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Climat : Une facture de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030 ?

Climat : Une facture de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030 ?


À l’occasion des « rendez-vous de Bercy » qui réunissait de nombreuses personnalités mondiales, on a chiffré le coût de la facture de la transition énergétique de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030. Des coûts résultant de la perte de certaines productions, des dégâts à l’environnement et à la santé.

Cependant un chiffrage tout à fait approximatif car on est très loin de mesurer avec précision les conséquences négatives mais aussi positives de la mutation écologique de la vie économique et sociale.

Il s’agit aussi vraisemblablement pour le ministre de l’économie de reverdir un peu son image un peu affectée par les nouvelles orientations du très prochain budget de 2025 finalement assez peu écologiques.

Il faut sans doute aussi préparer les esprits à une plus grande rigueur budgétaire et donc un nouvel accroissement de la fiscalité.

« L’écologie n’est pas un choix politique. C’est une obligation humaine [...] Elle peut contrarier notre liberté et contrevient parfois nos habitudes. C’est pourtant avec ces habitudes de consommation et de production qu’il faut rompre. L’écologie amène nécessairement une rupture », a-t-il poursuivi dans le centre de conférences Pierre Mendès France, qui pour l’occasion était bondé.

Lors de son discours, il a fustigé « le déni » sur l’accélération du dérèglement climatique. Mais aussi « le catastrophisme qui confine souvent à l’inaction ». Le locataire de Bercy a plaidé pour « le volontarisme ». Responsable du budget du pays, Bruno Le Maire a également évoqué « les coûts » de cette rupture pour « les finances publiques », « les intérêts privés » et « les ménages ».

Actuellement sous la surveillance des agences de notation, l’exécutif ne cesse de vouloir donner des gages de « sérieux budgétaire ». Mais sa stratégie de rétablissement des finances publiques pourrait bien buter sur les besoins vertigineux d’investissements dans la transition écologique.

L’économiste Jean Pisani-Ferry s’est dit « optimiste » sur les coûts.

« Il n’y a pas de raison de penser que le coût des énergies renouvelables sur le long terme sera plus élevé que le coût des énergies fossiles », a-t-il déclaré. « Comme on est très en retard, il va falloir faire beaucoup d’investissement en très peu de temps », a-t-il prévenu. L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron n’a pas écarté les difficultés à court terme. « Il va y a voir des pertes en capacités de production et en capital ».

Outre les destructions d’emplois et les fermetures d’usines, l’expert a également tiré la sonnette d’alarme sur « le capital naturel ».

Les dommages d’un réchauffement planétaire à +3°C sur la France pourraient faire grimper la facture à un niveau stratosphérique. Les économistes de Bercy évoquent notamment un coût de 8 points de produit intérieur brut (PIB), soit plus de 210 milliards d’euros dans un scénario noir.

Les experts, qui citent le Network of Central Banks and Supervisors (un réseau de banques centrales et de superviseurs financiers à l’échelle mondiale), prennent en compte les destructions de capital liées aux événements climatiques extrêmes et les pertes de productivité relatives aux fortes chaleurs.

A cela s’ajoutent les coûts en termes de santé humaine encore difficilement chiffrables. «

Mais d’une manière générale ce sont toutes les conséquences positives comme négatives qui sont difficilement chiffrables. Et cet exercice d’évaluation monétaire est tout à fait hypothétique.

Voiture électrique : la moitié des Français ignorent l’interdiction de production à partir de 2035

Voiture électrique : la moitié des Français ignorent l’interdiction de production à partir de 2035


C’est pas encore gagné pour la voiture électrique puisque à peu près la moitié des Français ignorent encore l’interdiction de production d’automobiles thermiques à partir de 2035 . Une étude 2024 de l’Observatoire Cetelem, publiée mardi, montre que les automobilistes français, connaissent mal les réglementations et le futur de l’automobile. Par exemple, si l’UE a entériné en mars dernier la fin de la vente de voitures thermiques à partir de 2035, seul un Français sur deux (53%) est au courant de l’existence de cette interdiction future.

Par ailleurs, de plus en plus d’automobilistes doutent de l’intérêt de la voiture électrique. Seulement 19 % des Européens veulent changer de véhicule dans les 12 prochains mois contre 27 % il y a encore deux ans.

La plus grande partie des automobilistes ne croit pas au progrès technologique et environnemental de la voiture électrique. Cependant ce refus pourrait être nourri en réalité par le coût que représente l’investissement. En moyenne en effet une voiture électrique coûte le double d’une voiture à moteur thermique. Sans parler évidemment de l’interrogation sur un jour une fiscalité sur électricité consommée par les voitures.

Les Français demeurent moins bien informés que les Allemands (66%), les Britanniques (62%) ou encore les Espagnols (62%).

De même, sur les zones à faibles émissions (ZFE), ces zones urbaines dont l’accès est limité aux véhicules les moins polluants, le degré d’information demeure lui aussi parcellaire. Si 77% des Français connaissent leur existence, seuls 48% savent précisément de quoi il s’agit. L

Dans l’Hexagone, 11 métropoles ont jusqu’ici mis en place une zone à faibles émissions, dont Paris, Lyon, Marseille ou Strasbourg. Mais seuls six Français sur dix (59%) savent que ces ZFE sont bel et bien présentes dans l’Hexagone. «C’est en Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et aussi en France que l’on recense les scores les plus élevés, nations qui ont mis en place des ZFE ou envisagent leur déploiement», précise l’Observatoire.

À ce «brouillard», comme l’appelle l’étude, s’ajoute le «doute qu’a jeté sur la voiture électrique» l’augmentation des prix de l’électricité à la suite de la guerre en Ukraine, a expliqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire, Flavien Neuvy. Les «gens se demandent si c’est vraiment une bonne idée», affirme-t-il, alors que le passage à l’électrique est nécessaire pour limiter le réchauffement climatique. Ainsi, comme le résume l’Observatoire Cetelem, cette étude «montre en tout cas que les automobilistes sont dans l’expectative à maints égards, jusqu’à faire preuve de suspicion et de scepticisme» sur la voiture électrique.

Respecter les lois de la république ou partir (Darmanin )

Respecter les lois de la république ou partir (Darmanin )

Lors de son intervention sur BFM, le ministre de l’intérieur a justifié sa politique et commenté ses propres déclarations. Il a réitéré son souhait pour qu’une nouvelle loi immigration soit voté par le parlement. Le problème évidemment c’est que 70 à 80 % des Français ne sont guère convaincus de l’intérêt et de l’efficacité d’une nouvelle loi.

Comment en effet appliquer strictement le principe évoqué par le ministre de l’intérieur : »Si quelqu’un n’est pas en conformité avec les valeurs de la République, on doit pouvoir l’expulser », a-t-il par exemple déclaré. « La loi empêche le ministre de l’Intérieur de faire son travail. »

Il a aussi demandé à ce que les services de police aient accès aux messageries cryptées comme Whatsapp ou Telegram des personnes radicalisées afin de mieux suivre et anticiper un possible passage à l’acte.

Dans son combat contre l’islamisme, Gérald Darmanin a rappelé que des mosquées en France étaient encore dans le viseur des autorités. « Une centaine de mosquées sur les 2.200 était soupçonnées ou radicalisées. On en a fermées beaucoup, temporairement et définitivement. Il y en a une trentaine sur 100 que nous suivons. Je n’aurai pas la main qui tremble pour les fermer. »

D’après lui, une « dizaine d’imams que nous suivons sont en cours d’expulsion ». Mais, le ministre a tenu a rappeler qu’il ne « confondait » pas « l’immense majorité des musulmans de France » avec les « radicalisés ».

La constitution de la Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?

La constitution de la Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?

Par
Raphaël Porteilla
Maître de conférence en sciences politiques, Université de Bourgogne – UBFC dans the Conversation


L’institution des « neuf sages » a tranché, en validant l’essentiel du texte gouvernemental sur la réforme des retraites avec report du départ à 64 ans. Elle a en revanche rejeté la proposition d’un référendum d’initiative partagée (RIP) soumis par la gauche sur le sujet. Cette séquence mouvementée – commencée au début de l’année 2023 – concentre les différentes critiques adressées depuis plusieurs années au fonctionnement de la Ve République. Si bien qu’il est possible de se poser la question de son essoufflement et de sa capacité à apporter de réponses aux demandes sociales et citoyennes
.

Rappelons que le 4 octobre 2023, la Constitution de la Ve République aura 65 ans, égalant en longévité celle de la IIIᵉ République. Cette constitution a en effet correspondu à des besoins en 1958 (un État fort, un exécutif restauré et indépendant, une prospérité rétablie et redistribuable, la grandeur de la France retrouvée) tout en étant baignée d’un halo de soupçon initial, tant le 13 mai 1958 est resté gravé comme un coup d’État, sinon comme un coup politique du « premier des Français », le général de Gaulle.

Le texte constitutionnel a su déployer une réelle adaptabilité en digérant la disparition de son fondateur, la crise sociale de mai 68, les alternances de 1981 et 2012, les cohabitations, les états d’urgence, la crise sanitaire liée Covid – sans parler de l’évolution du champ politique partisan – et une plasticité certaine. Elle a ainsi su intégrer les 24 révisions qui ont sensiblement modifié les équilibres initiaux et dont le présent locataire de l’Élysée a contribué à accentuer la pente présidentialiste.

Cette dynamique s’inscrit également dans les mutations socio-économiques d’ampleur (transformations des rapports capital/travail, question écologique et insertion dans la mondialisation libérale). Si le mouvement social actuel s’oppose certes au gouvernement sur la question du recul de l’âge de départ à la retraite, il incarne aussi, comme d’autres mouvements sociaux avant lui (Nuits debout ou les « gilets jaunes »), une contestation plus large du système politique français tout entier, postulant l’essoufflement de la Ve République.

Cet essoufflement repose en effet sur une série d’observations établies à partir des pratiques institutionnelles qui ont déjà été relevées par divers commentateurs de la vie politique française convoquant des analyses juridiques, politiques, sociologiques, historiques.

Il semble pertinent de mettre en exergue quatre grands domaines qui caractérisent l’essoufflement du régime politique français.

Le premier point est d’évidence celui signalé par la posture du président de la République. Qu’il soit qualifié d’« hyper-président » ou de « Président jupitérien », ces signifiants soulignent la posture en surplomb de l’hôte de l’Élysée, sorte de tour d’ivoire depuis laquelle il s’adresse avec arrogance, morgue et parfois dédain à la foule ou au peuple selon l’intérêt supposé.

Les conséquences de cet exercice vertical du pouvoir sont connues dans une forme de « diagonale du vide » : distance, isolement, concentration du pouvoir, prise de décision seul ou en petits comités (le critiqué conseil de défense sanitaire), absence de transparence, et au final si opposition il y a, autoritarisme, mesures sécuritaires et violences policières assumées.

Une pente dangereuse qui s’est renforcée progressivement depuis les années 2010 à l’occasion des manifestations contre la loi travail en 2016 puis contre les « gilets jaunes » et enfin présentement en 2023.

Le second domaine est à rechercher du côté de ce que l’on nomme pudiquement la « modernisation des institutions ». Elle se révèle être une bureaucratisation, une technocratisation sinon une forme « d’expertisation » comme le rappelle l’affaire des cabinets privés d’audit récemment décriés au soubassement de toute action publique, supposée être fondée sur l’efficacité, la compétence technique, la rapidité et la réponse adéquate avec ou sans évaluation.

L’affaire McKinsey et son rôle dans l’élection présidentielle de 2017 (France Info).
Observée dès 1958, cette tendance assumée par tous les pouvoirs a contribué à la relégation de la délibération parlementaire, procédure démonétisée au point paroxysmique de la présente réforme des retraites.

Un Parlement contraint et des contre-pouvoirs réduits
Le troisième domaine renvoie aux moyens institutionnels et politiques de limiter les contre-pouvoirs. En premier lieu, les procédures et dispositifs du régime parlementaire rationalisé : cela signifie l’encadrement juridique des relations entre Parlement et gouvernement afin de permettre à ce dernier de gouverner en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale.

Avec l’apparition du fait majoritaire parfait en 1962 (alignement des trois majorités), ces dispositifs constitutionnels (le plus connu étant le 49.3) sont devenus une arme pour le gouvernement afin de discipliner l’Assemblée nationale et passer en force en cas de besoin.

D’ailleurs il semble symptomatique de constater que c’est à partir de la décision gouvernementale d’utiliser l’article 49.3 que le basculement semble s’être produit avec un double mouvement complémentaire d’élargissement et de radicalisation.

Immense manifestation du 23 mars 2023 en défense des retraites, à Paris, après l’usage du 49.3 par le gouvernement
Immense manifestation du 23 mars 2023 en défense des retraites, à Paris, après l’usage du 49.3 par le gouvernement. Jeanne Menjoulet/Flickr, CC BY-NC-ND
Lors de la présente séquence sociale, tous les autres moyens disponibles pour contraindre le Parlement ont ainsi été mobilisés par le gouvernement (article 47.1 qui permet de saisir le Sénat pour examiner un projet de loi, article 44-3 ou technique dite du vote bloqué).

Même le Conseil Constitutionnel, instauré pour assurer la conformité des lois à la constitution, semble maltraiter la Constitution au point de révéler sa nature essentiellement politique en soutien à l’exécutif et non présenter les contours d’une véritable cour constitutionnelle.

D’autres contre-pouvoirs ont aussi vu leurs champs d’action réduits. Plusieurs recherches ont montré comment les collectivités territoriales ont été contraintes et soumises à des décisions prises par le pouvoir central.

Ainsi, la suppression de la taxe d’habitation ou le transfert de nombreuses compétences vers les intercommunalités ont interrogé les élus locaux qui se sentent dépourvus de leviers d’action et questionnent leur engagement politique.

Ce travail de sape des contre-pouvoirs via les corps intermédiaires a également touché les partis politiques de gouvernement malmenés depuis 2017 (le PS, puis la droite). De même, les associations sont un peu partout en France obligées de signer un contrat républicain sous peine de ne plus obtenir de subventions publiques. Les syndicats ont été quant à eux dépréciés en tant que partenaire social, exception faite de la situation actuelle qui semble contribuer à un regain de militantisme.

Enfin, le quatrième domaine porte sur le peuple, ce « mineur » constitutionnel qui est pourtant la matrice existentielle de tout régime politique démocratique. Si le texte constitutionnel y fait référence à de nombreuses reprises et la justice française est rendue en son nom, le peuple est maintenu en lisière de la décision politique alors qu’il est le souverain.

Certes, la souveraineté nationale conduit à déléguer aux représentants du peuple la tâche d’adopter la loi dans le respect de la Constitution, ce qui ne le mobilise qu’à intervalles réguliers (les élections nationales).

En dehors, il ne lui reste plus que les corps intermédiaires (malmenés) ou la rue pour revendiquer et s’exprimer. Son incapacité constitutionnelle à agir et décider par lui-même (le référendum étant initié par le président de la République ou par des parlementaires selon l’article 11), le confine à un rôle de spectateur, sinon d’abstentionniste. Les seconds tours de la présidentielle de 2022 (28,01 %) et des législatives de 2022, (53,77 %) ont atteint des scores d’abstention parmi les plus élevés de la Ve République.

Par ailleurs, les enjeux écologiques, affichés pourtant comme prioritaires par le quinquennat, semblent faire l’objet d’actes relativement timorés face aux crises climatiques en cours, voire sont négligés alors même que les alertes se multiplient.

Or, la Constitution n’offre aucune ressource pour aborder correctement et pleinement cette problématique. En témoigne la Convention citoyenne sur le Climat convoquée par le président de la République en 2019 mais dont les résultats ont été presque tous ignorés par le pouvoir, à l’instar des doléances exprimées par les « gilets jaunes ».

Face à cette crise démocratique qui interroge la légitimité du régime actuel, et dans la perspective de régénérer les institutions, il semble que la question n’est pas tant de changer la constitution que de constitution, en pensant la transformation du texte constitutionnel à partir des besoins sociaux actuels tout autant que ceux de demain.

La Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?

La Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?

Par
Raphaël Porteilla
Maître de conférence en sciences politiques, Université de Bourgogne – UBFC dans the Conversation


L’institution des « neuf sages » a tranché, en validant l’essentiel du texte gouvernemental sur la réforme des retraites avec report du départ à 64 ans. Elle a en revanche rejeté la proposition d’un référendum d’initiative partagée (RIP) soumis par la gauche sur le sujet. Cette séquence mouvementée – commencée au début de l’année 2023 – concentre les différentes critiques adressées depuis plusieurs années au fonctionnement de la Ve République. Si bien qu’il est possible de se poser la question de son essoufflement et de sa capacité à apporter de réponses aux demandes sociales et citoyennes
.

Rappelons que le 4 octobre 2023, la Constitution de la Ve République aura 65 ans, égalant en longévité celle de la IIIᵉ République. Cette constitution a en effet correspondu à des besoins en 1958 (un État fort, un exécutif restauré et indépendant, une prospérité rétablie et redistribuable, la grandeur de la France retrouvée) tout en étant baignée d’un halo de soupçon initial, tant le 13 mai 1958 est resté gravé comme un coup d’État, sinon comme un coup politique du « premier des Français », le général de Gaulle.

Le texte constitutionnel a su déployer une réelle adaptabilité en digérant la disparition de son fondateur, la crise sociale de mai 68, les alternances de 1981 et 2012, les cohabitations, les états d’urgence, la crise sanitaire liée Covid – sans parler de l’évolution du champ politique partisan – et une plasticité certaine. Elle a ainsi su intégrer les 24 révisions qui ont sensiblement modifié les équilibres initiaux et dont le présent locataire de l’Élysée a contribué à accentuer la pente présidentialiste.

Cette dynamique s’inscrit également dans les mutations socio-économiques d’ampleur (transformations des rapports capital/travail, question écologique et insertion dans la mondialisation libérale). Si le mouvement social actuel s’oppose certes au gouvernement sur la question du recul de l’âge de départ à la retraite, il incarne aussi, comme d’autres mouvements sociaux avant lui (Nuits debout ou les « gilets jaunes »), une contestation plus large du système politique français tout entier, postulant l’essoufflement de la Ve République.

Cet essoufflement repose en effet sur une série d’observations établies à partir des pratiques institutionnelles qui ont déjà été relevées par divers commentateurs de la vie politique française convoquant des analyses juridiques, politiques, sociologiques, historiques.

Il semble pertinent de mettre en exergue quatre grands domaines qui caractérisent l’essoufflement du régime politique français.

Le premier point est d’évidence celui signalé par la posture du président de la République. Qu’il soit qualifié d’« hyper-président » ou de « Président jupitérien », ces signifiants soulignent la posture en surplomb de l’hôte de l’Élysée, sorte de tour d’ivoire depuis laquelle il s’adresse avec arrogance, morgue et parfois dédain à la foule ou au peuple selon l’intérêt supposé.

Les conséquences de cet exercice vertical du pouvoir sont connues dans une forme de « diagonale du vide » : distance, isolement, concentration du pouvoir, prise de décision seul ou en petits comités (le critiqué conseil de défense sanitaire), absence de transparence, et au final si opposition il y a, autoritarisme, mesures sécuritaires et violences policières assumées.

Une pente dangereuse qui s’est renforcée progressivement depuis les années 2010 à l’occasion des manifestations contre la loi travail en 2016 puis contre les « gilets jaunes » et enfin présentement en 2023.

Le second domaine est à rechercher du côté de ce que l’on nomme pudiquement la « modernisation des institutions ». Elle se révèle être une bureaucratisation, une technocratisation sinon une forme « d’expertisation » comme le rappelle l’affaire des cabinets privés d’audit récemment décriés au soubassement de toute action publique, supposée être fondée sur l’efficacité, la compétence technique, la rapidité et la réponse adéquate avec ou sans évaluation.

L’affaire McKinsey et son rôle dans l’élection présidentielle de 2017 (France Info).
Observée dès 1958, cette tendance assumée par tous les pouvoirs a contribué à la relégation de la délibération parlementaire, procédure démonétisée au point paroxysmique de la présente réforme des retraites.

Un Parlement contraint et des contre-pouvoirs réduits
Le troisième domaine renvoie aux moyens institutionnels et politiques de limiter les contre-pouvoirs. En premier lieu, les procédures et dispositifs du régime parlementaire rationalisé : cela signifie l’encadrement juridique des relations entre Parlement et gouvernement afin de permettre à ce dernier de gouverner en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale.

Avec l’apparition du fait majoritaire parfait en 1962 (alignement des trois majorités), ces dispositifs constitutionnels (le plus connu étant le 49.3) sont devenus une arme pour le gouvernement afin de discipliner l’Assemblée nationale et passer en force en cas de besoin.

D’ailleurs il semble symptomatique de constater que c’est à partir de la décision gouvernementale d’utiliser l’article 49.3 que le basculement semble s’être produit avec un double mouvement complémentaire d’élargissement et de radicalisation.

Immense manifestation du 23 mars 2023 en défense des retraites, à Paris, après l’usage du 49.3 par le gouvernement
Immense manifestation du 23 mars 2023 en défense des retraites, à Paris, après l’usage du 49.3 par le gouvernement. Jeanne Menjoulet/Flickr, CC BY-NC-ND
Lors de la présente séquence sociale, tous les autres moyens disponibles pour contraindre le Parlement ont ainsi été mobilisés par le gouvernement (article 47.1 qui permet de saisir le Sénat pour examiner un projet de loi, article 44-3 ou technique dite du vote bloqué).

Même le Conseil Constitutionnel, instauré pour assurer la conformité des lois à la constitution, semble maltraiter la Constitution au point de révéler sa nature essentiellement politique en soutien à l’exécutif et non présenter les contours d’une véritable cour constitutionnelle.

D’autres contre-pouvoirs ont aussi vu leurs champs d’action réduits. Plusieurs recherches ont montré comment les collectivités territoriales ont été contraintes et soumises à des décisions prises par le pouvoir central.

Ainsi, la suppression de la taxe d’habitation ou le transfert de nombreuses compétences vers les intercommunalités ont interrogé les élus locaux qui se sentent dépourvus de leviers d’action et questionnent leur engagement politique.

Ce travail de sape des contre-pouvoirs via les corps intermédiaires a également touché les partis politiques de gouvernement malmenés depuis 2017 (le PS, puis la droite). De même, les associations sont un peu partout en France obligées de signer un contrat républicain sous peine de ne plus obtenir de subventions publiques. Les syndicats ont été quant à eux dépréciés en tant que partenaire social, exception faite de la situation actuelle qui semble contribuer à un regain de militantisme.

Enfin, le quatrième domaine porte sur le peuple, ce « mineur » constitutionnel qui est pourtant la matrice existentielle de tout régime politique démocratique. Si le texte constitutionnel y fait référence à de nombreuses reprises et la justice française est rendue en son nom, le peuple est maintenu en lisière de la décision politique alors qu’il est le souverain.

Certes, la souveraineté nationale conduit à déléguer aux représentants du peuple la tâche d’adopter la loi dans le respect de la Constitution, ce qui ne le mobilise qu’à intervalles réguliers (les élections nationales).

En dehors, il ne lui reste plus que les corps intermédiaires (malmenés) ou la rue pour revendiquer et s’exprimer. Son incapacité constitutionnelle à agir et décider par lui-même (le référendum étant initié par le président de la République ou par des parlementaires selon l’article 11), le confine à un rôle de spectateur, sinon d’abstentionniste. Les seconds tours de la présidentielle de 2022 (28,01 %) et des législatives de 2022, (53,77 %) ont atteint des scores d’abstention parmi les plus élevés de la Ve République.

Par ailleurs, les enjeux écologiques, affichés pourtant comme prioritaires par le quinquennat, semblent faire l’objet d’actes relativement timorés face aux crises climatiques en cours, voire sont négligés alors même que les alertes se multiplient.

Or, la Constitution n’offre aucune ressource pour aborder correctement et pleinement cette problématique. En témoigne la Convention citoyenne sur le Climat convoquée par le président de la République en 2019 mais dont les résultats ont été presque tous ignorés par le pouvoir, à l’instar des doléances exprimées par les « gilets jaunes ».

Face à cette crise démocratique qui interroge la légitimité du régime actuel, et dans la perspective de régénérer les institutions, il semble que la question n’est pas tant de changer la constitution que de constitution, en pensant la transformation du texte constitutionnel à partir des besoins sociaux actuels tout autant que ceux de demain.

Pourquoi macron doit partir ?

Pourquoi macron doit partir ?

Il est clair que Macron mène le pays à la ruine dans tous les domaines : économique, social et démocratique. Une récente étude montre que les trois quarts des Français sont très inquiets pour l’avenir du pays.

Ils ont sans doute raison car l’entêtement de Macron le pays droit dans le mur sur tous les plans sociaux, économiques et politiques. Dans les milieux bien « informés » ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers.

On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le renvoi d’ascenseur aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société. Il devient urgent de chasser Macron qui devient le pire danger du pays.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.

D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 25 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ? Personne ne le sait tant qu’une respiration démocratique redonnant la parole aux électeurs ne sera pas permise.

Pourquoi Macron devra partir ?

Pourquoi macron devra partir ?

Une récente étude montre que les trois quarts des Français sont très inquiets pour l’avenir du pays. Ils ont sans doute raison car l’entêtement de Marcon le pays droit dans le mur sur tous les plans sociaux, économiques et politiques..Dans les milieux bien « informés » ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers. On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le renvoi d’ascenseur aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société. Il devient urgent de chasser Macron qui devient le pire danger du pays.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.

D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 30 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ? Personne ne le sait tant qu’une respiration démocratique redonnant la parole aux électeurs ne sera pas permise.

Société-Population mondiale: le déclin à partir de 2050

Société-Population mondiale: le déclin à partir de 2050


Selon les scénarios des chercheurs de l’intiative Earth4All, un pic pourrait avoir lieu dès 2046 (9 milliards de personnes) ou autour de 2040 (8,5 milliards)

Avec leur modèle Earth4All, les chercheurs envisagent deux scénarios le pic démographique arriverait dès 2046 (9 milliards de personnes), pour ensuite décliner à 7,3 milliards en 2100. Dans le second scénario, les investissements dans l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté et les inégalités se renforceraient. La transition serait aussi en œuvre dans les énergies et les emplois verts. Le pic serait alors franchi autour de 2040 (8,5 milliards de personnes), pour connaître ensuite une forte baisse, à 6 milliards d’humains à la fin du siècle. « Mais les relations entre ces variables économiques et environnementales et la démographie sont loin d’être établies », nuance néanmoins le démographe Gilles Pison auprès du Figaro.

Parmi les facteurs explicatifs, l’autonomisation des femmes, qui leur permet d’avoir la main sur l’éducation, le travail et la vie familiale. Avec le modèle Earth4All, le taux de fécondité passerait à 1,66 enfant par femme, contre 1,8 pour le modèle onusien. Normalement, il faut un taux de fécondité de 2,2 pour simplement renouveler la population.

Population mondiale: le déclin à partir de 2050

Population mondiale: le déclin à partir de 2050

Selon les scénarios des chercheurs de l’intiative Earth4All, un pic pourrait avoir lieu dès 2046 (9 milliards de personnes) ou autour de 2040 (8,5 milliards)

Avec leur modèle Earth4All, les chercheurs envisagent deux scénarios le pic démographique arriverait dès 2046 (9 milliards de personnes), pour ensuite décliner à 7,3 milliards en 2100. Dans le second scénario, les investissements dans l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté et les inégalités se renforceraient. La transition serait aussi en œuvre dans les énergies et les emplois verts. Le pic serait alors franchi autour de 2040 (8,5 milliards de personnes), pour connaître ensuite une forte baisse, à 6 milliards d’humains à la fin du siècle. « Mais les relations entre ces variables économiques et environnementales et la démographie sont loin d’être établies », nuance néanmoins le démographe Gilles Pison auprès du Figaro.

Parmi les facteurs explicatifs, l’autonomisation des femmes, qui leur permet d’avoir la main sur l’éducation, le travail et la vie familiale. Avec le modèle Earth4All, le taux de fécondité passerait à 1,66 enfant par femme, contre 1,8 pour le modèle onusien. Normalement, il faut un taux de fécondité de 2,2 pour simplement renouveler la population.

Politique-Macron doit partir !

Politique-Macron doit partir !


Macron va s’enorgueillir d’avoir réalisé la réforme des retraites lors de son passage comme président de la république. Il laissera cependant l’héritage d’un pays en plein déclin et en pleine anarchie démocratique.

Sur le plan économique, la gestion financière a été déplorable avec un déficit délirant qui conduit maintenant le pays a une dette d’environ 3000 milliards. Ce qui actuellement engendre une charge financière de 50 milliards par an. Et le budget continue de filer, comme la dette. Tous les grands équilibres sont dans le rouge, le système de retraite comme le reste en raison notamment des cadeaux fiscaux fait sans aucune compensation ni évaluation. 80 % des Français condamnent la politique économique et sociale du chef de l’État ( sondage Odoxa).

Certes les grands groupes affichent des bénéfices qui battent régulièrement des records mais c’est au prix d’un accroissement des inégalités et d’une répartition des richesses de plus en plus au profit des nantis. Jamais les profits n’ont été répartis autant en faveur des détenteurs du capital.

Par ailleurs, le pouvoir d’achat a été complètement massacré du fait d’une politique énergétique complètement inconséquente. En même temps, Macron a contribué à liquider l’industrie.

Macon -avec Hollande- a sacrifié ce qui constituait notre atout, à savoir l’énergie nucléaire ; tout cela pour récupérer quelques voix écolo du type de celle de Nicolas Hulot ! Nombre d’entreprises, de commerçants d’artisans et agriculteurs vont couler sous le poids d’un prix de l’énergie multipliée par deux, par cinq ou par dix !

Les ménages de leur côté prennent une part de cette catastrophe de la politique énergétique et sous l’effet de l’inflation générale sont contraints de se serrer la ceinture. Aux effets néfastes de la politique énergétique, s’ajoute en effet la hausse également invraisemblable des produits alimentaires : 15 % jusqu’à maintenant auxquels il faudra encore ajouter 10 % après les négociations entre distributeurs et producteurs.

Macron laissera aussi un pays dans un état d’insécurité dramatique avec des banlieues complètement hors la république et un trafic de drogue fleurissant qui maintenant pénètre la plupart des couches de la société.

Il faudrait ajouter la situation déplorable dans nombre de services publics dont la santé mais aussi l’école, elle aussi en pleine décomposition si l’on en juge par les classements internationaux.

Bref Macron finira comme Louis XV haï par son peuple et le phénomène pourra commencer plus rapidement qu’on ne le pense. Il se pourrait même que Macron ne parvienne pas à terminer son mandat ou alors de manière très pitoyable

Politique- Macron: un président catastrophique qui doit partir

Politique-Macron: un président catastrophique qui doit partir

Macron va s’enorgueillir d’avoir réalisé la réforme des retraites lors de son passage comme président de la république. Il laissera cependant l’héritage d’un pays en plein déclin et en pleine anarchie démocratique.

Sur le plan économique, la gestion financière a été déplorable avec un déficit délirant qui conduit maintenant le pays a une dette d’environ 3000 milliards. Ce qui actuellement engendre une charge financière de 50 milliards par an. Et le budget continue de filer, comme la dette. Tous les grands équilibres sont dans le rouge, le système de retraite comme le reste en raison notamment des cadeaux fiscaux fait sans aucune compensation ni évaluation. 80 % des Français condamnent la politique économique et sociale du chef de l’État ( sondage Odoxa).

Certes les grands groupes affichent des bénéfices qui battent régulièrement des records mais c’est au prix d’un accroissement des inégalités et d’une répartition des richesses de plus en plus au profit des nantis. Jamais les profits n’ont été répartis autant en faveur des détenteurs du capital.

Par ailleurs, le pouvoir d’achat a été complètement massacré du fait d’une politique énergétique complètement inconséquente. En même temps, Macron a contribué à liquider l’industrie.

Macon -avec Hollande- a sacrifié ce qui constituait notre atout, à savoir l’énergie nucléaire ; tout cela pour récupérer quelques voix écolo du type de celle de Nicolas Hulot ! Nombre d’entreprises, de commerçants d’artisans et agriculteurs vont couler sous le poids d’un prix de l’énergie multipliée par deux, par cinq ou par 10 !

Les ménages de leur côté prennent une part de cette catastrophe de la politique énergétique et sous l’effet de l’inflation générale sont contraints de se serrer la ceinture. Aux effets néfastes de la politique énergétique, s’ajoute en effet la hausse également invraisemblable des produits alimentaires : 15 % jusqu’à maintenant auxquels il faudra encore ajouter 10 % après les négociations entre distributeurs et producteurs.

Macron laissera aussi un pays dans un état d’insécurité dramatique avec des banlieues complètement hors la république et un trafic de drogue fleurissant qui maintenant pénètre la plupart des couches de la société.

Il faudrait ajouter la situation déplorable dans nombre de services publics dont la santé mais aussi l’école, elle aussi en pleine décomposition si l’on en juge par les classements internationaux.

Bref Macron finira comme Louis XV haï par son peuple et le phénomène pourra commencer plus rapidement qu’on ne le pense. Il se pourrait même que Macron ne parvienne pas à terminer son mandat ou alors de manière très pitoyable

Macron: un président catastrophique qui doit partir

Macron: un président catastrophique qui doit partir

Macron va s’enorgueillir d’avoir réalisé la réforme des retraites lors de son passage comme président de la république. Il laissera cependant l’héritage d’un pays en plein déclin et en pleine anarchie démocratique.

Sur le plan économique, la gestion financière a été déplorable avec un déficit délirant qui conduit maintenant le pays a une dette d’environ 3000 milliards. Ce qui actuellement engendre une charge financière de 50 milliards par an. Et le budget continue de filer, comme la dette. Tous les grands équilibres sont dans le rouge, le système de retraite comme le reste en raison notamment des cadeaux fiscaux fait sans aucune compensation ni évaluation. 80 % des Français condamnent la politique économique et sociale du chef de l’État ( sondage Odoxa).

Certes les grands groupes affichent des bénéfices qui battent régulièrement des records mais c’est au prix d’un accroissement des inégalités et d’une répartition des richesses de plus en plus au profit des nantis. Jamais les profits n’ont été répartis autant en faveur des détenteurs du capital.

Par ailleurs, le pouvoir d’achat a été complètement massacré du fait d’une politique énergétique complètement inconséquente. En même temps, Macron a contribué à liquider l’industrie.

Macon -avec Hollande- a sacrifié ce qui constituait notre atout, à savoir l’énergie nucléaire ; tout cela pour récupérer quelques voix écolo du type de celle de Nicolas Hulot ! Nombre d’entreprises, de commerçants d’artisans et agriculteurs vont couler sous le poids d’un prix de l’énergie multipliée par deux, par cinq ou par 10 !

Les ménages de leur côté prennent une part de cette catastrophe de la politique énergétique et sous l’effet de l’inflation générale sont contraints de se serrer la ceinture. Aux effets néfastes de la politique énergétique, s’ajoute en effet la hausse également invraisemblable des produits alimentaires : 15 % jusqu’à maintenant auxquels il faudra encore ajouter 10 % après les négociations entre distributeurs et producteurs.

Macron laissera aussi un pays dans un état d’insécurité dramatique avec des banlieues complètement hors la république et un trafic de drogue fleurissant qui maintenant pénètre la plupart des couches de la société.

Il faudrait ajouter la situation déplorable dans nombre de services publics dont la santé mais aussi l’école, elle aussi en pleine décomposition si l’on en juge par les classements internationaux.

Bref Macron finira comme Louis XV haï par son peuple et le phénomène pourra commencer plus rapidement qu’on ne le pense. Il se pourrait même que Macron ne parvienne pas à terminer son mandat ou alors de manière très pitoyable

Mobilisation sociale: vers une semaine noire à partir du 7 mars

Mobilisation sociale: vers une semaine noire à partir du 7 mars


La France pourrait bien être paralysée pour certaines fonctions essentielles pendant une semaine à partir du 7 mars. Les arrêts de travail ont d’ailleurs commencé très tôt. La branche énergie de la centrale syndicale a annoncé qu’elle débuterait « dès ce vendredi après-midi » des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires.
Et le mouvement « a vocation à s’étendre », selon la CGT .

Le mouvement durera « a minima jusqu’au 7 et a maxima jusqu’à la gagne », a déclaré la CGT énergies. « Si Emmanuel Macron ne veut pas une France à l’arrêt et une semaine noire dans l’énergie, il vaudrait mieux qu’il retire sa réforme ».

L’examen par le Sénat, attendu dès vendredi soir, voire samedi, de l’article 1 du projet de réforme de retraites portant sur la suppression des régimes spéciaux, dont celui des électriciens et gaziers, a mis le feu aux poudres. Le secteur craint de voir disparaître ce régime et avec lui, à terme, son statut protecteur destiné à compenser notamment les contraintes horaires du métier.

Mi-février, après plusieurs mobilisations, les huit principaux syndicats français se sont dits prêts à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et le Parlement « restent sourds » à la mobilisation contre la réforme des retraites.

D’ores et déjà les services gouvernementaux ont mis en place une stratégie d’intox. Le porte-parole du gouvernement Olivier Ferrand prévoit même une grande crise écologique du faîte de cette mobilisation !Les services de police a non seulement une participation autour d’un million de personnes alors qu’il devrait y en avoir au moins le double.

Il est difficile de prévoir le niveau et les modalités de la réaction de la rue. Toutefois il est prévisible qu’on connaisse une participation record le 7 mars et qu’ensuite le pays soit largement paralysé par des secteurs stratégiques.

Le problème c’est que le gouvernement ne se rend pas compte qu’il s’agit non seulement d’une réaction des Français à une réforme qu’il conteste mais sans doute autant qu’il s’git une protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie concernant surtout le pouvoir d’achat massacré par l’inflation.

Du coup au-delà de la réforme des retraites, pourrait pointer un sujet encore plus mobilisateur à savoir la demande de réajustement du pouvoir d’achat. Sujet autrement plus complexe, plus massif et politiquement plus dangereux.

Grèves et manifestations : vers une semaine noire à partir du 7 mars

Grèves et manifestations : vers une semaine noire à partir du 7 mars


La France pourrait bien être paralysée pour certaines fonctions essentielles pendant une semaine à partir du 7 mars. Les arrêts de travail ont d’ailleurs commencé très tôt. La branche énergie de la centrale syndicale a annoncé qu’elle débuterait « dès ce vendredi après-midi » des baisses de production d’électricité dans plusieurs centrales nucléaires.
Et le mouvement « a vocation à s’étendre », selon la CGT .

Le mouvement durera « a minima jusqu’au 7 et a maxima jusqu’à la gagne », a déclaré la CGT énergies. « Si Emmanuel Macron ne veut pas une France à l’arrêt et une semaine noire dans l’énergie, il vaudrait mieux qu’il retire sa réforme ».

L’examen par le Sénat, attendu dès vendredi soir, voire samedi, de l’article 1 du projet de réforme de retraites portant sur la suppression des régimes spéciaux, dont celui des électriciens et gaziers, a mis le feu aux poudres. Le secteur craint de voir disparaître ce régime et avec lui, à terme, son statut protecteur destiné à compenser notamment les contraintes horaires du métier.

Mi-février, après plusieurs mobilisations, les huit principaux syndicats français se sont dits prêts à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et le Parlement « restent sourds » à la mobilisation contre la réforme des retraites.

D’ores et déjà les services gouvernementaux ont mis en place une stratégie d’intox. Le porte-parole du gouvernement Olivier Ferrand prévoit même une grande crise écologique du faîte de cette mobilisation !Les services de police a non seulement une participation autour d’un million de personnes alors qu’il devrait y en avoir au moins le double.

Il est difficile de prévoir le niveau et les modalités de la réaction de la rue. Toutefois il est prévisible qu’on connaisse une participation record le 7 mars et qu’ensuite le pays soit largement paralysé par des secteurs stratégiques.

Le problème c’est que le gouvernement ne se rend pas compte qu’il s’agit non seulement d’une réaction des Français à une réforme qu’il conteste mais sans doute autant qu’il s’git une protestation contre la dégradation de leurs conditions de vie concernant surtout le pouvoir d’achat massacré par l’inflation.

Du coup au-delà de la réforme des retraites, pourrait pointer un sujet encore plus mobilisateur à savoir la demande de réajustement du pouvoir d’achat. Sujet autrement plus complexe, plus massif et politiquement plus dangereux.

Co-dévelppement et Afrique : aider ou partir

Co-dévelppement et Afrique : aider ou partir

Macon découvre sans doute mais peut-être un peu tard l’endormissement économique de la France vis-à-vis de l’Afrique. De ce point de vue, il souhaite maintenant un« réveil collectif ». Il serait temps en effet dans le domaine du business ce sont surtout les Chinois qui très discrètement ont pris la place notamment pour s’approprier les richesses minières et agricoles. Sur le plan politique, c’est en particulier la Russie qui pousse ses pions partout où la démocratie est en position de faiblesse. Grâce à l’intermédiation criminelle de Wagner, il est facile de faire monter la tension de quelques centaines de manifestants au service d’une mafia locale qui peut ensuite amplifier la corruption à son profit tout en bénéficiant du bouclier militaire antidémocratique de la Russie.

Cependant les responsabilités de la France sont également grandes car le codéveloppement n’a jamais connu un niveau à la hauteur de l’enjeu. Certes quelques entreprises, en générale très grandes interviennent en Afrique mais ce continent a surtout besoin de la constitution d’un tissu de PME pratiquement absent. C’est donc le grand vide entre très grandes entreprises surtout étrangères et le secteur informel.

La problématique n’est pas seulement militaire, elle est aussi sociale et économique dans un continent où la plupart des habitants ont des revenus en dessous du seuil de pauvreté. Certes l’Afrique a besoin d’investissements, d’aides techniques et technologiques mais aussi tout autant d’une régulation des marchés pour assurer la stabilité. Enfin d’un transfert de compétences techniques mais aussi en matière de gestion. Trop de petites entreprises meurent rapidement faute de rigueur dans ce domaine. On voit donc qu’un changement de posture de la France ( en lien avec l’Europe ) implique un changement de paradigme prenant en compte les dimensions militaires mais surtout économiques, technologiques et organisationnelles.

Moins de présence militaire, plus de coopération économique. Ainsi pourrait-on résumer à grands traits la stratégie africaine de la France esquissée ce lundi par Emmanuel Macron. Très attendu sur la question du déploiement des soldats français en Afrique, le chef des Armées a confirmé qu’aucune des grandes bases françaises à Libreville, Dakar, Djibouti ou Abidjan ne serait fermée.

Néanmoins, les effectifs militaires français doivent y être réduits et les installations pourraient être reconverties en académies militaires, directement gérées par les pays hôtes. En rupture affichée avec la « Françafrique », dont il dit n’avoir aucune « nostalgie », le Président désire que les relations franco-africaines ne soient plus régies par les seuls enjeux de sécurité.

selon Emmanuel Macron : « la logique de rente » qui prévaut dans la tête des dirigeants économiques français vis-à-vis du continent et « les travaux de moindre qualité » qu’ils livrent sur place. A l’écouter, les entreprises tricolores ne sont pas suffisamment « prêtes à se battre » pour décrocher des contrats, lors de ces déplacements, a-t-il affirmé, déplorant que certains groupes français envoient lors de rencontres officielles leur « N-10 face à des chefs d’Etat africains » aux côtés des délégations élyséennes.

Son message fait écho à celui délivré à Yaoundé lors d’une tournée au Cameroun en juillet dernier. Dans ce pays où les entreprises françaises ne représentent par exemple plus que 10% de l’économie camerounaise contre 40% dans les années 1990, il y avait admis que les groupes français étaient « bousculés, et parfois peut-être (…) endormis. En nous disant, c’est notre pré carré, c’est « chez nous ». Beaucoup d’entreprises raisonnaient comme ça. La concurrence est arrivée et a bousculé les positions acquises ».
« Il faut un réveil collectif »

« Je ne défendrai plus ces entreprises. Il faut un réveil collectif. On doit y aller et se battre », a-t-il clamé ce lundi, insistant sur les atouts dont jouit la France sur le marché africain. « La France est forte des ses diasporas, de ses réseaux d’entrepreneurs. Notre intérêt, c’est de positionner l’Europe comme partenaire de référence », a insisté Emmanuel Macron dans son propos, exhortant les patrons français à contribuer à la co-industrialisation du continent.

Plus concrètement, l’Agence française de développement (AFD) compte lancer une deuxième édition de son programme de financement de l’entrepreneuriat africain « Choose Africa », déclinaison africaine dotée de trois milliards d’euros de financement du projet « Choose France ». Un premier pas pour concurrencer les prêts massifs de la Chine aux gouvernements africains en difficulté, désignés par Emmanuel Macron comme de la « prédation financière ». Pour le chef de l’Etat, il faut passer d’une logique « d’aide » à une logique « d’investissement. »

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