Archive pour le Tag 'paiera'

Covid et financement des transports en Île-de-France : L’État paiera

Covid et financement des transports en Île-de-France : L’État paiera

 

Finalement c’est l’État qui financera essentiellement le manque à gagner des transports parisiens faute de clientèle suffisante pendant les pics de la crise sanitaire. Notons cependant que le même problème se pose pour les sociétés de transport de province qui en l’état devront faire supporter leur déficit non par l’État mais par les collectivités locales. Souvent un déficit supporté par les sociétés de transport puisque la majorité des collectivités ont sous-traité les déplacements collectifs à des sociétés privées.

En tout cas pour la région Île-de-France, Valérie Pécresse est parvenue à un accord avec le gouvernement pour compenser les pertes de recettes liées au Covid-19, estimées à 2,6 milliards d’euros cette année, a-t-elle annoncé mardi. «C’est un moment historique. Le plan de sauvetage des transports a été signé entre IDFM et l’Etat», a indiqué Valérie Pécresse à l’AFP. «On a frôlé la catastrophe, donc c’est un immense soulagement», a-t-elle ajouté, rappelant que les négociations avaient été âpres avec l’exécutif.
L’Etat versera à l’autorité régionale des transports une subvention pour couvrir entre 80 et 100% les pertes du «versement mobilité» (versement transport) (une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 personnes), estimées à 1 milliard d’euros. Pour le gros des 1,6 milliard d’euros de pertes de recettes voyageurs -soit 1,44 milliard hors TVA- et un éventuel reliquat du manque à gagner pour le «versement mobilité», le gouvernement accordera une avance remboursable de 1,1 à 1,4 milliard.

Plan relance UE : la France recevra 40 milliards d’euros mais en paiera 90 !

Plan relance UE : la France recevra 40 milliards d’euros mais en paiera 90 !

Le ministre de l’économie se félicite de ce plan de relance qui va permettre à la France de toucher 40 des 400 milliards de subventions prévues. Il oublie simplement de préciser que ces subventions ne sont pas financées et qu’il incombera aux Etats d’en supporter le coût. ( la perspective de taxe carbone aux frontières comme les taxes des grands numériques étant complètement illusoires comme ressources suffisantes). Or en fonction de la contribution habituelle de la France à hauteur de 22 % budget européens (30 % pour l’Allemagne) , la part de financement de ces subventions va correspondre environ 90 milliards pour la France. D’ailleurs Macron au pire moment de la négociation à clairement affirmer que les états frugaux ( rigoureux) étaient mal placés pour justifier leur réticence  » car c’est l’Allemagne et la France qui vont pour l’essentiel financer le plan », ce qui est exact et pour plus de la moitié.

Ces subventions, « ça veut dire 40 milliards d’euros de subventions pour la France (…) et surtout qui sont immédiatement disponibles », a affirmé naïvement le ministre sur Franceinfo.

« Parce que (…) la relance c’est maintenant, il n’y a pas un instant à perdre », a-t-il insisté, précisant que cet argent contribuera à financer le plan de relance français de 100 milliards d’euros sur deux ans. Les grandes lignes avaient été dévoilées la semaine dernière par le Premier ministre Jean Castex, comprenant une enveloppe de 40 milliards d’euros pour le développement de l’industrie et 20 milliards pour la transition écologique.

Le détail du plan de relance sera présenté en conseil des ministres dans un mois. « Le dernier temps de la relance, c’est le plan de relance que je présenterai au Conseil des ministres du 24 août », a déclaré M. Le Maire sur Franceinfo.

Déjà, sur la transition écologique, le ministre a exprimé sa volonté d’y consacrer « 30% » du plan de relance, soit 30 milliards d’euros », indiquant travailler sur le sujet avec la ministre de l’Ecologie Barbara Pompili. On se demande bien comment le ministre de l’économie trouve ce chiffre de 30 milliards !

 

 

Plan relance UE : la France pourra demander 40 milliards d’euros de subventions mais en paiera 90 !

Plan relance UE : la France pourra demander 40 milliards d’euros de subventions mais en paiera 90 !

Le ministre de l’économie se félicite de ce plan de relance qui va permettre à la France de toucher 40 des 400 milliards de subventions prévues. Il oublie simplement de préciser que ces subventions ne sont pas financées et qu’il incombera aux Etats d’en supporter le coût. ( la perspective de taxe carbone aux frontières comme les taxes des grands numériques étant complètement illusoires comme ressources suffisantes). Or en fonction de la contribution habituelle de la France à hauteur de 22 % budget européens (30 % pour l’Allemagne) , la part de financement de ces subventions va correspondre environ 90 milliards pour la France. D’ailleurs Macron au pire moment de la négociation à clairement affirmer que les états frugaux ( rigoureux) étaient mal placés pour justifier leur réticence  » car c’est l’Allemagne et la France qui vont pour l’essentiel financer le plan », ce qui est exact et pour plus de la moitié.

Ces subventions, « ça veut dire 40 milliards d’euros de subventions pour la France (…) et surtout qui sont immédiatement disponibles », a affirmé naïvement le ministre sur Franceinfo.

« Parce que (…) la relance c’est maintenant, il n’y a pas un instant à perdre », a-t-il insisté, précisant que cet argent contribuera à financer le plan de relance français de 100 milliards d’euros sur deux ans. Les grandes lignes avaient été dévoilées la semaine dernière par le Premier ministre Jean Castex, comprenant une enveloppe de 40 milliards d’euros pour le développement de l’industrie et 20 milliards pour la transition écologique.

Le détail du plan de relance sera présenté en conseil des ministres dans un mois. « Le dernier temps de la relance, c’est le plan de relance que je présenterai au Conseil des ministres du 24 août », a déclaré M. Le Maire sur Franceinfo.

Déjà, sur la transition écologique, le ministre a exprimé sa volonté d’y consacrer « 30% » du plan de relance, soit 30 milliards d’euros », indiquant travailler sur le sujet avec la ministre de l’Ecologie Barbara Pompili. On se demande bien comment le ministre de l’économie trouve ce chiffre de 30 milliards !

Plan européen:  » le contribuable français ne paiera rien « !!! ( Macron)

Plan européen:   » le contribuable français ne paiera rien « !!! ( Macron)

 

Le contribuable français ne paiera rien du  plan de relance de l’Union européenne de 750 milliards d’euros.

Sans doute de plus gros mensonges de l’histoire économique française. En effet, si l’Union économique a effectivement décidé d’un plan de soutien, par contre elle n’a prévu aucune modalité de financement crédible. Pourtant Macron affirme que le plan sera financé par des recettes fiscales propres à l’UE, notamment des taxes imposées sur de « grands acteurs internationaux » comme les géants du numérique  ou encore par la taxe carbone aux frontières.

Une véritable  illusion car la taxe sur les grands acteurs du numérique n’est pas pour demain. Pour preuve le tribunal de l’Europe vient d’annuler il y a quelques jours la facture fiscale de 13 milliards réclamés par la commission européenne à Apple. 13 milliards d’arriérés fiscaux normalement dus à l’Irlande ( qui s’est mis du côté d’Apple pour ne pas recevoir cet arriéré!). On sait évidemment que parallèlement sous l’autorité de l’OCDE s’est mise en place une discussion sur la future taxation des grands du numérique comme Apple. Mais les États-Unis viennent de quitter cette négociation pour s’opposer au principe de cette taxation. Nombre de pays européens ne veulent pas non plus de cette fiscalité puisque la sous imposition constitue pour un argument d’attraction (Irlande bien sûr mais aussi d’autres comme dans les pays de l’Est ou même les Pays-Bas).

La deuxième source de financement évoquée est tout aussi hypothétique, elle repose sur la proposition d’une taxe carbone aux frontières. En gros,  une taxe supplémentaire sur toutes les importations (que paiera finalement le consommateur). Une taxe, un jour ou l’autre, se mettra sans doute en place mais très très progressivement et qui va entraîner des mesures de rétorsion équivalente au moins de la part des pays exportateurs comme les États-Unis ou la Chine par exemple. Là aussi ce n’est pas pour demain.

En fait on a bien décidé de dépenses mais rien concernant les recettes. En clair,  ce plan de 750 milliards sera financé par les Européens eux-mêmes dans le cadre du budget. Un budget financé à hauteur de 30% environ à l’Allemagne, de 22 % par la France. Or la France comme l’Allemagne est un contributeur net. En clair davantage que ce qu’elle reçoit. Exemple, en 2020 la France aura versé 24 milliards et reçu 13,5 milliards de subventions. Reste à charge de la France 11 milliards.

Pour faire passer la pilule du non financement du plan de relance de l’union européenne Macon et le gouvernement français défendent  l’idée que la France pourra recevoir 40 milliards de ce plan ( qui viendra alimenter le plan de soutien purement français). Le problème c’est que faute de financement du plan européen dans les conditions actuelles,  la France devra payer environ 90 milliards des seuls 390 milliards de subventions non remboursables. Là aussi comme pour le budget habituel, la France sera donc un contributeur net et c’est un mensonge d’affirmer que le contribuable français ne paiera rien.

Ce plan était cependant sans doute nécessaire ( encore qu’on aurait pu simplifier sa construction en passant directement par la banque centrale européenne) . Il va contribuer à soutenir une économie grandement affectée par la crise sanitaire; et qui va notamment se traduire aussi par une très grave dépression économique (7 à  10 % en moins de richesse nationale produite en 2020) entraînant mécaniquement une énorme vague de chômage( taux de plus de  10 % par exemple en France en 2020). Cette nécessité de sauver en quelque sorte ce qui est possible de l’économie ne doit pas masquer le fait cependant que ce plan de relance ne repose sur aucun autre financement que celui du contribuable notamment français.

 

La banque d’Ecosse RBS paiera 4,9 milliards de dollars la vente de titres pourris

La banque d’Ecosse RBS paiera 4,9 milliards de dollars la vente de titres pourris

 

-Royal Bank of Scotland versera 4,9 milliards de dollars d’amendes pour régler un litige portant sur des MBS (créances immobilières titrisées), en clair des titres pourris, vendues de 2005 à 2008, a annoncé le département de la Justice des Etats-Unis mardi. Soit  l’amende la plus importante qui ait été infligée à une banque pour un comportement répréhensible durant la crise financière. La banque britannique avait annoncé en mai un accord de principe sur ce dossier. Le département de la Justice affirme que la banque a sous-évalué le risque attaché à une bonne partie de ces titres et a fourni des informations inexactes. Il ajoute que RBS conteste les allégations voulant qu’elle ait trompé les investisseurs et n’admet aucun manquement. L’amende américaine était une épée de Damoclès pour RBS, pesant sur son action et l’empêchant de rémunérer ses actionnaires. Cette hypothèque étant levée, l’établissement, en quête de normalité, fera peut-être meilleure figure aux yeux des investisseurs. L’effondrement des marchés de titres adossés à des prêts immobiliers à risque et de leurs dérivés avait contribué à l’explosion de la crise financière mondiale en 2008 et avait déclenché l’ouverture de nombreuses enquêtes à travers le monde, notamment de la part du département américain de la Justice. RBS avait déjà accepté en juillet 2017 de verser 5,5 milliards de dollars pour mettre fin à une plainte de l’agence fédérale américaine de financement du logement (FHFA), administratrice judiciaire de Fannie Mae et de Freddie Mac, qui l’accusait de tromperie dans la vente de 32 milliards de dollars de MBS aux deux géants du refinancement du crédit immobilier aux Etats-Unis. La banque a conclu divers autres accords du même type avec plusieurs institutions aux Etats-Unis pour un montant total de plus de 1,7 milliard de dollars.

Brexit : « c’est l’UE qui paiera le Royaume-Uni » !!! (Boris Johnson, le dingo)

Brexit : « c’est  l’UE qui paiera le Royaume-Uni »  !!! (Boris Johnson, le dingo)

Tout dans l’allure, la pensée et les propos de Boris Johnson  caractérise un état démence avancée. Pour preuve sa proposition de faire payer la facture du Brexit  par l’union européenne et non par le Royaume uni. Cet exhibitionniste aura fait grand tort au Royaume uni. Rappelons qu’initialement Boris Johnson était opposé au Brexit et qu’il n’a changé de position qu’au dernier moment afin de s’opposer à Cameron pour  prendre sa place.  Ensuite il a fui devant ses responsabilités. Pour éviter les pitreries de l’ancien maire de Londres, la première ministre Theresa May l’a écarté et isolé dans ministère des affaires étrangères qui n’est pas en charge de la négociation du brexit. Boris Johnson dans une interview au Daily Telegraph samedi. Interrogé sur ce point par le quotidien proche des conservateurs, l’ex-maire de Londres a répondu: « je pense qu’il y a de très bons arguments » en ce sens. Cette sortie est totalement à rebours de la position de l’Union européenne qui entend présenter, au début des négociations, une facture globale à Londres pour honorer ses engagements financiers aux différents programmes et fonds européens. L’addition est évaluée à entre 40 et 60 milliards d’euros côté européen et pourrait même atteindre les 100 milliards d’euros, selon les calculs du quotidien britannique Financial Times, après de nouvelles demandes de la France et de l’Allemagne concernant les subventions agricoles. Le gouvernement britannique a immédiatement annoncé qu’il n’allait pas payer une telle somme. Dans son interview au Daily Telegraph samedi, Boris Johnson a même qualifié d’« absurdes » les montants évoqués. « Ils vont saigner ce pays à blanc avec leur facture », a fustigé le ministre, menaçant de quitter la table de négociations « sans rien payer du tout ». M. Johnson, un des principaux artisans de la campagne du Brexit, a ajouté que c »était même l’UE qui risquait en fin de compte de devoir ouvrir son porte-monnaie. « Nous co-détenons certains biens pour lesquels nous avons payé pendant des années et dont il faudra évaluer la valeur avec soin », a-t-il expliqué.

 

TGV Alstom Belfort : tour de passe-passe, la SNCF paiera

TGV Alstom Belfort : tour de passe-passe, la SNCF paiera

Un tour de passe-passe  de la part du gouvernement qui avait décidé  une commande de 15 TGV pour circuler sur les lignes classiques. En fait,  il vient d’être convenu que ce matériel ne circulerait pas sur les lignes ordinaires mais bien sur les lignes à grande vitesse à savoir : la ligne TGV Atlantique. Si comme prévu, les TGV avaient  circulé sur les lignes inter cités la facture aurait été réglée par l’État. Du coup en transférant ces TGV sur la ligne Atlantique c’est la SNCF qui en paiera la plus grande partie. Une sorte de tour de passe-passe qui permet de ne pas nous alourdir le déficit de l’État mais par contre  qui viendra plomber encore davantage celui de la SNCF. De toute façon au final, le moment venu, c’est le contribuable qui paiera« . On est revenus sur l’idée que ça seraient des rames TGV qui rouleraient sur des lignes normales, ce qui paraissait peu cohérent. » Contacté par l’AFP, un dirigeant de la SNCF a indiqué mercredi que l’entreprise publique était revenue sur sa décision : les 15 TGV commandés pour sauver l’usine Alstom de Belfort circuleront finalement sur l’axe TGV Atlantique, et non sur des lignes classiques comme initialement prévu. Un nouveau scénario, élaboré par la SNCF, le secrétariat d’Etat aux Transports et le ministère de l’Industrie, sous l’autorité de Matignon, prévoit que l’opérateur ferroviaire débourse entre 470 et 480 millions d’euros, pour acquérir les rames. La SNCF explique que cette commande lui permettra d’économiser les 150 millions d’euros prévus pour rénover 24 vieilles rames TGV, dont « certaines ont quasiment 35 ans ». Le groupe ferroviaire prévoit également « plusieurs centaines de milliers d’euros économisés en termes de maintenance », car le parc TGV sera plus homogène.  « C’est finalement une opération qui est profitable, et une solution en tout cas qui est bien meilleure que la solution antérieure qui avait été envisagée, qui était peu cohérente et coûteuse, particulièrement pour la SNCF », souligne encore ce dirigeant de la SNCF, sous couvert d’anonymat. Des arguments cependant bien peu convaincants !

 

TVA : « le consommateur paiera » ( Serge Papin -Système U)

TVA :  « le consommateur paiera » ( Serge Papin -Système U)

Le  président du groupe de distribution alimentaire Système U, a été clair. « Il faut avoir la sincérité de dire que dans le temps, le consommateur paiera les hausses de TVA« , même si ses 1.600 magasins ne devraient pas le faire dans l’immédiat comme d’autres enseignes aussi. Invité de BFMTV et RMC ce 2 janvier, il a quand même voulu rappeler que les prix alimentaires ont globalement baissé en 2013 et continueront à le faire cette année malgré les taxes.  Concernant une nouvelle hausse de la TVA souhaitée par le patronat en contrepartie de la baisse de charges annoncée par François Hollande le 31 décembre, Serge Papin s’est emporté: « on ferait payer les plus faibles », en augmentant à nouveau la TVA. « Il faut que les baisses de charges soient financées par des économies réalisées par l’Etat ». Il en a profité pour révéler que son groupe allait toucher en 2014 entre 15 et 20 millions d’euros au titre du CICE.  » Nous allons embaucher 2.500 collaborateurs », a -t-il précisé.  Il est aussi revenu sur la question de « la guerre des prix » dans la grande distribution.  » Halte à la guerre des prix », a-t-il lancé. « Vouloir le prix à tout prix » est dangereux. Cela met en cause les filières agricoles et agroalimentaires françaises. « Il faut sortir du rapport de force » entre distributeurs et producteurs.   » La loi est la même pour Nestlé et pour un producteur de Reblochon des Alpes », a-t-il déploré. « Or, il faut rappeler que ce sont les PME qui créent des emplois ».




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