Archive pour le Tag 'Participations'

UE: des aides aux grandes entreprises transformées en participations au capital

UE: des aides aux grandes entreprises transformées en participations au capital

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C’est la piste que recommande l’union européenne. Pour l’instant par exemple en France, on a simplement promis des prêts significatifs aux grosses entreprises en grande difficulté mais il n’avait pas été question de transformer ces aides exceptionnelles en prise de participation au capital. On sait que le ministre de l’économie favorable à un plan massif de soutien à l’économie n’est d’une façon générale pas favorable aux prises de participation de l’État.

La Commission européenne a adopté vendredi des dispositions autorisant les Etats membres de l’Union à aider les entreprises durement touchées par la crise du coronavirus en prenant des parts de leur capital qui seront soumises à une interdiction de dividendes, de rachats d’actions, de bonus et d’acquisitions.

Selon un dirigeant européen, ils pourront en outre accorder à ces entreprises des prêts subordonnés à des conditions favorables.

L’aide à Lufthansa transformée en participations

L’aide à Lufthansa transformée en participations

l’Allemagne envisage d’apporter une aide significative à sa compagnie nationale de l’ordre de 10 milliards. La moitié de cette somme sera convertie en participations au capital de la compagnie, soit 25 % . En France, le plan d’aide forme de prêts sera lui de lors de 7 milliards. Pour l’instant on ne parle pas de transformation de cette aide en prise de participation de l’État.

Pour autant cette aide à Air France, par ailleurs sans doute e,  ne pourra jamais être remboursée. En tout cas pas avant 10 ou 20 ans voire jamais.  Le plan de sauvetage que Lufthansa négocie actuellement avec le gouvernement allemand aboutira à la prise par l’Etat d’une part de 25,1% dans le capital de la compagnie aérienne, écrit Der Spiegel vendredi.

Le plan de renflouement de la compagnie, frappée de plein fouet par l’arrêt du trafic aérien pour cause de coronavirus, se monte à 10 milliards d’euros selon l’hebdomadaire. Sur cette somme, 5,5 milliards d’euros seraient constitués d’actions sans droit de vote, pour lesquelles le gouvernement allemand réclame le versement d’un dividende de 9%.

Des prêts à hauteur de 3,5 milliards d’euros seraient également accordés à Lufthansa par la banque publique KFW(Kreditanstalt für Wiederaufbau).

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L’Allemagne veut diminuer les participations étrangères

L’Allemagne veut diminuer  les participations  étrangères

L’Allemagne  veut se donner les moyens de bloquer éventuellement les participations financières étrangères lorsqu’elles atteignent 10 % du capital au lieu de 25 % actuellement. Il s’agit de protéger notamment l’industrie et les infrastructures considérées comme stratégiques. Comme d’habitude l’Allemagne privilégie ses intérêts quand d’autres comme en France ouvre largement la venue de capitaux étrangers et qui vend y compris ses aéroports. De ce point de vue,  il y a une grande différence d’approche entre Macron et Merkel. La loi allemande visant à limiter les participations s’appliquerait à des firmes « liée à la sécurité » qui revêtent une importance majeure pour la défense de l’Allemagne ou ses « infrastructures essentielles », ce qui inclut des groupes de technologies et d’énergie ainsi que des grands groupes agroalimentaires. L’Allemagne et d’autres pays de l’Union européenne ont exprimé ces dernières années des inquiétudes croissantes face aux rachats ou aux investissements de groupes chinois dans des aéroports, des ports ou des firmes technologiques. En 2016, l’Allemagne et l’UE n’avaient pu que constater, impuissantes, le transfert de technologies « made in Germany » lors de la reprise du fabricant allemand de machines-outils Kuka par le géant chinois de l’électroménager Midea, pour 4,6 milliards d’euros. Mi-2017, Berlin a renforcé les règles sur les investissements étrangers dans ses entreprises jugées stratégiques, se donnant 4 mois au lieu de 2 pour examiner les offres et étendant le champ des transactions soumises à son aval aux domaines des prestataires de services ou des fabricants de logiciels utilisés dans des secteurs stratégiques. En février, l’Allemagne n’a soulevé aucune objection quand le milliardaire chinois Li Shufu a pris 10% du constructeur automobile Daimler. Mais en juillet le gouvernement allemand a racheté 20% du gestionnaire de réseau d’électricité 50Hertz, invoquant des raisons de sécurité et contrecarrant ainsi un projet d’investisseurs chinois de racheter cette part.

L’Etat prêt à brader 10 milliards de participations dans l’énergie

L’Etat prêt à brader 10 milliards de participations  dans l’énergie

 

Après les autoroutes (un véritable gâchis financier), l’Etat va vendre de nouveaux bijoux de famille pour boucher les trous budgétaires, pour environ 10 milliards. Une erreur évidemment car comme pour les autoroutes, le retour financier de ces participations est largement assuré du fait des augmentations de tarifs prévues   pour le consommateur et du volume contraint de ces dépenses pour les ménages. Mais- dialectique énarchique – l’Etat français est prêt à céder des parts dans les groupes énergétiques à condition de conserver un pouvoir d’orientation stratégique en leur sein, a déclaré dimanche Ségolène Royal (comme dans la sidérurgie ?).   »Avec (le ministre de l’Economie) Emmanuel Macron, nous avons examiné la totalité de ces participations de l’Etat pour voir ce qui était nécessaire, ce qui ne l’était pas forcément, et ce qui était possible », a expliqué la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur France 5. « Lorsque la participation de l’Etat peut baisser tout en gardant à l’Etat le même pouvoir par rapport à l’orientation de ces entreprises stratégiques (..), il n’y a aucune raison de laisser au frigidaire un certain nombre de participations financières », a-t-elle estimé. Emmanuel Macron déclare dans Le Monde publié samedi que l’Etat, qui prévoit de céder entre cinq et dix milliards d’euros d’actifs sur les 18 prochains mois, commencera par vendre des parts dans les aéroports régionaux et dans des sociétés « où l’Etat dispose de droits de vote double ».

 

Participations dans les entreprises publiques : Ayrault vend les bijoux de famille pour boucher les trous

Participations dans les entreprises publiques : Ayrault vend les bijoux de famille pour boucher les trous

« Nous envisageons que dans un certain nombre d’entreprises publiques où le taux de participation de l’Etat (dans leur capital) est très important, nous puissions dégager une partie pour financer de l’investissement. Pas pour boucher les trous du budget », a déclaré le Premier ministre.  L’Etat a déjà cédé des parts dans l’équipementier aéronautique Safran et dans le groupe d’aéronautique et de défense EADS au cours des dernières semaines.  Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a également évoqué en avril la possibilité de céder des parts dans GDF-Suez et dans EDF.  Le 3 avril, le ministère de l’Economie a annoncé avoir vendu 3,12% du capital de Safran, soit 13 millions d’actions, à des investisseurs institutionnels via une procédure accélérée. L’opération lui a rapporté 448,5 millions d’euros et l’Etat détient encore 27,08% du capital.  Le 17 avril, EADS a annoncé avoir conclu un accord avec l’Etat pour lui racheter hors marché 1,56% de son propre capital, pour 482,7 millions d’euros.  Paris s’est engagé à céder au total près de 3% du capital qu’il détenait pour ramener sa participation à 12%, en vertu d’un accord signé en décembre entre les principaux actionnaires.

 




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