Archive pour le Tag 'Pandémie'
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Covid Québec : vers la fin de la pandémie ?
Le Québec entrevoit la fin de la pandémie et commence à lever les mesures restrictives y compris le retour à l’école des élèves.
«On voit enfin la lumière au bout du tunnel», a affirmé en conférence de presse le Premier ministre québécois François Legault, qui estime que les mesures mises en place en pleine période des fêtes ont permis de freiner le Covid-19.
Le Québec a annoncé jeudi que le couvre-feu instauré le 31 décembre serait levé lundi, et que tous les élèves de la province pourraient faire leur retour à l’école le même jour. Dans le même temps, la province canadienne francophone a décidé de restreindre encore davantage les lieux accessibles aux non-vaccinés: le passeport vaccinal sera dorénavant obligatoire pour se rendre dans un magasin de plus de 1500m2 (hors supermarchés et pharmacie).
Pandémie Covid: la solution, arrêter de tester !!!
En cette période de pandémie, on aura entendu beaucoup de propos intéressants de la part des experts médicaux mais aussi beaucoup d’incongruités. Des médecins qui souvent sont tombés dans le piège du bavardage tendu par les médias. Ainsi le docteur Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo préconise-t-il par rapport à la montée des statistiques de pandémie de ne plus comptabiliser les contaminations.
Peut-être une idée suggérée au pouvoir un peu à la peine face au développement exponentiel de la maladie dans le pays.
En dépit de son titre, Doctissimo est à la recherche médicale ce que McDo est à la gastronomie; son contenu d’articles de vulgarisation sert surtout au support de pub en tout genre dont beaucoup d’ailleurs n’ont rien à voir avec la médecine.
« L’expert » déclare :
- «On a une épidémie qui a changé de visage. Le variant Omicron n’est plus dangereux, il amène très peu à l’hôpital, provoque très peu de formes graves». Il faut donc sortir du «calcul épidémiologique quotidien» qui alimente les «alarmistes», et qui engendre, estime-t-il, «un effet de panique».
Au moins de quoi satisfaire les pouvoirs publics en tout cas de leur plaire à défaut d’être un avis réellement scientifique.
Ecole: vecteur important de la diffusion de la pandémie
L’envolée des statistiques n’est sans doute pas sans lien avec la rentrée scolaire. Officiellement on aurait enregistré près de 50 000 cas de contamination d’élèves et plus de 5000 cas de contamination chez les enseignants. Des chiffres très sous-estimés mais déjà suffisants pour montrer que l’école diffuse largement le virus. Alors que les enfants et enseignants sont très touchés par l’épidémie de Covid-19 depuis la rentrée, le virologue membre du Conseil scientifique, Bruno Lina, explique que le variant Omicron est plus facile à transmettre, y compris auprès d’enfants qui étaient « moins sensibles » jusqu’ici. Rien d’étonnant à cela dans la mesure où les pouvoirs publics ont choisi la stratégie de diffusion du virus en espérant une immunité collective avant les élections présidentielles, soit un pari très risqué.
»Vous avez besoin de moins de virus pour développer la maladie. Dans ces conditions, des personnes qui étaient probablement moins sensibles au virus, comme les enfants, aujourd’hui, deviennent capables d’être affectées de façon très efficace », a développé le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique.
« Les enfants, comme énormément de la tranche d’âge de moins de 40 ans, participent de façon très importante à la diffusion du virus (…) on le voit car il y a de la transmission entre enfants et parents, et quelquefois, des foyers de transmission dans les écoles », a ajouté Bruno Lina.
»Il est environ 80% plus transmissible », a-t-il détaillé à propos du variant Omicron, rappelant qu’il arrive à contourner les réponses immunitaires de ceux qui ont un schéma vaccinal incomplet, et que plus il se diffuse, plus son taux d’infectiosité augmente. « Malgré cette transmissibilité accrue, toutes les mesures d’hygiène sont efficaces », a insisté Bruno Lina.
Jeudi, le taux d’incidence a dépassé en France les 2000 pour la première fois. En tout, une personne sur 50 a été testée positive sur les sept derniers jours.
Covid école : vecteur important de la diffusion de la pandémie
L’envolée des statistiques n’est sans doute pas sans lien avec la rentrée scolaire. Officiellement on aurait enregistré près de 50 000 cas de contamination d’élèves et plus de 5000 cas de contamination chez les enseignants. Des chiffres très sous-estimés mais déjà suffisants pour montrer que l’école diffuse largement le virus. Alors que les enfants et enseignants sont très touchés par l’épidémie de Covid-19 depuis la rentrée, le virologue membre du Conseil scientifique, Bruno Lina, explique que le variant Omicron est plus facile à transmettre, y compris auprès d’enfants qui étaient « moins sensibles » jusqu’ici. Rien d’étonnant à cela dans la mesure où les pouvoirs publics ont choisi la stratégie de diffusion du virus en espérant une immunité collective avant les élections présidentielles, soit un pari très risqué.
»Vous avez besoin de moins de virus pour développer la maladie. Dans ces conditions, des personnes qui étaient probablement moins sensibles au virus, comme les enfants, aujourd’hui, deviennent capables d’être affectées de façon très efficace », a développé le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique.
« Les enfants, comme énormément de la tranche d’âge de moins de 40 ans, participent de façon très importante à la diffusion du virus (…) on le voit car il y a de la transmission entre enfants et parents, et quelquefois, des foyers de transmission dans les écoles », a ajouté Bruno Lina.
»Il est environ 80% plus transmissible », a-t-il détaillé à propos du variant Omicron, rappelant qu’il arrive à contourner les réponses immunitaires de ceux qui ont un schéma vaccinal incomplet, et que plus il se diffuse, plus son taux d’infectiosité augmente. « Malgré cette transmissibilité accrue, toutes les mesures d’hygiène sont efficaces », a insisté Bruno Lina.
Jeudi, le taux d’incidence a dépassé en France les 2000 pour la première fois. En tout, une personne sur 50 a été testée positive sur les sept derniers jours.
Covid Afrique du Sud : reflux de la pandémie
En Afrique du Sud, le gouvernement vient de lever le couvre-feu après avoir constaté un reflux de l’épidémie.
« Tous les indicateurs suggèrent que le pays pourrait avoir surmonté le pic de la quatrième vague au niveau national », est-il écrit dans un communiqué publié plus tôt dans la journée à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire.
Le niveau d’alerte sanitaire dans le pays a été abaissé au seuil le plus bas.
D’après les données du ministère de la Santé, la moyenne hebdomadaire du nombre de contaminations au coronavirus a reculé de 29,7% lors de la semaine se terminant le 25 décembre.
Avec la pandémie une remise en cause de toutes les prévisions économiques
Récemment l’OCDE avait légèrement revu à la baisse sa prévision de croissance mondiale pour 2021 en raison de la montée de la pandémie.
Il est clair cependant que toutes les projections économiques avancées par les différents instituts seront remises en cause du fait des incidences du variant omicron qui touche toutes les zones mondiales.
Pour l’année 2021 la percée du variant omicron aura peu d’influence sur les prévisions puisque l’année est pratiquement faite; par contre; il faudra compter entre un point et deux de croissance en moins en 2022 selon les zones. Ainsi par exemple en France on compte sur une croissance de 4,2 % d’après l’OCDE mais la perspective pourrait être seulement de 3 %.
D’après les prévisions revues en baisse début décembre par l’OCDE L’économie mondiale pourrait croître de 5,6% cette année, , soit un recul de 0,1 point comparé aux précédentes prévisions de septembre. Elle évoque «des réalités économiques très différentes» entre régions et estime que «la reprise restera précaire» tant que l’on ne distribuera pas les vaccins partout dans le monde.
. Selon elle, ces écarts de croissance sont le reflet des inégalités dans les systèmes de santé, les politiques publiques, les pénuries de travailleurs dans certains secteurs, et une hausse des prix «plus durable qu’anticipé». Pour la zone euro, l’OCDE prévoit un léger recul de sa prévision de croissance 2021 à 5,2%.
Elle table par contre sur une amélioration pour la France avec un PIB en progression de 6,8% cette année (+0,5 point) et 4,2% l’an prochain (+0,2), et pour l’Italie respectivement en progression de 6,3% (+0,4 point) et 4,6% (+0,5). L’Allemagne subit de son côté «des pénuries de matériaux clés» pour son industrie et voit sa prévision reculer de 0,5 point l’an prochain à 4,1% mais se stabiliser à 2,9% cette année.
Concernant les Etats-Unis, l’OCDE a de nouveau révisé ses attentes en baisse, cette fois à 5,6% de croissance cette année et 3,7% l’an prochain.
L’OCDE insiste sur le fait que toutes les conséquences négatives de l’embellie de la pandémie ne peuvent être pris en compte à ce stade mais qu’elles auront forcément un impact sur l’activité. La vérité sans doute ce qu’il est aujourd’hui impossible de quantifier les éventuels conséquences d’une pandémie dans le développement pourrait devenir incontrôlable en tout cas qui pourrait affecter durement la croissance.
Inégalités mondiales : La pandémie a accentué les écarts
La pandémie de Covid-19 a accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres estiment un papier du Monde. Les dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau, qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. Les inégalités ne sont pas une fatalité, mais les combattre reste un défi gigantesque. Cette conclusion ambivalente du rapport publié, mardi 7 décembre, par le Laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab) montre toute la complexité d’un fléau qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. La menace n’est pas nouvelle, mais la crise liée au Covid-19 a exacerbé la captation des richesses mondiales par les plus fortunés, tandis qu’elle a un peu plus plongé dans la précarité les plus fragiles.
De ce point de vue, le choc subi ces derniers mois est particulier. Alors que les deux guerres mondiales ou la crise financière de 1929 avaient abouti à une redistribution des cartes en défaveur des possédants, la pandémie, elle, a plutôt accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Certes, les interventions massives des Etats dans le monde développé ont permis de préserver les revenus du plus grand nombre et de contenir l’explosion de la pauvreté. Mais ces politiques n’ont été possibles qu’au prix d’un endettement public historique et de l’injection massive de liquidités par les banques centrales dans le système financier. Si cet argent a été indispensable pour protéger les salariés et les entreprises, il a aussi largement profité aux plus gros détenteurs de patrimoine, contribuant ainsi au creusement des inégalités. En 2020, les milliardaires ont ainsi engrangé des gains de plus de 3 000 milliards d’euros grâce à la forte hausse de l’immobilier et des marchés financiers. Les 10 % les plus riches possèdent désormais les trois quarts de la richesse mondiale quand la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en détient que 2 %. Cet écart n’est plus soutenable.
Trois évidences Trois évidences doivent désormais s’imposer aux dirigeants politiques. La première : les gagnants de la crise, ceux dont la fortune s’est consolidée pendant que les autres tentaient simplement de surnager, doivent contribuer davantage pour réparer les dégâts causés par la pandémie, à commencer par la dette. Cela passe par l’instauration d’un impôt progressif sur les plus hauts patrimoines et par le relèvement du taux d’impôt effectif sur les revenus des très riches. Ensuite, la création d’un taux d’imposition minimum de 15 % pour les multinationales est un pas dans la bonne direction, mais beaucoup trop d’échappatoires subsistent. Deuxième évidence : la réduction des inégalités ne passe pas seulement par des politiques de redistribution, mais aussi par un Etat-providence capable de financer des systèmes éducatifs et sanitaires performants, et accessibles au plus grand nombre. Trop longtemps considérés comme des dépenses, ces efforts doivent être conçus comme des investissements indispensables à la réduction des inégalités. Si l’Europe est la région où celles-ci sont les moins prononcées, c’est avant tout parce que le niveau de services publics y est le plus développé. Le fait que les Etats-Unis s’inspirent désormais de ce modèle marque un progrès dans la lutte contre les injustices sociales. La troisième évidence concerne la prise en compte de la lutte contre le changement climatique par la fiscalité. Les ménages aisés, qui sont les plus gros pollueurs, doivent davantage contribuer au financement de la décarbonation. Le mouvement des « gilets jaunes » a montré que faire reposer la transition écologique sur les épaules des moins riches, c’est prendre le risque de graves tensions sociales. La crise actuelle doit nous inciter à prendre en compte ces trois évidences avant qu’il ne soit trop tard.
santé-Covid 19 : le laxisme européen responsable de la pandémie (OMS)
Avec plus de 2,5 millions de cas et près de 30.000 morts enregistrés depuis une semaine, le vieux Continent est de loin la région du monde la plus touchée par la pandémie, selon les données officielles collectées par l’AFP. Et la tendance reste à la hausse. Sans parler de l’incidence du variant omicron récemment débarqué en Europe
L’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire dans le Vieux continent. L’OMS s’est inquiétée dans un communiqué publié mardi 23 novembre de l’ »emprise » de la pandémie de Covid-19 en Europe, estimant qu’elle pourrait être à l’origine de 700 000 morts de plus dans le continent, d’ici le printemps 2022. Si ce scénario se confirmait, il y porterait le nombre total de décès à 2,2 millions.
« On peut s’attendre à ce que les lits d’hôpitaux soient soumis à une pression élevée ou extrême dans 25 pays et à une pression élevée ou extrême dans les unités de soins intensifs dans 49 des 53 pays d’ici au 1er mars 2022. Les décès cumulés signalés devraient atteindre plus de 2,2 millions d’ici le printemps prochain, sur la base des tendances actuelles », a expliqué l’organisation dans un communiqué.
Actuellement, plus de 1,5 million de personnes sont mortes du Covid-19 dans la région.
Pour l’OMS, l’augmentation des cas s’explique par la combinaison de la prévalence du variant Delta hautement contagieux, d’une couverture vaccinale insuffisante et de l’assouplissement prématuré des mesures anti-Covid-19.
Selon ses données, les décès liés à la pandémie ont plus que doublé depuis fin septembre, passant de 2 100 par jour à près de 4 200 quotidiens.
Covid 19 : le laxisme européen responsable de la pandémie (OMS)
Avec plus de 2,5 millions de cas et près de 30.000 morts enregistrés depuis une semaine, le Vieux Continent est de loin la région du monde la plus touchée par la pandémie, selon les données officielles collectées par l’AFP. Et la tendance reste à la hausse.
L’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire dans le Vieux continent. L’OMS s’est inquiétée dans un communiqué publié mardi 23 novembre de l’ »emprise » de la pandémie de Covid-19 en Europe, estimant qu’elle pourrait être à l’origine de 700 000 morts de plus dans le continent, d’ici le printemps 2022. Si ce scénario se confirmait, il y porterait le nombre total de décès à 2,2 millions.
« On peut s’attendre à ce que les lits d’hôpitaux soient soumis à une pression élevée ou extrême dans 25 pays et à une pression élevée ou extrême dans les unités de soins intensifs dans 49 des 53 pays d’ici au 1er mars 2022. Les décès cumulés signalés devraient atteindre plus de 2,2 millions d’ici le printemps prochain, sur la base des tendances actuelles », a expliqué l’organisation dans un communiqué.
Actuellement, plus de 1,5 million de personnes sont mortes du Covid-19 dans la région.
Pour l’OMS, l’augmentation des cas s’explique par la combinaison de la prévalence du variant Delta hautement contagieux, d’une couverture vaccinale insuffisante et de l’assouplissement prématuré des mesures anti-Covid-19.
Selon ses données, les décès liés à la pandémie ont plus que doublé depuis fin septembre, passant de 2 100 par jour à près de 4 200 quotidiens.
Covid : le laxisme européen responsable de la pandémie (OMS)
En dépit du haut niveau de vaccination en Europe, le laxisme général des gouvernements a grandement favorisé la diffusion de la cinquième vague. Une nouvelle fois l’Europe a considéré prématurément que la pandémie était terminée et a autorisé depuis l’été un énorme brassage de population à l’origine de la diffusion de la maladie. Ou quand la démagogie prend le pas sur l’intérêt général. Avec plus de 2,5 millions de cas et près de 30.000 morts enregistrés depuis une semaine, le Vieux Continent est de loin la région du monde la plus touchée par la pandémie, selon les données officielles collectées par l’AFP. Et la tendance reste à la hausse.
L’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire dans le Vieux continent. L’OMS s’est inquiétée dans un communiqué publié mardi 23 novembre de l’ »emprise » de la pandémie de Covid-19 en Europe, estimant qu’elle pourrait être à l’origine de 700 000 morts de plus dans le continent, d’ici le printemps 2022. Si ce scénario se confirmait, il y porterait le nombre total de décès à 2,2 millions.
« On peut s’attendre à ce que les lits d’hôpitaux soient soumis à une pression élevée ou extrême dans 25 pays et à une pression élevée ou extrême dans les unités de soins intensifs dans 49 des 53 pays d’ici au 1er mars 2022. Les décès cumulés signalés devraient atteindre plus de 2,2 millions d’ici le printemps prochain, sur la base des tendances actuelles », a expliqué l’organisation dans un communiqué.
Actuellement, plus de 1,5 million de personnes sont mortes du Covid-19 dans la région.
Pour l’OMS, l’augmentation des cas s’explique par la combinaison de la prévalence du variant Delta hautement contagieux, d’une couverture vaccinale insuffisante et de l’assouplissement des mesures anti-Covid-19.
Selon ses données, les décès liés à la pandémie ont plus que doublé depuis fin septembre, passant de 2 100 par jour à près de 4 200 quotidiens.
Explosion de la pandémie, pourquoi ?
Le chiffre de contaminés en moyenne quotidienne est passée rapidement en quelques jours de 15 000 à plus de 20 000. 30 000 ont été comptabilisés pour le seul mardi dernier. Et les taux d’incidence sont passés de 50 à 200 et plus . Bref une hausse considérable qui témoigne de l’explosion de la pandémie ( le Figaro)
Jean-Stéphane Dhersin, spécialiste en modélisation des épidémies au CNRS, explique cette nette reprise par une série de facteurs:
« Possible relâchement des gestes barrière, arrivée de l’hiver qui pousse les gens à se regrouper à l’intérieur et à moins aérer et érosion de l’efficacité vaccinale », liste-t-il dans Le Parisien.
Et la tendance devrait se poursuivre: l’épidémiologiste Antoine Flahault, également interrogé par le journal, s’attend « à très court terme » à ce que la France dépasse le pic de contaminations de l’été, autour de 24.000 contaminations quotidiennes en moyenne.
Qu’en est-il des autres indicateurs? La comparaison entre les deux périodes – la fin juillet et la fin novembre – permet d’esquisser les différences entre la quatrième et la cinquième vagues: à croissance comparable des contaminations, les entrées à l’hôpital et les morts liées au Covid-19 sont aujourd’hui plus importantes.
On recense désormais en moyenne environ 474 admissions de patients atteints du Covid-19 chaque jour et une cinquantaine de décès quotidiens – deux fois plus qu’à la fin juillet. Et là encore, l’évolution ces derniers jours est conséquente: les hospitalisations ont bondi de 50% en une semaine, les morts progressé de 36%. Mais la France est loin des niveaux enregistrés lors des précédentes vagues, avec 8338 personnes actuellement hospitalisées, contre plus de 33.000 au pic de l’épidémie, en novembre 2020.
Si nous sommes bien « en cours de reprise de l’épidémie », il y a « un décrochage entre le nombre d’infections et le nombre d’hospitalisations », a commenté la présidente de la Haute autorité de Santé (HAS), Dominique Le Guludec, ce samedi sur BFMTV.
L’explication de ce décalage réside en partie dans la large couverture vaccinale dans l’Hexagone. Aujourd’hui, plus de 75% des Français présentent un schéma vaccinal complet – 10 points de plus que nos voisins autrichiens, où un confinement a été remis en place depuis ce lundi.
La vaccination, « on sait que ça protège un peu contre la contamination, ça protège beaucoup contre les formes sévères », a rappelé Dominique Le Guludec sur BFMTV. Notre avance en la matière « par rapport aux pays européens voisins », « ça peut en partie nous aider » à affronter cette cinquième vague, a-t-elle estimé.
Où s’arrêtera-t-elle? Difficile de le prévoir en l’état. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) , invité de France Inter ce lundi matin, s’attend à un pic hospitalier « plutôt fin décembre ou janvier que maintenant », si une « augmentation forte » se produit réellement dans les établissements de santé. En attendant, les contaminations continuent de progresser: Olivier Véran a d’ores et déjà évoqué le chiffre de 30.000 cas recensés pour la journée de ce mardi.
Covid Europe: le laxisme responsable de la pandémie (OMS)
Avec plus de 2,5 millions de cas et près de 30.000 morts enregistrés depuis une semaine, le Vieux Continent est de loin la région du monde la plus touchée par la pandémie, selon les données officielles collectées par l’AFP. Et la tendance reste à la hausse.
L’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire dans le Vieux continent. L’OMS s’est inquiétée dans un communiqué publié mardi 23 novembre de l’ »emprise » de la pandémie de Covid-19 en Europe, estimant qu’elle pourrait être à l’origine de 700 000 morts de plus dans le continent, d’ici le printemps 2022. Si ce scénario se confirmait, il y porterait le nombre total de décès à 2,2 millions.
« On peut s’attendre à ce que les lits d’hôpitaux soient soumis à une pression élevée ou extrême dans 25 pays et à une pression élevée ou extrême dans les unités de soins intensifs dans 49 des 53 pays d’ici au 1er mars 2022. Les décès cumulés signalés devraient atteindre plus de 2,2 millions d’ici le printemps prochain, sur la base des tendances actuelles », a expliqué l’organisation dans un communiqué.
Actuellement, plus de 1,5 million de personnes sont mortes du Covid-19 dans la région.
Pour l’OMS, l’augmentation des cas s’explique par la combinaison de la prévalence du variant Delta hautement contagieux, d’une couverture vaccinale insuffisante et de l’assouplissement des mesures anti-Covid-19.
Selon ses données, les décès liés à la pandémie ont plus que doublé depuis fin septembre, passant de 2 100 par jour à près de 4 200 quotidiens.
Pourquoi une nouvelle explosion de la pandémie
Le chiffre de contaminés en moyenne quotidienne est passée rapidement en quelques jours de 15 000 à plus de 20 000. 30 000 ont été comptabilisés pour le seul mardi dernier. Et les taux d’incidence sont passés de 50 à 200 et plus . Bref une hausse considérable qui témoigne de l’explosion de la pandémie ( le Figaro)
Jean-Stéphane Dhersin, spécialiste en modélisation des épidémies au CNRS, explique cette nette reprise par une série de facteurs:
« Possible relâchement des gestes barrière, arrivée de l’hiver qui pousse les gens à se regrouper à l’intérieur et à moins aérer et érosion de l’efficacité vaccinale », liste-t-il dans Le Parisien.
Et la tendance devrait se poursuivre: l’épidémiologiste Antoine Flahault, également interrogé par le journal, s’attend « à très court terme » à ce que la France dépasse le pic de contaminations de l’été, autour de 24.000 contaminations quotidiennes en moyenne.
Qu’en est-il des autres indicateurs? La comparaison entre les deux périodes – la fin juillet et la fin novembre – permet d’esquisser les différences entre la quatrième et la cinquième vagues: à croissance comparable des contaminations, les entrées à l’hôpital et les morts liées au Covid-19 sont aujourd’hui plus importantes.
On recense désormais en moyenne environ 474 admissions de patients atteints du Covid-19 chaque jour et une cinquantaine de décès quotidiens – deux fois plus qu’à la fin juillet. Et là encore, l’évolution ces derniers jours est conséquente: les hospitalisations ont bondi de 50% en une semaine, les morts progressé de 36%. Mais la France est loin des niveaux enregistrés lors des précédentes vagues, avec 8338 personnes actuellement hospitalisées, contre plus de 33.000 au pic de l’épidémie, en novembre 2020.
Si nous sommes bien « en cours de reprise de l’épidémie », il y a « un décrochage entre le nombre d’infections et le nombre d’hospitalisations », a commenté la présidente de la Haute autorité de Santé (HAS), Dominique Le Guludec, ce samedi sur BFMTV.
L’explication de ce décalage réside en partie dans la large couverture vaccinale dans l’Hexagone. Aujourd’hui, plus de 75% des Français présentent un schéma vaccinal complet – 10 points de plus que nos voisins autrichiens, où un confinement a été remis en place depuis ce lundi.
La vaccination, « on sait que ça protège un peu contre la contamination, ça protège beaucoup contre les formes sévères », a rappelé Dominique Le Guludec sur BFMTV. Notre avance en la matière « par rapport aux pays européens voisins », « ça peut en partie nous aider » à affronter cette cinquième vague, a-t-elle estimé.
Où s’arrêtera-t-elle? Difficile de le prévoir en l’état. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) , invité de France Inter ce lundi matin, s’attend à un pic hospitalier « plutôt fin décembre ou janvier que maintenant », si une « augmentation forte » se produit réellement dans les établissements de santé. En attendant, les contaminations continuent de progresser: Olivier Véran a d’ores et déjà évoqué le chiffre de 30.000 cas recensés pour la journée de ce mardi.
Macron à la télé: pandémie et éloge du bilan
À nouveau le président de la république va enfiler sa blouse d’infirmière en chef pour décrire l’évolution de l’épidémie et les nouvelles conditions de la maîtrise. De ce point de vue ,il n’aura pas grand-chose à rajouter par rapport à ce qu’on connaît. La seule question étant de savoir si l’on Intègre la question de la troisième dose dans le passe sanitaire. Pour le reste ,ce sera du bla-bla à la mode Véran. Une intervention sur la Covid par ailleurs un peu prématurée car si la France peut se féliciter d’une situation moins grave qu’ailleurs, les données statistiques pourraient rapidement évoluer comme c’est le cas au Royaume-Uni avec plus de 40 000 contaminations par jour ou encore en Allemagne avec autour de 30 000 contaminations. La France en quelques semaines est passée d’une moyenne de 5000 à près de 10 000 et surtout le taux d’incidence ne cesse de progresser dangereusement.
L’objectif réel de l’intervention télévisée est en fait de valoriser le bilan politique du chef de l’État dont la tonalité générale sera : tout va bien madame la marquise. Pour l’instant effectivement les indicateurs économiques sont bien orientés étant entendu qu’il faut préciser qu’il s’agit surtout de l’effet rattrapage par rapport à 2019. Dès 2022 l, a France va retrouver, comme d’autres pays la croissance molle autour de 2 %. Pour le quatrième trimestre en décèle déjà un être tassements de l’activité On voit mal quel type de réforme pourrait décider Emmanuel Macron d’ ici les élections présidentielles. Tout au plus, il annoncera son intention d’engager de grandes transformations sitôt qu’il sera réélu. En-tête figure l’éternelle question des retraites repoussée pour des problèmes d’impréparation technique, de manque de concertation et d’immobilisme politique.