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Afrique: Près d’un milliard de personnes concernées par les conflits de l’eau d’ici 2050

Afrique: Près d’un milliard de personnes concernées par les conflits de l’eau d’ici 2050

par
Sophie de Bruin
Researcher in Environmental Change, Vrije Universiteit Amsterdam


L’Afrique compte 66 bassins fluviaux transfrontaliers. Il s’agit notamment du bassin du Nil et des bassins du Juba-Shebelle et du lac Turkana dans la Corne de l’Afrique. Le risque de conflit peut augmenter avec la croissance démographique, l’intensification de l’utilisation de l’eau et les changements climatiques. Il n’existe pas de consensus sur les mécanismes précis qui alimentent les conflits dans ces bassins. Il est toutefois possible d’identifier les bassins où les risques devraient s’aggraver. Pour ce faire, on peut combiner les données sur les conditions de risque de conflit identifiées dans la littérature existante.

Dans une étude récente que j’ai menée avec trois chercheurs en systèmes d’eau de l’IHE Delft, de l’université d’Utrecht et de l’université de Wageningen & Recherche, nous avons proposé trois scénarios possibles concernant les risques de conflit dans les bassins fluviaux transfrontaliers mondiaux.

Notre étude prévoit que si rien ne change de manière substantielle dans la gestion des bassins fluviaux transfrontaliers et si le changement climatique s’aggrave, 920 millions de personnes vivront dans des bassins à risque de conflit très élevé à élevé d’ici 2050.

Si les nations améliorent l’utilisation de l’eau, renforcent la coopération et font davantage pour prévenir ou atténuer les conflits, ce nombre tombera à 536 millions.

Les traités sur l’eau et les organisations de bassin fluvial solides augmentent la probabilité d’une coopération stable et à long terme entre les États.

Notre étude combine des projections sur la construction de méga-barrages et la résilience institutionnelle. Elle a examiné les facteurs de risque hydroclimatiques, de gouvernance et socio-économiques. La combinaison de ces facteurs a permis de se faire une idée du risque global de conflit par bassin fluvial transfrontalier.

Nous avons utilisé une interprétation large des conflits liés aux ressources transfrontalières en eau. Il peut s’agir d’accusations, de tensions diplomatiques, de sanctions économiques ou de conflits violents.

Un manque de coopération entre les pays peut entraîner une perte des avantages qui pourraient découler d’activités communes. Il s’agit notamment de l’adaptation au changement climatique, de la protection de l’environnement et du développement socio-économique. Les tensions entre les États sur ces questions peuvent également s’étendre à d’autres secteurs, compromettant les relations politiques ou économiques régionales.

Nos résultats montrent que dans un scénario de statu quo – où aucun changement majeur n’est apporté – 920 millions de personnes sur les 4,4 milliards de personnes vivant dans des bassins fluviaux transfrontaliers vivront dans des bassins à risque de conflit très élevé à élevé d’ici à 2050. En Afrique, ce nombre inclut les habitants de l’Érythrée, de l’Éthiopie, du Rwanda, de l’Ouganda, du Kenya, de la Somalie, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Niger. Il inclut également les habitants du Mozambique, du Malawi, du Bénin et du Togo.

Dans le scénario “ambition élevée”, qui implique une amélioration des pratiques d’utilisation de l’eau et une plus grande résilience des institutions, ce nombre diminue pour atteindre 536 millions. Le scénario “ambition faible” implique une certaine amélioration de l’efficacité de l’utilisation de l’eau, de la capacité institutionnelle et de la qualité de la gouvernance. Selon ce scénario, 724 millions de personnes vivraient dans des bassins à risque de conflit très élevé à élevé d’ici 2050.

Les bassins d’Afrique et d’Asie en particulier devraient être confrontés à des risques globaux élevés, car plusieurs risques s’y télescopent. En Afrique, plusieurs bassins sont confrontés à des risques supplémentaires tels que la forte variabilité des flux d’eau et la disponibilité limitée de l’eau. Les pays en aval dépendent également des pays en amont.

Les tensions actuelles sur le Nil à propos du grand barrage de la Renaissance de l’Éthiopie, par exemple, pourraient s’aggraver lorsque l’Éthiopie décidera de construire plusieurs nouveaux méga-barrages hydroélectriques. L’Égypte et, dans une moindre mesure, le Soudan sont très dépendants des ressources en eau liées au bassin.

Notre étude montre que 11 autres grands barrages hydroélectriques pourraient être construits dans le bassin du Nil. Ces prévisions sont basées sur la faisabilité physique, le rendement énergétique et les coûts de construction. La projection tient compte de certaines restrictions, telles que les réserves naturelles protégées.

Sept de ces barrages seraient situés en Éthiopie et les quatre autres au Sud-Soudan. La construction de ces barrages se ferait dans un contexte de pénuries d’eau croissantes, de fortes dépendances à l’égard de l’eau et de ressources économiques limitées pour faire face aux risques liés à l’eau.

Ces nouveaux barrages pourraient aggraver les effets du changement climatique régional et les besoins en eau, en particulier lorsque la population et l’économie sont en pleine croissance. Bien que les spécialistes ne puissent pas prédire quand cela se produira, une sécheresse pluriannuelle dans le bassin du Nil est inévitable. Cela aurait de graves conséquences sur la répartition de l’eau.

La perspective d’une sécheresse pluriannuelle dans certaines parties du bassin du Nil exige des préparatifs dès aujourd’hui. Et même si l’impact des nouveaux barrages sera modéré, la perception du risque pourrait affecter la façon dont l’Égypte, par exemple, prend des décisions sur la coopération fluviale partagée.

Deux autres grands bassins – le Juba-Shebelle au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, et le bassin du lac Turkana au Kenya et en Éthiopie – devraient être confrontés à des niveaux élevés de risque de conflit. Dans ces deux bassins, de multiples problèmes, tels que les conflits locaux, le faible développement humain et la disponibilité limitée de l’eau, s’y entrechoquent aujourd »hui.

Cette situation pourrait s’aggraver si des efforts supplémentaires ne sont pas déployés d’ici à 2050, en raison d’une croissance démographique relativement élevée et des effets du changement climatique, sans ressources suffisantes pour s’adapter.

Même dans notre scénario très ambitieux, qui implique des améliorations substantielles de la gestion de l’eau, de la gouvernance nationale globale et de la résilience institutionnelle, les bassins du Juba-Shebelle et du lac Turkana sont toujours confrontés à des risques élevés.

Les défis et les risques auxquels ces bassins sont confrontés doivent être explicitement inclus dans des plans plus larges. Par exemple, lorsque de grands barrages hydroélectriques sont construits, leur exploitation ne doit pas entraver les objectifs d’adaptation au climat de l’ensemble de la région.

Immobilier : concurrence de l’assurance emprunteur freinée par les banques

Immobilier : concurrence de  l’assurance emprunteur freinée par les banques

La concurrence  dans ce domaine ne plait pas trop aux banques. Et pour cause par exemple pour un emprunt de 200 000 euros sur 20 ans on peut  économiser 4 000euros en faisant varier le coût d’assurance de 0.5% à 0.4%. Le législateur est intervenu à plusieurs reprises pour dynamiser la concurrence sur le marché de l’assurance emprunteur, l’UFC Que Choisir tire la sonnette d’alarme sur l’effectivité de certaines avancées et notamment sur la possible substitution de l’assurance emprunteur pendant 12 mois après la souscription d’un crédit immobilier. « Pour stimuler la concurrence, la loi de consommation a prévu la possibilité pour tous consommateurs de changer son assurance pendant 12 mois après la souscription d’un crédit immobilier », explique Cédric Musso, directeur de l’action politique de UFC Que Choisir. Le potentiel d’économie peut être très important. « Le problème c’est que les banques freinent cette possible substitution et les consommateurs s’en sont plaints auprès de nous. Les banques multiplient les prétextes« , poursuit l’expert.

Les banques remplacées par les opérateurs téléphoniques

Les banques remplacées par les opérateurs téléphoniques

Il fallait s’y attendre la révolution bancaire est en route. Les grands du numérique et les opérateurs téléphoniques vont progressivement ajouter le métier de banquier à leurs activités. D’un certain point de vue pas de vraies surprises dans la mesure où les banques classiques font de moins en moins leur métier en se contentant de ramasser les dépôts afin de spéculer. À cet égard les profits réalisés par les banques classiques proviennent essentiellement de cette activité de spéculation. On constate en effet que par exemple l’activité de prêt des banques est de plus en plus réduite du fait  des contraintes de plus en plus sévères imposées  à l’emprunteur (entreprises ou particuliers). . En outre les frais bancaires sont bien souvent excessifs par rapport à la réalité des frais de gestion.  L’opérateur Orange par exmple projette d’ouvrir une banque mobile, 100% utilisable avec un Smartphone,  et fera une annonce concernant son ouverture « début 2016″, a indiqué vendredi son PDG Stéphane Richard dans un entretien au Figaro. « C’est l’un des objectifs du plan Essentiels2020, présenté en mars dernier. Je peux vous dire que, début 2016, Orange va annoncer l’ouverture d’une banque en France, en partenariat avec un acteur du secteur », a déclaré M. Richard. Il précise que cette banque « sera 100 % digitale et 100 % innovante. On pourra y effectuer toutes les opérations bancaires courantes et nous n’excluons pas de faire du crédit immobilier ». « Orange est légitime pour devenir une banque: il dispose d’une marque forte, de 1.000 points de vente et d’une base de 27 millions de clients qui lui font confiance sur deux points essentiels: la sécurité et la fiabilité. Pour mener ce projet, nous avons recruté Laurent Paillassot, banquier et ancien DG de LCL », rappelle Stéphane Richard. Il souligne qu’Orange a « fait (ses) classes en Pologne avec une banque qui dispose déjà de 100.000 utilisateurs actifs ». « J’observe, depuis de nombreuses années, que les banques viennent dans les télécoms. Je suis donc très détendu sur le fait qu’un opérateur télécoms fasse de la banque. La concurrence, c’est très bien, mais pas uniquement dans le secteur des télécoms! », a ajouté le PDG de l’opérateur historique.

 

Sondage 2017 : Nicolas Sarkozy peu soutenu par les députés UMP

Sondage 2017 : Nicolas Sarkozy  peu soutenu par les députés UMP

 

Nicolas Sarkozy  peine décidément à s’imposer de manière indiscutable à l’UMP même chez les députés. Certes il est en tête chez ces députés, mais son avance sur les autres candidats à la présidence de l’UMP est loin d’être massive. En cause la crainte que les affaires plombent un jour Sarkozy et par ricochet l’UMP ; aussi le faiat que les députés ne sont pas convaincus par le flou du programme de Sarkozy qui aura auusi à justifier d’un bilan très mitigé pour la période 2007-2012. .  Enfin  Les contestations contre l’ex-chef de l’Etat se sont multipliées dans les derniers jours, depuis qu’il a évoqué publiquement son souhait d’abroger la loi Taubira sur le mariage homosexuel.  Europe 1 a posé les quatre questions suivantes à chaque député UMP : « Avez-vous parrainé un candidat à la présidence de l’UMP ? A défaut lequel à votre soutien ? » ; « Etes-vous favorable à un changement de nom du parti ? » ; « Êtes-vous favorable à une primaire ouverte pour choisir le candidat de votre famille à l’élection présidentielle ? » et « Qui est votre favori pour représenter la droite en 2017? ». L’idée d’une primaire ouverte à tous est réclamée par 83% des députés interrogés. Soutenu par 43,8% des députés pour la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy arrive en tête devant Bruno Le Maire (24,5%), et Hervé Mariton (13,5%). Sur la question de l’élection présidentielle, 25,7% des députés UMP affirment soutenir Nicolas Sarkozy, et 15,8% lui préfèrent François Fillon. Avec 10%, Alain Juppé se trouve seulement en troisième position.  Enfin sur un changement de nom de l’UMP, les élus interrogés répondent « non » à près de 50%.

 

Ukraine : un pays pillé par les oligarques

Ukraine : un pays pillé par les oligarques

 

Démocratie et niveau de vie deux aspirations des ukrainiens ; Une démocratie qui pendant plus de 20 ans a été étouffée par les oligarques (communistes, amis des communistes, affairistes). Un pays aussi au bord de la faillite financière littéralement pillé par les oligarques qui pendant la même période ont détourné la richesse nationale constituant des patrimoines énormes souvent réinvestis à l’étranger. Un pays en fait dirigé par un conglomérat d’oligarques, d’  affairistes et de membres de la mafia (un peu comme en Russie). Rétablir la démocratie ne sera  pas aisé car i n’existe pas de structure réellement démocratique, tout est à reconstruire ; Il en est de même dans le domaine économique et surtout financier. Les besoins de financement sont énormes (de l’ordre 35 milliards) Aucun pays ne pourra aider seul l’Ukraine, ni la Russie, ni les Etats-Unis, ni l’Europe, il faudra une union internationale sur l’égide du FMI avec sans doute des contreparties sociales difficiles pour les ukrainiens ( comme en Grèce). Un pays pourtant à fort potentiel que se disputent  l’Europe et le Russie pour de raisons géostratégiques. Un enjeu essentiel pour la Russie qui ne veut pas d’une démocratie vivante à ses frontières et qui craint aussi les risques de contagion démocratique. A l’intérieur même de la Russie. Ce qui ne manquera pas d’arriver un jour contenu aussi du conglomérat oligarques, affairistes et mafia qui dirigent aussi le pays.

Attractivité : des investisseurs peu convaincus par les gadgets de Hollande

Attractivité : des investisseurs peu convaincus par les gadgets de Hollande

Le constat est là 77% d’investissements étrangers en moins en France en 2012 et une grande inquiétude sur l’instabilité fiscale et réglementaire pour l’avenir ; il y avait donc du travail pour Hollande pour convaincre les patrons étrangers lors du conseil d’attractivité (un nouveau machin !).  Hollande s’est exprimé  devant une trentaine de grands patrons étrangers (Volvo, Bosch, Siemens, Samsung, Intel, Nestlé ou General Electric) mais aussi de responsables de fonds d’investissement koweïtien, qatari et chinois réunis sous les ors de l’Elysée pour un « Conseil stratégique de l’attractivité ».  Le chef de l’Etat, qui leur a donné rendez-vous dans six mois pour « juger » de ses réformes, a promis une nouvelle fois « d’harmoniser » la fiscalité française sur les entreprises avec celles de ses « principaux voisins européens » et notamment celle de l’Allemagne « à l’horizon 2020″.  Mais les attentes de ces investisseurs à l’égard de la France pourraient être plus immédiates, avec une taxe à 75% sur les plus hauts revenus qui a fait figure d’épouvantail et un impôt sur les sociétés qui pourra atteindre cette année un taux record en Europe de 38%.  Vantant les mérites de son « pacte de responsabilité » qui doit se traduire par des créations d’emplois en échange d’un allègement du coût du travail, François Hollande a cependant souligné qu’il devait conduire aussi à davantage de « visibilité sur la trajectoire fiscale » des entreprises.  Dès à présent, le chef de l’Etat a annoncé ou confirmé toute une série de mesures techniques comme la fusion de l’Agence française des investissements internationaux (AFII) et d’UbiFrance, organisme chargé de la promotion des entreprises françaises à l’étranger, des aides à l’implantation de start-ups étrangères ou une simplification administrative et douanière.  François Hollande a également confirmé la création d’un « passeport talent » pour « mieux recevoir les innovateurs et les créateurs » et promis des délais d’obtention de visas pour les hommes d’affaires « réduits à 48 heures » contre plusieurs semaines aujourd’hui.  La France, a-t-il souligné, n’a « pas peur » des investissements étrangers et « pas peur de s’ouvrir au monde », elle n’entend pas « se protéger », considérant « même que la mobilité des investissements –français à l’étranger, étrangers en France– fait partie de la réussite d’un pays ».  Cet appel, a encore insisté François Hollande, vaut tout particulièrement pour les investisseurs issus des pays émergents qui, a-t-il déploré, ne représenteront encore « que 10% des décisions d’investissements » étrangers cette année en France.   »La première condition si on veut attirer (les capitaux), c’est d’être séduisant », relève-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat. Mais encore faut-il les convaincre de cette mutation du « site France ».   »La France est très chère », a réagi sur le perron de l’Elysée Victoria Mars, présidente du conseil d’administration de la célèbre marque américaine de barres chocolatées, évoquant un coût de travail élevé tout en se disant « confiante » dans l’amélioration du climat des affaires dans l’Hexagone.  De son côté, Ernst Lemberger, président de la société d’investissement autrichienne Ventana, a salué un gouvernement français qui a « vraiment pris la mesure de ce qui est à faire pour redresser la capacité productive » de la France, mais il attend désormais des mesures « concrètes ».  Quant à Anand Mahindra, patron du groupe industriel indien du même nom, il a lancé dans un sourire: « La France pourrait devenir le nouveau marché émergent du monde ».  Récemment encore, le cabinet Ernst and Young déplorait qu’elle émette plutôt des « signaux défensifs voire répulsifs qui préoccupent entrepreneurs et décideurs », quand l’Allemagne et le Royaume-Uni, au contraire, sont « mieux ancrés dans la mondialisation, jugés plus flexibles et plus compétitifs ».  Pour preuve: dans un appel publié le 19 décembre par le quotidien économique Les Echos, plus de 50 dirigeants de filiales étrangères installées en France (Coca-Cola, GE, Siemens, HP, Adecco…) avaient fait part de leurs difficultés croissantes à convaincre leurs maisons mères d’investir en France.  Conséquence, selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED): les investissements directs étrangers se sont effondrés de 77% en France l’an dernier alors qu’ils ont quintuplé vers l’Allemagne.

 

Fiscalité: blocage de Paris jeudi par les agriculteurs

 

Fiscalité: blocage de Paris jeudi par les agriculteurs

 

 

Une belle pagaille en perspective avec la menace des agriculteurs de bloquer Paris jeudi. Dans un communiqué, la fédération départementale des Syndicats d’exploitants agricoles d’Ile-de-France (FDSEA) et les Jeunes agriculteurs prévoient « des rassemblements sur tous les axes routiers menant à Paris pour faire entendre la voix d’une agriculture aujourd’hui sacrifiée ». Ils protestent contre « un matraquage tous azimuts, des réglementations environnementales toujours plus exigeantes, des contrôles toujours plus nombreux, des contraintes règlementaires de plus en plus fortes » ainsi que les augmentations de TVA et l’écotaxe – suspendue sine die mais que le gouvernement entend maintenir.   »La +FOLL+ journée du jeudi 21 novembre n’est plus un avertissement lancé au Ministre de l’agriculture, mais un ultimatum » préviennent-ils en jouant sur le patronyme du ministre Stéphane Le Foll dont ils demandent « la démission pour incompétence notoire ». « Ce n’est pas une action du type +bonnets rouges+, on reste vraiment sur des revendications agricoles », se défend Damien Greffin, président de la FDSEA Ile-de-France, joint par l’AFP. « On n’appelle pas à la révolution ni à la guerre civile. Pas question de fumer les portiques (de l’écotaxe), mais dans notre situation, on est obligé d’avoir une action dure et probablement impopulaire ».  Cette initiative est prise unilatéralement reconnaît-il encore: ainsi « le nord du bassin parisien mobilise le 29 et on recommencera avec eux, mais on ne peut pas ne pas réagir ».  Le président de la FNSEA Xavier Beulin avait assuré la semaine dernière qu’il ne comptait pas appeler à de nouvelles manifestations. Quant au président des JA, François Thabuis, contacté lundi, il a reconnu n’avoir pas été informé.  Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a prévenu lundi soir qu’il n’a « pas l’habitude de céder aux ultimatums ».   »On demande ma démission? Ils l’ont déjà demandée. On fixe des ultimatums? Je n’ai pas l’habitude de céder aux ultimatums », a averti le ministre, invité de l’émission Mots Croisés sur France 2.

Marine-Harvest : occupation par les salariés

Marine-Harvest : occupation par les salariés  

Le groupe a annoncé en juin la suppression de 400 postes en Bretagne, dont environ près de 300 (CDI et intérimaires) à Poullaouen, où Marine Harvest possède un site de production et un autre d’expédition de saumon fumé. Lundi soir, une cinquantaine de salariés « étaient partis pour bloquer le site d’expédition pour une durée illimitée », a indiqué à l’AFP un représentant CGT, Patrick-Guy Leveille. « Ils sont en train de tenter de sauver leur emploi et on pense que c’est possible », a déclaré à l’AFP le maire En juin, Marine Harvest avait annoncé son intention de fermer au premier semestre 2014 ses sites de Poullaouen (187 CDI et une centaine d’intérimaires), près de Carhaix (Finistère), et de Châteaugiron (125 CDI et une cinquantaine d’intérimaires), en Ille-et-Vilaine. Une réorganisation cruciale « pour pérenniser les activités françaises du groupe », avait justifié le groupe. « La décision de fermer Poullaouen est actée, ils ne vont pas faire machine arrière », a commenté M. Leveille, représentant CGT à Landivisiau, autre site de Marine Harvest, où la direction prévoit d’investir 8 millions d’euros sur les deux années à venir. « Il faut accepter la mobilité pour les plus jeunes, et augmenter la prime supra-légale pour les plus anciens »" salariés, a ajouté M. Leveille. Les représentants du personnel à Poullaouen n’étaient pas joignables. « Il y a eu des avancées de la part de la direction sur les indemnités de mobilité et sur les primes supra-légales », a-t-il ajouté. Mais ces dernières restent « largement insuffisantes » pour les plus anciens, a-t-il assuré. A titre d’exemple, a-t-il cité, un salarié avec 11 ans d’ancienneté et âgé de 52 ans toucherait 32.000 euros. La direction propose aussi 80 postes à Landivisiau au lieu de 64, dans le cadre de la mobilité. Selon M. Leveille, le site de production de Poullaouen fermerait le 31 mai au lieu du 31 mars. Le site d’expédition fermerait quant à lui le 31 décembre 2015 au lieu de fin mars 2014. M. Troadec souhaite de son côté « soit une réindustrialisation du site par Marine Harvest elle-même, soit par un repreneur que Marine Harvest doit trouver », a-t-il dit à l’AFP. La direction devrait rencontrer les salariés mardi midi. Un nouveau CCE est prévu mercredi, a indiqué M. Leveille.

 

Le Conseil national du PS bousculé par les grévistes de PSA

Le Conseil national du PS bousculé par les grévistes de PSA

Ce Conseil national, qui rassemble quelque 300 cadres du PS, s’est ouvert dans un contexte marqué par l’affaire Cahuzac, une bombe politique qui a profondément marqué et choqué les militants, et quelques jours après les propos anti-austérité de plusieurs ministres, dont Arnaud Montebourg (Redressement productif), et Cécile Duflot (Logement).  Le Premier ministre venait juste d’achever son discours lorsque une cinquantaine d’ouvriers de l’usine PSA sont entrés dans la salle en clamant « le changement, c’est maintenant ». M. Ayrault s’est éclipsé. Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a lui décidé de leur accorder la parole pendant une dizaine de minutes. C’est le représentant CGT de l’usine, Jean-Pierre Mercier, qui s’est exprimé à la tribune, devant plusieurs ministres et le conseiller de François Hollande, Aquilino Morelle. « On est venu ici pour vous demander qu’on obtienne une bonne fois pour toutes ce médiateur, qui puisse mettre le poids du pouvoir politique, du gouvernement dans la balance », a déclaré le dirigeant syndical.  Prenant à partie les ministres présents, comme Stéphane Le Foll, François Lamy ou Najat Vallaud-Belkacem, le représentant CGT leur a lancé : « vous avez vos menteurs, vos Cahuzac, nous on a M. (Philippe) Varin », le président de PSA, accusé de « mentir » aux ouvriers « depuis un an et demi ».  Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a lui aussi été apostrophé. « Vous connaissez dans le Doubs la famille Peugeot, vous pouvez avoir un poids vis-à-vis d’eux », a demandé M. Mercier au ministre, élu de ce département.  Des représentants de ces salariés ont dans la foulée été reçus par M. Désir. « Même si on désapprouve l’intrusion, il est tout à fait indispensable pour le PS de maintenir le dialogue avec les travailleurs car nous sommes le parti des droits des travailleurs », a assuré un membre de la direction.

 

Développement : une banque créée par les BRICS

Développement : une banque créée par les BRICS

Les dirigeants des pays émergents des Brics, réunis à Durban en Afrique du Sud, se sont mis d’accord mardi pour créer une banque de développement commune destinée à financer des infrastructures, qui devrait leur permettre de se passer de la Banque mondiale.   »C’est fait », a déclaré le ministre sud-africain des Finances Pravin Gordhan, quand l’AFP lui demandait si les cinq pays –Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud– étaient parvenus à un accord sur la création de cette banque, lors des discussions ministérielles précédant leur cinquième sommet annuel.  Les détails devraient être annoncés mercredi par les chefs d’Etat et de gouvernement des cinq pays, selon M. Gordhan.  Mais il devrait ne s’agir que d’un accord de principe, le règlement des questions techniques étant remis à plus tard.   »Il y a encore beaucoup de détails à discuter (…) et il va y avoir un processus pour le reste de ces détails », a indiqué à l’AFP le ministre du Commerce et de l’Industrie sud-africain Rob Davies.  La nouvelle banque devrait, selon les conclusions de la commission de travail qui a précédé le sommet, être dotée d’un capital de départ de 50 milliards de dollars, soit 10 milliards par pays. Quand bien même elle devrait avoir du mal à réunir une telle somme qui correspond à 2,5% de son produit intérieur brut (PIB), l’Afrique du Sud en a fait une priorité. Elle espère trouver ainsi un moyen de financer son ambitieux programme d’infrastructures et aussi les projets des pays voisins.   »Je pense que les montants disponibles pour financer le développement ne sont clairement pas suffisants pour satisfaire (…) les besoins en infrastructures sur le continent africain. Ainsi, un nouvel acteur sera le bienvenu, pour ajouter sa contribution et, espérons le, secouer quelques-unes des autres institutions grâce à une saine concurrence », a relevé le ministre du Commerce et de l’Industrie sud-africain Rob Davies.  Le pays hôte a d’ailleurs donné pour thème à la rencontre de Durban « Les Brics et l’Afrique: un partenariat pour le développement, l’intégration et l’industrialisation ».  Derrière le discours politique unificateur, qui consiste à dire que les Brics doivent constituer une force économique et politique pour s’affranchir des puissances occidentales, se dissimulent cependant des appréhensions africaines.  L’implantation massive en Afrique de la Chine, le géant des Brics, pose question, certains estimant que la Chine n’est plus un pays émergent, et que ses relations économiques avec le continent s’apparentent désormais à une nouvelle forme de colonialisme.  La journée a justement démarré mardi pour le président sud-africain Jacob Zuma par la réception de son homologue chinois Xi Jinping dans le cadre d’une visite d’Etat à Pretoria.   »Nous voyons les succès de la Chine comme une source d’espoir et d’inspiration. L’émergence de la Chine porte des leçons pour nous, car nous essayons de suivre son exemple », a déclaré M. Zuma.  Et les deux pays de signer quelques contrats, notamment dans les domaines des hydrocarbures et du développement d’infrastructures de transport.  Les deux hommes se sont ensuite rendu à Durban où M. Zuma s’est entretenu en tête-à-tête avec le Russe Vladimir Poutine.  Soucieux de leur indépendance, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, qui rassemblent 43% de la population mondiale et produisent le quart du PIB de la planète, veulent se doter d’institutions et mécanismes communs leur permettant de contourner un système mondial actuellement dominé par l’Occident, du Fonds monétaire international (FMI) à la Banque mondiale (BM) en passant par les agences de notation.  La BM a « salué » mardi le lancement de cette nouvelle banque, rejetant implicitement toute idée de compétition entre les deux insitutions.   »Nous sommes prêts à travailler étroitement avec cette nouvelle banque pour mettre un terme à la pauvreté », a précisé l’institution de Washington dans un communiqué.  Outre la création d’une banque de développement, les Brics pourraient aussi mettre en réserve une partie de leurs fabuleuses réserves de change –4.400 milliards de dollars, selon Pretoria, aux trois quarts détenus par Pékin– pour s’entraider en cas de choc conjoncturel.  Ce pot commun, qui leur permettrait d’éviter un recours au FMI, devrait être doté d’une centaine de milliards de dollars, selon le gouverneur de la banque centrale du Brésil Alexandre Tombini.  Le Brésil et la Chine ont parallèlement signé un accord d’échange de 30 milliards de dollars entre leurs banques centrales destiné à stimuler leur commerce bilatéral.  Les cinq pays ont aussi dans leurs cartons une agence de notation, un mécanisme de réassurance, un conseil d’entrepreneurs, une classification maison des universités… On évoque également un câble sous marin permettant de transmettre des données à haut débit du Brésil à la Russie via l’Afrique du Sud, l’Inde et la Chine, un projet à 1,2 milliard de dollars.

 

Trop-perçus par les chômeurs:  » pas de moratoire »

Trop-perçus par les chômeurs:  » pas de moratoire »

« Il n’y aura pas de moratoire. Je ne suis pas sûr d’ailleurs qu’il faille de mesure générale. Il faut partir du principe que ‘l’indu’ a été perçu à tort. Même s’il n’y a pas de fraude, il n’y a pas de raison de considérer que pour l’ensemble des chômeurs, dans toutes les situations, il faille effacer cette dette », a réagi vendredi soir sur Europe 1 Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi, à la demande des associations de défense des chômeurs au sujet des « trop-perçus ».  Les associations réclament une suspension, par le biais d’un moratoire, des remboursements que doivent effectuer les chômeurs au titre des « trop-perçus ». Pôle emploi réclame en effet plus de 300 millions d’euros aux personnes en recherche d’emploi, au titre des « indus », ces sommes versées par erreur aux personnes en recherche d’emploi. « Ce qu’il faut faire, c’est, légitimement, avoir le remboursement de ces indus. Mais c’est surtout traiter au mieux la situation individuelle des personnes », poursuit Jean Bassères. Et d’enchaîner : « c’est pour cela qu’on insiste beaucoup sur la nécessité de bien faire connaitre aux chômeurs les circuits de décision, puisque nous nous pouvons mettre en place des plans de règlement ». « Nous pouvons, avec les partenaires sociaux, également mettre en place des remises de dette. Tout l’objectif de Pole emploi est de traiter le plus finement possible, en fonction de la situation des chômeurs, le problème des indus », assure le directeur de Pôle emploi.

 

Spéculation sur les produits agricoles par les banques françaises

Spéculation sur les produits agricoles par les banques françaises

Au terme de recherches effectuées pour son compte par le cabinet néerlandais indépendant Profundo, Oxfam a déterminé que des banques françaises contrôlent 18 fonds dont les performances sont totalement ou partiellement liées à l’évolution du prix des matières premières agricoles.  Sont visées BNP Paribas (10 fonds), Société Générale et Crédit Agricole par le biais de leur filiale commune Amundi (7 fonds), ainsi que Natixis (1), filiale du groupe BPCE. Au total, ces fonds gèrent, selon l’étude, 2,58 milliards d’euros.  Interrogé par l’AFP, BNP Paribas fait valoir qu’il n’est pas un acteur majeur de ce marché et assure qu’il ne spécule pas sur les matières premières agricoles. Il rappelle que rien de ces activités n’est caché et que tous les fonds commercialisés ont été agréés par les autorités de marché.  La banque annonce également qu’elle va suspendre « dès que possible » la souscription au seul de ses fonds entièrement investi dans l’agriculture, le BNP Paribas Agriculture Fund.  Elle indique également avoir déjà fermé, en 2012, trois fonds cotés, aussi appelés ETF, qui étaient investis en bonne partie dans des matières premières agricoles.  Selon l’étude, le fonds le plus important d’une banque française est géré par une filiale américaine de Natixis, AlphaSimplex Group. Il s’agit de l’ASG Managed Futures Strategy Fund, avec 619 millions d’euros d’encours.  Sur ce total, seuls 2,5% sont investis dans des matières premières agricoles, selon le rapport de gestion à fin 2012 publié sur le site de Natixis Global Asset Management. Il n’est commercialisé qu’aux Etats-Unis.  Oxfam France souligne que ces fonds ne sont pas concernés, en l’état, par le projet de réforme bancaire dont l’examen doit débuter mardi à l’Assemblée, sauf nouvel amendement déposé et adopté en cours d’examen.  Dans le texte présenté par le gouvernement, les banques ne se verraient interdire la spéculation sur les produits financiers dérivés de matières premières agricoles que pour leur propre compte. Les produits proposés aux clients, comme les fonds visés par l’étude, échapperaient donc au champ de l’interdiction.  De ce fait, l’ONG estime que les mesures proposées par le gouvernement en la matière « semblent essentiellement symboliques ».

 

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Mali : Konna reprise par les armées française et malienne

Mali : Konna reprise par les armées française et malienne

C’est une prise hautement symbolique. Les forces françaises de l’opération Serval se sont déployées avec les soldats maliens dans la ville de Konna. Tandis que les rebelles islamistes semblent s’être retirés.  Cette localité, au nord de la ville de garnison de Sévaré, est considérée comme une étape-clé sur la route de Bamako. C’est d’ailleurs quand les islamistes se sont emparés de cette cité que la France a décidé de s’impliquer militairement, sans attendre le déploiement de la force ouest-africaine.   Il aura fallu pourtant près d’une semaine pour la reprendre. Un délai qui s’explique géographiquement. La commune de 50.000 habitants englobe 28 villages. Pendant les combats menés en partie par l’aviation française, les habitants sont restés cloîtrés chez eux, tandis que les djihadistes tentaient de se fondre dans le décor, cachant leurs véhicules sous le moindre abris, et dormant chez l’habitant.   Konna libéré, le front va se déplacer plus au nord, vers la ville de Douentza. Les armées française et malienne devraient recevoir dans les prochaines heures le renfort des premières troupes de la Misma, la force d’intervention africaine. Des combats sont aussi en cours dans la région de Djabali




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