Archive pour le Tag 'Pandémie'

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Fin à la pandémie : un choix politique (OMS)

Fin à la pandémie : un choix politique (OMS)

A juste titre l’organisation mondiale de la santé considère que la fin de la pandémie est possible, tous les moyens existent. Ne reste que la volonté politique qui manque et qui fait que nombre de pays pauvres ne peuvent vacciner la population. Du coup se développent de nouveaux variants qui évidemment ne connaissent pas de frontières et atteignent aussi bien les pays développés que les pays pauvres.

 

«La pandémie prendra fin lorsque le monde choisira d’y mettre fin, c’est entre nos mains, nous avons tous les outils dont nous avons besoin», a lancé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d’une conférence à Berlin.

Il a déploré que jusqu’ici «le monde n’ait pas utilisé ces outils à bon escient», soulignant qu’avec «près de 50.000 décès par semaine» dans le monde, «la pandémie est loin d’être terminée».

Le chef de l’OMS s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du «Sommet mondial sur la santé», un événement annuel réunissant professionnels et politiques à Berlin. L’OMS a fixé comme objectif que 40% de la population de chaque pays soit vaccinée d’ici la fin de l’année et 70% d’ici le milieu de 2022. Le Dr. Tedros déplore régulièrement l’accaparement des vaccins anti-Covid par les pays riches.

«Les pays qui ont déjà atteint l’objectif de 40%, y compris tous les pays du G20 doivent céder leur place dans les livraisons de vaccins» au dispositif international Covax et au Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat) mis en place par l’Union africaine, a plaidé le Dr. Tedros. Quant aux fabricants de vaccins, ils «doivent partager le savoir-faire, la technologie et les licences, ainsi que la renonciation aux droits de propriété intellectuelle».

Pandémie et inégalité de chômage

Pandémie et inégalité de chômage


 

Philippe Askenazy,Chercheur au Centre Maurice-Halbwachs (ENS-CNRS-EHESS-PSL),  souligne, dansle Monde , l’inégalité des territoires face à la vague de chômage générée par les conséquences de la pandémie.

 

Les précédentes élections régionales, en 2015, s’étaient déroulées alors que la France portait les stigmates de la grande récession de 2009. Le taux de chômage était toujours à deux chiffres. Toutes les zones d’emploi avaient connu une hausse du chômage, mais l’hétérogénéité s’était fortement accrue : le chômage avait progressé significativement plus dans des zones où il était initialement élevé. L’accélération de la désindustrialisation était en cause dans de nombreuses zones du Grand Nord-Est, mais la crise de 2009 avait surtout fait basculer des zones où s’accumulaient en amont des fragilités spécifiques.

La zone d’emploi de Perpignan (Pyrénées-Orientales), qui avait alors subi la pire hausse du chômage en métropole, en est l’illustration la plus dramatique : le taux de pauvreté et la part des jeunes faiblement diplômés y étaient déjà parmi les plus élevés de France, le commerce de centre-ville sinistré, l’habitat dans certains quartiers délabrés… alors que l’héliotropisme attirait un nombre croissant de résidents dans le département. Cette divergence territoriale est une des clés de lecture des résultats des élections de 2015 : le candidat du Front national, Louis Aliot, avait obtenu à Perpignan 42 % des voix au premier tour.

 

Depuis, tout au moins jusqu’à la crise sanitaire, la lente reprise économique a permis une progression de l’emploi et un retour à la moyenne des taux de chômage locaux, sans pour autant effacer totalement le tournant de 2009. Au dernier trimestre 2019, la zone d’emploi de Perpignan présentait toujours le deuxième plus haut taux de chômage en France métropolitaine à 13,1 %, soit encore 3,5 points de plus qu’en 2008. Louis Aliot a été élu maire de la ville en 2020, et au premier tour des régionales de 2021, le Rassemblement national y a obtenu encore 40 %, tranchant avec une chute de 9 points sur l’ensemble de l’Occitanie.

 

La crise actuelle n’a pour l’instant pas renforcé les déséquilibres géographiques à l’échelle des zones d’emploi ou des départements. C’est peut-être un élément d’explication de la sous-performance de l’extrême droite dimanche. Les chiffres publiés par l’Insee, mardi 29 juin, pour le 1er trimestre 2021, confirment la singularité de la récession historique de 2020. Le soutien massif aux entreprises a permis de préserver les emplois permanents. Les divers besoins en équipement ont même favorisé certains pans de l’industrie manufacturière. Les conditions sanitaires ont dicté les opportunités des travailleurs précaires : jobs sous statut de micro-entrepreneur dans l’économie du dernier kilomètre, saisons touristiques estivales sauvées, mais stations de ski fermées et tourisme international au point mort.

Covid: explosion de la pandémie en Inde

Covid: explosion de la pandémie en Inde

 

En l’espace de trois mois, le nombre de nouveaux cas quotidiens a été multiplié par quarante et les hôpitaux sont dépassés. Le pays est en pénurie de tout : d’ambulances, de lits, de médicaments, d’oxygène, de vaccins, de personnel médical, donnant lieu à des scènes dramatiques

Confrontés au chaos, les malades du Covid-19 et leurs proches sont souvent livrés à eux-mêmes : contraints de rejoindre les hôpitaux par leurs propres moyens, ils doivent attendre de longues heures dehors dans l’espoir d’une admission et d’un traitement ou trouver eux-mêmes des bouteilles d’oxygène pour tenir jusque-là. Beaucoup meurent en route, devant les grilles des hôpitaux ou peu après leur admission. Plongée dans la crise, la ville de New Delhi a dû se résoudre à transformer des terrains en crématoriums géants à ciel ouvert afin d’y incinérer en masse les dépouilles des victimes.

Pandémie: vers une banalisation ?

Pandémie : vers une banalisation ? 

 

« Et si cette indifférence [au décompte des morts du Covid-19] ne traduisait pas, tout simplement, le fait que le virus s’installe dans nos vies comme se sont installés les morts du cancer, les décès dus aux maladies cardiovasculaires, les victimes de la violence routière ? », s’interroge Alain Lucas lecteur du Monde.

 

Et si l’exceptionnel, si l’anormal devenait, au fil des jours, la norme ? Le Monde écrit que l’indifférence s’installe en France malgré la hausse du nombre des victimes. Si les « JT » de 20 heures rappellent plus ou moins régulièrement les chiffres à l’étranger (Brésil, Etats-Unis, Grande-Bretagne), ils affichent une étonnante discrétion sur les données nationales. Pudeur ? Volonté de ne pas miner le moral de la population déjà bien bas ? Consignes de leur direction ? Recommandations des instances gouvernementales effrayées par leur incapacité à juguler l’avance mortelle du virus ?

Le penser serait apporter de l’eau au moulin des sceptiques et autres conspirationnistes qui clament comme toujours qu’« on nous cache des choses ». La vérité est peut-être beaucoup plus simple, beaucoup plus triviale, beaucoup plus humaine. Et si cette indifférence ne traduisait pas, tout simplement, le fait que le virus s’installe dans nos vies comme se sont installés les morts du cancer, les décès dus aux maladies cardiovasculaires, les victimes de la violence routière, quand ce n’est pas celle du monde dans lequel nous vivons ?

Maladies, attentats, famines font partie des malheurs quotidiens de la planète relayés par les médias et amplifiés, déformés, détournés par cette plaie du début du siècle, les réseaux prétendument sociaux. Pour peu qu’on lève le nez du guidon de nos rythmes trépidants, la misère s’inscrit dans le décor de nos vies. On vit avec, pour reprendre la formule d’Emmanuel Macron. Le prix à payer pour nos modes de vie. La rançon du progrès en quelque sorte. « Progrès » qui ne tire pas obligatoirement vers le haut, vers une vie plus sûre, plus saine, plus sereine. Il y a fort à parier que notre lassitude nous force à fermer les yeux, à nous boucher les oreilles et à détourner nos capacités d’analyses et de réactions.

Vivre avec. C’est probablement le message subliminal que nous renvoient les auteurs des actes de désobéissance, de colère, ces rassemblements d’opposants au confinement et aux mesures sanitaires qui, comme le Covid, elles aussi, connaissent… leurs variants. Insoumission politique ? Rébellion au nom des atteintes aux libertés ? Pur égoïsme ? Inconscience qui veut que les accidents sont toujours pour les autres ? Finalement, n’assiste-t-on pas à la banalisation insidieuse d’une situation pourtant tragique ? Chaque soir, sans le dire vraiment, on nous annonce, depuis treize mois, l’équivalent d’un accident d’avion, d’un crash qui fait 300 morts ! Tous les soirs. Vivre avec ? Oui, c’est possible.

Si la mortalité routière, inadmissible dans les années 1970 a conduit les pouvoirs publics (sous Jacques Chirac) à prendre des mesures (2 550 décès en 2020 contre près de 17 000 en 1972), les cancers (160 000 morts par an, 430 par jour en France) ou les maladies cardiovasculaires (140 000 morts annuels, près de 400 par jour) n’ont pas diminué bien que nous impactant directement. Et qui s’en offusque aujourd’hui ? Qui en a le sommeil troublé hormis les malades eux-mêmes ?

En année normale, la France enregistre entre 1 500 et 1 900 décès quotidiens. Sans que cela nous trouble outre mesure et nous amène à nous interroger sérieusement sur la façon à long terme de mener et de modifier nos existences. Pas de remise en cause profonde (soulevés au printemps dernier, les espoirs fous d’un monde d’après à rebours du monde d’avant semblent avoir sombré dans les oubliettes). Aux 1 500 à 1 900 décès, le Covid en rajoute entre 200 et 300 toutes les vingt-quatre heures. On est passé, en moyenne, à 2 000 décès quotidiens. Le virus, c’est 12 % de décès de plus entre chaque lever de soleil.

Suffirait-il que la pression sur les médias retombe, que les journaux n’en fassent plus leurs gros titres, suivis de multitudes de reportages toujours quasiment identiques d’ailleurs (surtout vérifiable le soir dans les 20h), qu’une autre actualité aux conséquences lourdes (guerre, catastrophe climatique…) se présente ? Il y a fort à parier que l’hécatombe de la pandémie actuelle tombera(it) dans la norme, au même titre que les autres maladies, rançon du « progrès ». La glissade vers l’oubli d’un mal venu d’Asie.

Mais peut-être que cette passivité trouve ses fondements dans l’accélération (relative en France) de la vaccination : puisque les secours arrivent, que la victoire est annoncée mais souvent repoussée (pour l’été ? Pour l’automne ? Pour Noël ?), vivons sans attendre, au prix de quelques risques ! En espérant l’immunité salvatrice. Et la prochaine pandémie ou un autre variant qui avancera… masqué ?

Pandémie- Covid: La France au huitième rang des pays les plus touchés

Pandémie- Covid: La France au huitième rang des pays les plus touchés

 

100 000 morts du Covid, selon les derniers chiffres hospitaliers du ministère de la Santé,

La France a le huitième plus grand nombre de morts de COVID-19 au monde. Les États-Unis sont le pays le plus touché en termes de décès par COVID, avec 564 759, suivis du Brésil, de la Russie et du Mexique, selon un décompte de Reuters.

Dans le monde, le nombre de morts s’élève à plus de trois millions.

Les décès de coronavirus en France ont maintenant presque doublé, passant d’un peu plus de 52000 à la fin de son deuxième verrouillage fin novembre.

Au cours des 30 derniers jours, la France a enregistré en moyenne un peu plus de 300 nouveaux décès par COVID-19 par jour, soit 9 000 par mois, contre près de 16 000 par mois lors du deuxième verrouillage.

Les données du ministère de la Santé ont également montré que 5 924 personnes se trouvaient dans des unités de soins intensifs jeudi, contre 5 902 un jour plus tôt.

Il y a eu 38 045 nouveaux cas de coronavirus jeudi contre 43 505 mercredi, portant le total à 5,18 millions. En moyenne on tourne actuellement autour de 40 000 par jour

Covid : la pandémie en hausse partout dans le monde

Covid : la pandémie en hausse partout dans le monde

 

Le Brésil reste le pays ayant enregistré le plus grand nombre de nouvelles contaminations cette semaine, avec 74.200 nouveaux cas quotidiens (-4%), devant les États-Unis (66.200, +14%), l’Inde (62.000, +39%), la France (38.700, +12%) et la Turquie (34.000, +40%).

En proportion de la population, hors micro-États, la Hongrie est le pays ayant recensé le plus de cas cette semaine (604 pour 100.000 habitants), devant l’Uruguay (539) et la Pologne (534).

Avec 582.600 contaminations enregistrées quotidiennement cette semaine, l’indicateur mondial a poursuivi sa hausse (+11% par rapport à la semaine précédente), selon un bilan de l’AFP arrêté à jeudi.

L’indicateur croît de nouveau depuis un mois et demi, après une chute inédite d’un mois en début d’année, qui avait vu les contaminations se réduire de moitié. Malgré la hausse des dernières semaines, l’indicateur reste très éloigné de son record (743.600 nouveaux cas quotidiens pendant la semaine du 5 au 11 janvier).

La quasi-totalité des régions du monde ont connu des accélérations cette semaine: +32% en Asie, +15% aux Etats-Unis/Canada, +9% en Europe, +6% en Amérique latine/Caraïbes et en Afrique, +2% au Moyen-Orient.

 

Au niveau mondial, les décès quotidiens ont augmenté sensiblement cette semaine (10.337 par jour, +13%), mais ils restent beaucoup moins nombreux que fin janvier, lorsqu’ils avaient flirté avec les 15.000 par jour.

« Pas de pandémie »: le ministre de la santé ment

« Pas de pandémie »: le ministre de la santé ment

 

 

 

Une nouvelle fois le ministre de la santé a accumulé les contrevérités par rapport à l’ampleur de la crise sanitaire ainsi a-t-il affirmé que « Nous ne sommes pas dans une vague épidémique ». Or en quelques jours nous sommes passés de 25 à 30 000 contaminés à 45 000 hier sans parler des hôpitaux à 80 % mobilisés pour les services de réanimation par le CoronavirusLe mensonge de Véran est contredit par les affirmations mêmes de l’intéressé mais le virus circule beaucoup et un peu plus chaque semaine, « Nous sommes sur un plateau montant, qui augmente de 10% par semaine », a-t-il déclaré, faisant état d’une augmentation de la « tension sanitaire et de la pression hospitalière » au cours des deux dernières semaines.

 

« Nous ne sommes pas dans une vague épidémique mais le virus circule à un niveau élevé », explique Olivier Véran, ministre de la Santé

Le ministre a comparé la situation actuelle à celle ayant précédé le deuxième confinement à l’automne, avec 3 100 malades du Covid en réanimation aujourd’hui, contre  »3 300 ou 3 400″ en octobre. « On est presque aujourd’hui au niveau des réanimations du mois d’octobre. La grande différence aujourd’hui est que la dynamique n’est pas exponentielle c’est vrai, mais à nouveau le nombre de réanimations augmente, c’est factuel », a-t-il insisté, notant que les hôpitaux sont « presque à 60% d’occupation » des lits de réanimation par des patients Covid.

Pandémie: École et surtout lycée en danger

Pandémie:  École et surtout lycée en  danger

3000 écoles ont déjà été fermées pour des raisons pandémie. Dans les autres, l’absentéisme aussi bien des élèves que des enseignants menace l’année scolaire. Surtout ,on s’aperçoit que le virus circule à l’école et en particulier au lycée. Comme le rappelle l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, cette fois dans Le Monde, « les enfants de moins de 10 ans sont 30% à 50% moins susceptibles d’être infectés », ce qui explique l’écart avec le reste de la population. En revanche, les collégiens et les lycéens – qui représentent la majorité des 10-19 ans – sont eux une population à risque. Selon l’étude ComCor menée par l’Institut Pasteur, « avoir un collégien ou un lycéen chez soi accroît de 30% le risque d’être infecté ».

Le variant britannique, qui se propage depuis décembre et est désormais majoritaire en France, pourrait cependant changer les choses. Comme on peut le voir sur le graphique, l’incidence des 0-9 ans est certes basse mais elle actuellement bien plus haute que lors de la deuxième vague, en novembre. Chez les 10-19 ans, c’est l’écart avec le reste de la population qui interpelle. Lors des précédentes vagues, ils étaient généralement légèrement moins contaminés que les autres classes d’âges.

Ces différences pourraient cependant s’expliquer par la multiplication des tests dans les établissements scolaires. Selon Les Echos, le nombre de tests dans les écoles a été multiplié par 5 en un mois, passant de 50.000 fin février à 250.000 cette semaine. Il est donc logique que le nombre de cas augmente. Comme le remarque Guillaume Rozier, fondateur du site covidtracker.fr, spécialisé dans l’analyse des données liées au Covid-19, le taux de positivité des jeunes est en baisse, contrairement à la plupart des catégories d’âges.

Pandémie : la faillite de Macron

Pandémie : la faillite de Macron

 

 

Non seulement Macron n’entend pas comme Merkel s’excuser pour les faiblesses et les incompréhensions de sa politique sanitaire mais il persiste et signe en déclarant qu’il n’a aucun mea culpa à faire, ni aucun remords ni aucun constat d’échec. Pas étonnant pour celui qui a adopté la posture jupitérienne depuis son élection.

 

Pourtant la politique sanitaire de la France est une des plus dramatiques au monde proportionnellement au nombre d’habitants. En cause évidemment ce mouvement permanent de stop and go et de contradictions qui ont  commencé avec les masques, continué avec les tests et se poursuivent  maintenant avec l’indigence de la vaccination.

 

Pire Macon continue de nier la gravité de la situation. Et justifie son immobilisme. « Il n’y a pas eu l’explosion qui était prévue par tous les modèles », a plaidé le chef de l’Etat, malgré le regain épidémique de Covid-19 constaté actuellement en France. Plus tôt dans la soirée, Olivier Véran a annoncé que les nouvelles mesures sanitaires étaient étendues à trois nouveaux départements. Par ailleurs, Santé publique France a fait état de plus de 45 000 nouveaux cas confirmés de la maladie lors des dernières 24 heures.

 

« Je n’ai aucun mea culpa à faire, ni aucun remords, ni aucun constat d’échec. Nous avons eu raison de le faire, a toutefois estimé Emmanuel Macron lors d’une prise de parole depuis l’Elysée, à l’issue d’une session de travail du conseil européen en visioconférence. Le zéro virus n’existe pas (…à et nous ne sommes pas une île. [En janvier], nous considérions qu’avec les mesures de couvre-feu prises et les mesures de freinage, nous pouvions faire face sans qu’il y ait de flambée. C’est ce qui s’est passé. » 

 

Le président a toutefois reconnu que les « semaines qui viennent seront difficiles », a-t-il reconnu. « Dans les prochains jours et semaines, nous aurons des nouvelles mesures à prendre, tous ensemble » contre l’épidémie, a-t-il annoncé. Bref-le en même temps permanent qui dit tout et son contrair

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Vendredi l’épidémiologiste et directrice de recherches à l’Inserm, Dominique Costagliola. À déclaré contrairement à ce qu’affirme Macron qu’un convient confinement serait rapidement inévitable

« Au point où on en est, je ne vois pas comment on ne peut pas aller vers un confinement total », a-t-elle dit sur Franceinfo.

« Je ne vois pas comment on va réussir à s’en sortir dans les écoles où la situation s’aggrave », a-t-elle poursuivi, ajoutant que dans certaines régions, les hôpitaux sont « dans des situations catastrophiques ».

« Je pense que la situation va de toute façon l’imposer », a estimé Dominique Costagliola évoquant un troisième confinement national après celui du printemps 2020 et de novembre dernier.

Le chef de l’Etat a estimé par ailleurs que la France avait eu raison de ne pas décréter un confinement national fin janvier, alors que plusieurs pays de l’UE ont pris des mesures de confinement.

« Le rôle du confinement précoce aurait été de ralentir la diffusion du variant anglais », a estimé pour sa part Dominique Costagliola. « Le but aurait été de limiter cette circulation de telle sorte qu’une explosion un mois plus tard, lorsqu’on avait plus de dose [de vaccins], aurait permis d’éviter la situation qu’on observe à l’hôpital à l’heure actuelle ».

 

 

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Pandémie : un confinement inévitable (Inserm)

Vendredi l’épidémiologiste et directrice de recherches à l’Inserm, Dominique Costagliola. À déclaré contrairement à ce qu’affirme Macron qu’un convient confinement serait rapidement inévitable

« Au point où on en est, je ne vois pas comment on ne peut pas aller vers un confinement total », a-t-elle dit sur Franceinfo.

« Je ne vois pas comment on va réussir à s’en sortir dans les écoles où la situation s’aggrave », a-t-elle poursuivi, ajoutant que dans certaines régions, les hôpitaux sont « dans des situations catastrophiques ».

« Je pense que la situation va de toute façon l’imposer », a estimé Dominique Costagliola évoquant un troisième confinement national après celui du printemps 2020 et de novembre dernier.

Le chef de l’Etat a estimé par ailleurs que la France avait eu raison de ne pas décréter un confinement national fin janvier, alors que plusieurs pays de l’UE ont pris des mesures de confinement.

« Le rôle du confinement précoce aurait été de ralentir la diffusion du variant anglais », a estimé pour sa part Dominique Costagliola. « Le but aurait été de limiter cette circulation de telle sorte qu’une explosion un mois plus tard, lorsqu’on avait plus de dose [de vaccins], aurait permis d’éviter la situation qu’on observe à l’hôpital à l’heure actuelle ».

 

 

Pandémie : la France classée rouge par l’Allemagne

Pandémie : la France classée rouge par l’Allemagne

 

 

La France va être cassée rouge par l’Allemagne en raison de la pandémie. De fait,  l’Allemagne en dépit des difficultés a réussi à mieux contrôler la situation puisque le taux d’incidence et légèrement supérieur à 100 quand il est en moyenne près de 250 en France et qu’il atteint même 700 dans les zones les plus touchées. L’Allemagne va donc renforcer ses contrôles à la frontière française en imposant la présentation d’un test Covid négatif. Mais ces dispositions doivent notamment composer avec les travailleurs frontaliers et pourraient faire l’objet d’une relative souplesse.

 

 

Cela implique le renforcement des tests et des contrôles à la frontière. Ainsi, les voyageurs en provenance de France devront impérativement présenter un test négatif de moins de 48 heures et pourront être soumis à une quarantaine de dix jours. Les autorités allemandes renforceront également les contrôles aléatoires. Ces mesures entreront en vigueur à partir de dimanche minuit.

 

Dans ce contexte, le pays cherche à renforcer le contrôle de ses frontières. Les mesures auxquelles va être soumise la France sont déjà appliquées pour les voyageurs en provenance de Pologne, de République Tchèque et de la région du Tyrol en Autriche et ce de manière très stricte. Pour preuve, les frontaliers doivent se faire test

Pandémie : la faillite de Macron

Pandémie : la faillite de Macron

 

 

Non seulement Macron n’entend pas comme Merkel s’excuser pour les faiblesses et les incompréhensions de sa politique sanitaire mais il persiste et signe en déclarant qu’il n’a aucun mea culpa à faire, ni aucun remords ni aucun constat d’échec. Pas étonnant pour celui qui a adopté la posture jupitérienne depuis son élection.

 

Pourtant la politique sanitaire de la France est une des plus dramatiques au monde proportionnellement au nombre d’habitants. En cause évidemment ce mouvement permanent de stop and go et de contradictions qui ont  commencé avec les masques, continué avec les tests et se poursuivent  maintenant avec l’indigence de la vaccination.

 

Pire Macon continue de nier la gravité de la situation. Et justifie son immobilisme. « Il n’y a pas eu l’explosion qui était prévue par tous les modèles », a plaidé le chef de l’Etat, malgré le regain épidémique de Covid-19 constaté actuellement en France. Plus tôt dans la soirée, Olivier Véran a annoncé que les nouvelles mesures sanitaires étaient étendues à trois nouveaux départements. Par ailleurs, Santé publique France a fait état de plus de 45 000 nouveaux cas confirmés de la maladie lors des dernières 24 heures.

 

« Je n’ai aucun mea culpa à faire, ni aucun remords, ni aucun constat d’échec. Nous avons eu raison de le faire, a toutefois estimé Emmanuel Macron lors d’une prise de parole depuis l’Elysée, à l’issue d’une session de travail du conseil européen en visioconférence. Le zéro virus n’existe pas (…à et nous ne sommes pas une île. [En janvier], nous considérions qu’avec les mesures de couvre-feu prises et les mesures de freinage, nous pouvions faire face sans qu’il y ait de flambée. C’est ce qui s’est passé. » 

 

Le président a toutefois reconnu que les « semaines qui viennent seront difficiles », a-t-il reconnu. « Dans les prochains jours et semaines, nous aurons des nouvelles mesures à prendre, tous ensemble » contre l’épidémie, a-t-il annoncé. Bref-le en même temps permanent qui dit tout et son contraire

Pandémie: École et surtout lycée en danger

Pandémie:  École et surtout lycée en  danger

3000 écoles ont déjà été fermées pour des raisons pandémie. Dans les autres, l’absentéisme aussi bien des élèves que des enseignants menace l’année scolaire. Surtout ,on s’aperçoit que le virus circule à l’école et en particulier au lycée. Comme le rappelle l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, cette fois dans Le Monde, « les enfants de moins de 10 ans sont 30% à 50% moins susceptibles d’être infectés », ce qui explique l’écart avec le reste de la population. En revanche, les collégiens et les lycéens – qui représentent la majorité des 10-19 ans – sont eux une population à risque. Selon l’étude ComCor menée par l’Institut Pasteur, « avoir un collégien ou un lycéen chez soi accroît de 30% le risque d’être infecté ».

Le variant britannique, qui se propage depuis décembre et est désormais majoritaire en France, pourrait cependant changer les choses. Comme on peut le voir sur le graphique, l’incidence des 0-9 ans est certes basse mais elle actuellement bien plus haute que lors de la deuxième vague, en novembre. Chez les 10-19 ans, c’est l’écart avec le reste de la population qui interpelle. Lors des précédentes vagues, ils étaient généralement légèrement moins contaminés que les autres classes d’âges.

Ces différences pourraient cependant s’expliquer par la multiplication des tests dans les établissements scolaires. Selon Les Echos, le nombre de tests dans les écoles a été multiplié par 5 en un mois, passant de 50.000 fin février à 250.000 cette semaine. Il est donc logique que le nombre de cas augmente. Comme le remarque Guillaume Rozier, fondateur du site covidtracker.fr, spécialisé dans l’analyse des données liées au Covid-19, le taux de positivité des jeunes est en baisse, contrairement à la plupart des catégories d’âges.

« Pas de pandémie »: le ministre de la santé ment

« Pas de pandémie »: le ministre de la santé ment

 

 

 

Une nouvelle fois le ministre de la santé a accumulé les contrevérités par rapport à l’ampleur de la crise sanitaire ainsi a-t-il affirmé que « Nous ne sommes pas dans une vague épidémique ». Or en quelques jours nous sommes passés de 25 à 30 000 contaminés à 45 000 hier sans parler des hôpitaux à 80 % mobilisés pour les services de réanimation par le Coronavirus. Le mensonge de Véran est contredit par les affirmations mêmes de l’intéressé mais le virus circule beaucoup et un peu plus chaque semaine, « Nous sommes sur un plateau montant, qui augmente de 10% par semaine », a-t-il déclaré, faisant état d’une augmentation de la « tension sanitaire et de la pression hospitalière » au cours des deux dernières semaines.

 

« Nous ne sommes pas dans une vague épidémique mais le virus circule à un niveau élevé », explique Olivier Véran, ministre de la Santé

Le ministre a comparé la situation actuelle à celle ayant précédé le deuxième confinement à l’automne, avec 3 100 malades du Covid en réanimation aujourd’hui, contre  »3 300 ou 3 400″ en octobre. « On est presque aujourd’hui au niveau des réanimations du mois d’octobre. La grande différence aujourd’hui est que la dynamique n’est pas exponentielle c’est vrai, mais à nouveau le nombre de réanimations augmente, c’est factuel », a-t-il insisté, notant que les hôpitaux sont « presque à 60% d’occupation » des lits de réanimation par des patients Covid.

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