Archive pour le Tag 'partielle'

Election Législative partielle dans les Ardennes : LR et le NFP balayés

Election Législative partielle dans les Ardennes :  LR et le NFP balayés

Avec 30,5% de participation, le RN Jordan Duflot arrive largement en tête avec 39,12% des voix. Loin devant l’ancien député Renaissance Lionel Vuibert (25,42%), lancé dans la bataille sans affiliation partisane mais soutenu par le camp présidentiel.

Lionel Vuibert, ancien député et candidat divers droite, est arrivé en deuxième position avec 25,42 % des suffrages, suivi par Guillaume Maréchal (LR) avec 16,04 % des voix, selon les résultats communiqués par la préfecture des Ardennes à l’AFP. Le candidat du Nouveau Front populaire, Damien Lerouge, a recueilli 10,64 % des voix.

 

Ariège- Législative partielle : la socialiste dissidente bat LFI

Ariège- Législative partielle : la socialiste dissidente bat LFI


La victoire sans discussion de la socialiste dissidente aux législatives partielles en Ariège pourrait bien rebattre les cartes à gauche où les socialistes réformateurs contestent de plus en plus l’hégémonie de Mélenchon. Cette victoire pourrait être l’occasion de relancer l’idée d’un parti socialiste indépendant détaché de LFI.

Au premier tour, l’Insoumise était pourtant arrivée en tête avec 31,18% des voix mais elle avait perdu 3.500 voix par rapport à juin 2022. À la surprise générale, Martine Froger était parvenue à se hisser au second tour (26,42%), dépassant le candidat du RN, Jean-Marc Garnier (24,78%). Une première revanche après sa tentative, déjà dissidente, en juin. Cette partielle était serrée, véritable théâtre national des divisions au PS. Le taux de participation s’est élevé à 37,9%.

Peu après les résultats, Carole Delga, l’animatrice nationale du nouveau courant socialiste. a salué le score solide de sa candidate devant les médias, avec un sanglot d’émotion. «Je sais tout le travail qu’elle a mené, toutes les accusations indignes qu’elle a affrontées, tout ce que les militants ont encaissé.» «Je suis pour l’union de la gauche, a-t-elle répété une nouvelle fois, mais je ne me soumets pas aux idées de la France insoumise…»

Carole Delga a directement abordé un sujet sensible. «Je ne doute pas, a affirmé la présidente PS de région, comme me l’ont confirmé plusieurs députés cette semaine, qu’il lui sera réservé le meilleur accueil au sein du groupe Socialistes et Apparentés à l’Assemblée nationale.» Martine Froger a écrit à la direction du PS pour demander à siéger au sein du groupe PS. Vendredi, elle n’avait pas eu de retour selon des proches. «Olivier Faure ne le souhaite pas», indique une députée socialiste. En revanche, une autre, comme Valérie Rabault, ancienne présidente du groupe, demande sa présence.

Les macronistes, cette fois balayés au premier tour – avec une chute de 9 points (30% en 2017, 19,96 % en juin, 10,69 % dimanche dernier pour leur candidate Anne-Sophie Tribout) – ont appelé «sans ambiguïté» à voter pour elle. «Pas une voix ne doit manquer face au projet de division et d’insurrection porté par La France insoumise», a écrit le mouvement présidentiel au soir du premier tour.

Avenir Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

Avenir Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

 

A terme, il faut sans doute s’attendre à une grande pagaille à la libéralisation partielle décidée par certaines régions concernant les TER ( trains régionaux de la SNCF.) Ainsi seront transférés des morceaux de lignes, des fuseaux horaires ou des portions de desserte qui risquent  de ne pas favoriser la qualité globale de la desserte. En cause pour les régions qui financent l’essentiel de ses transports le cout jugé exorbitant de la SNCF.

 

Le vrai problème sera celui de la compétitivité et de la rentabilité bien sûr tout autant que celui de l’affectation des créneaux horaires, créneaux  théoriques mais aussi créneaux pratiques  puisque sur les mêmes lignes souvent vont circuler des trains de marchandises, des trains de voyageurs rapides et des trains régionaux.

La pire contradiction concernant la libéralisation du transport de voyageurs sera de voir la SNCF concurrencer à l’étranger les compagnies concurrentes et inversement de voir les sociétés étrangères venir bousculer la concurrence nationale en France. Bref la différence risque de se faire sur les aspects sociaux puisque les autres coûts seront difficilement compressibles.

Les textes prévoient des transferts et des modifications du statut des personnels avec  le risque de produire de nombreux conflits. Cette vague de libéralisation a été tentée au Royaume-Uni et s’est terminée par un énorme fiasco avec la nécessité de reprise par l’État d’un réseau en décomposition.

Le problème, c’est que la plupart des régions n’ont aucune compétence technique en matière de transport ferroviaire et vont rapidement constater les dérives par rapport  au contrat initial.

Les transports régionaux appelés TER ont été transférés aux régions essentiellement pour des motifs financiers. Il s’agissait de transposer le coût important de ces dessertes aux régions qui assument les trois quarts du financement. Or la question n’est pas uniquement financière mais aussi technique, sociale et commerciale.

De ce point de vue ,l’État n’a jamais été en capacité d’imposer des normes précises notamment en  matière de gestion à la SNCF et l’entreprise n’a pas non plus fait les efforts nécessaires pour mettre en place des conditions d’exploitation adaptées à la nature de  es transports. Résultat : le risque ,comme pour le fret, est un jour que nombre ces dessertes soit transférées sur route.

Triple responsabilité : celle de l’État qui ne sait pas assurer sa tutelle, celle de région incompétente, celle de cheminots corporatistes bloqués sur des conditions d’exploitation d’il y a 50 ans. La libéralisation envisagée par certaines régions pose aussi la question de la continuité de nombre de dessertes sur d’autres régions.

Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

 

A terme, il faut sans doute s’attendre à une grande pagaille à la libéralisation partielle décidée par certaines régions concernant les TER ( trains régionaux de la SNCF.) Ainsi seront transférés des morceaux de lignes, des fuseaux horaires ou des portions de desserte qui risquent  de ne pas favoriser la qualité globale de la desserte. En cause pour les régions qui financent l’essentiel de ses transports le cout jugé exorbitant de la SNCF.

 

Le vrai problème sera celui de la compétitivité et de la rentabilité bien sûr tout autant que celui de l’affectation des créneaux horaires, créneaux  théoriques mais aussi créneaux pratiques  puisque sur les mêmes lignes souvent vont circuler des trains de marchandises, des trains de voyageurs rapides et des trains régionaux.

La pire contradiction concernant la libéralisation du transport de voyageurs sera de voir la SNCF concurrencer à l’étranger les compagnies concurrentes et inversement de voir les sociétés étrangères venir bousculer la concurrence nationale en France. Bref la différence risque de se faire sur les aspects sociaux puisque les autres coûts seront difficilement compressibles.

 

Les textes prévoient des transferts et des modifications du statut des personnels avec  le risque de produire de nombreux conflits. Cette vague de libéralisation a été tentée au Royaume-Uni et s’est terminée par un énorme fiasco avec la nécessité de reprise par l’État d’un réseau en décomposition.

 

Le problème, c’est que la plupart des régions n’ont aucune compétence technique en matière de transport ferroviaire et vont rapidement constater les dérives par rapport  au contrat initial.

 

Les transports régionaux appelés TER ont été transférés aux régions essentiellement pour des motifs financiers. Il s’agissait de transposer le coût important de ces dessertes aux régions qui assument les trois quarts du financement. Or la question n’est pas uniquement financière mais aussi technique, sociale et commerciale.

 

De ce point de vue l’État n’a jamais été en capacité d’imposer des normes précises notamment matière de gestion à la SNCF et l’entreprise n’a pas non plus fait les efforts nécessaires pour mettre en place des conditions d’exploitation adaptées à la nature de  es transports. Résultat : le risque ,comme pour le fret, est un jour que nombre ces dessertes soit transférées sur route.

Triple responsabilité : celle de l’État qui ne sait pas assurer sa tutelle, celle de région incompétente, celle de cheminots corporatistes bloqués sur des conditions d’exploitation d’il y a 50 ans. La libéralisation envisagée par certaines régions pose aussi la question de la continuité de nombre de dessertes sur d’autres régions.

Législative partielle à Paris : nouveau schisme entre anciens communistes et néo-communistes insoumis

Législative partielle à Paris : nouveau schisme entre anciens communistes et néo-communistes insoumis

 

Un schisme de plus au sein des communistes mais de dimension très réduite puisque ce suite dans l’espace de la législative partielle à Paris.

L’élection législative partielle dans la 15e circonscription de Paris acte en effet même un peu plus la rupture entre Insoumis et communistes, après la candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle de 2022. L’élue La Fance insoumise Danielle Simonnet, arrivée en deuxième position du premier tour de dimanche, cinq points derrière sa rivale socialiste Lamia El Aaaraje, espérait pouvoir compter sur un report des voix des communistes (plus de 10%). Il n’en sera rien.

Dans un communiqué, le PCF appelle « les électeurs à se rassembler pour faire élire les candidats de gauche les mieux placés à l’issue du premier tour ».

Activité partielle : prolongée jusqu’en 2021

Activité partielle : prolongée jusqu’en 2021

C’est sans doute la mesure la plus efficace qui vient d’être annoncée pour faire face à la crise. Curieusement une annonce faite dans une certaine discrétion. La ministre du Travail Elisabeth Borne a en effet annoncé jeudi que le dispositif d’activité partielle longue durée était prolongé jusqu’à l’été 2021 avec une indemnisation maintenue à 84 % du salaire net pour les salariés empêchés de travailler à cause de la Covid-19.

 

Il est clair que l’arrêt brutal de cette disposition 2020 aurait provoqué son tsunami sur le plan des faillites et du chômage. À noter que le dispositif peut couvrir une période de six mois à deux ans, ce qui ira bien au-delà de 2021.  Certes on objectera que ce dispositif constitue une sorte d’aubaine pour des entreprises zombies mais globalement la mesure permet d’amortir le choc économique terrible de la baisse de 10 points du PIB en 2020. Une baisse évidemment moyenne avec énormément de dispersion autour. Certaines activités dans le tourisme ou l’événementiel , plus généralement dans les services pouvant elle diminuer de 90 à 100 %.

Notons cependant que le nombre de salariés qui bénéficient du chômage partiel a considérablement diminué depuis le pic de la crise de mars. Il y avait plus de 7 millions de chômeurs partiels en mars, leur nombre en juillet était de 2 ,4 millions.

L’activité partielle de longue durée … pour longtemps ?

L’activité partielle de longue durée … pour longtemps ?

Entrée en vigueur aujourd’hui du dispositif relatif à l’activité partielle de longue durée. Une mesure visant à limiter au maximum les licenciements. Le temps de travail pourra être réduit jusqu’à 40 % avec une compensation par l’État après un accord collectif au plan de l’établissement, de l’entreprise, du groupe ou de la branche, ce qui permettra en fait une couverture assez large.

Un accord dans la durée ne pourra pas dépasser deux ans au moins théoriquement. La question est en effet de savoir si pour les entreprises considérées l’environnement aura suffisamment évolué pour un retour au temps de travail normal. Il s’agit de savoir si à l’été 2022, la croissance en général et le marché de l’entreprise auront retrouvé leur niveau de 2019.

L’année en cours devrait se terminer avec une baisse de croissance de l’ordre de 10 %. On espère une hausse de croissance autour de 7 % en 2021, ce dont personne n’est évidemment certain. Reste à savoir si 2022 sera suffisamment dynamique pour dégager une croissance au moins égal à celle de 2019. Il faudra en effet compter sur les gains de productivité qui seront apparues pendant les périodes de faible activité  et de réorganisation de la production

. On peut donc d’ores et déjà s’interroger et se demander si le dispositif d’activité partielle de longue durée ne va pas durer longtemps en tout cas plus longtemps que 2022. Si l’activité n’est pas au rendez-vous pourrait alors faire naître une sorte de nouveau statut d’activité partielle.

Sur la base « d’un diagnostic sur la situation économique », cet accord, d’une durée de 6 à 24 mois, doit « définir les activités et les salariés concernés, la réduction maximale de l’horaire de travail et les engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle ».

Sur les heures chômées, le salarié touchera 84% de son salaire net (ou 70% de son brut), calculé à partir d’une rémunération maximale de 4,5 Smic. Comme celles-ci sont au maximum de 40% de son temps de travail, cela lui garantit 93% de son salaire net.

Chloroquine : une condamnation mais une étude partielle

Chloroquine : une condamnation mais une étude partielle

 

Une étude intéressante mais trop partielle et peut-être même trop partiale. Selon une étude parue vendredi dans la revue médicale The Lancet, la chloroquine et l’hydrochloroquine ne sont pas efficaces contre le coronavirus et augmentent le risque de décès et d’arythmie cardiaque. Une étude jugée « très bonne » par Milou-Daniel Drici, responsable du Centre régional de pharmacovigilance de Nice, interrogé samedi 23 mai par franceinfo, « mais ça ne répond pas de manière extrapolable à l’ensemble de la population », regrette-t-il. (Interview France Info)

 

cette étude publiée par la revue scientifique The Lancet peut-elle permettre de clore le débat sur ces molécules ?

Malheureusement pas tout à fait. Cela témoigne de la toxicité dans ce cadre-là de ces molécules. Bien sûr, pour les patients qui en bénéficient dans le cas de rhumatologie et de lupus, c’est un médicament qui est bien encadré, efficace et dont le bénéfice risque est positif. Cette étude est très bonne parce qu’elle est absolument gigantesque, elle comprend 671 hôpitaux sur six continents avec près de 96 000 patients. Ça amène une pierre angulaire au problème mais ça ne répond pas de manière extrapolable à l’ensemble de la population. Tant qu’une étude prospective randomisée ne sera pas faite, on n’aura pas vraiment la réponse.

En tant que responsable du Centre régional de pharmacovigilance de Nice, vous avez regroupé l’ensemble des données sur le Covid-19 des centres de pharmacovigilance de France pour l’Association nationale du médicament. Avez-vous déjà relevé des morts soudaines ou inexpliquées relatives à ces médicaments ?

 

Oui, il y a eu des cas de morts soudaines ou inexpliquées, il y a eu des cas d’arythmie graves, des anomalies de l’électrocardiogramme. On en a avec une fréquence qui est aux alentours de 2%, sachant qu’il s’agit de notifications spontanées, donc de cas déclarés par les médecins. Ces modifications spontanées souffrent malheureusement d’une sous-notification de près de 95%.

Faut-il continuer à faire des études dans ce domaine ?

Dans le domaine des essais cliniques, dans l’étude du Lancet le traitement a été administré dans les 48 heures après le diagnostic du Covid-19, certains vous diront qu’il faut le faire en prophylactiques. Mais si vous voulez avoir une réponse précise et savoir si chloroquine est utile ou non, il vous faut une étude prospective randomisée. Concernant sa faisabilité vis-à-vis de la décision des patients d’être inclus et d’accepter de prendre le traitement, c’est une autre histoire.

 

UE: un besoin de 1000 milliards… et une mutualisation partielle des dettes ?

UE: un besoin de 1000 milliards… et une mutualisation partielle des dettes

 

Pour résumer en l’état actuel de la situation, 500 milliards ont déjà été décidés en Europe pour sortir de la crise. Il en faudra encore 500 d’après le président du MES. mais la question est de savoir si c’est 500 nouveaux milliards seront mutualisés ou pas. Pour la première tranche de 500 milliards l’Allemagne et les pays du Nord s’y sont opposés. Pour la seconde tranche l’hypothèse est de faire garantir les prêts par le budget de l’union européenne ce qui serait une forme de mutualisation. Pas sûr que cela passe mieux auprès d’Allemagne ou encore des Pays-Bas.

Dans un entretien publié dimanche par le journal italien Corriere della Sera, le dirigeant du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds d’urgence de la zone euro, déclare que la manière la plus simple de réunir ces fonds serait de passer par la Commission européenne et le budget de l’UE .

“Je dirais que, pour la deuxième phase, nous avons besoin d’encore 500 milliards d’euros de la part des institutions européennes, mais cela pourrait être davantage”, poursuit Klaus Regling.

“A cet effet, nous devons discuter de nouveaux instruments avec un esprit ouvert mais il s’agit aussi de faire appel à des institutions existantes parce que c’est plus facile, en particulier la Commission et le budget européen”, ajoute-t-il.

“Repenser les fonds européens peut largement contribuer au maintien de la cohésion au sein de l’Union européenne.”

Le 9 avril, les ministres des Finances de l’UE sont convenus d’un plan de soutien de 500 milliards d’euros pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire du coronavirus, après des semaines de querelles qui ont souligné les douloureuses divisions au sein du bloc communautaire.

L’Europe est particulièrement touchée par l’épidémie, qui a mis l’économie mondiale à l’arrêt, déplorant non loin de 60% du total mondial des décès liés à la maladie, qui s’approche des 160.000, selon les dernières données Reuters.

Les dirigeants de l’Union européenne doivent se réunir par visioconférence le 23 avril. Un compromis possible pourrait être trouvé dans le principe d’une Commission européenne empruntant sur le marché avec la garantie du budget européen à long terme.

Gestion de l’ immigration: les quotas, réponse trop partielle

Gestion de l’ immigration: les quotas, réponse trop partielle

 

Il y a évidemment des arrière-pensées politiques derrière ce débat relativement bâclé de l’assemblée nationale. Première observation, le thème est très mal choisi, pour preuve il n’aboutit qu’à une mini proposition du Premier ministre- qui porte sur 250 000 personnes environ quand les seuls visas touristiques représentent  environ 3.5 millions de personnes (pas tous évidement des immigrés) et qu’il faut ajouter les autres filières. Or cette proposition de quota concernera l’immigration légale quand la vraie question est celle de l’immigration illégale autrement plus importante (400 000 ?). Par ailleurs et surtout, la question centrale n’est pas celle de l’immigration mais celle de l’intégration qui vise une population d’origine étrangère beaucoup plus large dont trop ne parviennent pas à s’intégrer. Mais cette question bien traitée dans le rapport Borloo notamment à travers les banlieues a été balayée d’un revers de main par Macron qui a même humilié en public son auteur. La menace vient surtout du refus d’une partie de la population d’origine étrangère d’accepter les règles et les valeurs républicaines. Tout cela sur fond de communautarisme, de radicalisme, de pauvreté, de dérive religieuse et de trafic de drogue. Un thème donc très mal posé et traité uniquement en prévision des prochaines échéances électorales. En outre, une question pleine d’hypocrisie car la mise à l’index des étrangers permet de faire l’impasse sur le problème de l’intégration d’une partie de la population aujourd’hui devenue française. Dernière observation, les quotas même sur-le-champ réduit de l’immigration légale ne répondent pas à l’enjeu :

En 2018, 256.000 entrées régulières (90.000 par la voie de l’immigration familiale, 83.000 étudiants, 33.000 pour des motifs économiques).

“La question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour n’est pas ‘taboue’. Je n’ai pas peur de réfléchir à l’idée de ‘quotas’”, a souligné Edouard Philippe, évoquant la possibilité de “fixer chaque année des objectifs d’attraction de compétences rares et de talents». On est loin de l’enjeu ! Et ne parlons pas de l’impasse sur l’aide au développement, le levier le plus fondamental pour maintenir les populations sur place.

Immigration: les quotas, réponse trop partielle

Immigration: les quotas, réponse trop partielle

 

Il y a évidemment des arrière-pensées politiques derrière ce débat relativement bâclé de l’assemblée nationale. Première observation, le thème est très mal choisi, pour preuve il n’aboutit qu’à une mini proposition du Premier ministre- qui porte sur 250 000 personnes environ quand les seuls visas touristiques représentent  environ 3.5 millions de personnes (pas tous évidement des immigrés) et qu’il faut ajouter les autres filières. Or cette proposition de quota concernera l’immigration légale quand la vraie question est celle de l’immigration illégale autrement plus importante (400 000 ?). Par ailleurs et surtout, la question centrale n’est pas celle de l’immigration mais celle de l’intégration qui vise une population d’origine étrangère beaucoup plus large dont trop ne parviennent pas à s’intégrer. Mais cette question bien traitée dans le rapport Borloo notamment à travers les banlieues a été balayée d’un revers de main par Macron qui a même humilié en public son auteur. La menace vient surtout du refus d’une partie de la population d’origine étrangère d’accepter les règles et les valeurs républicaines. Tout cela sur fond de communautarisme, de radicalisme, de pauvreté, de dérive religieuse et de trafic de drogue. Un thème donc très mal posé et traité uniquement en prévision des prochaines échéances électorales. En outre, une question pleine d’hypocrisie car la mise à l’index des étrangers permet de faire l’impasse sur le problème de l’intégration d’une partie de la population aujourd’hui devenue française. Dernière observation, les quotas même sur-le-champ réduit de l’immigration légale ne répondent pas à l’enjeu :

En 2018, 256.000 entrées régulières (90.000 par la voie de l’immigration familiale, 83.000 étudiants, 33.000 pour des motifs économiques).

“La question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour n’est pas ‘taboue’. Je n’ai pas peur de réfléchir à l’idée de ‘quotas’”, a souligné Edouard Philippe, évoquant la possibilité de “fixer chaque année des objectifs d’attraction de compétences rares et de talents». On est loin de l’enjeu ! Et ne parlons pas de l’impasse sur l’aide au développement, le levier le plus fondamental pour maintenir les populations sur place.

Législative partielle : le PS laminé

Législative partielle : le PS laminé

 

Le candidat du parti Les Républicains Pascal Thévenot a largement remporté dimanche l’élection législative partielle dans la deuxième circonscription des Yvelines, qui l’opposait au second tour au candidat socialiste Tristan Jacques. Soutenu par l’UDI et le Modem, M. Thévenot a obtenu 72,25% des suffrages, contre 27,75% pour son adversaire, dans un scrutin à faible participation (26,12%). Le maire de Vélizy-Villacoublay succède ainsi à Valérie Pécresse, qui a démissionné de son siège à l’Assemblée nationale après son élection à la tête de la région Ile-de-France. Il avait obtenu 46,05% des voix au premier tour, devançant déjà largement Tristan Jacques (12,98%), un candidat « Yvelines pour tous » -émanation de la Manif pour tous- (9,56%) et le FN, éliminé après avoir récolté 9,38% des voix. Dans cette circonscription fidèle à la droite, Valérie Pécresse avait été réélue en 2012 avec près de 59% des voix devant le socialiste Jacques Lollioz.

Législative partielle de l’Aube : comme en 2017 ?

Législative partielle de l’Aube : comme en 2017 ?

 

Finalement l’élection législative partielle risque de ressembler à 2017 avec d’abord une très forte abstention (surtout de électeurs de gauche), ensuite avec une défaite cuisante du PS (autour de 15%), la montée du FN au premier tour qui lui permet de se qualifier pour le second et la victoire finale de l’UMP a autour de 65%.  La victoire était attendue. Elle est large : Gérard Menuel devient député de la 3ème circonscription de l’Aube à la place de François Baroin, passé au Sénat. Et le siège reste dans le panier de l’UMP. Son score, 63,85%, lui offre une confortable avance sur son concurrent, le FN Bruno Subtil avec 36,15ù. L’abstention a été de 72,85%, en légère baisse par rapport à dimanche dernier (75,37%). « Cette victoire claire et large souligne le travail de terrain accompli par notre candidat, l’engagement de François Baroin, le rejet de la majorité présidentielle et l’espoir que notre famille politique a la responsabilité d’incarner« ,  a déclaré le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, dans un communiqué. Le premier tour de scrutin avait été marqué par la déroute du candidat socialiste, qui a rassemblé moins de 15% des suffrages. Gérard Menuel était arrivé en tête avec 40,76%, devant le prétendant FN (27,64%), qui avait augmenté de près de dix points le score de son parti dans cette circonscription lors du premier tour des législatives en juin 2012. Il a reçu pour le second tour le soutien du Modem et de l’UDI, tandis que le candidat socialiste Olivier Girardin a appelé à faire barrage au Front national.

 

Pôle emploi : en grève … partielle !

Pôle emploi : en grève … partielle !

 

Encore une grève corpo en France et  en plus à Pôle emploi ! Une grève qui ne changera pas grand-chose pour les chômeurs compte tenu de l’inefficacité de Pôle emploi et qui ne concerne que les 5.000 agents de droit public de Pôle emploi (sur les 50 000employés) ; les intéressés   sont appelés à cesser le travail aujourd’hui, à l’appel de quatre syndicats, pour réclamer une « revalorisation salariale » et le « respect de leurs droits ». »Depuis 2012, les agents qui ont fait le choix de conserver leur statut public attendent une revalorisation salariale et le respect de leurs droits à la formation, au déroulement de carrière, à la mobilité », revendique Jean-Charles Steyger, délégué syndical central FSU. « Aujourd’hui, ces droits sont totalement bafoués », ajoute-t-il. Outre le troisième syndicat de Pôle emploi, trois centrales non représentatives ont signé l’appel: SUD, le Snap et le CDMT (Martinique). Le service public de l’emploi compte, aujourd’hui, environ 5.000 agents publics. Ces anciens de l’ANPE ont refusé de passer sous statut privé lors de la fusion avec les Assedic en 2008, malgré un fort manque à gagner en termes de rémunération

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

Mory Ducros: quelle reprise partielle ?

« Nous sommes disposés à participer à une offre de reprise partielle, aux côtés de partenaires et avec le soutien des pouvoirs publics, afin de constituer un réseau de messagerie viable dans la durée », a assuré le président d’Arcoles Industries, André Lebrun, au quotidien économique Les Echos de lundi.  Mory Ducros, qui emploie plus de 5.000 personnes, doit être placé en redressement judiciaire mardi par le tribunal de commerce.  La période d’observation qui s’en suivra est l’occasion d’ouvrir « le champ des possibles », a précisé André Lebrun.  Né de la fusion de deux entreprises malades, l’entreprise de messagerie Ducros et le transporteur Mory, tous deux rachetés par Arcole Industries, filiale du groupe Caravelle spécialisée dans la reprise de sociétés en difficultés, Mory Ducros n’a pas résisté à la crise du marché de la messagerie.  En 2012, l’ensemble a enregistré une perte d’exploitation de 65 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, a précisé M. Lebrun.  Ces derniers mois, l’entreprise, qui dispose d’une flotte d’environ 4.500 véhicules, a vu le nombre de ses agences en France diminuer de 115 à 84.  André Lebrun n’a pas précisé le périmètre d’activité envisagé dans le cadre d’une reprise partielle de Mory Ducros.

 

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