Archive pour le Tag 'Palestine'

Israël – Palestine : La négociation seule solution

Israël – Palestine : La négociation seule solution

 

La dernière confrontation entre Israël et le Hamas confirme l’impossibilité de résoudre ce conflit par la voie des armes. Soit les parties en cause parviennent à une solution à deux Etats, encore possible, soit l’embrasement devient permanent, soulignent, dans une tribune au « Monde », trois représentants des mouvements juifs pour la paix, David Chemla, Alain Rozenkier et Méïr Waintrater.

 

Tribune.

Après la signature des « accords d’Abraham » [traités de paix signés en 2020 entre Israël d’une part, les Emirats arabes unis et Bahreïn d’autre part], le gouvernement Netanyahou avait affirmé que la région était entrée dans une nouvelle dynamique de paix. Une telle approche reléguait le conflit avec les Palestiniens à une place secondaire où il ne mettrait pas en péril les nouveaux équilibres régionaux.

Cependant, l’actualité s’est imposée à tous ; la démonstration a été faite que le conflit israélo-palestinien demeure le nœud du problème, et qu’en l’absence d’une solution politique, ce conflit continuera de se manifester toutes les quelques années par une nouvelle éruption de violences. Après une dizaine de jours, on peut tirer un premier bilan de ce nouveau round de violences – alors que les pressions internationales, et américaines en premier lieu, viennent de pousser à l’instauration d’un fragile cessez-le-feu.


Sur le plan du bilan humain, après l’envoi de plus de 3 000 roquettes sur les villes israéliennes du Nord comme du Sud, on dénombre à la date du 21 mai, 12 morts civils en Israël, dont deux enfants, et des centaines de blessés. A Gaza, les bombardements israéliens auraient entraîné, selon le ministère palestinien de la santé, la mort de 230 Palestiniens, dont au moins [décompte au 19 mai] 61 enfants, et 1 442 blessés (les Israéliens affirment que 150 militants du Hamas et du Djihad islamique font partie des victimes palestiniennes).

Au-delà des décomptes macabres qui reflètent l’asymétrie des forces en présence – poussant certains à conclure que la responsabilité de ce nouveau conflit incombe toujours au plus fort –, il importe de bien comprendre les raisons de ce nouvel embrasement, afin de dégager une perspective de sortie de crise. Pourquoi un tel embrasement en ce moment ? Il y a, comme toujours au Moyen-Orient, plusieurs grilles de lecture des événements. Elles sont probablement toutes justes, mais certaines sont plus déterminantes que d’autres.

Premier niveau : il s’agit d’une réaction à des semaines de provocations effectuées par des groupes d’extrémistes juifs qui, sous la conduite du député kahaniste nouvellement élu à la Knesset, Itamar Ben Gvir, étaient venus soutenir le projet d’expulsion du quartier Cheikh Jarrah (situé à Jérusalem-Est) de treize familles palestiniennes, soit plus de 300 personnes.


Ces Palestiniens sont des descendants de réfugiés qui, ayant abandonné leurs biens situés à Jérusalem-Ouest (devenue israélienne lors de la guerre de 1948), furent en 1952 relogés par la Jordanie dans des maisons dont les propriétaires juifs avaient été expulsés en 1948 par les forces jordaniennes.

Palestine : une résolution de la France au Conseil de sécurité de l’ONU

Palestine : une résolution de la France au Conseil de sécurité de l’ONU

La France a proposé mardi à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU, bloqué depuis huit jours par les États-Unis sur une simple déclaration, d’adopter une résolution sur le conflit israélo-palestinien, ont indiqué des diplomates.

Lors d’une réunion à huis clos, «nous avons entendu la proposition faite par notre collègue français au Conseil et, pour la Chine, assurément, nous soutenons tous les efforts facilitant une fin de crise et un retour de la paix au Proche-Orient», a déclaré à quelques journalistes l’ambassadeur chinois à l’ONU, Zhang Jun, président en exercice en mai du Conseil.

Palestine : montée de la violence

Palestine : montée de la violence

 

Au moins 72 personnes ont été tuées à Gaza depuis l’escalade des violences lundi, selon le ministère de la Santé du territoire. Sept personnes ont été tuées en Israël, selon des sources hospitalières. Tsahal a commencé à masser des milliers de soldats à proximité de la clôture de sécurité qui sépare la bande de Gaza du territoire israélien, laissant entrevoir une intervention terrestre comme ce fut le cas en 2014 et en 2008-2009.

Les puissances mondiales ont appelé à la désescalade du conflit, le plus vif depuis celui de 2014, et Washington a prévu d’envoyer un émissaire américain en Israël. « Mon attente et mon espoir, c’est que cela se terminera assez rapidement, mais Israël a le droit de se défendre », a déclaré Joe Biden mercredi après s’être entretenu avec Benjamin Netanyahu. Le président américain n’a pas expliqué les raisons de son optimisme.

Cet espoir se heurte toutefois aux déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu qui s’accroche au pouvoir et a promis de continuer à frapper Gaza pour ébranler les capacités d’action du Hamas, qui a perdu mercredi le commandant en chef de son aile militaire, tué dans un bombardement israélien. Le mouvement palestinien, qui contrôle la bande de Gaza, demeure lui aussi dans une posture martiale, comme en témoigne les propos de son dirigeant, Ismaël Haniyeh, qui évoque une confrontation « sans limitation de temps ».

 

 




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