Archive pour le Tag 'panier'

La fin du « panier anti inflation »… mais pas de l’inflation

La fin du « panier anti inflation »… mais pas de l’inflation

Le ministre de l’économie va supprimer le ridicule et fameux panier de l’inflation qu’il avait mise en place pour prouver que les prix des biens essentiels notamment alimentaires évoluaient vers la baisse. C’est évidemment le contraire qui s’est produit puisque la hausse continue et même en 2024 sur les produits alimentaires pourrait atteindre encore 2 à 3 % qui s’ajoutent évidemment hausse précédente.

Le ministre de l’économie s ‘est encore faussement enflammé vis-à-vis des résultats économiques du pays. Non seulement l’activité est aujourd’hui sur un plateau de stagnation (-0, 1 % pour le PIB pour le dernier trimestre mais contrairement à ce qu’il affirme, les résultats concernant l’inflation sont médiocres par rapport à ceux de l’union européenne. En effet si en 2022 l’inflation en France était inférieure à la moyenne européenne, en revanche pour 2023 c’est le contraire puisque l’inflation européenne a chuté à 2,4 % en novembre 2023 pour un taux de 3,8 % en France selon l’indice des prix à la consommation harmonisée d’Eurostat.

Au regard de la moyenne, les résultats de la France sont très mauvais et l’inflation est loin d’être réduite. Notamment concernant les biens de première nécessité et les produits alimentaires. On ne constate guère d’évolution à la baisse. Tout au plus peut-on constater des augmentations moins importantes à noter aussi des inquiétudes pour 2024 avec toute une série d’augmentations dans les assurances, les mutuelles, l’électricité d’autres produits et services où on prévoit parfois des augmentations jusqu’à 10 %.

Cette inflation qui fait du yo-yo en France montre à l’évidence que la régulation des prix par le gouvernement demeure très symbolique en dépit des déclarations.

Une conséquence directe c’est le changement de comportement des ménages qui ont réduit le volume de leurs achats de produits alimentaires et autres produits essentiels de 10 à 15 %.

Prix de l’alimentaire : « du panier au caddie anti-inflation », une nouvelle embrouille du gouvernement

Prix de l’alimentaire : « du panier au caddie anti-inflation », une nouvelle embrouille du gouvernement


Alors que l’inflation persiste et atteint des sommets notamment dans l’alimentaire et dans l’énergie, le gouvernement joue la stratégie de l’embrouille. Au lieu d’imposer aux professionnels de la distribution et aux industriels une renégociation immédiate des prix, le ministre de l’économie et l’inutile Olivia Grégoire, supposée ministre des PME, inventent un nouveau concept : le caddie anti inflation à la place du panier ( 5000 produits seraient concernés sur environ 30 000). Un panier anti inflation complètement virtuel; aucun résultat sérieux à attendre d’un point de vue statistique . cela a seulement généré le baratin du gouvernement. Dans le même temps évidemment, on apprend que les dividendes dans le monde entier mais surtout en France ont atteint des niveaux tout à fait exceptionnels. Le fonds monétaire international reconnaît lui-même que si les hausses sont dues à hauteur de 40 % à l’inflation par contre 45 % provient de l’augmentation des profits.

Évidemment cette initiative de caddie anti inflation vise à masquer l’exceptionnel envolé des prix de l’alimentaire. Des prix qui ont augmenté d’au moins 20 % sur deux ans alors que les salaires ont été amputés de 4 à 5 % par l’inflation. Le gouvernement fait de l’agitation à propos du pouvoir d’achat. Il n’est même pas capable de mettre immédiatement autour d’une table d’un côté les industriels de l’autre les supermarchés qui en définitive profitent de cette inflation.

Pourtant, depuis des mois, l’exécutif veut que ces professionnels reprennent langue, se remettent autour de la table et rouvrent des négociations commerciales. Alors que le cours de plusieurs matières premières – blé, céréales etc -, est en baisse, il souhaite que ces réductions se répercutent sur les étiquettes, dans les rayons. Mais le gouvernement se montre incapable d’imposer cette négociation et ne la veut sans doute pas en réalité

« Les consommateurs se privent de produits essentiels », c’est en ces termes alarmistes, qu’Alexandre Bompard s’exprimait ce mardi matin, sur FranceInfo. Le PDG de Carrefour fait état d’un véritable « tsunami de déconsommation », enregistrant des baisses des ventes à deux chiffres sur de nombreux produits – dentifrice, serviettes hygiéniques, couches… mais aussi poissons, viande, fruits frais etc-. Et d’ajouter, « les Français sautent des repas, pour faire des économies….»

Même son de cloche du côté de Dominique Schelcher, le patron de Système U. Dans un post sur LinkedIn, il confirme les données d’une enquête LSA : « 75 % des Français déclarent avoir des fins de mois difficiles… ce chiffre est une alerte majeure, le bouleversement est profond. »

Dans ce contexte, le gouvernement craint que la colère des Français n’éclate. Septembre est un mois souvent difficile pour les familles. Beaucoup ne parviennent pas à boucler les budgets. Aussi, ce mardi, en marge de la REF, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a-t-il insisté : « Payer moins cher est la priorité des Français. Et notre priorité. On doit tous se serrer les coude s».

Aussi le ministre compte-t-il demander aux industriels et distributeurs d’élargir le nombre de produits sur lesquels ils peuvent baisser les prix. « Je souhaite que plus d’industriels s’engagent contre la vie chère et plus fortement. Et je souhaite que ces décisions soient inscrites dans le temps. » Et du côté d’Olivia Grégoire, chargée des PME qui suit également le dossier, on veut leur demander de passer « du panier au caddie inflation. »…. Du vrai guignol !

Inflation et Prix de l’alimentaire : du « panier au caddie inflation », le mensonge du gouvernement

Inflation et Prix de l’alimentaire : du « panier au caddie inflation », le mensonge du gouvernement


Alors que l’inflation persiste et atteint des sommets notamment dans l’alimentaire et dans l’énergie, le gouvernement joue la stratégie de l’embrouille. Au lieu d’imposer aux professionnels de la distribution et aux industriels une renégociation des prix, le ministre de l’économie et l’inutile Olivia Grégoire, supposée ministre des PME, inventent un nouveau concept : le caddie anti inflation à la place du panier. Un panier anti inflation complètement virtuel; aucun résultat sérieux d’un point de vue statistique ne peut être attendu. En effet, ce panier ne saurait être représentatif des achats moyens des ménages . Il a seulement généré le baratin du gouvernement. Dans le même temps évidemment on apprend que les dividendes dans le monde entier mais surtout à en France ont atteint des niveaux tout à fait exceptionnels.Le fonds monétaire international reconnaît lui-même que si les hausses sont dues à hauteur de 40 % à l’inflation par compte, 45 % provient de l’augmentation des profits.

Évidemment cette initiative de caddie anti inflation vise à masquer l’exceptionnel envolé des prix de l’alimentaire. Des prix qui ont augmenté d’au moins 20 % sur deux ans alors que les salaires ont été amputés de 4 à 5 % par l’inflation. Le gouvernement fait de l’agitation propre à propos du pouvoir d’achat. Il n’est même pas capable de mettre autour d’une table d’un côté les industriels de l’autre les supermarchés qui en définitive profitent de cette inflation.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et Olivia Grégoire, aux PME reçoivent ce mercredi matin les représentants de la grande distribution (Auchan, Carrefour etc.) Le lendemain, ce sera au tour des industriels de l’alimentaire.

Pourtant, depuis des mois, l’exécutif veut que ces professionnels reprennent langue, se remettent autour de la table et rouvrent des négociations commerciales. Alors que le cours de plusieurs matières premières – blé, céréales etc -, est en baisse, il souhaite que ces réductions se répercutent sur les étiquettes, dans les rayons. Mais le gouvernement se montre incapable d’imposer cette négociation et ne la veut sans doute pas en réalité

« Les consommateurs se privent de produits essentiels », c’est en ces termes alarmistes, qu’Alexandre Bompard s’exprimait ce mardi matin, sur FranceInfo. Le PDG de Carrefour fait état d’un véritable « tsunami de déconsommation », enregistrant des baisses des ventes à deux chiffres sur de nombreux produits – dentifrice, serviettes hygiéniques, couches… mais aussi poissons, viande, fruits frais etc-. Et d’ajouter, « les Français sautent des repas, pour faire des économies….»

Même son de cloche du côté de Dominique Schelcher, le patron de Système U. Dans un post sur LinkedIn, il confirme les données d’une enquête LSA : « 75 % des Français déclarent avoir des fins de mois difficiles… ce chiffre est une alerte majeure, le bouleversement est profond. »

Dans ce contexte, le gouvernement craint que la colère des Français n’éclate. Septembre est un mois souvent difficile pour les familles. Beaucoup ne parviennent pas à boucler les budgets. Aussi, ce mardi, en marge de la REF, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a-t-il insisté : « Payer moins cher est la priorité des Français. Et notre priorité. On doit tous se serrer les coude s».

Aussi le ministre compte-t-il demander aux industriels et distributeurs d’élargir le nombre de produits sur lesquels ils peuvent baisser les prix. « Je souhaite que plus d’industriels s’engagent contre la vie chère et plus fortement. Et je souhaite que ces décisions soient inscrites dans le temps. » Et du côté d’Olivia Grégoire, chargée des PME qui suit également le dossier, on veut leur demander de passer « du panier au caddie inflation. »…. Du vrai guignol !

Prix de l’alimentaire : du « panier au caddie inflation », le grand guignol du gouvernement

Prix de l’alimentaire : du « panier au caddie inflation », le grand guignol du gouvernement


Alors que l’inflation persiste et atteint des sommets notamment dans l’alimentaire et dans l’énergie, le gouvernement joue la stratégie de l’embrouille. Au lieu d’imposer aux professionnels de la distribution et aux industriels une renégociation des prix, le ministre de l’économie et l’inutile Olivia Grégoire, supposée ministre des PME, inventent un nouveau concept : le caddie anti inflation à la place du panier. Un panier anti inflation complètement virtuel; aucun résultat sérieux d’un point de vue statistique . Il a seulement généré le baratin du gouvernement. Dans le même temps évidemment on apprend que les dividendes dans le monde entier mais surtout à en France ont atteint des niveaux tout à fait exceptionnels.Le fonds monétaire international reconnaît lui-même que si les hausses sont dues à hauteur de 40 % à l’inflation par compte, 45 % provient de l’augmentation des profits.

Évidemment cette initiative de caddie anti inflation vise à masquer l’exceptionnel envolé des prix de l’alimentaire. Des prix qui ont augmenté d’au moins 20 % sur deux ans alors que les salaires ont été amputés de 4 à 5 % par l’inflation. Le gouvernement fait de l’agitation propre à propos du pouvoir d’achat. Il n’est même pas capable de mettre autour d’une table d’un côté les industriels de l’autre les supermarchés qui en définitive profitent de cette inflation.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et Olivia Grégoire, aux PME reçoivent ce mercredi matin les représentants de la grande distribution (Auchan, Carrefour etc.) Le lendemain, ce sera au tour des industriels de l’alimentaire.

Pourtant, depuis des mois, l’exécutif veut que ces professionnels reprennent langue, se remettent autour de la table et rouvrent des négociations commerciales. Alors que le cours de plusieurs matières premières – blé, céréales etc -, est en baisse, il souhaite que ces réductions se répercutent sur les étiquettes, dans les rayons. Mais le gouvernement se montre incapable d’imposer cette négociation et ne la veut sans doute pas en réalité

« Les consommateurs se privent de produits essentiels », c’est en ces termes alarmistes, qu’Alexandre Bompard s’exprimait ce mardi matin, sur FranceInfo. Le PDG de Carrefour fait état d’un véritable « tsunami de déconsommation », enregistrant des baisses des ventes à deux chiffres sur de nombreux produits – dentifrice, serviettes hygiéniques, couches… mais aussi poissons, viande, fruits frais etc-. Et d’ajouter, « les Français sautent des repas, pour faire des économies….»

Même son de cloche du côté de Dominique Schelcher, le patron de Système U. Dans un post sur LinkedIn, il confirme les données d’une enquête LSA : « 75 % des Français déclarent avoir des fins de mois difficiles… ce chiffre est une alerte majeure, le bouleversement est profond. »

Dans ce contexte, le gouvernement craint que la colère des Français n’éclate. Septembre est un mois souvent difficile pour les familles. Beaucoup ne parviennent pas à boucler les budgets. Aussi, ce mardi, en marge de la REF, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a-t-il insisté : « Payer moins cher est la priorité des Français. Et notre priorité. On doit tous se serrer les coude s».

Aussi le ministre compte-t-il demander aux industriels et distributeurs d’élargir le nombre de produits sur lesquels ils peuvent baisser les prix. « Je souhaite que plus d’industriels s’engagent contre la vie chère et plus fortement. Et je souhaite que ces décisions soient inscrites dans le temps. » Et du côté d’Olivia Grégoire, chargée des PME qui suit également le dossier, on veut leur demander de passer « du panier au caddie inflation. »…. Du vrai guignol !

Alimentation : le Pseudo panier anti inflation sera « prolongé » pour Bruno Le Maire

Alimentation : le Pseudo panier anti inflation sera « prolongé » pour Bruno Le Maire

Une mesure qui pourrait être prolongée ad vitam aeternam à savoir le pseudo trimestre anti inflation du ministre de l’économie.il : il n’a jamais existé comme le démontre l’association de consommateurs UFC–que choisir. En effet le panier type anti inflation du gouvernement n’est pas représentatif des dépenses d’après cette association.

Depuis le 15 mars et pour trois mois, la plupart des supermarchés se sont engagés à vendre une sélection de produits au «prix le plus bas possible», formule leur laissant une grande liberté de manœuvre. L’objectif pour Bercy: tenter d’endiguer l’inflation galopante dans les rayons des supermarchés, encore mesurée à près de 16% sur un an en mars. Dès le 11 mai, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), avait assuré que les distributeurs avaient «globalement donné leur accord à la prolongation des opérations anti-inflation». Le PDG de Système U Dominique Schelcher a ainsi annoncé qu’il prolongeait le trimestre anti-inflation «jusqu’à la fin de l’année».

Selon le gouvernement, «en moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier», une analyse qualifiée de «fausse» par l’influente association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui dit avoir relevé de faibles hausses des prix dans plusieurs enseignes.

Enterrement du panier anti-inflation « bidon »

Enterrement du panier anti-inflation « bidon »


Finalement pour ne pas tomber dans le ridicule, le gouvernement abandonne son idée  » bidon » de panier anti inflation. Le relais devrait toutefois être pris par de grands distributeurs qui promettent une centaine d’articles essentiels ne dépassant pas deux euros.

Dans les faits, l’analyse de nombre de caddies démontre par exemple qu’en choisissant des produits les moins chers aujourd’hui on parvient déjà à ne pas dépasser en moyenne deux euros. Ainsi le prix des caddies moyens de 50 articles tournent autour de 100 €.

En outre, ce concept de prix ne dépassant pas de deux euros dépend essentiellement aussi des conditions du packaging. Si il y a moins de marchandises dans l’emballage, il y a forcément une différence de prix par au rapport produit habituel.

Le gouvernement a donc tranché : il n’y aura pas de panier anti-inflation commun à l’ensemble des distributeurs, contrairement à ce qui avait été avancé par les différents ministres depuis décembre. Au Figaro, le ministère de l’Économie affirme privilégier une formule au cas par cas, ce qui permet selon eux de pouvoir toucher plus de produits, et sur une durée plus longue, de minimum trois mois. «En définitive, les consommateurs sont gagnants, garantit-on à Bercy. Ce panier ne constitue pas une finalité, mais un outil pour faire baisser la facture, et cela va être possible grâce à ce dispositif.»

Le gouvernement des initiatives aux distributeurs de créer ou non des paniers anti inflation
Chez Carrefour, cela concernerait cent produits du quotidien (farine, biscuits, lessive, couches) et cent autres labellisés «sains» (yaourts, œufs, légumes frais, pain, lait, céréales), le tout avec un Nutri-Score A et B, dans les marques Carrefour et Simpl. La composition de ce panier «essentiel et nutrition» a été déterminée au cours de tables rondes avec les clients. Il sera commercialisé dans les linéaires de ses 5945 magasins français d’ici dix jours, indique Alexandre Bompard. Ce dernier précise que cela représente un investissement de «plusieurs dizaines de millions d’euros».

Dans le même temps, Intermarché lance ce dimanche 5 mars, sa campagne avec 500 produits anti-inflation, dont 470 à ses marques et 30 aliments frais de rayons traditionnels – viande, poisson, fruit ou légumes. «C’est grâce à ses propres usines et à son travail de compression des marges, qu’Intermarché peut proposer à ses clients des produits à ses marques de distributeur à prix accessibles», écrivent-ils dans le communiqué.

Encore un coup de massue sur les prix des denrées alimentaires

L’inflation a encore subi un coup d’accélérateur en février, de 6,2% sur un an, après 6% en janvier. Une hausse imputable au bond des tarifs de l’alimentation de 14,5% sur un an, d’après l’Insee. En réponse, en début de semaine, le ministre de l’Économie a promis la mise en place prochaine d’un dispositif qui protège «tous les Français». Bruno Le Maire évoquait la volonté «d’offrir une porte de sortie à tous les consommateurs qui peinent à boucler les fins de mois», assurant au passage que «tout le monde est touché par l’inflation alimentaire». Il appelait alors distributeurs et industriels à «faire leur part du chemin». Et d’insister : «Tout ne peut pas être payé par l’État».

La FNSEA contre le panier anti-inflation

La FNSEA contre le panier anti-inflation


Interview dans la Tribune
. La patronne de la FNSEA se déclare contre l’idée d’un panier anti inflation

CHRISTIANE LAMBERT – Il faut que l’alimentation soit payée à sa juste valeur, nous ne voulons pas être la variable d’ajustement. Idem pour le panier anti-inflation, nous sommes contre. Il va conduire à une augmentation des importations dont certaines ne respectent pas les normes de production et peut mener, à terme, à la perte de notre souveraineté alimentaire en détruisant de la valeur agricole et alimentaire. Comment un distributeur peut-il proposer plus de 700 produits issus de l’agriculture biologique à moins de 2 euros alors que la filière traverse une grave crise ? Ou proposer de la viande de porc trois fois moins chère que de l’alimentation pour chien ? En plus, ce panier est ouvert à tout le monde, c’est scandaleux ! Il faut le cibler pour les personnes les plus précaires. Pour cela, nous nous mobilisons pour un chèque alimentaire durable en faveur des plus démunis.


Parmi tous les combats que vous menés, lequel vous rend la plus fière ?

À titre personnel, c’est la campagne pour les élections en chambre d’agriculture en 2018. Une campagne électorale, c’est aléatoire. Les journalistes prédisaient que nous allions régresser et nous avons au contraire progresser. Pour moi, c’était un défi parce que je n’aime pas perdre, je suis une joueuse de handball et j’ai la culture du résultat. C’est une vraie satisfaction d’avoir gagné car cela nous a laissé les mains libres pour agir.

Les sécheresses de cet été ont été encore plus intenses que les précédentes. Comment le syndicat accompagne les agriculteurs dans ces bouleversements climatiques ?
La FNSEA a organisé le « Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique » qui vise à donner plus de robustesse et de capacité de résistance aux exploitations, notamment en raison du changement climatique. Nous avons changé le système assurantiel pour mieux gérer les risques climatiques, nous avons établi un diagnostic de toutes les améliorations nécessaires en vue de la transition écologique selon les filières et selon les secteurs. Le dernier point est la gestion de l’eau : le but est de stocker l’eau quand elle est en excès pour l’utiliser quand il n’y en a pas.

Vous disiez vouloir améliorer l’image des agriculteurs, pensez-vous qu’elle a changé pendant votre mandat ?
Je pense que nous avons réussi à changer en partie cette image, car nous avons beaucoup parlé de l’alimentation et cela a reconnecté les Français avec l’agriculture. Si vous voulez manger local, bio, label rouge, c’est forcément un peu plus cher. J’ai été très souvent identifiée comme la voix des agriculteurs. Il y a des jugements qui sont durs parfois, mais les gens qui critiquent les agriculteurs ne connaissent pas tous les efforts qu’ils font au quotidien. Je voulais surtout que le monde extérieur au secteur agricole comprenne les problématiques de ce secteur d’activité en les expliquant avec des termes simples.
Le projet de réforme du système des retraites déchaîne les passions. Or il y avait beaucoup à faire pour celle des agriculteurs…
Oui, c’est un autre chantier auquel je tenais. Les agriculteurs sont passés à 85% du SMIC net et, surtout, notre retraite n’est plus calculée sur toute notre carrière mais sur nos 25 meilleures années comme les autres métiers (loi adoptée par le Sénat le 1er février dernier, ndlr). Nous étions très en retard.


Vous avez récemment manifesté contre le refus de prolonger la dérogation de l’utilisation des néonicotinoïdes sur la filière betterave, pourquoi ?

Les néonicotinoïdes ont été le déclencheur mais il y a aussi d’autres produits qui ont été supprimés pour d’autres cultures, en particulier pour les productions de cerise, d’endives ou de pommes de terre. Quand on perd ces filières, on ne les retrouve jamais. Je comprends cette norme et je suis personnellement engagée dans la lutte contre le changement climatique, mais toute la difficulté est d’accorder les règles de production avec les autres pays, qui, pour la plupart, ne sont pas aussi strictes que celles en vigueur en France. C’est l’une des conditions pour continuer de produire en France. La pénurie de moutarde observée pendant la crise sanitaire est un bon exemple. Tout le monde pensait que nous la produisions en France, alors que l’interdiction de l’utilisation des pesticides en 2019 a fait bondir les coûts et les prix de la moutarde française, qui est devenue moins compétitive que la moutarde provenant des pays autorisant les traitements chimiques. Ce qui a conduit à des importations massives du Canada.

Pour rester sur l’interdiction de l’usage de certains pesticides, l’Anses a annoncé hier vouloir retirer le S-métolachlore, un désherbant courant en France utilisé sur le maïs ou encore le tournesol, en raison de fortes concentrations retrouvées dans l’eau. Quel est votre regard là-dessus ?

Je suis actuellement à Bruxelles pour entendre ce que l’Agence européenne de sécurité alimentaire (efsa) va dire à ce propos. Si ce produit est retiré, il faut que ce soit aussi le cas dans toute l’Europe et pas seulement en France, sinon ça ne tient pas la route, ce n’est pas possible. La France ne peut pas être la seule à interdire ce désherbant, ma réponse est aussi simple que cela.

Vous avez souvent insisté sur l’importance de la souveraineté alimentaire, pourquoi ?
L’alimentation est un outil politique et une menace : Vladimir Poutine en a fait une arme. Il ne faut pas que la France soit le pays de la délocalisation. Jamais le mot souveraineté n’a été autant employé et pourtant jamais nos productions n’ont autant baissé. Je voulais que le mot souveraineté soit inscrit dans l’intitulé du ministère de l’Agriculture, pour le symbole. Les questions de souveraineté sont remontées au-dessus de la pile avec la crise Covid et la guerre en Ukraine. C’est dramatique, mais c’est souvent quand il y a des crises qu’on se recentre sur l’essentiel, c’est-à-dire manger.
Je dis qu’il faut manger français, mais je suis présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne (COPA) aussi. Si on achète des produits européens c’est bien, c’est l’espace géographique où il y a le plus d’harmonisation de normes.
Autre enjeu des prochaines années : la question du renouvellement des générations, comment faire pour attirer les jeunes vers l’agriculture ?
Il faut donner confiance aux gens qui investissent, qu’ils aient des perspectives d’amélioration de leurs revenus, de la considération… Si on perd trop d’agriculteurs, l’agriculture française sera celle des grands espaces mais vides. Moi, j’ai envie de dire qu’il y a de la place pour tous les profils, pour toutes les productions : bio, conventionnel ou SIQO (signes d’identification de qualité et d’origine, ndlr). Il y a trois grands piliers importants : la souveraineté, la reconnaissance et la rémunération. Il faut accompagner les nouvelles installations, et il faut que les Français soutiennent les agriculteurs en priorisant les produits français.

Qu’allez-vous faire maintenant ?
Rien. Tricoter. Je lève le pied mais je ne raccroche pas, je resterai présidente de la COPA (Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne) jusqu’à 2024 et je prépare la transmission de notre exploitation à mon fils et une employée.

Le coût du panier moyen des Français n’a pas tant augmenté ?

Le coût du panier moyen des Français n’a pas tant augmenté ?

Curieux cette étude de l’association des familles rurales qui considèrent d’abord que le panier moyen de la ménagère n’a pas augmenté en 2015 et même qu’en francs constants il nettement diminué en 10 ans. Deux observations la première c’est que la structure de ce  panier moyen à évolué  en 10 ans, le panier de référence revêt donc un caractère assez théorique. Par ailleurs souvent le conditionnement des produits a changé de sorte que lorsque les prix affichent une certaine stabilisation c’est souvent grâce à une réduction du volume des produits. Les résultats de l’étude de l’association des familles rurales montrent que les prix ont subi une hausse de 0,37%. En 2015, le panier moyen coûtait 135,59 euros contre 135,08 euros en 2014. La tendance était pourtant à la baisse depuis 2012. Mais l’évolution sur dix ans montre aussi que cette augmentation (4,55% soit 5,9 euros) est trois fois moins importante que l’inflation globale (13,7%). « On voit que les prix ont été vraiment contenus. C’est dû à la guerre des prix dans la grande distribution », explique Dominique Marmier, président de Familles Rurales, au micro de RTL.

Yuan: dans le panier de devises du FMI

Yuan:  dans le  panier de devises du FMI

 

C’est une grande victoire politique pour la Chine qui voit sa devise reconnue comme une grande monnaie internationale. Le yuan représentera environ 11 % du panier de monnaies du FMI, la Chine pourra donc solliciter les droits de tirages spéciaux du fonds international. Cette reconnaissance a toutefois des contreparties car elle imposera à la Chine de davantage libéraliser sa politique monétaire notamment en matière de changes et de taux d’intérêt. Bref de  moins manipuler  sa monnaie. Après l’annonce du FMI, le yuan « offshore » a progressé légèrement, gagnant 0,3% à 6,4245 yuans pour un dollar. Le marché des changes a plus généralement réagi avec modération à une nouvelle largement attendue. Le billet vert a ainsi progressé légèrement (+0,15%) face à un panier de devises de référence dans un volume d’échanges limité. Pour être intégré dans le panier des DTS, le yuan devait respecter un certain nombre de critères, à commencer par son utilisation comme instrument de paiement international et son usage régulier et large sur les marchés de changes, condition qu’il ne remplissait pas lors du dernier réexamen du panier en 2010.  La Chine a déjà entrepris ces dernières années d’importantes réformes visant à renforcer le statut de monnaie internationale du yuan, notamment en nouant des accords de « swaps » (échanges de devises) avec différents pays pour permettre le paiement en yuan des échanges commerciaux bilatéraux.  Pékin a parallèlement élargi la fourchette dans laquelle le yuan est autorisé à fluctuer et progressé vers la libéralisation des taux d’intérêt de marché. Pour l’instant, ce panier est composé à 41,9% de dollars américains, à 37,4% d’euros, à 11,3% de livres sterling et à 9,4% de yens japonais. Le yuan  (10.92%) ne devrait pas l’intégrer avant octobre 2016.  Une fois les pondérations réajustées, le poids de l’euro, celui de la livre sterling et celui du yen dans le panier du FMI devraient être réduits tandis que celui du dollar devrait peu varier. Selon les chiffres du gestionnaire privé de transactions internationales SWIFT, la monnaie chinoise se classait en août au quatrième rang mondial en termes de paiements effectués, avec 2,8% des transactions globales, derrière le dollar, l’euro et la livre sterling. L’entrée de la monnaie chinoise dans le panier du FMI devrait alimenter la demande de yuans et d’actifs libellés en yuans, les banques centrales et les grands investisseurs privés ajustant leurs portefeuilles en conséquence. Certains analystes spécialisés estiment cette nouvelle demande potentielle à plus de 500 milliards de dollars (475 milliards d’euros) et qu’elle pourrait porter la part de la devise chinoise dans les réserves mondiales à environ 5% d’ici quelques années, ce qui lui permettrait de dépasser le dollar canadien et le dollar australien.




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