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Parlement : qui sont ces inconnus macronistes députés à l’Assemblée nationale

Parlement : qui sont ces inconnus macronistes députés à l’Assemblée nationale

À l’occasion des débats sur les chaînes d’information et d’une façon générale sur les médias, on voit débarquer des représentants du courant macroniste actuellement députés à l’Assemblée nationale. La plupart sont complètement inconnus et le resteront sans doute puisque très peu seront réélus à la prochaine échéance électorale. Beaucoup sont très jeunes et sortent en fait directement des instituts d’études politiques recrutés sur Internet par Macron. Ils ont en commun surtout pour beaucoup de n’avoir jamais travaillé sauf dans la politique. Ils n’ont pas non plus d’expérience en matière d’engagements et ce clergé répète en boucle et plus maladroitement le sermon du patron de la secte d’arrivistes incompétents vendus au pouvoir financier.

Il y a quelque chose de pathétique à écouter leur argumentation. Bref des perroquets complètement ignorants des réalités et même des textes qui prêchent en reprenant bêtement le discours officiel. Il faut dire qu’une chèvre aurait été élue à leur place. Juridiquement, leur élection n’est pas en cause mais politiquement ces jeunes blancs-becs n’ont aucune légitimité. Ce sont des courtisans qui n’ont aucune expérience de l’engagement collectif et qui parlent de ce qu’ils ignorent avec une incompétence crasse et une totale illégitimité démocratique.

Il serait temps d’exiger des candidats députés un minimum d’expérience démocratique et politique pour éviter que la plus haute assemblée ne ressemble à une école maternelle.

Le problème c’est que Macron lui-même fait la preuve en permanence de son immaturité politique en ajoutant des contradictions à ses renoncements et à ses promesses ésotériques. Et par mimétisme pathétique, les jeunes députés reprennent le refrain infantile de Macron.

Assemblée nationale-Parlement : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

Assemblée nationale-Parlement : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

À l’occasion des débats sur les chaînes d’information et d’une façon générale sur les médias, on voit débarquer des représentants du courant macroniste actuellement députés à l’Assemblée nationale. La plupart sont complètement inconnus et le resteront sans doute puisque très peu seront réélus à la prochaine échéance électorale. Beaucoup sont très jeunes et sortent en fait directement des instituts d’études politiques recrutés sur Internet par Macron. Ils ont en commun surtout pour beaucoup de n’avoir jamais travaillé sauf dans la politique. Ils n’ont pas non plus d’expérience en matière d’engagements et ce clergé répète en boucle et plus maladroitement le sermon du patron de la secte d’arrivistes incompétents vendus au pouvoir financier.

Il y a quelque chose de pathétique à écouter leur argumentation. Bref des perroquets complètement ignorants des réalités et même des textes qui prêchent en reprenant bêtement le discours officiel. Il faut dire qu’une chèvre aurait été élue à leur place. Juridiquement, leur élection n’est pas en cause mais politiquement ces jeunes blancs-becs n’ont aucune légitimité. Ce sont des courtisans qui n’ont aucune expérience de l’engagement collectif et qui parlent de ce qu’ils ignorent avec une incompétence crasse et une totale illégitimité démocratique.

Il serait temps d’exiger des candidats députés un minimum d’expérience démocratique et politique pour éviter que la plus haute assemblée ne ressemble à une école maternelle.

Le problème c’est que Macron lui-même fait la preuve en permanence de son immaturité politique en ajoutant des contradictions à ses renoncements et à ses promesses ésotériques. Et par mimétisme pathétique, les jeunes députés reprennent le refrain infantile de Macron.

Parlement : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

Parlement : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

À l’occasion des débats sur les chaînes d’information et d’une façon générale sur les médias, on voit débarquer des représentants du courant macroniste actuellement députés à l’Assemblée nationale. La plupart sont complètement inconnus et le resteront sans doute puisque très peu seront réélus à la prochaine échéance électorale. Beaucoup sont très jeunes et sortent en fait directement des instituts d’études politiques recrutés sur Internet par Macron. Ils ont en commun surtout pour beaucoup de n’avoir jamais travaillé sauf dans la politique. Ils n’ont pas non plus d’expérience en matière d’engagements et ce clergé répète en boucle et plus maladroitement le sermon du patron de la secte d’arrivistes incompétents vendus au pouvoir financier.

Il y a quelque chose de pathétique à écouter leur argumentation. Bref des perroquets complètement ignorants des réalités et même des textes qui prêchent en reprenant bêtement le discours officiel. Il faut dire qu’une chèvre aurait été élue à leur place. Juridiquement, leur élection n’est pas en cause mais politiquement ces jeunes blancs-becs n’ont aucune légitimité. Ce sont des courtisans qui n’ont aucune expérience de l’engagement collectif et qui parlent de ce qu’ils ignorent avec une incompétence crasse et une totale illégitimité démocratique.

Il serait temps d’exiger des candidats députés un minimum d’expérience démocratique et politique pour éviter que la plus haute assemblée ne ressemble à une école maternelle.

Le problème c’est que Macron lui-même fait la preuve en permanence de son immaturité politique en ajoutant des contradictions à ses renoncements et à ses promesses ésotériques. Et par mimétisme pathétique, les jeunes députés reprennent le refrain infantile de Macron.

Cirque au Parlement : une assemblée de crétins

Cirque au Parlement : une assemblée de crétins ?

C’est en tout cas ce que pense Jean-François Kahn qui s’est exprimé sur LCI dimanche soir. Le journaliste visait surtout les députés de la majorité et les insoumis. En cause sans doute le faiteque pour nombre d’entre eux, leur place n’est pas au Parlement. Certes,ils ont été élus mais une chèvre l’aurait été à leur place. Côté majorité, beaucoup se comportent comme des courtisans méprisants et hargneux d’une sorte de monarchie à pine républicaine et de l’autre beaucoup trop se comportent comme de mauvais syndicalistes en hurlant et en chahutant de manière pitoyable.

Beaucoup ignorent le contenu précis de la réforme témoin les approximations dans les débats tant à l’Assemblée nationale que sur les plateaux télé. Du coup on se réfugie derrière des slogans usés et simplificateurs.

Il y a au-delà de ces comportements indignes une vraie question de représentativité au Parlement. En effet les couches moyennes ne sont pratiquement pas représentées quant aux couches défavorisées elles sont à peu près absentes.

Du coup, on assiste à des postures qui singent de manière grotesque les Français côté insoumis ou qui défendent sans pudeur les grands intérêts financiers côté majorité. Du côté de Macron, Véran le bavard essayant par exemple de justifier les profits exorbitants de Total et la faiblesse de la fiscalité en France pour cette entreprise qui d’ailleurs n’a pas payé d’impôts pendant des années et en paye peu grâce à l’optimisation fiscale) ;

Chez les députés de Renaissance, on essaye d’imiter Macron en proclamant que le pays va s’écouler sans adoption de la réforme en cours de la retraite. Ces derniers ont certainement oublié que Macron avait déclaré en 2017 que jamais il ne toucherait à l’âge. Il est vrai qu’à l’époque il proposait une véritable réforme juste et efficace à laquelle il a renoncé pour le mauvais motif du Covid. Et on voit maintenant les intéressés pousser l’émergence de la retraite par capitalisation dans l’intérêt évidemment des grands assureurs et des banques; en « oubliant » évidemment que les plus défavorisés ne pourront jamais ce constituer une retraite par capitalisation.

Et Véran, le bavard qui essaye de justifier les profits exorbitants de Total et la faiblesse de la fiscalité en France pour cette entreprise( qui d’ailleurs n’a pas payé d’impôts pendant des années et en paye peu grâce à l’optimisation fiscale)

Chez les Insoumis, on joue à la bataille grotesque des cours de maternelle.

Dans les deux camps, le réveil risque d’être douloureux lors des prochaines échéances électorales.

Le Parlement devra plier devant l’opinion (CFDT)

Le Parlement devra plier devant l’opinion (CFDT)

Le leader de la CFDT Laurent Berger n’a cessé d’attirer l’attention sur le caractère injuste et inefficace d’une réforme seulement paramétrique. Lui et son organisation étaient favorables à une véritable réforme universelle avec un régime unique plus juste et plus progressif.

Au-delà de la brutalité du gouvernement, la CFDT dénonce aussi la méthode Macron qui consiste à s’asseoir complètement sur les organisations et institutions intermédiaires pour imposer une sorte de volonté monarchique. Laurent Berger met aussi en garde le gouvernement sur les conséquences politiques de son entêtement. Le risque économique est également grand car le mouvement pourrait dévier dans des formes de révoltes corporatistes dures incluant aussi la jeunesse qui seraient alors difficilement maîtrisables.

«La population est très défavorable au projet, et cet avis tend à prendre de l’ampleur», affirme le leader du premier syndicat français, à trois jours d’une nouvelle journée de manifestations partout en France contre la réforme des retraites et le report de l’âge légal à 64 ans. Après les «mobilisations d’ampleur» du 19 janvier (1,12 million de participants selon la police, plus de 2 millions d’après les organisateurs), avec notamment «des gros cortèges dans des villes moyennes», le patron de la CFDT souligne que «l’opinion constitue un élément du rapport de force».

«Il faut que le gouvernement l’écoute, que le Parlement se préoccupe de ce qui se passe partout», ajoute-t-il, alors que le projet de loi sera examiné à l’Assemblée à partir de lundi. Ne pas tenir compte de ce contexte «serait une faute», prévient Laurent Berger, inquiet des conséquences «si le texte passait tel quel, sans aucune inflexion», au risque de générer du «ressentiment» et de favoriser l’extrême droite. «On n’a pas besoin de chaos démocratique», insiste-t-il.

Soucieux de «garder l’opinion» de son côté, il n’appuie pas la stratégie de blocage préconisée par d’autres organisations, jugeant que «le niveau d’efficacité syndicale ne se mesure pas au niveau d’emmerdements concrets pour les citoyens». Pas non plus favorable à une multiplication des journées d’action, car «de nombreux travailleurs ne peuvent pas tenir sur un rythme aussi intense», il estime qu’il «faut encore une ou deux démonstrations de force» pour que l’exécutif «prenne conscience du puissant rejet que son texte suscite».

Parlement européen : des politiques shootés à la corruption

Parlement européen : des politiques shootés à la corruption

La corruption et les conflits d’intérêts sont en quelque sorte consubstantiels à la politique en l’état du fonctionnement de la démocratie.

En effet pour être élu, il convient en général d’être soutenu par des finançeurs et en retour d’ascenseur le responsable politique doit se montrer bienveillant pour les intérêts de ceux qui l’ont aidé. Le temps des campagnes politiques qui se limitait surtout à la distribution de tracts sur les marchés, aux démarches des militants, est largement terminé. Aujourd’hui il faut une stratégie de communication avec des experts évidemment rémunérés et des coûts considérables pour les supports médiatiques.

Certes on visite toujours les marchés et autres lieux fréquentés mais cela est organisé avec présence des caméras et des journalistes. Bref, de plus en plus des campagnes à l’américaine. Certes la corruption n’est pas générale mais on en retrouve des traces un peu partout et à tous les nouveaux des élections. Au plan national bien sûr, au plan international et même local. Une corruption qui peut d’ailleurs être parfaitement légale avec le cumul de rémunérations. Exemple un maire qui en plus de sa rémunération touchera environ 10 000 € par mois comme vice-président d’une communauté de communes où il met rarement les pieds. Exemple encore, un maire délégué d’une commune de 250 habitants qui touchent 900 € par mois strictement sans rien faire. On pourrait multiplier les exemples. Et l’affaire de la corruption au Parlement européen n’est guère surprenante.

Le Parlement européen est en effet éclaboussé par une énorme affaire de corruption impliquant notamment une vice-présidente qui vient d’être arrêtée. Cette dernière a été prise la main dans le sac, la police aurait retrouvé 600 000 € ! Le problème est que cette corruption prend des formes diverses et que d’une certaine façon elle participe de la régulation des orientations européennes. Ainsi environ 25 000 lobbyistes opèrent en permanence pour influencer le Parlement européen et la commission européenne. Évidemment ce sont les intérêts les plus importants qui sont représentés.

Ce lobbying reconnu et même officialisé constitue une sorte de scandale. Certes des contacts entre des responsables politiques et des organisations sont nécessaires mais pas de manière aussi permanente, pressante et surtout douteuse.

Tout commence en général par des contacts classiques dans un bureau, puis des rencontres dans des restaurants de luxe, des invitations pour des voyages, des cadeaux et même de l’argent. Or les lobbyistes sont au service d’intérêts professionnels mais aussi de courants politiques et même d’États en particulier le Qatar impliqué dans cette affaire mais aussi d’autres pays comme par exemple la Russie, d’autres pays arabes ou la Chine. Selon l’agence AFP, au moins trois autres suspects arrêtés sont italiens ou d’origine italienne, dont l’ancien eurodéputé Pier-Antonio Panzeri, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, ainsi que Francesco Giorgi, un assistant parlementaire et le compagnon d’Eva Kaili. En cause le lobbying cette fois du Qatar.

Le Parlement européen et la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin . clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

Politique et Parlement européen : Le poison de la corruption

Politique et Parlement européen :Le poison de la corruption

Le Parlement européen éclaboussé par une énorme affaire de corruption impliquant notamment une vice-présidente qui vient d’être arrêtée. Cette dernière a été prise la main dans le sac, la police aurait retrouvé 600 000 € ! Le problème est que cette corruption prend des formes diverses et que d’une certaine façon elle participe de la régulation des orientations européennes. Ainsi environ 25 000 lobbyistes opèrent en permanence pour influencer le Parlement européen et la commission européenne. Évidemment ce sont les intérêts les plus importants qui sont représentés.

Ce lobbying reconnu et même officialisé constitue une sorte de scandale. Certes des contacts entre des responsables politiques et des organisations sont nécessaires mais pas de manière aussi permanente, pressante et surtout douteuse.

Tout commence en général par des contacts classiques dans un bureau, puis des rencontres dans des restaurants de luxe, des invitations pour des voyages, des cadeaux et même de l’argent. Or les lobbyistes sont au service d’intérêts professionnels mais aussi de courants politiques et même d’États en particulier le Qatar impliqué dans cette affaire mais aussi d’autres pays comme par exemple la Russie, d’autres pays arabes ou la Chine. Selon l’agence AFP, au moins trois autres suspects arrêtés sont italiens ou d’origine italienne, dont l’ancien eurodéputé Pier-Antonio Panzeri, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, ainsi que Francesco Giorgi, un assistant parlementaire et le compagnon d’Eva Kaili. En cause le lobbying cette fois du Qatar.

Le Parlement européen et la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin . clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

Parlement européen :Le poison de la corruption

Parlement européen :Le poison de la corruption

Le Parlement européen éclaboussé par une énorme affaire de corruption impliquant notamment une vice-présidente qui vient d’être arrêtée.Cette dernière a été prise la main dans le sac, la police aurait retrouvé 600 000 € ! Le problème est que cette corruption prend des formes diverses et que d’une certaine façon elle participe de la régulation des orientations européennes. Ainsi environ 25 000 lobbyistes opèrent en permanence pour influencer le Parlement européen et la commission européenne. Évidemment ce sont les intérêts les plus importants qui sont représentés.

Ce lobbying reconnu et même officialisé constitue une sorte de scandale. Certes des contacts entre des responsables politiques et des organisations sont nécessaires mais pas de manière aussi permanente, pressante et surtout douteuse
Tout commence en général par des contacts classiques dans un bureau, puis des rencontres dans des restaurants de luxe, des invitations pour des voyages, des cadeaux et même de l’argent. Or les lobbyistes sont au service d’intérêts professionnels mais aussi de courants politiques et même d’États en particulier le Qatar impliqué dans cette affaire mais aussi d’autres pays comme par exemple la Russie, d’autres pays arabes ou la Chine. Selon l’agence AFP, au moins trois autres suspects arrêtés sont italiens ou d’origine italienne, dont l’ancien eurodéputé Pier-Antonio Panzeri, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, ainsi que Francesco Giorgi, un assistant parlementaire et le compagnon d’Eva Kaili. En cause le lobbying cette fois du Qatar.

Le Parlement européen et la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin . clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

« Il ne s’agit pas d’un incident isolé », a réagi samedi l’organisation Transparency international au lendemain de l’opération de police. « Depuis plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité (…) et une absence totale de contrôle éthique indépendant », a ajouté l’ONG. Ce contrôle au sein de l’institution est « défectueux », a renchéri sur Twitter Alberto Alemanno, professeur de droit au Collège d’Europe à Bruges.

Le registre commun à la Commission et au Parlement compte à ce jour environ 11 800 organisations déclarées comme représentantes d’intérêts auprès des décideurs et fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Le nombre d’équivalents temps plein déclarés par celles-ci est de 24 894. L’Organisation non gouvernementale Transparency International estime quant à elle à environ 26 500 le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, et à environ 37 300 le nombre de personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale belge. Cette dernière concentre ainsi le deuxième plus gros bataillon de lobbyistes du monde, après la capitale fédérale américaine, Washington, DC.

Corruption Parlement européen : une vice-présidente emprisonnée

Politique-Corruption Parlement européen : une vice-présidente emprisonnée

Le Parlement européen éclaboussé par une énorme affaire de corruption impliquant notamment une vice-présidente qui vient d’être arrêtée.
Selon l’agence AFP, au moins trois autres suspects arrêtés sont italiens ou d’origine italienne, dont l’ancien eurodéputé Pier-Antonio Panzeri, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, ainsi que Francesco Giorgi, un assistant parlementaire et le compagnon d’Eva Kaili. En cause le lobbying cette fois du Qatar.

Le Parlement européen et la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin et clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

En outre certains de ces organisations de lobbys sont liés avec les intérêts étrangers ( Notamment états arabes, Russie, Chine). C’est le cas avec l’énorme norme scandale qui implique actuellement le Qatar coutumier d’acheter les décideurs ( voir le rôle joué par Sarkozy et bien d’autres pour désigner le Qatar à la coupe du monde du foot, voir encore les industriels des nouvelles technologies pour orienter les textes européens à leur faveur ou en faveur de l’Allemagne.)

« Il ne s’agit pas d’un incident isolé », a réagi samedi l’organisation Transparency international au lendemain de l’opération de police. « Depuis plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité (…) et une absence totale de contrôle éthique indépendant », a ajouté l’ONG. Ce contrôle au sein de l’institution est « défectueux », a renchéri sur Twitter Alberto Alemanno, professeur de droit au Collège d’Europe à Bruges.

Le registre commun à la Commission et au Parlement compte à ce jour environ 11 800 organisations déclarées comme représentantes d’intérêts auprès des décideurs et fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Le nombre d’équivalents temps plein déclarés par celles-ci est de 24 894. L’Organisation non gouvernementale Transparency International estime quant à elle à environ 26 500 le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, et à environ 37 300 le nombre de personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale belge. Cette dernière concentre ainsi le deuxième plus gros bataillon de lobbyistes du monde, après la capitale fédérale américaine, Washington, DC.

Parlement européen: Un véritable nid de lobbyistes

Parlement européen: Un véritable nid de lobbyistes


L’Europe a voulu imiter les États-Unis en légalisant le lobbying. Du coup à Bruxelles, ce sont plus de 10 000 organisations lobbyistes qui sont déclarées et 25 000 personnes concernées au moins .

L’Europe justifie cette présence considérant qu’il est plus démocratique d’entendre des organisations de lobbying clairement identifiées que de se faire influencer de manière officieuse.

Alors que les effectifs tant de la commission que du Parlement sont déjà surabondants, on considère que les lobbyistes apportent une plus-value en tant qu’experts. Le problème est que la frontière est très tenue entre apports d’experts et influences d’intérêt particuliers et ou d’Etats. Des intérêts qui peuvent être ceux de professionnels, industriels notamment ,de courants politiques et même d’États. C’est précisément le cas du Qatar qui développe une véritable stratégie de lobbying en achetant le soutien de tous ceux qui peuvent influencer les décisions ( politiques y compris en particulier en France).

La méthode des lobbyistes est bien connue elle commence par des invitations dans des restaurants, sorte de dîner de travail. Elle continue avec des invitations dans des « lieux de loisirs », se poursuit avec des voyages et séjours gratuits et se termine par des dons financiers fait à de pseudos organisations ou même à des individus.

Le problème , c’est que chaque État soutient aussi certaines organisations lobbyistes. C’est un particulier le cas pour les questions énergétiques et environnementales mais plus généralement pour d’autres champs économiques, technologiques sociaux voire sociétaux.

Un véritable nid de guêpes en vérité et il est vraisemblable qu’on va faire porter le chapeau à ce qui ont été pris la main dans le sac. Il est peu probable qu’on remette en cause le fonctionnement démocratique de la commission ou du parlement compte tenu de l’enjeu politique du fonctionnement actuel.

L’expert en questions européennes, Olivier Costa est sévère : « On est ici face à un cas extrême, inédit dans son ampleur et les méthodes employées. Il y a déjà eu des cas de conflits d’intérêts dans le passé, bien sûr, mais les personnes incriminées avaient fait preuve de plus de subtilité. Avec une eurodéputée soupçonnée d’avoir accepté de l’argent d’un Etat tiers pour brader la politique étrangère de l’UE, on est aux limites de l’espionnage ou de la trahison.

Corruption Qatar au Parlement européen : une vice-présidente emprisonnée

Corruption Qatar au Parlement européen : une vice-présidente emprisonnée

Le Parlement européen éclaboussé par une énorme affaire de corruption impliquant notamment une vice-présidente qui vient d’être arrêtée.
Selon l’agence AFP, au moins trois autres suspects arrêtés sont italiens ou d’origine italienne, dont l’ancien eurodéputé Pier-Antonio Panzeri, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI) Luca Visentini, ainsi que Francesco Giorgi, un assistant parlementaire et le compagnon d’Eva Kaili. En cause le lobbying cette fois du Qatar.

Le Parlement européen et la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin et clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

En outre certains de ces organisations de lobbys sont liés avec les intérêts étrangers ( Notamment états arabes, Russie, Chine). C’est le cas avec l’énorme norme scandale qui implique actuellement le Qatar coutumier d’acheter les décideurs ( voir le rôle joué par Sarkozy et bien d’autres pour désigner le Qatar à la coupe du monde du foot, voir encore les industriels des nouvelles technologies pour orienter les textes européens à leur faveur ou en faveur de l’Allemagne.)

« Il ne s’agit pas d’un incident isolé », a réagi samedi l’organisation Transparency international au lendemain de l’opération de police. « Depuis plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité (…) et une absence totale de contrôle éthique indépendant », a ajouté l’ONG. Ce contrôle au sein de l’institution est « défectueux », a renchéri sur Twitter Alberto Alemanno, professeur de droit au Collège d’Europe à Bruges.

Le registre commun à la Commission et au Parlement compte à ce jour environ 11 800 organisations déclarées comme représentantes d’intérêts auprès des décideurs et fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Le nombre d’équivalents temps plein déclarés par celles-ci est de 24 894. L’Organisation non gouvernementale Transparency International estime quant à elle à environ 26 500 le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, et à environ 37 300 le nombre de personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale belge. Cette dernière concentre ainsi le deuxième plus gros bataillon de lobbyistes du monde, après la capitale fédérale américaine, Washington, DC.

La vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili avait manifesté plusieurs fois son soutien au Qatar. (Crédits : Reuters)
Les premières sanctions sont tombées : la vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, interpellée vendredi par la police belge dans le cadre d’une enquête anticorruption, vient d’être inculpée et écrouée ce dimanche, avec trois autres personnes. L’eurodéputée s’était déjà vu retirée la veille ses délégations par la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

Quatre personnes, dont Eva Kaili, ont donc été formellement inculpées à Bruxelles par un juge d’instruction pour appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d’argent et corruption, selon un communiqué du parquet fédérale. Deux autres personnes ont été libérées par le juge.
Vendredi dernier, ces personnes avaient été interpellées à l’issue de 16 perquisitions dans une enquête sur des soupçons de versements d’argent par un pays du Golfe, en l’occurrence le Qatar, pour influencer les décisions des eurodéputés. L’affaire éclate en plein Mondial-2022 de football, alors que le pays organisateur doit déployer des efforts pour défendre sa réputation entachée en matière de respect des droits humains, notamment ceux des travailleurs, mais aussi en matière corruption pour l’attribution de cette compétition internationale.

La vice-présidente n’a visiblement pas peu bénéficier de son immunité parlementaire car l’infraction qui lui est reprochée a été constatée en flagrant délit. Pendant les perquisitions, plusieurs sacs remplis de billets ont été découverts au domicile bruxellois de l’élue européenne, après que son père ait été surpris quelque temps auparavant en possession d’une importante somme d’argent en liquide. Au total, 600.000 euros en cash auraient été ainsi saisis.

Politique-Parlement européen: Énorme corruption du fait du Qatar

Politique-Parlement européen: Énorme corruption du fait du Qatar

Le Parlement européen comme la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying. Des organisations qui apporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin et clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

En outre certains de ces organisations de lobbys sont liés avec les intérêts étrangers ( Notamment états arabes, Russie, Chine). C’est le cas avec les norme scandale qui impliquent actuellement le Qatar coutumier d’acheter les décideurs ( voir le rôle joué par Sarkozy et bien d’autres pour désigner le Qatar à la coupe du monde, voir encore les industriels des nouvelles technologies pour orienter les textes européens à leur faveur.)

Le registre commun à la Commission et au Parlement compte à ce jour environ 11 800 organisations déclarées comme représentantes d’intérêts auprès des décideurs et fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Le nombre d’équivalents temps plein déclarés par celles-ci est de 24 894. L’Organisation non gouvernementale Transparency International estime quant à elle à environ 26 500 le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, et à environ 37 300 le nombre de personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale belge. Cette dernière concentre ainsi le deuxième plus gros bataillon de lobbyistes du monde, après la capitale fédérale américaine, Washington, DC.

Cinq personnes ont été arrêtées dans la soirée du 9 décembre, d ont une vice-présidente du Parlement, dans le cadre d’une enquête d’un juge financier sur des soupçons de « corruption » et de « blanchiment d’argent » au sein du Parlement européen, a annoncé le parquet fédéral belge. Les arrestations ont été effectuées à l’issue d’au moins 16 perquisitions. « Ces perquisitions (…) visaient essentiellement d’abord à intercepter du matériel informatique et des téléphones portables. On a aussi trouvé 600 000 euros à une des adresses », détaille sur franceinfo Eric van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.

Concrètement, depuis plusieurs mois, les enquêteurs belges « soupçonnent un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative » au sein de cette institution. Le pays du Golfe en question est le Qatar, confirme une source judiciaire à France Télévisions. L’affaire éclate en plein Mondial de football, alors que le pays organisateur doit déployer des efforts pour défendre sa réputation décriée en matière de respect des droits humains, notamment ceux des travailleurs.

Plusieurs élus et ONG ont appellé à débattre en urgence d’une amélioration des règles d’éthique au Parlement européen. « Il ne s’agit pas d’un incident isolé, a réagi l’organisation Transparency International. Depuis plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité (…) et une absence totale de contrôle éthique indépendant. » Ce contrôle dans l’institution est « défectueux », a renchéri sur Twitter Alberto Alemanno, professeur de droit au Collège d’Europe à Bruges.

« Il est temps de mettre au jour les failles de notre Parlement et d’envoyer un signal clair », a ajouté sur Twitter l’eurodéputée Nathalie Loiseau (Renew). « Le scandale des réseaux de corruption du Qatar exposé aujourd’hui est gravissime », a aussi dénoncé dans une série de tweets l’eurodéputé de gauche Raphaël Glucksmann. Manon Aubry a, elle, réclamé sur franceinfo la démission d’Eva Kaili et a exigé un débat sur le sujet la semaine prochaine à Strasbourg, où le Parlement se réunit en session plénière.

Parlement européen: Énorme corruption du fait du Qatar

Parlement européen: Énorme corruption du fait du Qatar

Le Parlement européen comme la commission européenne sont travaillés par des milliers d’organisations de lobbying.Des organisations qui pporteraient une aide « technique »pour mettre au point les textes réglementaires européens. Mais beaucoup vont beaucoup plus loin et clairement utilisent les moyens de la corruption pour convaincre fonctionnaires et élus européens. Tout commence souvent par un rendez-vous dans un lieu de luxe, puis la proposition d’un voyage, la fourniture de cadeaux et enfin d’argent.

En outre certains de ces organisations de lobbys sont liés avec les intérêts étrangers ( Notamment états arabes, Russie, Chine). C’est le cas avec les norme scandale qui impliquent actuellement le Qatar coutumier d’acheter les décideurs ( voir le rôle joué par Sarkozy et bien d’autres pour désigner le Qatar à la coupe du monde, voir encore les industriels des nouvelles technologies pour orienter les textes européens à leur faveur.)

Le registre commun à la Commission et au Parlement compte à ce jour environ 11 800 organisations déclarées comme représentantes d’intérêts auprès des décideurs et fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Le nombre d’équivalents temps plein déclarés par celles-ci est de 24 894. L’Organisation non gouvernementale Transparency International estime quant à elle à environ 26 500 le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, et à environ 37 300 le nombre de personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale belge. Cette dernière concentre ainsi le deuxième plus gros bataillon de lobbyistes du monde, après la capitale fédérale américaine, Washington, DC.

Cinq personnes ont été arrêtées dans la soirée du 9 décembre, d ont une vice-présidente du Parlement, dans le cadre d’une enquête d’un juge financier sur des soupçons de « corruption » et de « blanchiment d’argent » au sein du Parlement européen, a annoncé le parquet fédéral belge. Les arrestations ont été effectuées à l’issue d’au moins 16 perquisitions. « Ces perquisitions (…) visaient essentiellement d’abord à intercepter du matériel informatique et des téléphones portables. On a aussi trouvé 600 000 euros à une des adresses », détaille sur franceinfo Eric van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.

Concrètement, depuis plusieurs mois, les enquêteurs belges « soupçonnent un pays du Golfe d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, cela en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative » au sein de cette institution. Le pays du Golfe en question est le Qatar, confirme une source judiciaire à France Télévisions. L’affaire éclate en plein Mondial de football, alors que le pays organisateur doit déployer des efforts pour défendre sa réputation décriée en matière de respect des droits humains, notamment ceux des travailleurs.

Plusieurs élus et ONG ont appellé à débattre en urgence d’une amélioration des règles d’éthique au Parlement européen. « Il ne s’agit pas d’un incident isolé, a réagi l’organisation Transparency International. Depuis plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité (…) et une absence totale de contrôle éthique indépendant. » Ce contrôle dans l’institution est « défectueux », a renchéri sur Twitter Alberto Alemanno, professeur de droit au Collège d’Europe à Bruges.

« Il est temps de mettre au jour les failles de notre Parlement et d’envoyer un signal clair », a ajouté sur Twitter l’eurodéputée Nathalie Loiseau (Renew). « Le scandale des réseaux de corruption du Qatar exposé aujourd’hui est gravissime », a aussi dénoncé dans une série de tweets l’eurodéputé de gauche Raphaël Glucksmann. Manon Aubry a, elle, réclamé sur franceinfo la démission d’Eva Kaili et a exigé un débat sur le sujet la semaine prochaine à Strasbourg, où le Parlement se réunit en session plénière.

Parlement-Projets de loi des énergies: Une politique de gribouille

Parlement-Projets de loi des énergies: Une politique de gribouille

Le gouvernement multiplie les projets de loi énergies en même temps sur le nucléaire et les autres énergies renouvelables. Une véritable politique de gribouille d’une part pour faire face à la crise, en même temps pour donner des gages aux écolos bobos. Ainsi sous la pression des ultras de l’environnement, on a fermé Fessenheim et décidé la fermeture de 14 réacteurs. Mais la crise énergétique est venue rappeler les contradictions du pouvoir. Un pouvoir condamné pour des raisons énergétiques mais aussi politiques à refaire du nucléaire l’objectif central tout en développant solaire et éoliennes.Cette politique contradictoire contraint la France traditionnellement exportatrice d’électricité en importer d’Allemagne. Une électricité produite avec du charbon !

Les écolos bobos croient servir la cause environnementale avec leur intégrisme radical. En fait, dans la plupart des cas ils n’obtiennent que le contraire de ce qui est recherché. Pour certains d’ailleurs la lutte pour le cadre de vie est secondaire, l’objectif est surtout politique : imposer un autre type de société de philosophie néo marxiste même si les organisations en cause regroupent aussi des anarchistes, des humanistes naïfs et nombre de marginaux. Ainsi la vague verte enregistrée lors des municipales est-elle largement teintée de rouge recyclé.

Les organisations politiques officielles de gauche ont été éjectées du jeu politique et nombre de militants se sont reconvertis dans l’idéologie verte révolutionnaire. Le pouvoir est bien contraint d’intégrer les aspirations environnementales d’ une partie de l’électorat et sacrifie sur l’autel écolo quelques victimes expiatoires mais évidemment sans changer la ligne générale de développement. Ainsi en est-il du nucléaire avec par exemple le renoncement très politicien de Mitterrand au projet de central Tricastin et dernièrement la fermeture de Fessenheim par Macron. Dans le même temps, ce dernier prévoit assez rapidement la construction de 6 EPR qui compenseront est bien davantage les quelques fermetures de réacteurs anciens ( une trentaine d’EPR d’ ici 2050). L’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % au lieu de 70 à 75 % relève de cette illusion verte.

Pour donner le change, on construit aussi de très coûteuse éoliennes qui permettent à certains propriétaires terriens de s’enrichir mais constituent un contresens économique et énergétique. Bien d’autres sources d’énergie méritent d’être soutenues comme la biomasse, l’hydroélectrique, le voltaïque ou encore l’hydrogène. Après la pseudo convention citoyenne, la plupart des sujets stratégiques ont été enterrés. On retient surtout le gadget des terrasses chauffées ( et les pelouse des terrains de foot ?). Bref, le radicalisme des écolos verts rouges contraint à slalomer pour atteindre les objectifs stratégiques, à perdre du temps de l’argent et finalement à nuire à l’environnement. Des évolutions sont indispensables pour améliorer la qualité de vie, le climat et la biodiversité mais elles ne peuvent être que structurelles, c’est-à-dire s’inscrire dans le temps en tenant compte des réalités. Sinon on se résout à accepter une politique environnementale de gribouille qui affiche surtout des gadgets voire des contradictions avec l’objectif recherché.

À quoi sert une opposition Parlement ?

À quoi sert une opposition Parlement ?


Le professeur de philosophie politique Didier Mineur précise, dans un entretien au « Monde », les notions de minorité et d’opposition ainsi que leur rôle dans une démocratie parlementaire.

Didier Mineur est professeur de philosophie politique à Sciences Po Rennes, auteur d’Archéologie de la représentation politique. Structure et fondement d’une crise (Presses de Sciences Po, 2010) et de Le Pouvoir de la majorité. Fondements et limites (Classiques Garnier, 2017).

Si l’on parle de « majorité » parlementaire, on utilise en revanche moins la notion de « minorité » parlementaire que celle d’« opposition ». Qu’est-ce qui distingue la minorité de l’opposition ? Quelles relations les trois notions entretiennent-elles ?

L’opposition est une minorité permanente : de ce point de vue, elle fait signe vers un régime de partis politiques. Certes, il n’est pas impossible d’imaginer une « opposition » dans un régime de démocratie directe, ou dans un régime représentatif sans partis politiques structurés. Il n’en reste pas moins que cette minorité permanente qu’est l’opposition est fortement consolidée par l’existence d’un régime de partis organisés : celui-ci suppose en effet des programmes, et donc le regroupement a priori de questions différentes. L’élection de représentants pour le temps d’une mandature « fixe » donc la majorité et la minorité pour l’ensemble des enjeux abordés par les programmes électoraux.

L’existence d’une opposition peut-elle être considérée comme bénéfique pour la démocratie ?
On considère souvent que le couple majorité et opposition est nécessaire à la bonne santé démocratique d’un régime parlementaire. En effet, cela rend l’alternance possible et donne aux électeurs le choix entre deux (au moins) grandes orientations politiques. Il faut cependant nuancer cette idée.
D’abord parce que, contrairement à la majorité, l’opposition n’est pas nécessairement unie. Certes, la majorité peut être constituée par une coalition hétéroclite (c’est le cas dans plusieurs démocraties voisines), mais elle est au moins unie par un accord de gouvernement. Ce que l’on appelle « l’opposition » peut quelquefois regrouper des oppositions très diverses.

Or, c’est là la seconde nuance, rien ne garantit que l’opposition soit « loyale », c’est-à-dire qu’elle ne remette pas en cause le système de gouvernement. Ainsi certains partis politiques, qui peuvent devenir la principale force d’opposition, sont-ils révolutionnaires (cas des partis communistes dans le passé), antiparlementaires (cas des partis fascistes avant-guerre), séparatistes (comme, à ses débuts, la Ligue du Nord en Italie, le Vlaams Belang en Belgique…).

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