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Un vaccin contre le palu : enfin

Un vaccin contre le palu : enfin

 

Le paludisme qui est à l’origine de 80 % des décès en Afrique va pouvoir être enfin combattu par un vaccin recommandé par l’organisation mondiale de la santé: le  « RTS,S » ; cest  un vaccin déjà administré dans plusieurs pays d’Afrique et qui agit contre un parasite (Plasmodium falciparum) transmis par les moustiques, le parasite le plus mortel à l’échelle mondiale.

« Un moment historique »: l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé mercredi le déploiement massif du premier vaccin antipaludique chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque, qui pourrait sauver des dizaine de milliers de vie.

Maladie très ancienne, signalée dès l’Antiquité, le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires puis par des cycles de frissons, fièvre et sueurs. Un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme dans le monde, selon l’OMS.

« C’est un moment historique. Le vaccin antipaludique tant attendu pour les enfants est une percée pour la science, la santé infantile et la lutte contre le paludisme », a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans un communiqué. « L’utilisation de ce vaccin en plus des outils existants pour prévenir le paludisme pourrait sauver des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année », a-t-il ajouté.

Un vaccin contre le palu : enfin

Pour l’Afrique, où le paludisme tue plus de 260.000 enfants âgés de moins de cinq ans chaque année, ce vaccin est synonyme d’espoir, d’autant que les craintes d’une résistance du paludisme aux traitements augmentent.

« Pendant des siècles, le paludisme a hanté l’Afrique subsaharienne, causant d’immenses souffrances personnelles », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

Au total, cinq espèces de parasites du genre Plasmodium, tous transmis par les piqûres de moustiques, sont responsables de cette maladie. Le Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels.

« Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée », a-t-il ajouté.

Depuis 2019, trois pays d’Afrique subsaharienne, le Ghana, le Kenya et le Malawi, ont commencé à introduire le vaccin dans des régions sélectionnées où la transmission du paludisme est de modérée à sévère. Deux ans après le début de ce premier test grandeur nature au monde, 2,3 millions de doses de vaccin ont pu être administrées.

Fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK, le « RTS,S » est le premier vaccin, et le seul jusqu’à présent, ayant montré une efficacité pour réduire significativement le nombre des cas de paludisme, y compris de paludisme grave menaçant le pronostic vital, chez les enfants. Les résultats du projet pilote de vaccin ont montré qu’il « réduit considérablement le paludisme sous sa forme grave de 30% », a déclaré Kate O’Brien, directrice du département Vaccination à l’OMS.

 

Un vaccin contre le palu, enfin !

Un vaccin contre le palu, enfin !

BioNtech se lance dans l’élaboration d’un vaccin et va utiliser la technique ARN pour mettre au point un vaccin contre le palu qui fait chaque année des hécatombes dans les pays tropicaux.( à l’origine de 80%  des décès en Afrique par exemple )

La mise au point réussie d’un tel sérum, dont l’essai clinique du premier candidat vaccin est prévu pour fin 2022, marquerait un « tournant historique » s’est félicitée l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’OMS recensait en 2019 quelque 229 millions de cas de malaria dans le monde, causant 400.000 morts par an, dont les deux tiers sont des enfants africains de moins de cinq ans.

La biotech allemande devra affronter la concurrence de l’université d’Oxford, qui a développé un candidat vaccin efficace à 77 % contre les contaminations lors d’un test mené auprès de 450 enfants au Burkina-Faso. Le produit anglais doit désormais être testé sur 4.800 enfants. 

Nouveau remède contre le palu ?

Nouveau remède contre le palu ?

 

Une découverte fondamentale pourrait permettre de lutter efficacement contre le palu responsable chaque année de 500.000 morts, dont 80% sont des enfants de moins de cinq ans vivant en Afrique. Cette découverte pourrait non seulement aboutir au développement de thérapies pour détruire le parasite inoculé par le moustique mais également empêcher sa transmission, ont relevé ces scientifiques, dont les conclusions sont publiées jeudi dans la revue américaine Science. Des stratégies thérapeutiques sont déployées depuis longtemps contre le paludisme mais elles restent jusqu’à présent moyennement efficaces, ont-ils ajouté. Les traitements actuels ne permettent pas d’éradiquer cette maladie car le parasite développe une résistance et ils s’emploient à limiter la prolifération du parasite dans le sang des personnes infectées mais pas à en bloquer la transmission. Des personnes vivant dans des régions où la maladie est endémique développent une immunité naturelle après avoir été infectées et ne souffrent en général que de symptômes légers, selon les chercheurs. Mais en cas de nouvelle piqure par un moustique anophèle, elles peuvent transmettre le parasite même si elles prennent un traitement antipaludéen. Pour éradiquer le paludisme, il est nécessaire de cibler le parasite non seulement quand il est dans le sang des humains mais aussi sa transmission par l’intermédiaire du moustique, ont expliqué les chercheurs des universités de Genève et de Berne. Sans l’une des deux protéines découvertes, le parasite est incapable d’envahir les cellules sanguines où il se multiplie. En éliminant la seconde, il ne peut sortir des cellules sanguines infectées, empêchant donc sa prolifération. Les chercheurs ont également identifié une molécule pouvant neutraliser ces deux protéines, éliminant à 99,9% le parasite dans des cultures en laboratoire après 48 heures. Ce qui est comparable à l’antipaludéen chloroquine. Cette molécule expérimentale a rendu le parasite indétectable dans le sang de souris infectées après deux semaines de traitement quotidien.




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