le Myanmar, la Birmanie, est un cruel exemple. Les militaires ont en effet mis fin dans le sang, en février, à un apprentissage difficile, pourtant soutenu massivement par le peuple birman dans les urnes. Cette lame de fond autoritaire ébranle aussi des nations pourtant fortes d’une longue tradition de démocratie représentative et de pluralisme politique comme l’Inde, rangée par V-Dem dans la catégorie des « autocraties électorales », du fait de la pratique du pouvoir de Narendra Modi, ou bien Hongkong, mis au pas sans ménagement par Pékin.

La mondialisation des échanges, longtemps présentée comme un adjuvant à une germination démocratique sur des terres rétives, semble jouer désormais au bénéfice des régimes autoritaires, avec la dissémination des moyens de cybersurveillance. S’y ajoute le développement d’une répression transnationale exercée par la Chine, la Russie, l’Iran, la Turquie ou encore l’Arabie saoudite, y compris dans des havres traditionnels pour dissidents comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, ou le Canada.

Ce dérèglement n’épargne pas non plus les piliers les plus anciens de la démocratie libérale. La multiplication des offensives contre les indispensables contre-pouvoirs, qui sont pourtant les garants de son bon fonctionnement, en Europe comme aux Etats-Unis, en témoigne, sans compter les effets dévastateurs de réseaux sociaux qui y attisent les haines.

 

A l’épreuve d’une crise de l’ampleur de la pandémie qui a frappé le monde, le principal argument des régimes autoritaires, celui de l’efficacité, n’a pourtant pas convaincu face aux résultats des démocraties représentatives. La dérive actuelle invite donc à la vigilance comme à la lucidité. La démocratie n’est pas un acquis. Elle demeure, plus que jamais, un combat. Elle n’est pourtant pas sans répondant pour peu qu’on veuille bien la défendre.

Les produits manufacturés manquent partout

 

Les produits manufacturés manquent partout

Du fait de la reprise mondiale–en particulier par la Chine et avant les autres pays-, des dysfonctionnements de la chaîne logistique aussi du renchérissement voire du rationnement des matières premières et de l’électricité, les approvisionnements de de produits manufacturés arrivent de manière chaotique en France et ailleurs.

Rares sont les produits qui font exception car les trois quarts des produits manufacturés viennent de Chine ou plus généralement d’Asie ( ou plusieurs pays ont été très touchés par la Covid comme au Vietnam) «seules 30 à 40% des références sont livrées dans certaines enseignes» explique Yohan Petiot, directeur général de l’Alliance Commerce, une organisation professionnelle dans l’équipement de la personne.

Participe aussi largement à la crise, le manque d’approvisionnement des composants électroniques eux aussi essentiellement fabriqués en Asie. Comme désormais la plupart des produits sont aussi bourrés de ces composants, une partie des produits manufacturés sont donc concernés par les difficultés d’approvisionnement.

«tous les produits grand public sont concernés», confirme le délégué général de Copacel, Confédération française de l’industrie des papiers, cartons et celluloses. Ces difficultés d’approvisionnement impact évidemment le prix des produits

«une hausse de +67% des cours de la pâte à papier depuis 8 mois et une hausse de +50% du coût des emballages sur la même période, le délégué général de Copacel estime que cette «hausse des prix continuera sans doute jusqu’en 2022».

Pour l’ANIA, l’Association nationale des produits alimentaires, toutefois il n’est pas question «de pénuries alimentaires» mais bien de «grosses tensions sur les prix auxquelles s’ajoutent les problèmes mondiaux de transport et de logistique». Une envolée des prix qui s’explique par le cumul d’une hausse de 5 à 51% des matières premières alimentaires, de 3% à 59% pour les matières premières industrielles (emballages des produits) et l’explosion du transport de près de 86% pour le fret maritime. Parmi les produits alimentaires soumis à une très forte augmentation des prix cette année, le baromètre Ania de septembre 2021 pointe notamment: le blé (+26%), les huiles (+39%), le sucre (+14%), les fruits (+34%) ou encore la volaille (+23%).

Énergie: le charbon en hausse partout

Énergie: le charbon en hausse partout

 

Paradoxalement les discours environnementaux font monter la part du charbon dans les énergies. .

Le charbon représente encore près de 40 % des énergies.

Les 3 principales sources d’énergies utilisées dans le monde sont : le pétrole, le gaz naturel et le charbon. 3 énergies fossiles donc. A elles trois elles représentent 84,3% de la consommation énergétique mondiale. Dans son Coal Report 2019, publié en décembre, l’AIE réalise un pré-constat sur 2019 et des prévisions jusqu’en 2024. Il souligne ainsi que la demande en charbon a progressé de 1,1% en 2018, que la production a augmenté de 3,3% sur l’année, que les échanges internationaux de houille ont enregistré une hausse de 4% cette même année, pour dépasser 1,4 milliard de tonnes. L’électricité a tiré à la hausse cette demande, passant pour la première fois le seuil des 10 000 TWh produits. La demande et surtout–par les pays asiatiques mais aussi par exemple par l’Allemagne qui utilise du charbon compte tenu de l’insuffisance de production des éoliennes( insuffisance liée la météo).

Inde, Chine, Indonésie, Vietnam, Pakistan, les pays asiatiques tirent clairement à la hausse la demande en charbon. La part de cette énergie dans l’électricité asiatique est passée de 20% en 1990 à 80% en 2018. Et, comme le rappelle l’AIE, dans ces pays la moyenne d’âge des centrales alimentées par ce combustible est de 12 ans, soit une trentaine d’années de moins qu’en Europe et aux Etats-Unis. La moitié du parc asiatique a été construit dans les 19 années passées, laissant présager que ces installations produiront encore pendant des décennies, insiste l’Agence de l’OCDE. Ce n’est donc pas demain que le charbon sortira de la production asiatique.

En Chine  , premier consommateur mondial de charbon (la moitié de la demande), grâce à une politique forte de réduction dans les foyers et les petites industries, un plateau pourrait être atteint en 2022, indique l’AIE, mais progresse encore. Cependant, avec la poussée des renouvelables, la part de la houille dans la production d‘électricité devrait se réduire, passant de 67% en 2018 à 59% en 2024, selon les prévisions du rapport.

Et le  gouvernement chinois vient d’autoriser la réouverture de mines de charbon et a demandé à 72 sites d’intensifier leur production. L’Inde, qui ne dispose que de quatre jours de stocks, redoute de sévères coupures de courant. La Grande-Bretagne, dont une part importante de l’électricité dépend du gaz, devenu trop cher, a relancé ses centrales à charbon. En Allemagne, la production d’électricité via le lignite ou la houille a dépassé l’éolien au premier trimestre à cause des conditions météo défavorables. En France, comme cela avait déjà été le cas en septembre 2020 en raison du manque de vent et d’avaries chez EDF, la consommation de charbon vient de repartir en flèche même si les quatre dernières centrales doivent théoriquement fermer ( sauf crise énergétique mondiale !)

Covid- taux d’incidence : alerte partout

Covid- taux d’incidence : alerte partout

tout en France, un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours.

La  Corse est la région métropolitaine où le virus circule le plus avec un taux d’incidence de 402,1. Viennent ensuite la Provence-Alpes-Côte d’Azur (328,3) et l’Occitanie (313,8) ce qui confirme la très forte circulation virale dans le sud du pays et dans les zones touristiques.

Le territoire du pays le plus touché n’est cependant pas métropolitain, mais ultra-marin: la Martinique présente un taux d’incidence record de 965,3 nouveaux cas pour 100.000 habitants et connaît une forte tension hospitalière, avec près de 130 patients hospitalisés – ce qui n’est pour l’heure pas le cas en métropole.

Selon les derniers chiffres de Santé publique France, ce sont en moyenne 17.754 cas quotidiens qui ont été confirmés sur les sept derniers jours. Les hôpitaux comptaient dimanche 6843 malades du Covid-19. Parmi ces malades, 886 sont dans les services de soins critiques.

Politique : Macron partout

Politique : Macron partout

Arnaud Benedetti professeur associé à l’université Paris-Sorbonne observe que Macron sature complètement le paysage médiatique en vue des sélections présidentielles et pour compenser l’insuffisance voir l’insignifiance du parti en marche. LE FIGARO. – Entretiens multipliés dans les médias, déplacements en France comme à l’étranger, «tour de France» dès mercredi… En quatre ans de mandat, Emmanuel Macron a-t-il renié sa stratégie initiale d’une parole rare ?

ARNAUD BENEDETTI dans le Figaro:

 Oui, le chef de l’État fait le choix de la saturation médiatique. C’est une méthode théorisée par Alastair Campbell, ex-conseiller de Tony Blair: l’information permanente est vue comme pouvant déstabiliser la communication des dirigeants. Il faut donc la saturer pour la maîtriser. Nicolas Sarkozy était un spécialiste en la matière, Emmanuel Macron l’est devenu à son tour.

Attention cependant à la saturation !

Covid : la pandémie en hausse partout dans le monde

Covid : la pandémie en hausse partout dans le monde

 

Le Brésil reste le pays ayant enregistré le plus grand nombre de nouvelles contaminations cette semaine, avec 74.200 nouveaux cas quotidiens (-4%), devant les États-Unis (66.200, +14%), l’Inde (62.000, +39%), la France (38.700, +12%) et la Turquie (34.000, +40%).

En proportion de la population, hors micro-États, la Hongrie est le pays ayant recensé le plus de cas cette semaine (604 pour 100.000 habitants), devant l’Uruguay (539) et la Pologne (534).

Avec 582.600 contaminations enregistrées quotidiennement cette semaine, l’indicateur mondial a poursuivi sa hausse (+11% par rapport à la semaine précédente), selon un bilan de l’AFP arrêté à jeudi.

L’indicateur croît de nouveau depuis un mois et demi, après une chute inédite d’un mois en début d’année, qui avait vu les contaminations se réduire de moitié. Malgré la hausse des dernières semaines, l’indicateur reste très éloigné de son record (743.600 nouveaux cas quotidiens pendant la semaine du 5 au 11 janvier).

La quasi-totalité des régions du monde ont connu des accélérations cette semaine: +32% en Asie, +15% aux Etats-Unis/Canada, +9% en Europe, +6% en Amérique latine/Caraïbes et en Afrique, +2% au Moyen-Orient.

 

Au niveau mondial, les décès quotidiens ont augmenté sensiblement cette semaine (10.337 par jour, +13%), mais ils restent beaucoup moins nombreux que fin janvier, lorsqu’ils avaient flirté avec les 15.000 par jour.

Coronavirus monde : hausse des nouveaux cas partout

Coronavirus monde : hausse des nouveaux cas partout

Le nombre de cas confirmés de nouvelles contaminations au COVID-19 a augmenté aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde, mais aussi en Australie, au Japon à Hong Kong, en Belgique ainsi qu’en France.

Plusieurs pays, parmi lesquels figurent des Etats qui ont récemment assoupli les mesures de confinement et de distanciation sociale, ont enregistré une accélération des contaminations.

“Nous ne retournerons pas à “l’ancienne normalité. La pandémie a déjà changé nos façons de vivre”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les autorités sud-coréennes ont de leur côté fait état samedi de la plus forte hausse de nouveaux cas depuis le mois de mars. En Corée du Sud, il s’agit, selon les autorités, de cas importés.

En Ukraine, le ministère de la Santé a indiqué avoir enregistré un nouveau record de nouvelles contaminations au coronavirus en l’espace de vingt-quatre heures depuis le 26 juin.

Les Etats-Unis ont enregistré vendredi pour un quatrième jour consécutif plus de 1.000 décès liés au COVID-19 et près de 70.000 nouveaux cas de contamination.

En France, le nombre de nouvelles contaminations au coronavirus s’est élevé à 1.130 entre jeudi et vendredi, dépassant le seuil du millier pour le deuxième jour consécutif et retrouvant un niveau comparable à celui de la fin du confinement.

“La circulation virale est en nette augmentation en France avec un R à 1,3”, a fait savoir la direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué, appelant à un meilleur respect des mesures de prévention, en particulier la nécessité pour les personnes testées positives de s’isoler.

Le gouvernement français a annoncé vendredi renforcer les contrôles des personnes en provenance de 16 pays frappés par le coronavirus en imposant des tests à leur arrivée à l’aéroport, qui pourront déboucher sur une “quatorzaine” pour les passagers positifs.

Le Premier ministre, Jean Castex, a également invité les Français a éviter de se rendre en Catalogne, où l’épidémie reprend.

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