Le PSG s’est imposé au Parc des Princes face à l’AS Saint-Etienne (2-1) ce dimanche et conserve tête de la Ligue 1. Les Parisiens reprennent sept points d’avance sur l’OM, deuxième.
Le PSG s’est imposé au Parc des Princes face à l’AS Saint-Etienne (2-1) ce dimanche et conserve tête de la Ligue 1. Les Parisiens reprennent sept points d’avance sur l’OM, deuxième.
Logement : du fait de la location touristique 20 % du parc non occupés
Une véritable épidémie de location touristique gèle en quelque sorte une partie du parc de logements. Par exemple un logement parisien sur cinq est vacant, utilisé occasionnellement ou comme résidence secondaire, selon une étude de l’Agence parisienne d’urbanisme (Apur) . Ces 262.000 logements « inoccupés », soit près de 19% du parc parisien, sont tous ceux « qui ne constituent pas la résidence principale d’un ménage », explique l’Apur qui tire cette définition et ces données du recensement de l’Insee.
Dans le détail, 128.000 logements parisiens étaient vacants, et 134.000 utilisés de manière occasionnelle (travail) ou comme résidence secondaire (loisirs).
Cela fait de la capitale la deuxième ville française ayant la plus forte part de logement « inoccupés », derrière Nice (28%). Suivent Grenoble (17%) et Nancy (16%), toujours selon l’Apur.
A l’autre bout du classement figure Toulon (6%), derrière Nantes et Rennes (10%).
Un coup d’oeil à la carte parisienne montre une très forte disparité entre arrondissements, avec une énorme proportion de logements pas ou peu utilisés pour ceux du centre, en particulier le VIIIe (36%), le VIIe (34%), le VIe et Paris Centre (30%).
Il s’agit pour 72% d’entre eux de petits logements, d’une ou deux pièces, ce qui correspond aux biens « mis en location meublée touristique », souligne l’Apur.
Rappelant que la location d’une résidence secondaire ou d’un logement vacant n’est « pas légale », l’Apur estime que la hausse récente du nombre de logements « inoccupés » est « en partie liée à la hausse des locations meublées touristiques non déclarées ».
Environ 25.000 logements « seraient détournés de leur usage pour être loués sur des plateformes », estime le directeur général de l’Apur, Alexandre Labasse.
Avec un solde négatif de 35.000 résidences principales sur la période 2011-2020, « il y a des quartiers entiers qui se sont en partie vidés », s’alarme le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire pour qui cette situation crée de nombreux « effets de bord », notamment « l’étalement urbain et des déplacements supplémentaires », et « fragilise à très long terme l’attractivité économique » de Paris.
Fin novembre, les députés ont donné leur aval en commission à une proposition de loi transpartisane qui s’attaque, face à la pénurie de logements, à la « niche fiscale » des meublés de tourisme comme Airbnb.
La mesure la plus débattue porte sur la baisse du taux d’abattement fiscal sur les revenus des meublés de tourisme à 30%, sauf en « zone rurale très peu dense » où un taux de 41% supplémentaire (71% au total) pourrait être appliqué.
Automobile : des voitures de plus en plus fiables et plus anciennes
Le parc automobile vieillit de plus en plus en France. En cause surtout la fiabilité des modèles dont la durée de vie peut être considérablement allongée avec d’une part un entretien satisfaisant et des vitesses limitées.
Jusque-là c’était surtout la mode et le consumérisme qui incitaient au renouvellement. Les constructeurs en ont d’ailleurs profité pour développer des modèles de plus en plus cherset inutilement sophistiqués.
Avec l’inflation, l’imputation du pouvoir d’achat qui l’accompagne, les automobilistes sont en train de couper le lien culturel avec la voiture de plus en plus considérée un simple moyen de déplacement.
Les prix des véhicules sont notoirement trop chers car l’industrie produit des véhicules trop lourds, trop puissants et excessivement équipés de gadgets électroniques qui ne servent à rien (au moins la moitié).
Par exemple, beaucoup d’automobilistes qui avaient l’habitude de changer leur véhicule à essence vers les 100 ou 150 000 km décide désormais de les prolonger par exemple jusqu’à 200 000 km ( 300 00 pour le diesel) sans dommage quand ils sont bien entretenus
L’âge moyen des 36 millions de véhicules détenus par les particuliers était de 9,8 ans en 2022, contre 6,1 ans en 1992. Soit une augmentation de plus de 60% en 30 ans.
Inflation oblige, les Français gardent plus longtemps qu’avant leur voiture, et évitent d’en changer avant d’être dos au mur. Et, même dans ce cas, ils se tournent plutôt vers l’occasion que le neuf : c’est en tout cas la tendance qui se dessine dans la dernière étude Kantar Parc Auto 2023 que Le Figaro dévoile en exclusivité ce jeudi 31 août. Réalisée en début d’année, celle-ci revient sur les habitudes des Français en 2022.
Si les ménages sont toujours autant attachés à posséder leur propre voiture – avec 85,9% des ménages possédant au moins un véhicule -, «le contexte inflationniste continue d’impacter les achats de véhicules, et le parc vieillit en conséquence», relève l’étude réalisée chaque année. En 2022, l’âge moyen d’un véhicule atteignait ainsi 9,8 ans, contre 8,3 en 2012, 7,3 en 2002 et 6,1 en 1992. Un phénomène que l’on observe aussi bien sur les véhicules diesel que les véhicules essence.
Cette tendance pourrait bien se poursuivre dans les prochaines années, puisque moins de deux individus sur dix comptent remplacer leur voiture d’ici fin 2025. Seulement 3% des personnes interrogées ont prévu d’acheter une voiture dans les six prochains mois, et plus de la moitié (56%) ne sait pas s’ils changeront de véhicule. L’incertitude diminue, au profit de ceux déclarant remplacer leur véhicule après 2025, confirmant la préférence pour retarder l’achat et le remplacement, ce qui pourrait accentuer encore plus le vieillissement du parc, précise l’étude. En outre, dans le cadre d’un achat futur, deux individus sur trois préféreraient opter pour un modèle d’occasion, plutôt qu’un neuf.
Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites » sur Radio classique
Dans deux nombreux grands médias à un matraquage pro gouvernemental à propos de la réforme des retraites. Beaucoup d’ailleurs n’ont strictement aucune compétence en la matière mais ils reprennent tout simplement le discours à la mode dans les salons parisiens. Finalement des prises de position assez proche du café du commerce mais du café mondain. Certes le système des retraites doit être revu mais de façon équitable et efficace. Mais les élites proclamées font l’économie de l’analyse d’une part d’un texte, d’autre part des réalités sociales. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des médias . de cette caricature de débat dans un article de « Marianne » qui rend compte d’un débat sur Radio classique soit au gouvernement sociaux grands financiers .
À 8 h 15, dans « Les stars de l’info », c’est Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy qu’a décidé d’inviter l’animateur. Que va bien pouvoir penser de la situation celui qui a conseillé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites puis qui a organisé celle de 2010 sous Sarkozy et Fillon ? Le suspense est total. Autant que si l’on avait invité Jean-Paul Delevoye il y a 3 ans pour lui demander s’il était pour ou contre la réforme.
La première question de l’animateur donne le ton : « Mettons-nous tous les deux ce matin à la place du gouvernement, bien que nous ne soyons pas le gouvernement (la précision est utile) : est-ce que tout a été mis sur la table ? » Réponse de l’invité : « Presque tout a déjà été mis sur la table. » Si tout est accompli, les choses, devraient donc bien se passer ? Pas si sûr, selon l’invité, qui nous remémore la première tentative du président : « Je rappelle que les retraites, c’est un sujet douloureux pour Emmanuel Macron. » Hélas, les Français sont incapables d’empathie pour le chef de l’État, qui, d’après Monsieur Soubie, « garde un souvenir terrible de la crise des Gilets jaunes qui est partie sur le pouvoir d’achat mais qui s’est assez vite transformée en détestation politique y compris violente vis-à-vis du pouvoir. » Les factieux ont heureusement été mis hors d’état de nuire, même si, comme le déplore Guillaume Durand, on essaye encore de monter les riches contre les pauvres – alors que c’est tellement plus simple pour tout le monde de faire payer les pauvres.
L’ancien conseiller social en est tout cas convaincu : cette réforme, Macron « ne peut plus la reculer ni abandonner, il perdrait absolument toute crédibilité à l’intérieur du pays. » Et Dieu sait qu’elle est immense. Puis ce dernier d’exprimer un regret : que le président « ne l’ait pas fait passer avec le 1er 49.3 » C’est vrai que le gouvernement semble totalement ignorer ce recours.
Tout à coup, les trois hommes sont traversés par une fulgurance. Si cette réforme est l’évidence même, pourquoi n’emporte-t-elle pas l’adhésion de tous les Français ? La réponse jaillit, limpide, dans la bouche de Franz : c’est à cause des fake news. Puis d’égrener des déclarations de Sandrine Rousseau ou de Clémentine Autain dont on se demande quel rapport elles ont avec les retraites. Mais pas Guillaume Durand, qui demande, naïf : « On est dans l’idéologie ? » Tout le contraire de Radio Classique. L’animateur-ministre du Travail renchérit : « Y a des mensonges qui sont répétés, des mensonges d’ailleurs dénoncés par Macron ». Si c’est pas la preuve que c’en est, qu’est-ce que c’est ?
L’animateur-Haut-commissaire à la réforme pose ensuite une question ouverte qui fera date : « Quels sont d’après vous les deux ou trois gros mensonges qui sont racontés aux Français sur cette affaire-là ? » David Doukhan prend la question très au sérieux : « Les fake news, c’est un problème pour Emmanuel Macron parce qu’il sait pertinemment qu’il est lancé maintenant dans une bataille de l’opinion. » Avant cette désinformation, en effet, tout le monde était favorable à la réforme. Il ajoute : « Le problème de ces fake news, c’est qu’elles visent à déclencher l’embrasement. » Nous ne « fact-checkerons » pas cette affirmation car elle émane d’un complotisme autorisé, celui des élites. Le journaliste d’alerter : « La difficulté, c’est qu’en face, le gouvernement a des arguments, allez, on va dire très raisonnables et parfois un peu technocratiques. » Or tout le monde sait que c’est un gros problème quand on a, en face, affaire à des citoyens bas-de-plafond. Puis de conclure : « Attention à ce que cette bataille ne soit pas emportée par ceux qui manient le mensonge. » On ne comprend plus très bien : souhaite-t-il maintenant que le gouvernement échoue ?
Un peu plus tôt, à 8h12, l’éditorialiste Guillaume Tabard avait trouvé une autre raison au blocage de cette réforme si juste : le fait qu’il faille, comme Macron l’a préconisé à ses ministres : « expliquer, expliquer, et encore expliquer la réforme. » Si les Français sont contre, c’est naturellement parce que le gouvernement n’a pas suffisamment fait preuve de « pédagogie ». Et l’éditorialiste de se demander si « les Français vont supporter longtemps d’être les otages d’un mouvement social qui deviendrait radical » avant d’évoquer la « course à la radicalité et à la démagogie », la « radicalisation du mouvement » et « l’hystérisation du débat ». Il ne manquait plus que le « populisme » pour faire un « strike ».
Avec la flambée du prix du carburant liée aux conséquences de la guerre en Ukraine, le prix des tarifs réglementés de l’électricité ont pour conséquence de rendre les voitures électriques plus compétitives que les véhicules à moteur thermique. Pour Guillaume Crunelle, associé au cabinet de conseil Deloitte et spécialiste de l’automobile, le véritable enjeu est cependant de pérenniser un avantage compétitif qui n’est pas seulement celui du prix de la recharge comparé à celui du plein d’essence. (entretien dans la « Tribune »)
Les prix du carburant s’envolent à la pompe. Est-ce que cela peut être de nature à accélérer la bascule vers la généralisation de la voiture électrique?
GUILLAUME CRUNELLE - Nous avons mené une étude entre septembre et novembre dernier auprès des ménages français, et nous avons observé que 60% de ceux qui étaient prêts à basculer dans l’électromobilité le faisait parce que celle-ci avait un coût inférieur à la voiture thermique. Mais 40% de ceux-là disent qu’ils repasseront aussitôt dans une voiture thermique si le coût du « plein » électrique redevenait aussi cher qu’un plein d’essence. L’équation est très fragile…
Il n’y a pourtant pas que le coût du « plein », il y a aussi le coût d’usage qui est moins élevé dans une voiture électrique : ce point n’est-il pas pris en compte ?
Le coût à l’usage, qu’on appelle TCO* dans le jargon, est un facteur qui ne parle qu’aux contrôleurs de gestion. Certes, le TCO est objectivement un élément important qui participe à la compétitivité d’une voiture électrique par rapport à une voiture thermique, mais les ménages, eux, ne regardent que le coût effectif qu’est le prix de l’énergie.
Le contexte actuel pourrait donc lui être favorable…
Le contexte de hausse des prix à la pompe va renforcer le différentiel entre ces deux mobilités. Mais cela implique que le coût de l’électricité reste compétitif sur le long terme. C’est l’un des enjeux majeurs qui n’est pas gagné. Aujourd’hui, les tarifs réglementés de l’électricité sont compris entre 5 et 15 centimes le kilowattheure. C’est tout à fait compétitif par rapport à une voiture thermique. Mais si demain, ce prix grimpe à 80 centimes, il fait passer le coût de la recharge d’une berline moyenne de 10 euros environ à près de 50… Autrement dit, c’est nettement moins favorable pour une voiture qui ne parcourra guère plus de 400 km, face à une voiture thermique qui peut rouler 200 à 300 km de plus. Pour illustrer à quel point la situation actuelle est fragile, hier, le prix de l’électricité sur le marché britannique oscillait autour de 70 centimes le kilowattheure… En résumé, ce qui est vrai aujourd’hui pour des circonstances exceptionnelles n’est pas nécessairement pérenne et conduira automatiquement à baisser l’intérêt de la voiture électrique.
Il y a un autre sujet autour du prix d’achat de la voiture électrique qui reste plus élevé..
Toujours selon notre étude, 65% des ménages français déclarent qu’ils n’achèteront pas une voiture électrique si elle coûte plus de 30.000 euros… Or, il y a peu de voitures électriques qui se situent sous ce seuil hors subventions publiques. Pour rappel, le prix d’achat moyen d’une voiture thermique neuve est de 27.000 euros, et si on pousse l’analyse un peu plus loin, le prix d’achat moyen tous types de véhicules confondus, c’est-à-dire en incluant les voitures d’occasion, est de 8.000 euros. Il y a une dissonance claire entre la réalité des achats des Français et l’offre actuelle de l’industrie automobile. L’enjeu est donc pour elle d’apporter la bonne équation pour une mobilité électrique populaire…
Ils sont contraints par des éléments qu’ils ne maîtrisent pas notamment sur les prix des matières premières…
Dans un contexte conventionnel, ce serait simplement revenir à l’histoire de l’industrie automobile que de chercher les solutions de baisse des coûts. Récemment, les constructeurs ont expliqué comment ils comptaient baisser le prix des batteries de 30% à 40%. Quand vous savez que c’est jusqu’à 40% du coût d’une voiture électrique, c’était une perspective intéressante. Dans le contexte actuel, c’est effectivement très compliqué pour eux, avec les hausses constatées sur les marchés de plusieurs matières premières critiques. Ce qui est certain c’est que la question du coût d’achat restera un plafond de verre pour les ménages, d’autant que les incertitudes présentes sur l’avenir ne pousseront pas à investir dans des voitures, et encore moins dans des voitures onéreuses.
Les perspectives ne sont pas si bonnes pour les voitures électriques… Mais les politiques publiques continuent de pousser à leur achat…
Le véhicule électrique s’imposera mais il va falloir trouver des moyens d’éviter une dérive des coûts de production. A défaut ce que nous risquons de constater en premier, c’est un vieillissement du parc automobile roulant
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(*) TCO pour « Total Cost of Ownership », ou, en français, coût total d’acquisition, désigne une méthodologie permettant d’évaluer comme son nom l’indique le coût global de la possession d’un bien ou d’un service pendant toute la durée de vie de ce dernier, en prenant en compte, les coûts directs et indirects dans toute leur étendue.
Le parc automobile français vieillit de plus en plus. Plusieurs facteurs explicatifs. Beaucoup d’interrogations d’abord sur le véhicule du futur et l’avenir du véhicule électrique (sans parler du manque actuel de composants électroniques). La crise sanitaire qui a réduit de manière assez sensible la mobilité et les moyens pour l’assurer via les automobiles. Aussi le phénomène très peu d’automobilistes de la plus grande fiabilité des voitures qui bien entretenues peuvent voir leur durée de vie prolongée de quatre à cinq ans.( Une voiture en moyenne effectue un peu plus de 12 000 km par an et peut sans dommage avoir une durée d’une quinzaine d’années ( Ce dont s’aperçoivent de plus en plus les automobilistes eux-mêmes).
L’âge moyen des véhicules en France progresse donc de deux mois en un an, malgré les primes à la conversion en vigueur depuis 2018.
Au 1er janvier 2022, l’âge moyen des véhicules en circulation en France a atteint les 11 ans. Le parc hexagonal vieillit donc par rapport à l’an dernier (+ 2 mois), et ce «alors que les primes à la conversion en vigueur depuis 2018 ont pour objectif de retirer de la circulation les modèles les plus anciens», souligne AAA Data, qui publie ces données.
La prime à la conversion consiste en une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule peu polluant, en échange de la mise à la casse d’un véhicule ancien. Elle peut atteindre jusqu’à 5000 euros, un niveau qui sera maintenu jusqu’en juillet prochain, a annoncé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en octobre dernier.
La note publiée le 1er février par AAA Data, cabinet spécialisé dans le traitement de données, donne d’autres détails sur le visage du parc automobile français. On y apprend qu’au 1er janvier 2022, il y avait 41,1 millions de voitures en circulation dans l’Hexagone. Sur le type de véhicules roulant, 19 % sont des SUV, ces véhicules surélevés imposants ressemblant parfois à des 4×4. Si les immatriculations de voitures électriques sont en forte progression ces dernières années, elles ne représentent encore que 1% du parc français.
Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al Khelaïfi, veut une enceinte sportive à la hauteur de l’enthousiasme que suscite l’arrivée de Lionel Messi dans l’effectif du club parisien. De 48.000 places, le Qatari voudrait porter la jauge du Parc des Princes à 80.000. Mais la mairie de Paris, propriétaire des lieux, ne veut pas dépasser les 60.000 places.
« Agrandir le Parc, c’est une obligation », a affirmé Nasser Al Khelaïfi dans les colonnes du « Parisien » mercredi. Situé dans le XVIème arrondissement de la capitale, le Parc des Princes peut actuellement accueillir 48.000 spectateurs. Sans chiffrer avec précision ses objectifs, le président du club a évoqué les « 80.000 spectateurs » que « chaque grand club possède ». De fait, le PSG ne peut rivaliser avec les 81.000 spectateurs du stade Santiago-Bernabéu de Madrid, encore moins avec les 99.000 places du Camp Nou de Barcelone où a évolué pendant des années la « Pulga », surnom du prodige argentin.
Dans un entretien accordé à Europe 1 jeudi, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, a confirmé que le projet d’agrandissement du stade était à l’étude, mais a tempéré les ambitions du PSG. « L’attractivité, la notoriété du PSG mérite une enceinte offrant plus de places pour les spectateurs », a-t-il reconnu, en s’empressant d’ajouter : « Nous travaillons sur des scénarios d’extension autour de 55.000 à 60.000 places maximum. Il sera sans doute impossible d’aller au-delà ».
Nouvelle mode, le naming; : le stadium Coca à la place du parc des princes
Le naming, une tartufferie sémantique pour définir le parrainage qui consiste à attribuer le nom d’une marque ou d’une société marraine à une enceinte sportive, un bâtiment, , une compétition, un classement, .
le PSG envisage par exemple de solliciter entreprises qui souhaiteraient accoler leur nom à la célèbre enceinte. L’opération, qui n’aura pas lieu avant 2024, pourrait rapporter plusieurs millions d’euros au PSG. Mais elle devra obtenir l’aval de la Ville de Paris. Le parc pourrait devenir le stadium Coca. dans le même philosophie l’arc de Triomphe pourrait porter le nom de Google et la Tour Eiffel Tour Amazon; Même l’Elysée pourrait être tenté de porter le nom de Trump building. Une vraie folie sémantique pour trouver des financements . Une manière aussi de privatiser un nom avant peut être d’aller plus loin de vendre les murs .
Au grand dam des supporters du club, le PSG a officialisé sa volonté de renommer le stade au sein duquel il évolue, le célèbre Parc des Princes. Plus précisément, il s’agira d’accoler le nom d’un sponsor à celui de l’enceinte, pour une durée déterminée. Il est vrai que l’équipe du PSG a déjà été vendue au Qatar pourquoi pas aussi le stade et même le ville de Parois. Un émir à la place du maire nous éviterait peut -être des élections inutiles et coûteuses.
Le Front républicain insuffisant parce que les Français ont oublié la guerre
Il est clair que le front républicain ne rencontre plus l’adhésion massive aussi bien dans les organisations politiques démocratiques que chez les responsables et les citoyens. Un des facteurs explicatifs tient dans le fait que la plupart des Français ont oublié la guerre et le fascisme. Les derniers témoins directs de la montée des nationalismes qui a amené à la guerre la plus sanglante de l’histoire ont aujourd’hui autour de 100 ans. Du coup beaucoup se sont endormis dans le confort de la démocratie considérant celle-ci comme acquise définitivement alors qu’elle n’est que le produit d’un combat permanent. Or cette démocratie est menacée par le parti fascisant de Marine Le Pen qui par exemple veut faire une croix sur la responsabilité du gouvernement de l’époque concernant la rafle du Vel’ d’Hiv’ mais cette démocratie est également menacée par les gauchistes qui rêvent d’un régime politique de type bolivarien où la dictature du peuple aurait davantage de légitimité que le choix des urnes. Bref le retour du communisme. Pour preuve la dérive des lycéens qui ont participé à des manifestations violentes pour refuser le choix entre Le Pen et macro. « Ni Marine, Ni Macron. Ni patrie, Ni patron », tel était le mot d’heures de ses lycéens violents qui auraient pu ajouter « ni démocratie ». D’une certaine manière cette démocratie est minée en France par les extrêmes qui ont par ailleurs de nombreux points communs saut sur certaines thématiques sociétales et encore car le souverainisme se trouve souvent teinté de nationalisme. Si la France et l’Europe ont pu enregistrer autant de progrès économique en 50 ans davantage que pendant des siècles et des millénaires, c’est essentiellement grâce à une longue période de paix et de démocratie. Une paix qui pourrait bien être menacée par la montée des nationalismes dans plusieurs pays européens. Tous les nationalismes ont toujours conduit soient à la guerre, soit à la dictature, soit aux deux. De ce point de vue responsables politiques et mêmes citoyens manquent de culture et de mémoire. Les années 30 ont été en grande partie oubliées. C’est sur une crise économique, sur la détérioration sociale qu’ont pu se développer les populismes transformés rapidement en nationalismes et qui ont finalement abouti à la guerre et aux dictatures. La défiance légitime vis-à-vis des du système politique de certains de leurs représentants ne saurait cependant justifier l’oubli de l’histoire.
Parc national des Calanques : rejet des boues rouges autorisées
D’après France info, l’usine d’alumine Altéo a reçu mardi l’autorisation du préfet de Provence-Alpes-Côte d’Azur de poursuivre son activité pendant six ans à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône et donc de rejeter des boues rouges polluantes dans la mer Méditerranée. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal désapprouve cette décision. La ministre de l’Ecologie ne change pas d’avis sur le dossier des boues rouges dans le parc national des Calanques. Ségolène Royal a désapprouvé mardi le droit de polluer accordé à l’usine Altéo, producteur d’alumine, un composant indispensable à la fabrication de l’aluminium. Selon elle, « l’ordre est venu du Premier ministre au préfet, direct. Il s’agit d’une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l’emploi ». Altéo embauche 400 salariés à Gardanne, près d’Aix-en-Provence, et fait travailler 250 sous-traitants. Dans son arrêté publié mardi, le préfet de Paca a autorisé la poursuite de l’activité d’Altéo jusqu’à fin 2021. Une décision fondée sur l’avis d’une commission indépendante et non sur intervention du Premier ministre a-t-il précisé après la prise de position de la ministre. L’usine d’alumine pourra donc continuer à rejeter en mer « des effluents aqueux dépassant les limites réglementaires » selon le communiqué de la préfecture. Il s’agit des fameuses boues rouges, chargées de produits polluants comme l’alumine, l’arsenic ou le mercure. Depuis des mois, des associations de défense de l’environnement et des riverains se battent pour éviter qu’il y a ait une prolongation de ce droit à polluer.
Tennis- Roland-Garros : transféré au parc des princes ( Ségolène Royal)
Ségolène Royal n’est pas à une bourde de plus ; elle veut transférer Roland Garros au Parc des princes pour jouer sur gazon et surtout s’opposer à l’extension de Roland Garros. .C’est connu, Ségolène est cinglée , ce qui ne l’empêche pas d’être ministre( ce serait plutôt un atout) ! Pourquoi pas aussi transférer les matchs de Rolland Garros dans uen piscine ou sur les Champs Elysées. Elle est prête à tout pour éviter que les travaux d’agrandissement de Roland-Garros n’empiètent sur les serres d’Auteuil. Même à abandonner la terre battue pour la pelouse du Parc des Princes. Farouchement opposée au projet d’agrandissement de Roland-Garros sur les serres d’Auteuil, la ministre de l’Ecologie semble prête à tout pour préserver les intérêts de son ministère. A tel point que l’ancienne candidate à l’élection présidentielle a proposé une alternative complètement inimaginable à Anne Hidalgo, comme cette dernière l’a confié au Parisien ce mardi. « Ségolène Royal voulait que le tournoi de Roland-Garros se joue sur les pelouses de Jean-Bouin ou du Parc des Princes. Pour un tournoi de tennis de terre battue… […] Je lui ai dit que c’était un peu farfelu », s’étonne la maire de Paris, qui tend elle à aider la Fédération française de tennis dans l’avancement du dossier. Des travaux vitaux pour l’avenir de Roland-Garros Jouer Roland-Garros sur gazon, voilà une idée assez saugrenue qui dénote bien l’opposition farouche de Ségolène Royal au projet de modernisation et d’agrandissement du Grand Chelem parisien. Des travaux nécessaires voire vitaux pour l’avenir du tournoi. Pour le gazon, le circuit professionnel a déjà élu domicile à Wimbledon deux semaines plus tard. Et le jardinier du PSG, recruté à prix d’or il y a un an et demi au club d’Aston Villa en Premier League, risque de ne pas apprécier que des tennismen foulent la pelouse du Parc des Princes pendant deux semaines.