Medef-Parisot : La taxation des hauts revenus est « dangereuse » ! Pour qui l’économie ou les intéressés y compris elle ?
Gonflée la présidente du Medef pour réaffirmer que cela priverait la France de talents. Quels talents ? Ceux des anciens hauts fonctionnaires passés dans les cabinets ministériels et parachutés dans de juteux pantouflages. Pour les dirigeants du CAC 40 qui dirigent en fait le Medef ; sûrement pas pour ces milliers de chefs d’entreprise des PME-PMI qui parfois ne parviennent même pas à se verser un salaire décent. Laurence Parisot aux nombreuses activités gagne à l’IFO 22 000 euros pour seulement 2 jours de travail par mois ! Avec de tels discours irresponsables et d’un corporatisme qui ressemble à l’ancien régime, pas étonnait que nombre de français ne parviennent pas à se persuader que la rigueur est nécessaire. Laurence Parisot, a en effet estimé dimanche que la taxation des très hauts revenus à 75%, voulue par le nouveau président François Hollande, pouvait être « quelque chose de dangereux ». La présidente du Medef pense que cela peut empêcher les entreprises d’attirer ou garder « les meilleurs ». Laurence Parisot ne s’était pas beaucoup prononcée depuis l’élection de François Hollande. C’est chose faite. Et la présidente du Medef a joué son rôle. Elle a estimé dimanche que la taxation des très hauts revenus à 75%, voulue par le nouveau président de la République, pouvait être « quelque chose de dangereux » pouvant empêcher les entreprises d’attirer ou garder « les meilleurs ». Lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la patronne des patrons a concédé que la taxation des revenus à 75% au-delà du million d’euros annuel « peut avoir un effet symbolique, utile », à un moment où « les choses sont difficiles pour certains de nos compatriotes, pour beaucoup d’entre eux ». « Mais il y a aussi face à ce possible effet symbolique, un effet réel probable », un « frein » pour les entreprises pour attirer ou conserver certains talents, alors que « la compétition existe à l’échelle de la planète » et qu’aucun autre pays ne pratique cette mesure, a-t-elle fait valoir. « A un moment où on cherche la croissance, c’est peut-être contre-productif », a-t-elle ajouté. Laurence Parisot a donné l’exemple du secteur du luxe, qui emploie en France de grands designers et créateurs.