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L’emploi détruit par l’austérité

L’Emploi détruit par l’austérité

 

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer le risque d’asphyxie budgétaire de notre économie. Dans ses perspectives économiques 2013-2014, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estimait ainsi la semaine dernière que le nouveau plan de 14 milliards d’euros d’économies prévu en 2014 par le gouvernement allait continuer à «étouffer» le potentiel de rebond de l’économie française, en grevant la croissance de deux points de PIB. Une consolidation budgétaire qui contribuerait ainsi à «doper» le chômage, alors que les surcapacités des entreprises sont déjà estimées à 450.000 salariés au vu des volumes d’activité. Dans ce contexte, l’OFCE préconisait de limiter la réduction des dépenses publiques à 10 milliards par an. Un scénario qui permettrait de ramener le déficit à 3,5% du PIB fin 2014 tout en préservant un taux de croissance 1,4 %. Un niveau jugé suffisant pour stopper les destructions d’emploi et contenir la hausse du chômage. Même au niveau européen, le consensus sur l’impératif de réduire coûte que coûte les déficits pour relancer la croissance semble désormais se fissurer : mardi, après avoir accordé des délais à plusieurs pays pour réduire leur déficit jugé excessif, José Manuel Barroso, le président de la Commission et gardien de la discipline budgétaire de l’UE, a lui-même reconnu que les politiques actuelles avaient «atteint leurs limites à bien des égards». Une remise en cause qui ne fait toutefois pas l’unanimité. «Relancer la consommation par la dépense publique c’est que l’on a fait depuis 15 ans : cela nous a mis à genoux et nous conduirait encore plus vite dans le mur», estime l’économiste Christian Saint-Étienne, auteur de France : état d’urgence (Odile Jacob, janvier 2013). «Il manque trois à quatre millions d’emplois en France qui n’ont pas été développés, et ce ne sont pas les petites restrictions budgétaires de ces douze derniers mois qui en sont la cause, mais l’épuisement fiscal de nos entreprises et l’effondrement de notre capacité industrielle et productive», estime-t-il. Loin de ralentir la cadence, relancer la croissance nécessite selon lui une baisse des impôts et un plan de réduction des dépenses publiques de 45 milliards d’euros… associé à un programme d’investissement industriel permettant «d’appliquer les nouvelles technologies à la totalité de l’économie».

 

Un « pistonné » par Hollande renvoyé à pôle emploi

Un « pistonné » par Hollande renvoyé à pôle emploi

 

Louis Godart pensait avoir le piston du siècle. Le 12 mars, cet étudiant en droit avait glissé son CV à François Hollande, espérant trouver, par l’entremise du président de la République, un stage de fin d’études. Las, il reçoit finalement le 3 avril une lettre du ministère du Travail qui douche son enthousiasme, comme le rapporte Le Figaro : « Soyez assuré que le ministre a bien pris note de votre démarche. Aussi, soucieux de vous apporter son meilleur concours, il m’a chargé de transmettre votre curriculum vitae au directeur général de Pôle emploi, pour un examen attentif de votre situation. » Le hic : Pôle emploi ne s’occupe pas des demandes de stage. Le 22 mars déjà, Louis Godart avait reçu un premier courrier, rédigé par le chef du cabinet de François Hollande, Pierre Besnard. « Il a été pris connaissance de votre recherche d’emploi et de stage avec attention », dit la lettre, alors que l’étudiant dijonnais n’a demandé qu’un stage. Pierre Besnard lui annonce avoir fait suivre sa demande au ministre du Travail et au directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). Soit François Hollande n’a pas compris la demande du jeune homme, soit il n’a pas goûté sa remarque lors de la transmission du CV. Un brin provocateur, Louis Godart avait cru bon de lancer au président : « J’espère que vous n’êtes pas dans la com, mais dans l’action. »

 

Croissance: l’austérité contestée par des chercheurs

Croissance: l’austérité contestée par des chercheurs

La lutte acharnée contre les déficits publics ne serait finalement peut être pas aussi efficace que le laissait penser une étude présentée en 2008 par Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, deux économistes de Harvard de premier plan. Dans ces travaux de référence, qui ont contribué à pousser les gouvernements occidentaux à comprimer les dépenses publiques et ont été cités par des responsables politiques aux Etats-Unis et en Europe comme justificatif du besoin de réduire les déficits, il est stipulé que la croissance d’un pays commence à ralentir une fois que son endettement représente plus de 90% de son produit intérieur brut (PIB). Or, des chercheurs à l’Université du Massachussets d’Amherst, disent dans une autre étude que le taux de croissance moyen réel de pays présentant un ratio d’endettement de plus de 90% du PIB «est en réalité de 2,2% et non pas de -0,1% comme il a été dit par Reinhart et Rogoff». «Des erreurs de codage, la non prise en compte de certaines données (…) ont conduit à d’importantes erreurs qui donnent une représentation inexacte du lien entre la dette publique et la croissance du PIB de vingt pays développés depuis l’après-guerre», estiment les auteurs de cette autre étude, Thomas Herndon, Michael Ash et Robert Pollin. Carmen Reinhart et Kenneth Rogogg, qui disent avoir tout juste pris connaissance de cette étude, s’en sont tenus à leurs propres conclusions. «Bien sûr, d’autres travaux de recherche sont nécessaires puisque que les données que nous avons développées et qui sont utilisées dans ces études sont nouvelles», écrivent les deux économistes dans une réponse commune envoyée par courrier électronique. «Il n’en demeure pas moins que, à ce jour, les données sont conformes à notre première interprétation.» Robert Pollin a dit à Reuters que le but des travaux menés avec Thomas Herndon et Michael Ash n’était pas de prouver que le niveau d’endettement d’un pays n’avait aucune importance. Il s’agit plutôt de contrer l’idée qu’il y a une sorte de règle générale – le seuil des 90% de Reinhart et Rogoff – «qui nous ferait tomber dans l’abîme si jamais il était franchi.

Cahuzac blanchi par Moscovici (Edwy Plenel , Médiapart, interview RTL)

Cahuzac blanchi par Moscovici (Edwy Plenel , Médiapart, interview RTL)

Vous dites que Pierre Moscovici a blanchi Jérôme Cahuzac ?

« Il n’était pas le seul. Fin janvier, début février, Pierre Moscovici, les communicants, certains médias comme le Journal du Dimanche, M. Bartolone, ont essayé de faire pression sur l’enquête en cours en instrumentalisant l’administration fiscale sur un document que personne n’a vu et qui a permis d’affirmer à l’époque que Cahuzac était blanchi par la Suisse. »

La façon dont Pierre Moscovivi a posé les questions aux services suisses étaient biaisées ? Il ne pouvait avoir que cette réponse là car c’était la mauvaise question ?

« Tout cela était téléphoné par l’entourage de M.Cahuzac. Cela a été fait par l’administration fiscale dans un cadre où il faut consulter l’avocat de la personne concernée. M.Cahuzac et ses communicants essayaient d’entraver cette enquête depuis le 8 janvier. Il y a eu un conflit d’intérêt. Le fait que M.Cahuzac soit resté en poste après nos révélations fait qu’ils ont pu utiliser l’administration fiscale pour essayer d’entraver la marche à la vérité. Je n’emploie pas le mot « mensonge d’état » car cela voudrait dire que l’on remonte jusqu’au président et au Premier ministre. C’est plus complexe. Le point commun entre M.Moscovici et M.Cahuzac ? Ce sont les Strauss-kahniens. M.Hollande et M.Ayrault ont peut-être été minoritaires dans cette affaire par rapport à un autre courant au cœur du dispositif gouvernemental. L’ancien avocat de M.Cahuzac, Gilles August, est un proche de M.Strauss-Kahn. Le nouvel avocat de M.Cahuzac est le même que celui de M.Strauss-Kahn. Nous sommes au cœur d’une bataille. L’erreur de M.Hollande est de ne pas avoir écouté Mediapart dès décembre et demander à M.Cahuzac de quitter le gouvernement pour se défendre. »

D’où viennent les fonds des compte de Cahuzac ? De l’industrie pharmaceutique ?

« Medipart a évoqué cette hypothèse. Nous savons que ce compte a été ouvert en 1992 avec un premier versement. On tombe sur une autre famille politique ( Philippe Péninque, un proche de Marine Le Pen, aurait ouvert le compte de Jérôme Cahuzac chez UBS en 1992 selon Le Monde.fr, NDLR). Nous sommes devant un séisme qui est celui de l’évasion et de la fraude fiscale qui va ébranler la classe politique. Je rappelle que le premier défenseur de M.Cahuzac n’était autre que Eric Woerth, mis en cause dans l’affaire Bettencourt par Mediapart. Nous sommes devant un scandale oligarchique de gens qui brouillent les frontières politiques au cœur de leurs intérêts financiers. »

Printemps racheté par le Qatar

Printemps racheté par le Qatar

En février, l’italien qui détient 30% du Printemps avait pourtant annoncé dans un communiqué être entré en négociations exclusives pour le rachat des grands magasins en partenariat avec des investisseurs non identifiés du Qatar.  Selon le Figaro, les Qataris, regroupés dans une société de droit luxembourgeois, Divine Investments SA (Disa), auraient désormais pour projet de reprendre seuls le Printemps.  La société de Maurizio Borletti « sera elle aussi acquise par les investisseurs qataris qui négocient le rachat de 70% du groupe (Printemps, ndlr) auprès de la Rreef, filiale de la Deutsche Bank », indique le Figaro.  Contactée par l’AFP, la direction du Printemps n’a pas souhaité faire de commentaires. Egalement sollicité, le groupe Borletti s’est refusé au moindre commentaire « avant une présentation aux syndicats le 5 avril ».  Selon le quotidien économique, l’opération de reprise sera bouclée d’ici juillet.  Aucun détail sur le montant de ce rachat n’est pour l’instant évoqué.  En 2006, le Printemps avait été cédé par PPR sur la base d’un prix des actifs de 1,075 milliard d’euros. Depuis le chiffre d’affaires du groupe a bondi de 30% pour atteindre 1,45 milliard d’euros en 2011, et le résultat opérationnel a été doublé.  Les Galeries Lafayette, qui avaient elles aussi pris contact avec les Qataris pour mettre la main sur le Printemps -qu’elles convoitaient déjà en 2006- avaient fait une offre de 1,8 milliard fin 2012.  Une fois le rachat effectué, les Qataris prévoient de maintenir l’équipe de direction du Printemps, notamment l’actuel PDG, Paolo de Cesare.  Borletti resterait également afin de « fournir des conseils d’ordre opérationnel et stratégique en continuité avec l’actuel plan stratégique », indique le Figaro citant des documents fournis au comité central d’entreprise extraordinaire de mardi.  Les emplois du groupe, qui dispose de 16 magasins en France, dont son vaisseau amiral Printemps-Haussmann sur les Grands Boulevards parisiens, « ne seraient pas menacés », est-il ajouté.  Trois autres CCE, au cours desquels le projet de rachat sera présenté, sont d’ores et déjà officiellement programmés, les 5, 19 et 25 avril.

 

Suppression apprentissage à 14 ans par Peillon : une idéologie dépassée pour S. Royal

Suppression apprentissage à 14 ans par Peillon : une idéologie dépassée  pour S. Royal

 

Royal a raison de critiquer la suppression de l’apprentissage (en alternance) e dès 14 ans ; le « philosophe » Peillon (comme Hollande) ignore sans doute que prolonger la scolarité classique des élèves en difficulté ne peut qu’enfoncer les élèves dans la marginalité et le chômage. Peillon comme Hollande retarde sans doute de 50 ans dans leur vision de la société. L’Assemblée nationale a abrogé, vendredi, dans le cadre du projet de loi sur la refondation de l’école, une disposition qui autorisait l’apprentissage pour les jeunes à partir de 14 ans. Cette abrogation s’explique par la volonté affirmée de Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation, de mettre un terme à l’apprentissage précoce. Rien de surprenant: François Hollande en avait fait la promesse avant de devenir président de la  République. Lors de la campagne, il avait même parlé d’une «vieille thèse de la droite française depuis des années, finalement son refrain», concernant l’apprentissage dès 14 ans pour les élèves en difficulté. La mesure abrogée à l’Assemblée a pourtant été attaquée par Ségolène Royal. Sur son compte Twitter, la présidente de la région Poitou-Charentes a évoqué une «regrettable suppression du droit pour des jeunes de 14 à 15 ans de se former par alternance». ­Elle n’a pas, non plus, hésité à parler d’une «idéologie dépassée, vu la gravité de l’échec scolaire». À droite, l’UMP dénonce la «suppression sèche d’un dispositif» qui a «fait ses preuves» par «vision idéologique d’un collège unique». Cette mesure, qui avait été mise en place en 2011 par le député UMP Gérard Cherpion, rendait possible l’apprentissage dès la classe de quatrième pour des jeunes entrant dans le dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance (Dima). À l’Assemblée nationale, Vincent Peillon a toutefois minimisé l’impact de ce dispositif, expliquant qu’«à peine quelques centaines» d’élèves l’avaient déjà utilisé. «Lorsque les choses n’ont pas d’utilité, il vient un moment où il faut les supprimer», s’est-il justifié, en insistant sur

 

ND des Landes: un complément d’enquête demandé par la commission

ND des Landes: un complément d’enquête demandé par la commission

Dans cet article  du Monde, Claude Chéreau, président de la commission de dialogue, explique que « tout dossier qui attend une trentaine d’années perd beaucoup de ses possibilités de conviction » et ajoute: « Les arguments justifiant sa construction ont beaucoup varié dans le temps. Certains datent, d’autres sont devenus moins prioritaires ».   »On nous a mis en avant la saturation de l’aéroport actuel; or le problème n’est pas aussi simple », cite aussi le quotidien.  Selon Le Monde, la commission pourrait donc « suggérer au gouvernement des compléments d’enquête ».  Mais M. Chéreau, qui est aussi président de la Commission des comptes de l’Agriculture de la Nation, ex-conseiller de François Mitterrand et de Lionel Jospin, relativise aussi les arguments des anti-aéroport.   »Sur la richesse de la biodiversité, je ne suis pas certain que Notre-Dame-des-Landes soit une rareté comparée à la réserve naturelle du lac de Grand-Lieu », située au sud de Nantes, relève le président de la commission.  Sur ce dossier très politique, l’un des ardents défenseurs du transfert d’ici 2017 de l’aéroport actuel Nantes Atlantique, situé dans la périphérie nantaise, vers Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes, n’est autre que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ex-député maire de Nantes.  Il a lui-même créé fin novembre la commission de dialogue sur l’aéroport pour tenter de sortir de l’impasse après l’émoi suscité par les interventions massives des forces de l’ordre contre les opposants.  La commission, qui termine ses entretiens en fin de semaine prochaine, doit rendre son rapport « à la fin du mois et on tiendra la date, soit le 29 mars soit le 2 avril », a précisé mercredi à l’AFP M. Chéreau. Mais l’objectif de la commission « n’est pas la remise en cause du projet », avait-il rappelé tout en soulignant que la commission fera « des recommandations autonomes, quelles que soient les opinions des gens que nous avons rencontrés: on essayera d’être impartiaux ».

PSA dégradé par Fitch

PSA  dégradé par Fitch

Fitch Ratings a annoncé lundi l’abaissement de la note de crédit de PSA Peugeot Citroën de BB- à B+ avec une perspective négative. Dans un communiqué, l’agence de notation explique sa décision par les inquiétudes qu’elle nourrit à l’égard des perspectives du résultat d’exploitation et de la trésorerie du constructeur automobile. Leur redressement pourrait ne pas être aussi rapide et suffisant comparé à ce qu’anticipait Fitch jusque là, explique le communiqué.  L’agence souligne que PSA reste fortement exposé aux difficultés que traverse le marché automobile européen.

 

Royal : « pas désignée par le gouvernement » ? Si, pour éviter qu’elle ne redevienne ministre

Royal : « pas désignée par le gouvernement » ? Si, pour éviter qu’elle ne redevienne ministre

Ségolène s’est crue obligée de faire une mise au point sur sa nomination comme vice présidente de la nouvelle BPI. Personne n’y croit en réalité ; En effet après avoir exprimé assez fort (trop fort sans doute) son désir de revenir aux affaires nationales Hollande était particulièrement embarrassé compte tenu de relations déplorables entre Ségolène et Trierweiler. Hollande contourne ainsi l’obstacle en la nommant à la BPI. Ceci étant, Ségolène Royal (PS) a souligné qu’elle avait été « désignée par l’Association des régions de France » pour siéger au conseil d’administration de la BPI et « pas par le gouvernement », réfutant des déclarations de l’opposition dénonçant une « république des copains ». « Je siège à ce Conseil d’administration en tant que présidente de région, désignée par l’Association des régions de France et pas par le gouvernement », a déclaré la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes.

 

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EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

Inutile de le cacher, le refus d’Anne Lauvergeon par EADS  proposée comme présidente  est une défaite pour la France. Une défaite qui faiat suit au réaménagement du pacte d’actionnaires au profit de l’Allemagne.  - EADS a coupé mardi encore un peu plus le cordon qui le liait dans le passé aux Etats en proposant de nommer à son conseil d’administration l’ancien PDG de Thales, Denis Ranque, qui deviendra ainsi le premier président indépendant du groupe européen d’aéronautique et d’espace. Le comité de nomination d’EADS va proposer à la prochaine assemblée générale de porter Denis Ranque, 61 à la présidence (non exécutive) du conseil d’administration du groupe à l’issue d’une assemblée générale qui devrait être convoquée fin mars début avril, a-t-on appris de deux sources proches du dossier.  Denis Ranque a appris cette décision alors qu’il bouclait une traversée de l’Atlantique en bateau, près de quatre ans après avoir été poussé à démissionner de la présidence de Thales. « C’est un capitaine d’industrie très respecté avec une grande expérience du secteur et des différentes activités d’un groupe comme EADS », a déclaré l’une de ces sources. Denis Ranque est l’un des 12 candidats au futur conseil d’administration d’EADS. Une fois élu le nouveau conseil désignera son président lors de sa première réunion. Cette nomination peut être considérée comme une victoire pour le président exécutif du groupe, Tom Enders, qui a dû manoeuvrer habilement afin de défendre l’indépendance tout juste conquise d’EADS face aux velléités du gouvernement français de placer Anne Lauvergeon, l’ancienne présidente d’Areva, à la tête du conseil. L’histoire du groupe, créé en 2000, a été jalonné de conflits entre les actionnaires français et allemands. La composition du conseil était en effet un test important pour le groupe, après l’adoption en décembre d’un nouveau pacte d’actionnaires qui doit réduire l’influence des Etats.  

 

Le « sans OGM » boudé par la grande distribution

Le  « sans OGM » boudé par la grande distribution

 

Le « sans OGM » ne parvient pas à convaincre la grande distribution et pour cause , les OGM sont présents partout ou presque ; ‘association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé jeudi la trop faible présence selon elle dans les rayonnages des grandes surfaces de produits d’origine animale portant la mention « nourri sans OGM », malgré la forte demande des consommateurs.  Selon son enquête dans 324 grandes surfaces, seules deux enseignes, Carrefour et Auchan, ont fait cet effort pour leurs produits de marques distributeurs (MDD), proposant tous deux « une véritable gamme de produits +sans OGM+ ». Les autres « font quasiment l’impasse », souligne l’association qui note également que la mention « sans OGM » ne porte que sur la volaille et les oeufs, le porc, le poisson et parfois le veau.   »Est-ce qu’ils sont en train de faire des tests ou est-ce que cela ne les intéresse pas », s’interroge Olivier Andrault, chargé de missions au sein d’UFC-Que Choisir et responsable de l’enquête.  Il faut que les filières et les distributeurs se réveillent pour répondre à la demande des consommateurs », estime-t-il en réclamant « une nécessaire prise de conscience pour maintenir la diversité de choix ».   Chez Casino, une porte-parole fait valoir que la multiplicité des marques en rayon rend impossibilité de garantir l’absence d’OGM pour toutes. « Nous avons choisi de ne pas le mentionner ». Même si, insiste-t-on, « nous avons beaucoup de produits sans OGM ».   »C’est extrêmement difficile de s’engager fermement sur la non présence d’OGM dans l’alimentation du bétail notamment dans la filière soja dont la quasi majorité vient du Brésil » remarque un porte-parole de Système U qui assure que l’enseigne « continue de réfléchir » a à la question.  Débattu initialement lors du Grenelle de l’environnement, puis lors de l’adoption de la loi sur les organismes génétiquement modifiés en 2008, le décret sur l’étiquetage sans OGM est paru le 1er janvier 2012 pour une entrée en vigueur le 1er juillet dernier.   »Alors que la réglementation européenne imposait aux Etats membres de signaler les produits contenant des OGM, elle laissait à la discrétion des Etats membres la possibilité de signaler les produits +sans+ », rappelle Anaïs Fourest, responsable du dossier OGM à Greenpeace France.  A l’époque, se souvient-elle, toutes les discussions ont porté sur la coexistence entre filières avec et sans OGM et les risques de contamination: « A partir de quand peut-on considérer un produit sans OGM? ».  Au final deux seuils ont été retenus: la mention « sans OGM » concerne la « contamination fortuite acceptable » inférieure à 0,9 %.   »Inférieure à 0,1%, comme dans le bio, elle correspond à un engagement très fort ».  Globalement, il reste difficile pour le consommateur de savoir où trouver ces produits dans 86% des magasins, faute de signalétique suffisante, note l’étude. Ceci est « d’autant plus regrettable » que l’UFC ne relève pas de différence de prix avec les produits conventionnels, selon un relevé effectué entre les 14 et 18 janvier sur le site Internet de 1.653 magasins drive de la grande distribution.

 

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Sarkozy-Survivor par Bruno Le Maire

Sarkozy-Survivor  par Bruno Le Maire

Nicolas Sarkozy est au centre du prochain livre de Bruno Le Maire (Jours de pouvoir, à paraître le 31 janvier chez Gallimard). On y découvre un festival de phrases assassines de l’ancien président : « Ces sondeurs, ce sont de vrais blaires. […] Notre campagne, ça doit être une surprise par jour. 2007, c’était l’empereur ; 2012, ce sera Survivor […] Villepin, il est comme Juppé, ce sont des seconds […] Chirac, maintenant qu’il n’a plus le pouvoir pour le tenir, tout s’effondre, tout […] Fillon, vous voulez que je lui dise de se remuer plus? Je lui dirai ; pour la milliardième fois ; et ça changera rien. »

 

Rachat d’Opel par Peugeot ?

 

Rachat d’Opel par Peugeot ?

 

Pour l’instant GM affirme ne pas vouloir vendre Opel mais c’est peut-être pour en tirer un meilleur prix. La France milite en tout cas pour un rachat d’Opel par PSA Peugeot Citroën, seul moyen selon elle d’assurer l’avenir du groupe automobile français, ont déclaré des sources proches du dossier. Les récents propos du ministre de l’Economie Pierre Moscovici, selon lequel « il faudra sans doute aller plus loin » pour faire face à la crise sévère que subit PSA, alimentent des spéculations sur un appui de l’Etat à la création d’un nouveau champion européen pour contrer Volkswagen. Lundi, le site d’informations économiques latribune.fr a rapporté qu’un scénario de rachat d’Opel par PSA était envisagé « en haut lieu ». Mardi, Pierre Moscovici n’a rien fait pour couper court aux rumeurs. « Non, je ne les confirme absolument pas, je ne les infirme pas non plus », a dit le ministre sur RTL. « Il y aura peut-être des inflexions stratégiques, mais c’est à l’entreprise de les décider, les pouvoirs publics seront normalement informés. » Pierre Moscovici, qui fut député du Doubs et président de l’agglomération de Montbéliard, dont fait partie Sochaux, berceau du groupe PSA, est un proche de la famille Peugeot. « Les fuites dans la presse française sont un message à General Motors (maison mère d’Opel) : si vous voulez transférer Opel à PSA en échange de cash et d’un accès aux marchés émergents, la France donnera son feu vert », déclare une source proche du dossier. « Côté français, on sait que GM a été refroidi par l’intervention de l’Etat (au côté de Banque PSA Finance, NDLR). Paris entend dire clairement qu’il ne faut pas y voir un obstacle à une intégration approfondie », ajoute cette source.

 

Les ventes PSA plombées par la fiscalité et ses choix

Les ventes PSA plombées par la fiscalité et ses choix

Les facteurs explicatifs de la baisse de Peugeot sont nombreux mais en premier vient la fiscalité qui pèse d’une par sur les coûts de construction d’autre part sur le pouvoir d’achat du consommateur ( qui choisit les modèles les moins chers). Peugeot est moins internationalisé que Renault (en production et en commercialisation) et demeure plus sensible à la conjoncture nationale et européenne. Une solution pour s’en sortir la délocalisation (production et commercialisation). Les ventes mondiales de PSA Peugeot Citroën se sont en effet effondrées en 2012 à moins de 3 millions de véhicules, plombées par la mauvaise santé des marchés européens et la suspension des activités du groupe en Iran, mais le numéro un automobile français espère un rebond cette année.  Les ventes globales de véhicules se sont effondrées l’an dernier de 16,5% par rapport à 2011, à 2,97 millions, selon des chiffres publiés mercredi.  Le numéro un français a pâti notamment de la crise des marchés français et d’Europe du Sud, où il est traditionnellement très présent.  Les immatriculations ont dégringolé dans l’Hexagone (-17,5% selon des données brutes publiées le 2 janvier) et encore plus en Espagne, en Italie et au Portugal. Résultat, les ventes du deuxième constructeur automobile européen ont chuté sur ce continent de 15%, à 1,76 million de véhicules.  Un autre facteur négatif à été la suspension en février des activités du groupe en Iran, où il exportait des voitures en kit. PSA, qui s’alliait alors à l’américain General Motors, l’explique par le « renforcement des sanctions internationales ». Du coup, les ventes d’éléments détachés ont été divisées par plus de trois et devraient être presque nulles en 2013.   »L’année 2013 s’annonce encore difficile en Europe », a averti le directeur général des marques de PSA, Frédéric Saint-Geours. Le groupe table sur un recul de 3 à 5% des marchés français et européen, mais prévoit -sans le chiffrer- un redressement de ses ventes globales cette année, hors éléments détachés.  En Europe, il vise une part de marché de 13%, contre 12,7% en 2012, grâce à de nouveaux lancements après la Peugeot 208.  La guerre des prix devrait continuer, selon le directeur des marques, avec « une offensive de Volkswagen », ce dont se défend ce dernier. « En tant que filiale d’un groupe allemand en France, on est très sensible aux bonnes relations franco-allemandes », a assuré mercredi le président de VW pour la France, Jacques Rivoal.  Le constructeur français poursuit ses projets avec General Motors. Pour autant, pas question de reprendre l’allemand Opel, filiale de son partenaire américain. « Le sujet n’est pas à l’ordre du jour », a insisté M. Saint-Geours devant la presse. Il a rappelé que les deux groupes avaient signé en décembre trois projets portant sur des plateformes et des véhicules communs.  En revanche, PSA et GM pourraient coopérer en Russie, a fait savoir un porte-parole. Pour l’instant, ils n’avaient cité que l’Europe et l’Amérique latine.  L’an dernier, PSA a connu quelques déboires en Amérique latine avec des retards dans l’extension de son usine brésilienne de Porto Real. Le marché brésilien a aussi été tiré par les ventes de petites voitures dites « B Popular », un segment où PSA est absent.  Le groupe a en revanche augmenté ses ventes en Russie et en Chine, deux pays où il possède des usines.  En Russie, ses ventes ont progressé de 7,4%, à 78.000 véhicules. En Chine, où il est présent via deux coentreprises, ses ventes ont grimpé plus vite que le marché (+9,2%, à 442.000 véhicules).  M. Saint-Geours a aussi repoussé l’idée d’une réduction de la part du groupe dans l’équipementier automobile Faurecia, évoquée par un analyste lundi.  Pour se redresser, PSA a lancé en juillet un vaste plan de restructuration en France, qui comprend la fermeture de son usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en région parisienne. Pour la CGT, le recul des ventes est surtout dû à la situation iranienne et, par conséquent, « il n’y a aucune justification que PSA maintienne son plan ».  Le groupe a aussi dû demander pour sa banque une garantie à l’Etat, qui vient d’être notifiée à Bruxelles. Pour autant, le gouvernement continue « à considérer que l’aide qui a été apportée par le gouvernement français n’est pas une aide d’Etat à proprement parler », selon sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem.  A la Bourse de Paris, le titre Peugeot a fini mercredi en hausse de 1,58%, à 6,31 euros, dans un marché en hausse de 0,31%.

 

Rachat de Alitalia par Air France

Rachat de Alitalia par Air France

 

Le groupe Air France-KLM est en discussions « avancées » en vue d’une prise de contrôle d’ici l’été de la compagnie italienne Alitalia, dont il possède déjà 25%, rapporte dimanche le quotidien romain Il Messaggero sans citer ses sources. Alitalia est pour l’instant contrôlée par CAI, un consortium d’investisseurs dont Air France-KLM est membre et qui l’a rachetée en 2008 alors qu’elle était en cessation de paiement. Tous les actionnaires de la compagnie italienne pourront exercer une option de vente de leurs titres à l’expiration d’une période de « lock-up » le 12 janvier. En mai dernier, Air France-KLM avait déclaré qu’il pourrait attendre 2014, voire 2015, pour prendre le contrôle de la compagnie italienne. Selon Il Messaggero, le groupe franco-néerlandais a offert aux autres actionnaires une prime de 20% par rapport au prix d’achat de leur participation dans Alitalia en 2008 et il pourrait les payer en actions Air France-KLM. Il y a cinq ans, CAI avait déboursé un peu plus d’un milliard d’euros pour reprendre Alitalia. A Paris, un porte-parole d’Air France-KLM s’est refusé à tout commentaire. Aucun représentant d’Alitalia n’a répondu aux demandes répétées de commentaire. De son côté, l’ancien président du Conseil Silvio Berlusconi s’est déclaré dimanche opposé à sa prise de contrôle par un groupe étranger. « Notre pays ne peut pas se permettre de ne pas avoir sa propre compagnie aérienne nationale », a-t-il écrit sur sa page Facebook. « Si Alitalia était tombée entre les mains des Français (…), de nombreux touristes seraient allés visiter les châteaux de la Loire au lieu de nos villes d’art. »

 

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