Archive pour le Tag 'partir !'

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Les obligations du Pass vaccinal à partir de lundi 24 janvier

Les obligations (et failles) du Pass vaccinal à partir de lundi 24 janvier

 

Des mesures qui étaient déjà complexes avec le pass sanitaire et qui le sont encore davantage avec le pass vaccinal.Un  qui par ailleurs avec omicron ne garanti aucunement l’absence de virus d’une personne et qui n’empêchera nullement la transmission.  Ce dernier est obligatoire. Il est obtenu  lorsque l’on a un schéma complet de vaccination (deux doses ou une seule, en fonction du vaccin, plus une dose de rappel après votre dernière injection), lorsque l’on possède un certificat de rétablissement du Covid-19 datant d’au moins onze jours et de moins de six mois ou une contre-indication à la vaccination.  D’ailleurs, à partir du 15 février, il faudra effectuer une dose de rappel quatre mois – et non plus sept – après sa deuxième dose pour que le passe reste valable.

Un  justificatif de statut vaccinal pour le Covid-19 sera demandé aux personnes de plus de 16 ans, en lieu et place de l’actuel pass sanitaire, pour accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boissons (à l’exception de la restauration collective), aux foires, séminaires et salons professionnels et aux transports publics interrégionaux (avions, trains, cars).

Dans le cas des transports, une exception est prévue : pas besoin d’un pass pour motif impérieux d’ordre familial ou de santé – un proche mourant par exemple – sous réserve de présenter un test négatif, sauf en cas d’urgence. De la même manière, un simple pass sanitaire (soit un test au Covid-19 négatif, une attestation de vaccination complète ou un certificat de rétablissement) restera valable pour les plus de 12 ans afin d’accéder aux établissements de santé et aux services médico-sociaux, sauf urgence, que ce soit pour les malades ou leurs accompagnants.

Les adolescents de 16 et 17 ans n’ont pas besoin de la dose de rappel pour obtenir le pass vaccinal, sous réserve d’un schéma complet de primo-vaccination. Ils restent en effet considérés comme complètement vaccinés avec deux doses. Les personnes âgées de 18 ans et plus devront quant à elles avoir eu leur dose de rappel dans un délai de quatre mois hors cas particuliers (infections, contre-indications à la vaccination…).

Si dans le projet de loi initial, le gouvernement souhaitait instaurer le pass vaccinal dès l’âge de 12 ans, les députés ont relevé l’âge du pass à 16 ans. Seules les personnes de plus de 16 ans, âge à partir duquel l’autorisation parentale n’est pas nécessaire, seront donc concernées par le pass vaccinal.

Les mineurs de 12 à 15 ans resteront soumis à l’obligation de présenter l’actuel pass sanitaire (soit un test au Covid-19 négatif, une attestation de vaccination complète ou un certificat de rétablissement) pour l’accès aux activités de loisirs, restaurants et bars, foires ou transports publics interrégionaux. Quant aux enfants de moins de 12 ans, ils continueront à n’être concernés par aucun pass.

 

Covid: des masques chirurgicaux seront fournis aux enseignants à partir de la mi-janvier …..2022 ?

Covid: des masques chirurgicaux seront fournis aux enseignants à partir de la mi-janvier …..2022 ?

 

Les enseignants peuvent être rassurés. Après avoir largement bénéficié de masse en simple tissu plus ou moins protecteur, ils pourront recevoir des masques ordinaires 10 masques chirurgicaux à partir de la mi-janvier. On espère évidemment qu’il s’agit de l’année 2022. Il y a maintenant presque deux ans que la pandémie a débutés et visiblement les pouvoirs publics ont un peu de mal à mettre en cohérence leurs politiques concrètes d’hygiène avec leur déclaration.

 

En outre il faut espérer que la pandémie se prolonge si l’on veut qu’un jour les mêmes enseignants bénéficient des masques F aspects de dont l’attribution était l’étude.

Compte tenu des délais on ne perd pas toute espérance de les fournir en 2023. Les fabricants espèrent évidemment que la pandémie pourra durer jusque-là !

Retour au Nucléaire : de nouveaux réacteurs à partir de 2035

Retour au Nucléaire : de  nouveaux réacteurs à partir de 2035

 

Finies sans doute les élucubrations sur la substitution des énergies alternatives au nucléaire après le passage peu glorieux de Nicolas Hulot au gouvernement. Certes les énergies alternatives prendront leur place dans le mix énergétique mais le nucléaire va demeurer dominant. La secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’écologie, Bérangère Abba, précise les orientations indiquées par le président de la république concernant la construction de nouveaux réacteurs. L’objectif serait de commencer la construction autour de 2025 pour une mise en service une dizaine d’années plus tard. Au total six EPR pourrait être mis en service.

Il s’agirait « à court terme, d’EPR2, un modèle amélioré par rapport au retour d’expérience de construction des EPR précédents », a-t-elle dit à l’occasion d’un débat avec des sénateurs sur la sûreté de l’atome.

« Sans être devins, nous imaginons un calendrier de dépôt des dossiers autour de 2023 pour une mise en service en 2035-2037. Au préalable, EDF a soumis des options de sûreté de l’EPR2 à l’ASN [Autorité de sûreté nucléaire], qui en a validé les principes. Nous avons donc un cadre et un retour d’expérience sur les premiers EPR », a-t-elle ajouté.

Le premier site concerné pourrait être celui de Penly en Seine-Maritime . Le premier EPR construit en France à Flamanville devrait enfin être mis en service cette année après plusieurs retards.

Passe sanitaire pour les ados : à partir de 12 ans

Passe sanitaire pour les ados : à partir de 12 ans

 

L’âge à partir duquel il sera exigé passe sanitaire sera finalement de 12 ans et deux mois, a précisé mercredi Matignon à l’AFP. Mesure qui  sera applicable à partir du 30 septembre..

 «le temps que les enfants qui viennent juste d’avoir 12 ans aient le temps de se faire vacciner», a précisé mercredi Matignon à l’AFP.

Covid France : les tests non remboursés à partir du 15 octobre

Covid France : les tests non remboursés à partir du 15 octobre

 

Fin du remboursement des tests antigéniques ou PCR au 15 octobre, a annoncé le premier ministre. Jean Castex a plaidé pour «continuer à convaincre, celles et ceux de nos concitoyens qui doutent encore» de la vaccination «et aller vers celles et ceux, souvent âgés, précaires, isolés, qui se sentent à l’écart du système de soins».

Sondage : En France, les moins de 35 ans veulent partir en retraite à 55 ans !

Sondage : En France, les moins de 35 ans veulent partir en retraite à 55 ans !

 

D’après l’étude réalisée par SD Worx auprès de 5000 salariés européens  de grandes disparités apparaissent entre les desiderata des différentes générations. Si les salariés français de plus de 55 ans aimeraient prendre leur retraite à 62 ans, leurs collègues entre 18 et 34 ans se verraient bien partir à… 55 ans, et même 52 ans pour les indépendants de la même tranche d’âge. Pour cette dernière catégorie professionnelle, les jeunes Allemands sont ceux qui se voient raccrocher le plus tôt, à 40 ans, alors que la moyenne européenne se situe à 47 ans.

Des souhaits qui s’ils étaient pris en compte feraient exploser tous les systèmes de retraite.

Covid Etats-Unis : campagne de rappel du vaccin à partir du 20 septembre …. et en France ?

  • Covid  Etats-Unis : campagne de rappel du vaccin à partir du 20 septembre …. et en France ?

 

Alors que le président français a annoncé la perspective d’un rappel du vaccin mais sans date précise, les Américains, eux, décident que ce rappel aura lieu à partir du 20 septembre. «Les données disponibles montrent clairement que la protection contre l’infection au SARS-CoV-2 commence à baisser avec le temps après les premières doses de vaccin», ont justifié dans un communiqué commun de hauts responsables, dont la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) Rochelle Walensky et la cheffe par intérim de l’Agence américaine des médicaments (FDA) Janet Woodcock.

 

Pour l’instant des scientifiques français ne s’exprime guère sur le sujet par ailleurs controversé par l’agence européenne de la santé et les politiques comme d’habitude se réfugie derrière deux vagues promesses mais sans décision et modalités précises.

Age Retraite : les Français veulent partir à 58 ans

Age Retraite : les Français veulent partir à 58 ans

Le dossier retraite risque d’être explosif aussi bien avant les présidentielles après. En effet une majorité de Français ne souhaite pas un allongement de l’âge de départ. Au contraire en moyenne il souhaite partir à 58 ans. Un souhait évidemment complètement contradictoire avec l’équilibre financier du système de retraite.

. Selon une étude Happydemics pour Aviva , 11 % de la population seulement croit qu’elle pourrait « améliorer le niveau des pensions du régime général ». Menacés de devoir travailler jusqu’à 64 ans, les Français voudraient au contraire, en moyenne, partir à 58 ans.

Les 25-34 ans espèrent effectivement partir encore plus tôt, dès 56 ans, alors que les 55-64 ans réclament un départ à 60 ans. Du temps gagné pour « profiter de la vie » et se consacrer à leur famille après être débarrassés de leurs contraintes professionnelles.

Grand Paris : les véhicules des pauvres interdits à partir du 1er juin

Grand Paris : les véhicules des pauvres interdits à partir du 1er juin

On comprend évidemment la nécessité de réguler la circulation automobile qui produit des émissions polluantes qui affectent en particulier le climat. Les véhicules les plus anciens viennent ainsi d’être interdits. Le problème c’est qu’il s’agit le plus souvent de véhicules de couches sociales défavorisées et qui souvent en embauchant très tôt dans des emplois de services ne peuvent disposer à temps de transport collectif.Les véhicules portant des vignettes Crit’Air 4 et supérieures ne pourront donc plus circuler entre 8 heures et 20 heures en semaine, hors jours fériés, dans un large périmètre situé à l’intérieur de l’A86.

Les véhicules particuliers (voitures ou deux-roues) et utilitaires légers classés Crit’Air 4, 5 et non classés ne pourront plus circuler entre 8 heures et 20 heures en semaine, hors jours fériés, dans un périmètre situé à l’intérieur de l’A86 qui forme une large boucle autour de Paris. Concrètement, il s’agit des véhicules diesel Euro 1, 2 ou 3, immatriculés avant le 31/12/2005, et des véhicules essences immatriculés avant le 31/12/96. Pour les poids lourds, autobus et autocars, cette interdiction est valable tous les jours de 8 heures à 20 heures.

 

Covid-19 : un pass pour entrer dans les restaurants partir du 9 juin

Covid-19 : un pass pour entrer dans les restaurants partir du 9 juin

Une sorte de pass sera exigée pour entrer dans les restaurants et certains lieux publics. Des pass numériques sur téléphone ou sur papier.

 

Fourni aux professionnels sur le site TousAntiCovid Signal, le QR code devra être affiché à l’entrée du bar, du restaurant ou de la salle de sport, afin de pouvoir être scanné par les clients eux-mêmes de manière anonyme. Ces derniers recevront une  »alerte orange » si un visiteur présent dans la même tranche horaire de deux heures s’est par la suite déclaré positif au Covid-19 dans l’application. Les consignes sont alors d’« aller se faire tester immédiatement, de limiter ses contacts et de surveiller ses symptômes ». Si trois personnes devenues positives ont fréquenté le lieu, une « alerte rouge » préconise de  »s’isoler et se faire tester immédiatement ».

Vaccination pour tous à partir du 15 juin ?

Vaccination pour tous à partir du 15 juin ?

Le ministère de la santé envisage la vaccination tous les majeurs à partir du 15 juin. Pour l’instant seuls les Français présentant certaines pathologies peuvent se faire vacciner sans condition d’âge.

 

D’après le chef de l’État la France aurait atteint son objectif de 20 millions de vacciner au 15 mai.. « Nous sommes très contents d’avoir atteint cet objectif, commente encore le ministère. Les Français y attachent de l’importance. La mobilisation fonctionne et le message est positif. Plus vous vaccinez vite, plus vite les gens sont protégés et plus vite vous maximisez vos chances de réouverture pour les prochaines semaines et pour cet été. »

Le prochain objectif est de 30 millions de personnes au 15 juin.

Covid: Vaccination pour tous à partir du 15 juin

Covid: Vaccination pour tous à partir du 15 juin 

Emmanuel Macron a déclaré que tous les adultes qui le souhaitent pourront se faire vacciner à partir du 15 juin prochain contre le Covid-19. Comme prévu, les personnes de plus de 50 ans seront elles aussi éligibles à compter du 15 mai. Par ailleurs , les personnes «vulnérables» de plus de 18 ans pourront être vaccinées dès ce week-end, soit environ 4 millions de Français.

D’ici au 15 mai, la vaccination reste ouverte à toutes les personnes de plus de 55 ans, sans motifs spécifiques.

Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

 

Beaucoup évidemment vont se réjouir de la possibilité de se faire vacciner en pharmacie. En effet, la grande campagne de vaccination dans les fameux vaccinodromes  constitue le plus souvent une grande escroquerie. La plupart de ces vaccinodromes n’ont fonctionné que quelques jours et demeurent désormais fermés et où ne répondent plus au téléphone.. La responsabilité en revient aux pouvoirs publics mais aussi aux élus locaux qui ont voulu masquer la pénurie de vaccins par des campagnes de communication politicienne assez immonde.

 

Il est clair que les pharmacies, comme les médecins constituent les réseaux les plus accessibles pour la majorité du public qui par ailleurs ne comprend plus rien à la campagne de vaccination.. À compter du 15 mars, les pharmaciens vont pouvoir pratiquer les injections au sein de leurs officines. Et même, dans les 18 départements où l’épidémie circule plus activement, dès le vendredi 12 mars.

Les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité (obésité, diabète…), les personnes âgées de plus de 75 ans et les soignants de tout âge peuvent se rendre dans une officine pour recevoir une injection. Après le 15 avril, en principe, les 50-74 ans qui n’ont « pas de pathologie particulière » pourront également se faire vacciner, a promis le premier ministre Jean Castex, dans sa dernière allocution.Play

Mali : pourquoi il ne faut pas partir

Mali : pourquoi il ne faut pas partir

Le groupe de réflexions Mars (*)   explique dans le journal la Tribune les enjeux de la présence française au Mali

 

- Situation militaire
La France a perdu à ce jour plus de 50 soldats au Mali depuis huit ans (13 janvier 2013, déclenchement de l’opération Serval). Les buts de guerre initiaux ont été atteints au bout de trois mois d’intervention : reconquête territoriale, neutralisation de l’adversaire, re-légitimation du pouvoir malien. Faute d’avoir défini de nouveaux buts de guerre à l’été 2013, il aurait fallu, sinon se retirer sur cette victoire, du moins réduire considérablement l’empreinte française au Sahel.

Au contraire, une nouvelle opération a été lancée en août 2014 (Barkhane) sur un théâtre élargi à 5 pays sahéliens tout en réduisant les moyens. Résultat : en six ans, l’adversaire (GAT, « groupes armés terroristes ») a considérablement renforcé son emprise en contrôlant de facto de vastes territoires de la région du Liptako-Gourma à cheval sur les « 3 frontières » du Mali, du Niger et du Burkina Faso ; les armées locales sont démoralisées et l’effondrement des institutions maliennes est tel qu’un coup d’état militaire a été considéré comme un moindre mal. Malgré tout, le renforcement de Barkhane en 2020 a permis d’obtenir des succès tactiques affaiblissant les groupes affiliés respectivement à l’EI et AQ.

- Situation politique
Alors que Bamako (capitale située au sud-est du pays) a perdu le contrôle de vastes territoires au centre du Mali, le nord du pays rejette toujours les autorités du sud. Au Burkina, le nord échappe de plus en plus au contrôle de Ouagadougou. Le Niger, où le pouvoir est plus légitime et cohérent, doit faire face à une double menace : à l’ouest avec l’EIGS, au sud avec Boko Haram, tout en limitant la menace des groupes mercenaires qui combattent en Libye. Le Tchad est une dictature militaire confrontée aux massacres intermittents de Boko Haram, en plus de la menace permanente des groupes rebelles réfugiés en Libye et au Soudan.

Seule la Mauritanie, où le pouvoir est aussi détenu par l’armée mais en respectant mieux qu’au Tchad les apparences démocratiques, échappe à la catégorie des États quasi-faillis en parvenant de manière autonome à contrôler son vaste territoire. Le cauchemar des observateurs serait que la Côte d’Ivoire, à la faveur de la crise politique actuelle, ne bascule encore dans la guerre civile, contexte propice à l’implantation des GAT au nord du pays.

- Situation diplomatique
Plus la communauté internationale s’intéresse au Mali, plus la situation devient inextricable. A l’exception de Barkhane, les forces étrangères présentes au Mali au sein de la MINUSMA (ONU), de la FCG5S (G5 Sahel) et d’EUTM (UE) sont totalement inefficaces et aggravent les problèmes au lieu d’y apporter une solution. Les Etats-Unis ont une attitude ambivalente, ne lésinant pas sur l’aide militaire à Barkhane, mais refusant les financements et les mandats permettant de donner aux autres forces étrangères les moyens d’une meilleure efficacité.

De leur côté, les puissances régionales d’autrefois (Algérie, Libye, Nigeria) traversent une crise politique qui les empêche d’agir. La Russie reste en embuscade, espérant récupérer le Mali (longtemps allié de l’URSS) au départ des Français. Au fond, personne n’a de plan pour l’avenir du Mali, alors que les accord d’Alger de 2015, signés par des partenaires de mauvaise foi, ne sont pas mis en œuvre.

2/ Les comparaisons avec la Bosnie ou l’Afghanistan ne sont pas pertinentes

En observant que la France s’est retirée d’ex-Yougoslavie et d’Afghanistan après avoir perdu respectivement 112 et 90 tués (et des centaines de blessés dont on ne parle pas), certains estiment qu’il faut quitter le Mali avant. Mais comparaison n’est pas raison.

- Une histoire et une géographie très différentes
Dans les deux cas, la France a suivi ses alliés dans des guerres qui n’étaient pas les siennes. La partition de la Yougoslavie est un processus voulu notamment par l’Allemagne réunifiée pour accroître son influence en Europe centrale, contre la position de la France (président François Mitterrand), qui intervient dès 1992 en Krajina pour protéger les minorités serbes de Croatie ; l’évolution de la guerre civile et des interventions étrangères contraint ensuite la France à se retourner contre les Serbes de Bosnie à partir de 1995. En 1999, l’OTAN bombarde la Serbie pour l’obliger à abandonner le Kosovo, que les derniers soldats français quittent en 2013, soit une présence de plus de vingt ans sur une zone dépourvue d’intérêt stratégique majeur pour la France.

En Afghanistan, l’alliance atlantique active l’article 5 pour la seule fois de son histoire à la suite des attentats du 11 septembre 2001. La France (président Jacques Chirac) intervient en envoyant des formateurs et des forces spéciales traquer Ben Laden. Le président Nicolas Sarkozy, élu en 2007, décide de réintégrer le commandement intégré de l’OTAN et envoie pour cela des troupes conventionnelles combattre les insurgés, sans leur donner de moyens suffisants, ce qui conduit à l’embuscade d’Uzbin en août 2008. A force d’attentats meurtriers, les troupes françaises sont progressivement contraintes à l’inaction. Le désengagement français fin 2012 (président François Hollande) après onze ans de présence n’a pas de conséquence opérationnelle.

 

- Des enjeux politico-stratégiques très différents
Au Mali, l’arrière-plan historico-stratégique est totalement différent. Il s’agit d’un pays francophone dont les élites sudistes doivent tout à l’ancien colonisateur, qui a favorisé leur émancipation au détriment des populations nomades du centre (peuls) et du nord (arabes et touaregs), qui les dominaient jusqu’à la conquête française (tardive, 1900). Ces élites, appuyées par le plus grand nombre, refusent que la France les « trahisse » en accédant aux revendications d’autonomie de ces populations nomades, minoritaires mais insoumises. Pourtant, le « centre de gravité » de la guerre au Sahel réside dans l’association au pouvoir, ou non, de ces minorités, qui continueront sinon à fournir toutes les ressources dont les GAT ont besoin pour maintenir leur emprise, voire l’élargir en fonction de la pression qu’ils subissent.

Considérant, non sans raison ni hypocrisie, que cette guerre postcoloniale ne les concerne pas, la plupart des alliés européens, à commencer par l’Allemagne, refusent à la France au Mali ce qu’ils ont accepté au profit de l’OTAN en Afghanistan. Paris peine à faire croire aux autres capitales européennes que leur sécurité dépend de celle de Bamako. Or la guerre de la France au Mali met en lumière les lacunes capacitaires accumulées depuis trente ans de « dividendes de la paix ». La réalité est que la France est incapable d’intervenir seule, sans l’aide de ses alliés, à commencer par les Américains (qui fournissent d’ailleurs un appui opérationnel à titre gratuit).

- Le cas exemplaire de la RCA et de la RCI
La France a décidé en 1997 de quitter la Centrafrique et de ne pas intervenir lors du coup d’état de 2002 en Côte d’Ivoire (président Jacques Chirac, « doctrine Jospin »). Résultat : elle y est toujours et contribue périodiquement à y ramener un semblant d’ordre. En RCA, les Russes proposent de remplacer les Français mais les Centrafricains ont compris que ce n’était pas gratuit.

3/ Les conditions d’un succès au Sahel

- Prendre conscience des enjeux stratégiques
Une fois admis que l’opération Barkhane est un échec, faut-il pour autant se retirer du Mali ? La réponse est non car, contrairement à l’ex-Yougoslavie et l’Afghanistan, le retrait français aurait des conséquences stratégiques majeures, à commencer par le délitement des Etats sahéliens et la création d’un nouveau califat territorial au Liptako-Gourma. Les élections générales de 2022 permettront de redéfinir la stratégie française au Sahel, qui coûte environ un milliard d’euros par an au contribuable, entre le coût des opérations militaires et l’aide au développement. En attendant, il faudra « tenir » sans céder à une opinion publique insuffisamment consciente des risques d’un désengagement trop brutal. Un retrait sous la pression serait assimilé à une défaite stratégique majeure minant à la fois la crédibilité de la politique étrangère de la France et le moral de ses armées.

- Redéfinir les buts de guerre (effet final recherché)
Le chef des armées élu en 2022 s’engagera fermement à maintenir l’engagement militaire français au Sahel « quoi qu’il en coûte » à condition d’obtenir de la communauté internationale (ONU, UE, UA, CEDEAO) qu’elle oblige les autorités locales à transformer leur gouvernance en associant toutes les minorités au pouvoir (mais non les djihadistes) et en instituant un audit permanent de nature à limiter la grande corruption. Cette « mise sous tutelle » s’accompagnerait, dans l’idéal, d’un début de panafricanisme avec la création d’une instance supranationale chargée de contrôler la gouvernance de chaque Etat. Les frontières cesseraient ainsi de faire prospérer les trafics qui alimentent les GAT. Il serait ainsi demandé à la communauté internationale de transformer son intervention militaire inutilement coûteuse en engagement politique audacieux.

- Options tactiques
Il n’y en a que deux : soit un Barkhane++ avec tous les moyens nécessaires à accroître la pression sur les GAT tout en limitant les pertes amies (plus de drones et d’hélicoptères, plus de troupes conventionnelles au sol mieux protégées contre les IED) ; soit un engagement totalement repensé, à base de forces spéciales appuyées par l’aviation pour les « actions cinétiques » (opération Sabre) et de conseillers militaires auprès de troupes locales (Takuba) suffisamment nombreuses, équipées, entraînées et commandées, appuyées également par de l’aviation, afin de reconquérir et tenir le terrain.

Dans la situation actuelle, seule la première option semble crédible à court et moyen terme. En définitive, compte tenu du fait que les GAT restent un adversaire de faible valeur tactique (aucune perte française dans des combat), le succès ne dépend que des moyens à y consentir et de l’effet final recherché (nouvelle gouvernance politique). La vraie question est celle des lacunes capacitaires qui empêchent la France d’avoir les moyens de ses ambitions et de ses responsabilités.

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(*) Le groupe Mars, constitué d’une trentaine de personnalités françaises issues d’horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l’industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

 

Vaccination : à partir du 18 janvier pour les plus de 75 ans

Vaccination : à partir du 18 janvier pour les plus de 75 ans

Le  Premier ministre a annoncé l’élargissement de la vaccination aux 5 millions de personnes âgées de 75 ans et plus vivant à leur domicile, dès le 18 janvier. Il accélère donc la mise en oeuvre de la deuxième phase de la campagne, qui doit selon la HAS concerner les seniors à domicile, en commençant par les tranches d’âge les plus élevées, ainsi que les soignants âgés ou souffrant de maladies chroniques.

 

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