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Politique–parti socialiste : la grande braderie du parti

Politique–parti socialiste : la grande braderie du parti

 

D’une certaine manière, le parti socialiste est livré aux enchères contradictoires selon les  courants politiques et les intérêts personnels. Les plus opportunistes qui font carrière n’auront aucun mal à rejoindre Macron au nom du réalisme qui conduit en fait à faire le grand écart entre le néo libéralisme et le vernis socialiste. Les plus radicaux, souvent toujours attachés aux valeurs marxistes voire communistes vont se retrouver chez Mélenchon. Reste ceux qui refusent l’ OPA des « Insoumis  » sur le parti socialiste au motif de leurs convictions républicaines et européennes.

Théoriquement, le parti socialiste ne représente plus que 2 à 3 % en termes d’audience nationale. Diviser cette audience par trois revient en fait à amorcer  la dissolution du parti actuel. Reste cependant que sur le terrain, les troupes du parti socialiste et notamment ses nombreux élus en font encore une force réelle bien implantée. Bien au-delà d’ailleurs souvent des forces du fantomatique parti en marche de Macron. Bien au-delà aussi du parti de Mélenchon qui ne dispose pas d’une implantation locale très consistante.

L’intérêt du parti socialiste n’est certainement pas de se dissoudre dans les différents courants contradictoires qui souhaitent boire  les dernières gouttes de sang du parti. L’intérêt du parti socialiste est de manifester sa présence non pas bien sûr pour se reconstituer aujourd’hui en partie le gouvernement mais pour envisager une reconstruction ultérieure possible sur des bases claires qui renvoient les marxistes à leurs origines et qui permettent de construire une vraie sociale démocratie participative et représentative de la sociologie du pays notamment des couches moyennes et des couches défavorisées. Et non pas un nouveau parti socialiste dirigé par une poignée d’énarques, de professionnels de la politique aux convictions idéologiques très molles qui passent sans état d’âme du marxisme au néolibéralisme ou l’inverse.

Même pour le moyen et longs terme, la question est de savoir s’il n’est déjà pas trop tard espérer reconstruire un vrai parti social-démocrate.Et plus généralement on peut s’interroger sur l’état de résilience des partis politiques qui pourraient bien laisser place à différentes formes de césarismes ( Celle de Mélenchon, de Macron, ou d’autres) .

 

Parti Socialiste : à vendre par appartements

 

 

 

 

Parti Socialiste : à vendre par appartements

 

D’une certaine manière, le parti socialiste est livré aux enchères contradictoires selon les  courants politiques et les intérêts personnels. Les plus opportunistes qui font carrière n’auront aucun mal à rejoindre Macron au nom du réalisme qui conduit en fait à faire le grand écart entre le néo libéralisme et le vernis socialiste. Les plus radicaux, souvent toujours attaché aux valeurs marxistes voire communistes vont se retrouver chez Mélenchon. Reste ceux qui refusent l’ OPA des « Insoumis  » sur le parti socialiste au motif de leurs convictions républicaines et européennes.

Théoriquement, le parti socialiste ne représente plus que 2 à 3 % en termes d’audience nationale. Diviser cette audience par trois revient en fait à amorcer  la dissolution du parti actuel. Reste cependant que sur le terrain, les troupes du parti socialiste et notamment ses nombreux élus en font encore une force réelle bien implantée. Bien au-delà d’ailleurs souvent des forces du fantomatique parti en marche de Macron. Bien au-delà aussi du parti de Mélenchon qui ne dispose pas d’une implantation locale très consistante.

L’intérêt du parti socialiste n’est certainement pas de se dissoudre dans les différents courants contradictoires qui souhaitent boire  les dernières gouttes de sang du parti. L’intérêt du parti socialiste est de manifester sa présence non pas bien sûr pour se reconstituer aujourd’hui en partie le gouvernement mais pour envisager une reconstruction ultérieure possible sur des bases claires qui renvoient les marxistes à leurs origines et qui permettent de construire une vraie sociale démocratie participative et représentative de la sociologie du pays notamment des couches moyennes et des couches défavorisées. Et non pas un nouveau parti socialiste dirigé par une poignée d’énarques, de professionnels de la politique aux convictions idéologiques très molles qui passent sans état d’âme du marxisme au néolibéralisme ou l’inverse.

Même pour le moyen et longs terme, la question est de savoir s’il n’est déjà pas trop tard espérer reconstruire un vrai parti social-démocrate.Et plus généralement on peut s’interroger sur l’état de résilience des partis politiques qui pourraient bien laisser place à différentes formes de césarismes .

 

 




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