Archive pour le Tag 'panade'

Prévisions de croissance 2018 : le gouvernement dans la panade

Prévisions de croissance 2018 : le gouvernement dans la panade

 

 

 

Comme c’est la période estivale, les médias s’étendent peu sur la panne de croissance enregistrée au premier semestre et sur les perspectives assez grises pour le reste de l’année. L’analyse de ce phénomène majeur est sans doute reportée à la rentrée pour ne pas contrarier des Français dont beaucoup pensent actuellement à leurs vacances. Pourtant, cette baisse du niveau de l’activité constitue un coup très dur pour l’économie française. Cette situation aura des conséquences très néfastes notamment sur le chômage, sur les équilibres financiers en particulier sur le budget. Concernant ce dernier aspect autant dire que la France va abandonner ses les objectifs de réduction de déficit non seulement en 2018 mais aussi en 2019 puisqu’on ne prévoit pas de retour plus dynamique de la croissance. Bien plus que l’affaire Ben à la les résultats économiques vont hypothéquer l’avenir de Macron car les résultats ne sont pas rendez-vous sur les deux critères fondamentaux que sont la croissance et le chômage. Le gouvernement tente d’imputer cette situation aux conséquences de la grève SNCF ou encore Air France ainsi qu’à l’augmentation des prix du pétrole. Si l’argument de l’augmentation du pétrole est pertinent, par contre il faut aussi intégrer l’augmentation de la fiscalité qui elle dépend de la responsabilité du gouvernement. L’autre mauvaise nouvelle c’est l’inflation qui repart sur une tendance de 2,3 % alors que le pouvoir d’achat a déjà perdus 0,6 % le dernier trimestre. Bref une mauvaise nouvelle pour la consommation qui stagne voir recule alors que c’est le principal moteur de la croissance. L’erreur stratégique fondamentale de Macron aura été de tout miser sur la politique de l’offre sans la rééquilibrer par une politique sociale qui aurait permis de soutenir la consommation et donc la croissance. Du coup Lemaire ministre des finances annonce la couleur  « Si nous révisons, c’est bien que ce qui avait été avancé ne pourra pas être tenu au point près », a-t-il affirmé, reconnaissant ainsi que le gouvernement renonce à son objectif de 2%.

 

 

 

BCE : Draghi dans la panade !

BCE : Draghi dans la panade !

 

 

La BCE n’avait pas prévu le coup, ses annonces n’ont provoqué que scepticisme chez les investisseurs et du coup les bourses ont plongé. Il faut dire que Draghi a choisi l’immobilisme poussé par les allemands qui ne voulait pas entendre parler d’une accélération de la politique accommodante. Du coup Draghi essaye de se rattraper en déclarant que des mesures « complémentaires seront prises le moment venu ». Bref le bla-bla habituel des technocrates qui se plantent. La politique monétaire ne peut pas tout mais cette fois Draghi a décidé …de ne rien décider !  La Banque centrale européenne (BCE) est confiante dans la capacité de ses nouvelles mesures de politique monétaire à ramener l’inflation dans la zone euro vers 2%, son objectif, mais elle reste prête à mettre en œuvre des mesures supplémentaires si nécessaire, a déclaré vendredi son président, Mario Draghi. « Je peux donc dire avec confiance, et sans la moindre complaisance, que nous assurerons le retour de l’inflation à 2% sans délai indu parce que nous sommes en train de déployer des instruments qui, nous le pensons, permettront d’y parvenir, et parce que nous pouvons, dans tous les cas, déployer encore plus nos instruments si cela se révèle nécessaire », a-t-il dit dans une allocution publique à New York. La BCE a annoncé jeudi une baisse de son taux de dépôt et une prolongation de six mois de son programme d’achats d’actifs sur les marchés mais ces mesures ont déçu les marchés financiers, qui espéraient des initiatives plus radicales encore.

Pacte de responsabilité : Ayrault dans la panade avec les contreparties

Pacte de responsabilité : Ayrault dans la panade avec les contreparties

 

 

Ayrault est dans la panade avec les contreparties, d’un coté Hollande évoque de moins en moins des objectifs chiffrés d’emplois, de l’autre le PS (surtout la gauche) veut absolument des chiffres précis. Du coup, on a du mal à comprendre ce qui pourrait constituer engagement ou non. Deux hypothèses, ou bien des chiffres précis d’embauche seront indiqués et dans ce cas, le pacte de responsabilité finira en eau de boudin car les entreprises n’accepteront  pas ce pari fou qui consiste à embaucher avant d’avoir des commandes ; Soit au contraire, ce qui est vraisemblable, les engagements seront surtout de l’ordre de qualitatif (formation, dialogue, place des jeunes et des séniors etc) et alors ce pacte pourrait avoir un sens. Mais de toute manière, le pacte  n’est pas à l hauteur des enjeux. Par ailleurs on comprend mal qu’une question fiscale soit soumise au seul débat entre syndicats et patronat. Gattaz avait clairement remis en cause hier les contreparties ( après s’être fait remonter les bretelles par ses adhérents En réponse, la porte-parole du Parti socialiste (PS), Annick Lepetit, qui a rapporté les propos du Premier ministre : « Le dialogue social ne peut pas reposer sur des oukases », a expliqué Jean-Marc Ayrault devant les députés de sa majorité en réaction aux propos du président du Medef, Pierre Gattaz, sur le pacte de responsabilité. Depuis Washington, où il accompagne François Hollande, le patron des patrons avait expliqué ne pas vouloir entendre parler de « contreparties » dans le cadre du pacte de responsabilité, en demandant qu’on arrête en France « de gérer par la contrainte ». Cette déclaration a dynamité le pacte de responsabilité qui devait permettre de relancer l’économie et endiguer le dérapage budgétaire. Selon Pierre Gattaz, il faudrait non pas 30 mais 60 milliards d’euros d’allègement de cotisations. Du côté de l’Élysée et de Matignon, on minimise l’incident. S’exprimant devant des caméras de télévision, Jean-Marc Ayrault a déclaré souhaiter que « Pierre Gattaz quand il sera revenu en France, rencontre le plus vite possible les organisations syndicales comme c’était prévu, pour engager le dialogue social (…) ». « Je pense que le décalage horaire parfois peut causer des problèmes… », a-t-il ajouté. « La tradition républicaine veut qu’on ne critique pas à l’étranger la politique de son pays, a fortiori quand on est invité du président de la République », a lancé pour sa part Annick Lepetit. « Sur le fond, nous rappelons à Pierre Gattaz qu’il s’agit d’un pacte de responsabilité et non d’irresponsabilité », a-t-elle ajouté. Interrogée sur les motivations du patron des patrons, Annick Lepetit a lâché : « Il faudra lui demander à son retour si le président de la République ne l’oublie pas là bas ». « Nous rappelons aussi à Pierre Gattaz que c’est lui qui arbore à sa boutonnière depuis plusieurs mois un pin’s promettant un million d’emploi. Tenir sa parole ne concerne pas que les hommes politiques, cela engage aussi le patronat. Il serait mieux que le président du Medef apprenne la constance et arrête la danse de Saint Guy », a-t-elle poursuivi.  À Matignon comme à l’Élysée, on souligne qu’il y a une dynamique autour du pacte de responsabilité et que les discussions se passent bien. On sous-entend ainsi qu’il y a d’autres interlocuteurs au Medef, prêts à jouer le jeu. La négociation est bien engagée et il y aura de toute façon, une heure de vérité fin février ou début mars. C’est à cette date que le patronat proposera par écrit les contreparties au pacte.

 




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