Archive pour le Tag 'participatif'

Collectivités: financement participatif, piège à cons

Collectivités: financement participatif, piège à cons

Certains lobbyings des collectivités militent pour le développement de ce qu’on appelle le financement participatif c’est-à-dire en gros en plus de la fiscalité locale, la contribution financière supplémentaire et volontaire pour financer des projets Dans ce contexte, le financement participatif ou crowdfunding qui « s’offre comme une alternative de financement complémentaire, innovante et mobilisatrice ».

« Ce financement participatif serait un véritable outil de développement économique et territorial, impliquant la mobilisation des citoyens souhaitant soutenir un projet local d’intérêt général. »

Avec 2 355 millions d’euros collectés sur les plateformes en 2022, le crowdfunding progresse de + 25 % par rapport à 2021 d’après le Baromètre du crowdfunding en France réalisé par Mazars pour l’association Financement participatif France.

Les collectivités territoriales vont pouvoir ainsi disposer d’une source de financement complémentaire, diversifiée et innovante, valoriser leurs actions au service des habitants et mobiliser les citoyens désireux de soutenir un projet local d’intérêt général dans un esprit collaboratif.

La possibilité de recourir au financement participatif a été ouverte aux collectivités locales par le décret du 14 décembre 2015, portant dispositions relatives aux mandats confiés par les collectivités territoriales et leurs établissements publics en application des articles L.1611-7 et L.1611-7-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT), pour collecter des fonds concernant des projets relevant des services publics culturels, éducatifs, sociaux et solidaires.

Au départ limité, ce recours a été élargi, par l’article 48 de la loi du 8 octobre 2021 (pris en application du règlement européen du 7 octobre 2020), portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine des transports, de l’environnement, de l’économie et des finances, au profit de tout service public, à l’exception des missions de police et de maintien de l’ordre public.

Finalement il s’agit de contribuer au financement de la quasi-totalité des activités des collectivités locales. En cause sans doute parfois l’insuffisance du transfert financier de l’État après transfert de compétences mais surtout en général une fuite en avant de la plupart des collectivités qui ne maîtrisent plus leurs dépenses ( notamment de personnel) et leur fiscalité Surtout depuis l’empilement des structures ( communes, regroupements de communes, communauté de communes, départements, régions et bien sûr Etat)..

On voit mal le caractère participatif en la circonstance et comme il faut appeler un chat un chat; cette disposition est un moyen supplémentaire pour les collectivités locales de s’endetter encore davantage et de dépenser encore plus. Au final content de tenu de la gestion souvent irresponsable des collectivités, c’est l’augmentation de l’impôt classique qui viendra rembourser l’insuffisance de rentabilité des financements sollicités par voie participative.

Et enfin, à titre expérimental et pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2022, elle a donné aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics, la possibilité de confier l’encaissement du revenu tiré d’un projet de financement participatif à un organisme public ou privé sous forme de titres de créances ou obligations au profit de tout service public, à l’exception des missions de police et de maintien de l’ordre public.

Le socialisme démocratique et participatif comme réponse à la dictature communiste chinoise ?

Le  socialisme démocratique et participatif comme réponse à la dictature communiste chinoise ?

 

 

 

Tribune dans le monde de Thomas Piketti (extrait)

Alors que le Parti communiste chinois (PCC) célèbre ses 100 ans, les pays occidentaux peinent toujours à définir leur attitude face au régime de Pékin. Disons-le d’emblée : la bonne réponse passe par la fin de l’arrogance occidentale et la promotion d’un nouvel horizon émancipateur et égalitaire à l’échelle mondiale, une nouvelle forme de socialisme démocratique et participatif, écologique et postcolonial.S’ils s’en tiennent à leur posture habituelle de donneurs de leçons et à un modèle hypercapitaliste hors d’âge, les pays occidentaux risquent d’avoir le plus grand mal à relever le défi chinois.

Autoritaire et oppressif, le régime chinois a certes de multiples fragilités. Selon le Global Times, quotidien officiel, la démocratie à la chinoise serait supérieure au supermarché électoral à l’occidentale, car elle confie les destinées du pays à une avant-garde motivée et déterminée, à la fois sélectionnée et représentative de la société – le PCC compte quelque 90 millions de membres –, et plus profondément impliquée au service de l’intérêt général que l’électeur occidental moyen, versatile et influençable.

En pratique, cependant, le régime s’apparente de plus en plus à une dictature numérique parfaite, tellement parfaite que personne n’a envie de lui ressembler. Le modèle de délibération à l’intérieur du PCC est d’autant moins convaincant qu’il ne laisse aucune trace à l’extérieur, alors que, à l’inverse, chacun peut voir de plus en plus nettement la mise en place d’une surveillance généralisée sur les réseaux sociaux, la répression des dissidents et des minorités, la brutalisation du processus électoral à Hongkong, les menaces portées sur la démocratie à Taïwan.

La capacité d’un tel régime à séduire les opinions des autres pays (et pas uniquement leurs dirigeants) paraît limitée. Il faut ajouter la forte montée des inégalités, le vieillissement accéléré, l’extrême opacité qui caractérise la répartition des richesses, le sentiment d’injustice sociale qui en découle et qui ne pourra être éternellement apaisé par quelques mises à l’écart.

Malgré ces fragilités, le régime dispose de solides atouts. Lorsque des catastrophes climatiques surviendront, il n’aura pas de mal à stigmatiser les responsabilités des anciennes puissances, qui, en dépit de leur population limitée (environ 15 % de la population mondiale pour l’ensemble Etats-Unis, Canada, Europe, Russie, Japon), représentent près de 80 % des émissions carbone cumulées depuis le début de l’ère industrielle.

Projet de loi participatif pour une « République numérique » !!!!

Projet de loi participatif pour une « République numérique » !!!!

À défaut de projet,  il faut bien se payer de mots. Il y aura  donc un » projet de loi participatif pour une république numérique ». D’abord les internautes sont parait-il -il associés à la rédaction de cette loi. Ils peuvent adresser leur contribution. De toute manière il faut s’attendre à une loi avec des principes très vagues dont l’objectif est surtout de plaire aux internautes et surtout aux plus jeunes. On peut douter de l’intérêt de cette loi quand Axelle Lemaire secrétaire d’État numérique déclare sans rire évidemment : Nous sommes passés d’une administration du secret à une administration de la donnée ouverte. La « République numérique » engage une politique d’ouverture des données sans précédent. » Une déclaration évidemment à la fois ridicule et vide de tout sens. Il faudra autre chose pour moderniser et ouvrir l’administration il ne suffit pas de troquer l la plume doit pour un crayon informatique pour transformer une administration omnipotente et bureaucratique. Axelle Lemaire utilise la sémantique approximative de sciences po dont elle est issue comme la plupart des politiques nationaux en cultivant en plus l’ambigüité sur la vraie neutralité du net (fliquage ou pas ?). Avant même cette campagne de démocratie sur toile, ce projet de loi « Pour une République numérique » a déjà été nourri de 4.000 contributions d’entreprises, d’administrations et de particuliers lors de la phase d’élaboration. Ce qui en résulte, ce sont donc 30 articles encore amendables, qui renforcent notamment la protection de la vie privée sur internet ou qui défendent un « droit à l’oubli » accéléré pour les mineurs ou bien encore un « droit au maintien de la connexion à internet » pour « les foyers modestes » en cas de non-paiement des factures. Mais ce texte consacre aussi « neutralité du net », un grand principe qui garantit un accès sans discrimination aux contenus et services numériques, un sujet sensible qui divise encore à Bruxelles. Ce projet de loi engage aussi la France dans l’open data. Reste cette question cruciale : « Souvent, les journalistes me demandent si le Premier ministre devient un geek« , raconte la ministre. Et donc Manuel Valls, Premier ministre geek, défend cette méthode participative. « Cette méthode, c’est la réunion des intelligences. Il y aura des trolls, mais il y aura aussi des contributions précieuses. Dans tous les cas, nous auront écrit ensemble une belle loi. » (Manuel Valls, Premier ministre) Dans les salons de Matignon, envahis par 70 étudiants en droit venus de la région parisienne, le Premier ministre et Axelle Lemaire, s’intéressent aux premières contributions. Raphaelle, 28 ans, en master de droit à Saint-Quentin-en-Yvelines, vient « porter des propositions« . Pour elle, ce n’est « pas de que la communication« , c’est « la France qui s’intéresse à la génération Y« . La plateforme de co-création de la loi est ouverte jusqu’au 17 octobre. Les internautes pourront voter les contributions qu’ils préfèrent. Les auteurs des propositions les plus populaires seront reçus par Axelle Lemaire. Et ce projet de loi modifié suite à la consultation publique sera présenté courant novembre en Conseil des ministres. Le débat parlementaire est prévu pour début 2016. Vous pouvez donc contribuer à ce projet de loi sur la République numérique en vous connectant sur http://contribuez.republique-numerique.gouv.fr; Bon courage !

Financement participatif : téléthon pour la Grèce

Financement participatif : téléthon pour la Grèce

 

Sympa l’ initiative d’un  jeune britannique qui veut sauver la Grèce. Malheureusement même si l’argent était réuni, ça ne changerait rien en Grèce car l’argent irait aux créanciers. En outre les européens ont déjà donné via le circuit prêts des banques à la Grèce, rachat par la BCE, baisse de l’euro. Plus tard par la hausse des taux, l’inflation et la perte de pouvoir d’achat. En outre la question de l’endettement n’est pas seulement grec. La France non plus ne pourra pas rembourser sa dette mais tant qu’elle peut emprunter pour rembourser !. Sauver la Grèce de la banqueroute, voilà le rêve de Thom Feeney, jeune Londonien de 29 ans travaillant dans une boutique de chaussures à Covent Garden.  La Grèce ne remboursera pas les 1,6 milliards qu’elle doit au FMI. Thom Feeney veut donc encourager tous les européens à donner pour sauver la Grèce de la banqueroute, l’équivalent selon lui du « prix d’une salade feta olives », afin d’éviter au berceau de l’Europe d’être frappé par le défaut de paiement. Thom Feeney a donc lancé dimanche une campagne de crowfunding. Il cherche à recueillir autant d’argent que possible pour la Grèce et jusqu’à présent, il a recueilli plus de 73.000 euros sur Indiegogo. Une goutte dans l’océan, et pourtant, diverses récompenses sont proposées aux généreux donateurs : une salade feta et olives donc, une petite bouteille d’Ouzo ou une carte postale du Premier ministre grec Alexis Tsipras, tout est bon pour pousser l’internaute à donner d’ici à sept jours.




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