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Une loi particulièrement antidémocratique


Une loi particulièrement antidémocratique


Une loi particulièrement antidémocratique. D’abord cette loi est proposée par un pouvoir qui ne dispose pas à l’Assemblée nationale de majorité. Une majorité élue surtout pour s’opposer à Marine Le Pen et non pour mettre en œuvre une réforme en outre contradictoire avec la promesse électorale ( réforme paramétrique au lieu de faire une réforme systémique plus efficace et plus égalitaire).

Une réforme antidémocratique également du fait de la procédure expresse utilisée pour limiter le temps de débat au Parlement. Du coup, l’Assemblée nationale la même pas pu voter.

Une réforme antidémocratique qui utilise un véhicule parlementaire absolument pas adapté pour traiter de questions structurelles qui méritent une autre procédure et d’autres lois.

Une réforme antidémocratique d’autre part car maintenant dirigées par les « républicains » du Sénat. Un Sénat non représentatif de la population car surtout porté par les voix du secteur rural ( compte tenu des modalités du scrutin sénatorial). Un Sénat dont la majorité appartient aux républicains qui ne représentent d’après les dernières élections présidentielles que moins de 5 % d’audience dans l’opinion.

Pour l’ensemble de ces raisons et d’autres encore, ce projet de retraite est antidémocratique mais aussi injuste et inefficace.

Cerise sur le gâteau des incohérence en quelque sorte, le Sénat qui a voté la fin des régimes spéciaux ne veut pas supprimer son régime spécial spécifique très avantageux.

Industrie: Particulièrement plombée par les coûts de l’énergie

Industrie:  Particulièrement plombée par les coûts de l’énergie

 

« Des pans entiers de l’industrie pourraient être menacés, il faut un bouclier tarifaire pour les protéger », alerte Eric Trappier, le président de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie). Main d’œuvre, matières premières et coûts de l’énergie : de passage à Bordeaux pour visiter les sites de formation de la Maison de l’industrie, le patron de Dassault Aviation revient sur les tensions qui menacent le mouvement de réindustrialisation du territoire.( dans la Tribune, extrait)

 

 Quel est votre degré d’inquiétude quant à la capacité de résistance des entreprises de l’industrie et de la métallurgie ?

Eric TRAPPIER - 

La flambée des prix de l’énergie place les entreprises industrielles face à des surcoûts impossibles à surmonter. C’est le sujet numéro un de préoccupation de nos PME partout en France et les remontées du terrain traduisent beaucoup d’inquiétude des entreprises.

Qu’en est-il pour les sous-traitants tout au long de la supply chain aéronautique ?

Nous avons des outils pour nous serrer les coudes et nous soutenir. On a conservé la watch tower, la cellule de vigilance, créée pendant le Covid pour vérifier qu’il n’y a pas d’écroulement de la chaîne de sous-traitant. Par ailleurs, le fonds de soutien de près d’un milliard d’euros mis sur pied pendant le Covid nous permet aussi de pouvoir mobiliser au total deux milliards d’euros pour soutenir les entreprises qui ont le plus de difficulté, y compris par un apport en fonds propres si nécessaire. L’aéronautique est donc bien outillée mais ça peut être plus difficile pour d’autres filières industrielles. En réalité, il y a des pans entiers de l’industrie qui pourraient être menacés, il faut un bouclier tarifaire pour les protéger sinon il y a un vrai risque de casser la dynamique de réindustrialisation.

Concernant les prix de l’énergie, quelles sont les solutions envisagées ?

Il faut trouver la bonne mécanique au niveau européen. Le Medef s’est exprimé sur le sujet et nous sommes assez en phase avec cette proposition de caper le prix du gaz, surtout le gaz qui sert à produire de l’électricité, comme cela a été fait en Espagne et au Portugal. J’ai le sentiment que la Commission européenne et le gouvernement ont bien compris les enjeux, il faut maintenant trouver la bonne formule sans décider d’un plafond qui empêche d’acheter du gaz à d’autres fournisseurs, notamment de GNL qui coûte plus cher.

Avez-vous pu quantifier l’ampleur des arrêts ou baisses de production dans les secteurs industriels les plus électro-intensifs ?

Non, pas encore précisément. Dans les fonderies, les forges, les verreries, les tuileries on sait qu’il y a des entreprises qui ne sont pas loin de mettre la clef sous la porte ou, en tous cas, qui stoppent leur production le temps que les prix de l’énergie baissent. Cela a des conséquences en cascade sur le reste de la chaîne de production.

Chez Dassault Aviation, avez-vous pu sécuriser vos approvisionnements pour alimenter votre montée en cadence ?

On a sécurisé la chaîne d’approvisionnement, notamment le titane, mais c’est une sécurité qui est en réalité toute relative puisqu’on parle d’un ou deux ans. Mais pour l’instant ça tient et nous avons réussi à augmenter la cadence de production des Falcon et à tripler la cadence de fabrication des Rafale. On était en 2020 en capacité de construire un Rafale par mois et nous sommes aujourd’hui à trois par mois. Donc, c’est aussi la preuve que nous savons répondre à la demande d’une économie de guerre.

Qu’en est-il de l’attractivité de la filière pour attirer suffisamment de nouveaux salariés dans l’industrie ?

Tout le monde est en tension sur ce sujet ! Mais les plus grandes entreprises, comme Dassault Aviation, Airbus, Safran, Thales, restent attractives parce que ce n’est pas la mine et qu’il y a beaucoup d’avantages ! Dans la supply chain, en revanche, c’est souvent plus compliqué parce qu’il y a moins d’avantages et souvent des salaires inférieurs. Et c’est un sujet pour nous puisque nous sommes en bout de chaîne et nous subissons donc les retards s’il y en a. Il faut donc continuer à former les jeunes en apprentissage et les demandeurs d’emplois et à attirer davantage de femmes dans nos métiers.

Notre industrie est encore à risque dans la compétition mondiale. Il y a une vraie prise de conscience de l’importance de l’industrie, il faut mesurer cet effort dans la durée. On a de vrais atouts : une bonne main d’œuvre et des savoir-faire anciens et modernisés dans des secteurs qui fonctionnent bien tels que l’aéronautique, l’automobile, l’électronique. On a aussi le meilleur système social du monde mais aussi le plus cher donc il faut pouvoir se le payer en gagnant en compétitivité. Pour cela il faut amplifier le soutien à l’innovation et la baisse de la fiscalité de production.

 

Covid Omicron : Pourquoi la dynamique est particulièrement inquiétante (Antoine Flahault)

Covid Omicron : Pourquoi la dynamique est particulièrement  inquiétante (Antoine Flahault)

Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, S’inquiète dans l’Opinion  de la dynamique du  variant Omicron

Le variant Omicron vient supplanter à une vitesse fulgurante le variant Delta. Plus de 54 000 cas sont recensés chaque jour en moyenne, en hausse de 10 % sur une semaine. 72 832 cas positifs ont été recensés en 24h, nouveau record depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, le variant Omicron du coronavirus serait responsable de 20% des nouvelles contaminations enregistrées dans le pays. « On rentre dans une période de fortes turbulences avec le variant Omicron qui se traduit, encore une fois, on le voit au Royaume-Uni, par un déluge de contaminations », a-t-il déclaré ce mardi sur France 2.

Le nombre de cas recensés chaque jour en moyenne au Royaume-Uni est passé, en une semaine, de 52 000 à près de 85 000. Soit une hausse de 61% entre le 12 et le 19 décembre.

« Ce qui se passe au Royaume-Uni et qui semble avoir une à deux semaines d’avance, tellement ça va vite, sur ce qui se passe en Europe continentale, risque d’être pour nous une clé très importante, notamment en termes de transmission, de dynamique épidémique », estime l’épidémiologiste Antoine Flahault.

Il est d’ores et déjà avéré que le variant Omicron est beaucoup plus transmissible. « Le variant Omicron qui a été identifié pour la première fois en Afrique australe, s’est avéré très vite beaucoup plus transmissible que Delta en Afrique australe où il a supplanté les autres variants. L’Afrique du Sud qui est un pays qui séquence beaucoup, a pu rapidement montrer que rapidement le variant Omicron est devenu le variant dominant là-bas », retrace Antoine Flahault.

« Et puis quand il est arrivé en Europe, d’abord au Royaume-Uni puis aussi au Danemark, on a vu la même tendance. C’est-à-dire que rapidement, ce variant devient dominant tellement il est plus transmissible. Alors maintenant on arrive à chiffrer cette augmentation de transmissibilité qui semble être trois à quatre fois supérieure à celle du variant Delta. »

L’incertitude demeure en revanche quant à sa dangerosité qui reste pour l’instant difficile à évaluer. « Lors de l’émergence d’un nouveau variant, c’est souvent des personnes jeunes – et en particulier en France, c’est très intéressant de voir que ce sont les 20-39 ans qui, aujourd’hui, sont attaqués par Omicron, analyse l’épidémiologiste. Et ces personnes-là ne risquent pas vraiment d’être hospitalisées. »

« Ça biaise considérablement l’évaluation qu’on peut avoir de la virulence de ce germe, poursuit Antoine Flahault. Parce que lorsqu’il va basculer des classes d’âge jeunes, interconnectées, qui vont beaucoup dans les boites de nuit, les bars, les restaurants, qui sortent, quand ces gens-là vont, dans leur famille, se retrouver à transférer le virus vers des classes d’âge plus âgées, alors on pourra véritablement évaluer la sévérité de ce germe. »

Et l’inquiétude monte quant à une éventuelle embolie des hôpitaux. « Dans les semaines qui vont venir, on va pouvoir voir ce qui se passe dans les hôpitaux britanniques et puis se demander comment faire pour prévenir un tel engorgement s’il a lieu dans nos propres hôpitaux, anticipe Antoine Flahault. En réalité, on est face à un phénomène qui, fêtes de Noël ou pas, il y a de toute façon des échanges entre les classes d’âge dans une société qui fonctionne normalement. La vaccination est probablement l’une des digues, l’un des remparts les plus efficaces. »

Le gouvernement souhaite d’ailleurs mettre en place un pass vaccinal pour inciter à la piqûre. « Désormais, seule la vaccination sera valable dans le pass », déclarait le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse vendredi 17 décembre.

« La bonne nouvelle aujourd’hui c’est que si, certes, deux doses ne protègent pas ou pas bien contre la transmission du virus, les trois doses protègent à nouveau et assez bien on va dire, avance l’épidémiologiste. En tout cas au moins à 70 % et probablement beaucoup plus, peut-être 80 % contre les formes graves, estime l’épidémiologiste. Deux doses protègent sans doute aussi assez bien contre les formes graves. »

Pourquoi redoute-t-on finalement un afflux dans les hôpitaux ? « C’est parce que d’une part il y a des gens non-vaccinés, et d’autre part, c’est très bien à titre individuel de savoir que je suis protégé à 80-90 % mais ce n’est pas 100 %. C’est-à-dire que je peux, bien sûr, transmettre le virus, même triplement vacciné. Mais même triplement vacciné, je peux quand même me retrouver à l’hôpital et même en mourir. »

Dès lors, de nouvelles mesures de restriction sont-elles nécessaires ? « Aujourd’hui, on a une dynamique inquiétante de cet Omicron. C’est-à-dire qu’il y a une augmentation, un doublement du nombre de cas tous les deux ou trois jours. Et c’est cela que l’on peut craindre aujourd’hui avec Omicron. C’est qu’on n’ait pas tellement le temps de prendre des mesures adaptées, appropriées, si on les prend tardivement comme on avait l’habitude de les prendre. Donc en ce sens, c’est vrai que nous sommes plutôt favorables à prendre des mesures assez précoces, ce que font les Pays-Bas. »

« Vous savez, les Néerlandais ne sont pas au bord de la saturation de leur système hospitalier, ils sont même plutôt dans la décrue du variant Delta. Et donc, aujourd’hui, ne pas prendre des mesures un peu fortes risque de placer le pays dans une position un peu difficile vis-à-vis de son système de santé si jamais on voit une vague exploser d’Omicron et surtout d’hospitalisations par Omicron. »

Covid région parisienne : situation particulièrement critique en réanimation

  • Covid région parisienne : situation particulièrement critique en réanimation

 

  • Nombre d’opérations non liées au Covid  devront être déprogrammés en Île-de-France du faite de manque de lits. Avec 973 malades actuellement en réanimation pour «moins de 1.050 lits» disponibles, «on est dans une situation de tension très forte», a déclaré Aurélien Rousseau de l’agence régionale de santé Île-de-France souhaitant que la nouvelle cible fixée à 1.577 lits soit «atteinte au cours de la semaine prochaine».
  •  Car «le flux reste fort», avec «70 à 80 entrées par jour en réanimation» mais moins de sorties, et un solde en hausse de «35 patients par jour en fin de semaine dernière», résultat de «la très forte hausse de l’incidence il y a 15 jours», a-t-il expliqué.
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  • A ce rythme, le palier de 1127 lits disponibles précédemment fixé – et pas atteint à ce jour – devrait être dépassé cette semaine.

Migrants : un accord particulièrement hypocrite

Migrants : un accord particulièrement hypocrite

Un faux accord particulièrement hypocrite puisqu’il n’engage les pays que sur la base du volontariat pourtant une  victoire d’après Macron qui reconnaît  que  Le sommet n’a pas permis de débloquer la réforme du régime d’asile européen, enlisée depuis deux ans, qui était son objectif initial. Deux points ont fait l’objet d’un pseudo accord : les « plateformes régionales de débarquement «de migrants secourus en mer hors d’Europe et les centres contrôlés.  Les plates formes extérieures à L’Europe destinée à renvoyer les migrants vers leurs lieux de départ. Des plateformes que les pays non européens ne veulent pas (sauf négociation financière !). Deuxième pseudo décision : les  « centres contrôlés » sur le territoire de l’UE pour  répartir les migrants  dans l’Union quand ils sont éligibles à l’asile et renvoyés vers leur pays dans le cas contraire. Problème, la plupart es pays ne veulent pas de ces centres sur leur territoire et pas de contingents d’immigrés y compris pour l’asile. Macron a évité l’échec total mais crier victoire est particulièrement excessif. « Il est beaucoup trop tôt pour parler d’un succès. Nous avons réussi à obtenir un accord (au sommet) mais c’est en fait la partie la plus facile de la tâche qui nous attend sur le terrain, quand nous commencerons à le mettre en œuvre », a rapidement tempéré Donald Tusk vendredi. De nombreux désaccords subsistent et la concrétisation des projets sur lesquels les Européens se sont accordés durant la nuit n’est pas certaine.  »C’est un accord très flou sans chiffrage et qui n’engage à rien », estime Sébastien Maillard, directeur de l’Institut Jacques Delors, cité par l’AFP. Le Premier ministre belge Charles Michel a été catégorique : « Tant que l’accord de Dublin n’aura pas été réformé, il n’y aura pas de solidarité », a-t-il déclaré. La Belgique est l’un des huit pays de l’UE à avoir accepté de prendre en charge les rescapés du navire humanitaire Lifeline autorisé à accoster sur l’île de Malte après avoir été refusé par l’Italie. « Cette opération ne sera pas renouvelée avant une réforme de Dublin », a averti Charles Michel.

 

Catalogne : l’humiliation que veut infliger Madrid est particulièrement dangereuse

Catalogne : l’humiliation que veut infliger Madrid est particulièrement dangereuse

S’il est clair que la perspective d’indépendance de la Catalogne paraît assez illusoire et que les indépendantistes se sont engagés dans une voie sans issue, par contre l’humiliation que veut imposer Madrid au gouvernement régional de Catalogne paraît particulièrement irresponsable. Pourquoi en effet suspendre l’autonomie de la Catalogne, éliminer maintenant les responsables régionaux alors que le principe d’une élection est décidé. Seule cette élections permettra de mesurer le poids réel des indépendantistes aujourd’hui minoritaires (autour de 40 %) mais dans le poids  pourrait augmenter avec les mesures répressives inutiles du gouvernement espagnol. On chercherait l’incident qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Le problème c’est que la situation risque leurs d’être ingérable. De ce point de vue,  l’appel du ministre espagnol des affaires étrangères paraît particulièrement inconséquent. En effet, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Alfonso Dastis, a invité dimanche les Catalans à accepter l‘autorité de Madrid et à ignorer les instructions des dirigeants indépendantistes de la région. Derrière cette affaire il faut bien voir que le parti du Premier ministre espagnol cherche à se reconstruire une virginité et se sert aussi de la catalogne pour étouffer les affaires de corruption. Notamment une affaire de marchés publics truqués implique de nombreux élus locaux dont l’ex-secrétaire général du PP à Madrid, Francisco Granados. L’« opération Punica » a conduit à l’interpellation d’une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles nombre de responsables du PP, à Madrid et dans plusieurs mairies et régions autonomes. Ils auraient perçu des pots-de-vin en échange de l’attribution de contrats d’une valeur d’environ 250 millions d’euros. Des scandales à répétition qui ont nettement affaibli le parti en place mais aussi les socialistes également impliqué. D’après les derniers sondages, Podemos (« Nous pouvons »), une formation politique de la gauche radicale issue du mouvement des indignados (« les indignés »), se situerait désormais en tête des intentions de vote. Selon l’institut Metroscopia, la jeune formation recueillerait 27,7 % des voix, presque 14 points de plus qu’il y a un mois, face au PSOE (26,2 %) et au PP, qui s’effondrerait avec seulement 20,7 %. Dès lors on comprend mieux l’acharnement de Madrid contre les dirigeants catalans. Un acharnement incompréhensible sans cela car il est clair que les gens indépendantistes sont maintenant tellement acculés qu’ils ne peuvent qu’accepter les sélections. Inutile donc de prendre des mesures répressives pour les humilier davantage. .




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