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Délais de paiement : le mal français

Délais de paiement : le mal français

 

 

Officiellement le délai moyen de paiement tournerait autour de 35 jours mais la règle c’est souvent le paiement à 60 jours ou 45 jours fins de mois. Une maladie bien française. Des retards  qui pèsent  sur la trésorerie des fournisseurs de prestations et de produits. Lesquels sont condamnés à emprunter en attendant le paiement et donc condamnés  à supporter des coûts supplémentaires. Malheureusement pour certaines entreprises notamment les PME lorsque les dépassements de délais de paiement s’ajoutent des difficultés structurelles c’est parfois la faillite assurée. L’impact des retards de paiements sur la trésorerie des PME françaises est estimé à 15 milliards d’euros, dont neuf milliards sont le fait des collectivités publiques, des montants qui fragilisent de nombreuses entreprises. La loi Hamon sur la consommation de 2014 a entraîné un renforcement des contrôles des délais de paiement, avec un ciblage plus particulier sur les grandes entreprises et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) ainsi qu’un durcissement des sanctions.  Aujourd’hui, 74% des dirigeants de PME et ETI considèrent le niveau de trésorerie comme l’indicateur prioritaire pour piloter leur entreprise, selon une étude réalisée par l’institut Ipsos pour American Express. Il permet de vérifier l’équilibre de la structure financière d’une entreprise. Or, une trésorerie positive passe par des délais de paiements clients courts, la moyenne nationale est de 35 jours. Ce délai est beaucoup plus élevé dans les secteurs de l’industrie et de la construction, où il monte respectivement à 44 et 49 jours. Une fois le délai de paiement négocié, faut-il encore le respecter! Au cours des 12 derniers mois, six entreprises sur dix ont subi des retards de paiement. Difficile dans cette situation de verser des pénalités au risque de dégrader les relations avec le client. Les entreprises relancent et privilégient le dialogue, 9% d’entre elles ont dû employer la manière forte après plusieurs rappels. Plus d’un dirigeant sur trois affirme que le versement des pénalités a détérioré la relation client fournisseur.

Moyens de paiement:vers la fin des billets ?

Vers la fin des billets ?

Ce pourrait être assez rapidement la fin des billets d’après Nicolas Huss, directeur général  de Visa Europe. Pour preuve le développement du paiement par cartes bancaires. Un développement facilité par la croissance des paiements en ligne ou des paiements sans contact. Il faut aussi ajouter que le ministère des finances souhaite vivement que le paiement par carte soit généralisé à toutes les transactions commerciales y compris pour les petits montants. Moins pour faciliter la vie des Français que pour permettre un légitime contrôle fiscal des transactions commerciales marchandes. Le directeur de Visa Europe sous-estime cependant l’impact de la venue de nouveaux opérateurs en particulier des opérateurs de mobiles. L’enjeu c’est de s’approprier la formidable trésorerie de 400 milliards laissés sur les comptes courants. Des opérateurs qui pourraient bousculer sérieusement le secteur bancaire traditionnel voire en menacer l’existence. (Interview d Nicolas Huss, son directeur général Visa Europe  dans Challenge)

Alors que la consommation peine à repartir en Europe, Visa continue de voir son activité croître à grande vitesse. Comment expliquer ce paradoxe?

Nous sommes en train de nous diriger vers un monde sans « cash », ce qui bénéficie à Visa. Un exemple significatif, même si la situation est particulière: en Grèce, au moment où l’on montrait les images des queues devant les banques pour retirer du liquide, la population basculait massivement vers les cartes bancaires. Le nombre de cartes Visa distribuées pendant le seul été 2015 équivaut au chiffre de l’ensemble de l’année 2014.

Plus globalement, désormais, plus de 1 euro sur 5,70 euros est dépensé par carte Visa en Europe. En France, cette proportion est même de 1 euro pour 4 euros dépensés. Concrètement, 6,35 milliards de paiements réalisés par cartes Visa en France l’an passé, soit une hausse de 10%. Et nous avons encore des marges de progression, puisque la moitié des chèques utilisés en Europe le sont en réalité en France.

Pourquoi cette hausse des paiements électronique s’est-elle accélérée en 2015?

L’année passée a été une année charnière, pour de multiples raisons. C’est d’abord le début du décollage du paiement sans contact - qui se confirme comme un sérieux concurrent des espèces dans les achats de petits montants. En France, la barre des 100 millions de transactions a été atteinte, avec un milliard d’euros de dépense, entre juin 2014 et juin 2015. Et depuis le mouvement s’est encore accéléré. Sur les douze mois de 2015, on dénombre 135 millions de transactions. L’arrivée du paiement par mobile s’ajoute à ce phénomène: il représente 6% des transactions en France. Enfin, même si cet élément est moins visible, nos infrastructures ont évolué: nous nous appuyons sur des architectures plus ouvertes, des plateformes qui peuvent accueillir aisément de nouvelles solutions et intégrer par exemple les solutions des fintechs.

De nouveaux acteurs se pressent effectivement sur ce marché dynamique des moyens de paiement, depuis Apple jusqu’aux plus jeunes start-up. Comment faites-vous face à cette concurrence ?

Plutôt qu’une concurrence frontale avec ces nouveaux acteurs, il s’agit d’un jeu de concurrence/coopération. Les nouveaux entrants sur le paiement, même lorsqu’ils ont la taille d’Apple, ont parfaitement conscience du coût et du temps qu’il leur faudrait pour mettre en place un système comme le nôtre. Visa a été disponible à 100% de ses capacités depuis plus de 100 mois sans interruption. Et notre capacité à sécuriser les transactions n’est plus à démontrer. Nous avons donc un mutuel intérêt à coopérer avec les nouveaux entrants. Nous le faisons d’ailleurs par exemple avec ApplePay au Royaume-Uni. Et de nombreuses fintechs viennent aussi à notre rencontre de leur propre chef.

Délais de paiement : la maladie française sanctionnée dans cinq grandes entreprises

Délais de paiement : la maladie française sanctionnée dans cinq grandes entreprises

 

Cinq grandes entreprises françaises viennent d’être sanctionnées pour des dépassements chroniques et significatifs des délais de paiement. Une maladie typiquement française qui consiste à décaler le paiement de produits et prestations jusqu’à trois mois et même davantage. La règle c’est le paiement à 60 jours ou 45 jours fins de mois. Une règle peu respectée  en France et qui pèse sur la trésorerie des fournisseurs de prestations et de produits. Lesquels sont condamnés à emprunter en attendant le paiement et donc condamnés  à supporter des coûts supplémentaires. Malheureusement pour certaines entreprises notamment les PME lorsque les dépassements de délais de paiement s’ajoutent des difficultés structurelles c’est parfois la faillite assurée. Cinq groupes français, dont les filiales d’Altice Numericable et SFR (télécoms) ainsi qu’Airbus Helicopters (groupe Airbus), ont donc été sanctionnés par les autorités de la concurrence pour non respect des règles légales en matière de délais de paiements, rapporte dimanche le JDD. Le nom des sociétés concernées, qui peuvent faire appel de leurs sanctions, est publié pour la première fois sur le site internet de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Numericable, SFR et Airbus Helicopters écopent de l’amende maximum, 375.000 euros, prévue pour violation de la loi qui plafonne à 60 jours (ou 45 jours fin de mois) les délais de paiement interentreprises. Le groupe agroalimentaire Paul Prédault est sanctionné d’une amende de 100.000 euros et la société Cosmasud, spécialisée dans le commerce de bois et de matériaux de construction, écope de 97.500 euros.  L’impact des retards de paiements sur la trésorerie des PME françaises est estimé à 15 milliards d’euros, dont neuf milliards sont le fait des collectivités publiques, des montants qui fragilisent de nombreuses entreprises. La loi Hamon sur la consommation de 2014 a entraîné un renforcement des contrôles des délais de paiement, avec un ciblage plus particulier sur les grandes entreprises et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) ainsi qu’un durcissement des sanctions.

Des retards de paiement en hausse qui tuent les entreprises

Des  retards de paiement en hausse qui tuent  les  entreprises

Des retards de paiements en France qui gangrènent  l’économie. Notre pays de ce point de vue est presque championne d’Europe. Des retards ( à 60 jours et même davantage)qui pèsent lourdement sur la vie des entreprises et qui expliqueraient près d’un quart des défaillances. En effet du fait de ces retards les des entreprises sont contraintes de supporter des frais d’emprunt qui assez souvent représente le taux de rentabilité des entreprises. Deux entreprises sur trois en France règlent leurs fournisseurs et leurs sous-traitants avec retard. Pire, neuf ETI ou grandes entreprises sur dix sont dans ce cas, contre quatre sur dix en Allemagne et huit sur dix à l’échelle européenne. Pour mémoire, les entreprises ont 60 jours à compter de la date d’émission de la facture pour s’en acquitter et 45 jours fin de mois. Deuxième enseignement, les entreprises françaises sont championnes d’Europe des petits retards de paiement (inférieurs à 15 jours). Aujourd’hui, le retard moyen est de 13 jours, contre un peu plus de 6 jours en Allemagne, mais plus de 17 jours en Espagne et autour de 15 jours en Grande-Bretagne. Le problème, c’est qu’un seul jour de retard de paiement équivaut à 1 milliard d’euros de trésorerie en moins pour les entreprises concernées. «Sur le premier trimestre 2015, les retards de paiement des 120 grandes entreprises étudiées atteignaient quelque 4 milliards, soit 20% de plus qu’au premier trimestre 2014. manque entre 10 et 13 milliards d’euros chaque année dans les poches des petites et moyennes entreprises à cause de ces retards de paiement.  C’est l’un des fléaux de l’économie française qui met en danger chaque année des milliers de petites entreprises : les retards de paiement des grands groupes à leurs fournisseurs. De nouveaux chiffres viennent d’être communiqués et sont pour le moins alarmants  Ce sont les données communiquées par le baromètre trimestriel établi par le cabinet Altarès et la Médiation inter-entreprises. Ces chiffres donnent le tournis. Les enquêteurs ont épluché 211 millions de factures auprès des 120 plus grandes entreprises donneuses d’ordre. Bilan : le montant des retards de paiement aux fournisseurs approche les 4 milliards d’euros. Autant d’argent en moins dans les caisses des PME… du jamais vu depuis dix ans. Les entreprises françaises sont plus mauvaises payeuses que leurs concurrentes européennes. Neuf entreprises de taille intermédiaire et grandes entreprises françaises sur dix règlent leurs fournisseurs avec retard, contre seulement quatre sur dix en Allemagne, par exemple. Sans compter avec les collectivités locales qui ont, elles aussi, leur part de responsabilité. En 2014, sur les 63.000 entreprises qui ont déposé le bilan, entre 20 et 30% l’ont fait en raison des factures impayées dans les temps. Les PME et TPE sont de plus en plus, en quelque sorte, les banquiers des grandes entreprises. Les plus touchées sont les PME qui sont très dépendantes de leur trésorerie.

Vers l’interdiction du paiement en espèces

Vers l’interdiction du paiement en espèces

Deux mesures récentes pourraient nous conduire vers l’interdiction du paiement en espèce d’abord la possibilité de payer par carte bancaire de payer les achats dans tous les commerces même en dessous de 20 euros ensuite l’interdiction de payer en espèces des sommes supérieures à 1000 euros. Progressivement on s’oriente vers uen monnaie virtuelle qui existe mais qu’on ne voit plus. Puisqu’il ne sera plus nécessaire de battre monnaie cela pourrait donner des idée pour créer de nouveaux modes de paiement type bitcoin.  Le décret plafonnant en France les paiements en espèces à 1.000 euros à partir du 1er septembre, notamment pour lutter contre le financement du terrorisme, a été publié samedi par le Journal officiel. Jusqu’ici, les résidents pouvaient régler jusqu’à 3.000 euros d’achats en espèces. « L’objectif de cette mesure est de limiter la part des transactions anonymes dans l’économie qui peuvent correspondre à des actions de fraude, de blanchiment, voire de financement du terrorisme », précise le ministre des Finances, Michel Sapin, dans un communiqué. Cette mesure avait été annoncée le 18 mars lors de la présentation d’un plan de lutte contre le financement du terrorisme. La publication du décret intervient après l’attentat de vendredi à Saint-Quentin Fallavier (Isère), où un homme a précipité une camionnette de livraison contre des bouteilles de gaz dans une usine, après avoir décapité son propre patron.

 

Retards de paiement aux PME : un coût d’une dizaine de milliards

Retards de paiement aux PME : un coût d’une dizaine de milliards

 

Ce n’est pas nouveau mais uen confirmation, la France se distingue en Europe concernant les retard de paiement destinés au PME. Responsables, les grandes entreprises qui travaillent avec cette trésorerie. Les PME en revanche en général doivent payer cash certaines prestations ou dans des délais réduits quand elles ne sont payées que 60 ou 90 jours après voire davantage. Bilan un manque à gagner d’uen dizaine de milliards pour les PME. Les retards de paiement sont donc  toujours la bête noire des entreprises, notamment les plus petites. Ils sont à l’origine d’un quart des faillites recensées en France. Depuis cinq ans, la Médiation interentreprises tente bien d’améliorer les choses, en intervenant à l’amiable et dans le cadre d’un processus confidentiel (certaines actions sortent toutefois sur la place publique, comme la récente intervention entre SFR-Numericable et ses fournisseurs), entre les donneurs d’ordre en délicatesse avec leurs clients ou leurs fournisseurs. «Sur le millier d’actions que nous avons menées l’année dernière, plus d’un quart concernaient des retards de paiement. C’est dire si cette question est cruciale», confirme Pierre Pelouzet, médiateur national des relations interentreprises. Pour prendre la mesure du problème et voir si la situation s’améliore au fil des années, la Médiation va désormais publier, en partenariat avec le cabinet Altares, un indicateur trimestriel des retards de paiement des 120 plus grandes entreprises françaises (à partir de l’étude d’un échantillon de 211 millions de factures). Que révèle la première édition de cet indicateur, dévoilé en avant-première par Le Figaro ? Premier constat, les retards de paiement restent un sport national.  «Deux entreprises sur trois en France règlent leurs fournisseurs et leurs sous-traitants avec retard», constate Pierre Pelouzet. Pire, neuf ETI ou grandes entreprises sur dix sont dans ce cas, contre quatre sur dix en Allemagne et huit sur dix à l’échelle européenne. Pour mémoire, les entreprises ont 60 jours à compter de la date d’émission de la facture pour s’en acquitter et 45 jours fin de mois. Deuxième enseignement, les entreprises françaises sont championnes d’Europe des petits retards de paiement (inférieurs à 15 jours). Aujourd’hui, le retard moyen est de 13 jours, contre un peu plus de 6 jours en Allemagne, mais plus de 17 jours en Espagne et autour de 15 jours en Grande-Bretagne. Le problème, c’est qu’un seul jour de retard de paiement équivaut à 1 milliard d’euros de trésorerie en moins pour les entreprises concernées. «Sur le premier trimestre 2015, les retards de paiement des 120 grandes entreprises étudiées atteignaient quelque 4 milliards, soit 20% de plus qu’au premier trimestre 2014. Nous estimons qu’il manque entre 10 et 13 milliards d’euros chaque année dans les poches des petites et moyennes entreprises à cause de ces retards de paiement», constate Pierre Pelouzet.

 

La France en cessation de paiement ?

La France en cessation de paiement ?

Avec la baisse des rentrées fiscales provoquée par l’absence de croissance et la déflation, la France pourrait connaitre des problèmes graves de trésorerie si les taux devaient remontaient, c’est ce que pense Valérie Pécresse. A tout le moins les déficits vont exploser. L’ex-ministre du Budget Valérie Pécresse (UMP) a estimé aujourd’hui que la France était « en risque de cessation de paiement » si les taux d’intérêt venaient à augmenter. Sur RTL, la députée et chef de ‘opposition en Ile-de-France a assuré: « les déficits, cette année, vont exploser. Si les taux d’intérêt remontaient, par malchance », par exemple « parce que la banque fédérale américaine arrêtait sa politique monétaire accommodante, la France se trouverait quasiment en cessation de paiement ». « Nous empruntons aujourd’hui à peu près 360 milliards d’euros par an à court et à long terme », a détaillé Mme Pécresse. « Si les taux d’intérêt remontent d’un point, cela veut dire que cela nous fera 3 milliards de dépenses de plus. De 2 points ? 7 milliards. Sur le long terme, la dette est une épée de Damoclès » avec « le risque de ne plus pouvoir financer les service publics auxquels nous sommes attachés », a encore dit l’élue des Yvelines.

 

Impôts : les demandes de délais de paiement en augmentation

Impôts : les demandes de délais de paiement en augmentation

 

Ils avaient déjà progressé mais on s’attend à un nouveau bond en 2014 avec les hausses que vont subir 80% des Français. Le nombre de demandes de délai de paiement d’impôts est en effet en hausse constante. Il a progressé de 20% entre 2011 et 2013. Les agents du fisc s’attendent à un nouveau pic cet automne. Selon Les Echos, les premiers avis d’imposition sur les revenus 2013 arrivent actuellement dans les boîtes aux lettres. Les Français vont savoir à quoi s’en tenir après la récente hausse des impôts. D’ailleurs, le plafond du quotient familial est ramené à 1.500 euros cette année. D’après un rapport de la Direction générale des finances publiques, les demandes de délai de paiement d’impôts ont progressé de 20% entre 2011 et 2013. Cet automne, les syndicats de Bercy prévoient une nouvelle hausse, car les foyers sont confrontés à des difficultés liées à la crise.

L’Argentine en défaut de paiement :à cause des fonds vautours

Argentine en défaut de paiement :à cause des fonds vautours

 

La troisième économie d’Amérique latine est en défaut de paiement. Faute d’accord entre l’Argentine et les fonds spéculatifs américains dits « vautours », le pays se retrouve une seconde fois en treize ans, en défaut de paiement.  L’Argentine a tenté de se remettre de sa faillite de 2001, en entamant une négociation avec ses créanciers. « 93% d’entre eux ont accepté en 2005 et 2010 d’effacer 70% de leurs créances », explique Le Figaro. En ce qui concerne les 7% restants, qui représentent 1,5 milliard de dollars, une longue lutte a opposé le gouvernement argentin aux deux fonds spéculatifs « vautours ».  Cette bataille s’est traduite devant la justice. Malgré, une décision de l’instance américaine donnant raison aux fonds spéculatifs, l’Argentine ne bouge pas et refuse de payer, avant le 31 décembre. En effet, la décision de la justice américaine place le pays dans une situation délicate. S’il décide de payer ses créances, auprès des deux fonds américains, les autres créanciers pourraient être en mesure de se retourner contre le gouvernement argentin et lui réclamer d’être remboursés. La décote de 70% auparavant acceptée ne serait plus valable et la facture pourrait dépasser « les 100 milliards de dollars », détaille Le Figaro. L’Argentine se retrouve donc en défaut de paiement, c’est-à-dire qu’elle n’a pas versé les 539 millions de dollars qui correspondent aux intérêts des obligations. Un enchaînement mécanique des évènements s’est terminé mercredi soir par la décision de l’agence de notation Standard and Poor’s d’abaisser la note de l’Argentine d’un cran à « défaut sélectif », soit SD (« selective default »).  Selon les analystes, une des premières conséquences du défaut de paiement est d’éloigner durablement l’Argentine de l’accès aux marchés internationaux des capitaux, dont elle est exclue depuis sa faillite en 2001 et sur lesquels elle tentait de revenir.  Selon l’agence de notation, le « défaut sélectif » signifie que « l’emprunteur n’a pas honoré une certaine partie de ses obligations ou une émission spécifique mais qu’il continue de payer ses autres types d’emprunts dans les temps ».  Tout n’est cependant pas perdu pour le pays latino-américain qui pourrait encore trouver un accord avec ses créditeurs les plus déterminés. « S’il y a un accord rapide, l’impact sur l’économie argentine sera relativement limité », estime la banque française Natixis dans une note. Cependant, « le coût d’un défaut prolongé sera substantiel », ajoute-t-elle. « Même si les données économiques fondamentales sont meilleures qu’en 2001, le pays souffrira de la hausse du coût de ses emprunts, les banques réduiront probablement leurs lignes de crédit à l’Argentine. Un défaut l’isolera des marchés financiers en dépit des récents efforts du gouvernement.  À l’issue de la réunion infructueuse à New York, Axel Kicillof, ministre de l’Économie argentin, a assuré que les fonds spéculatifs « ont essayé de nous imposer quelque chose d’illégal. L’Argentine est prête à dialoguer, à trouver un consensus. Nous allons chercher une solution juste, équilibrée et légale pour 100% de nos créanciers ».  Buenos Aires « va rembourser » les porteurs d’obligations issues de la dette restructurée mais « à des conditions raisonnables, sans tentative d’extorsion, sans pression, sans menace », a affirmé le ministre de l’Économie argentin. « L’Argentine a payé, elle a de l’argent, elle va continuer à payer. C’est le juge Griesa le responsable », a-t-il martelé en référence à l’argent bloqué par le magistrat. « Même si un défaut est toujours regrettable, nous ne pensons pas qu’il aura des conséquences majeures en dehors » du pays, a-t-elle estimé. Une alternative évoquée par la presse argentine durant les dernières heures des négociations pour sortir de la crise serait l’intervention de banques privées argentines. Par le biais d’un montage complexe, elles verseraient l’argent dû par le gouvernement aux deux fonds en rachetant leurs créances puis elles s’arrangeraient avec celui-ci pour se faire rembourser. Cette solution éviterait que les autres créanciers ne reviennent à la charge pour demander l’intégralité de leur dû.

SITL : cessation de paiement (409 salariés)

SITL :  cessation de paiement (409 salariés)

SITL, ex-usine du groupe FagorBrandt, a déposé au tribunal de commerce de Lyon une déclaration de cessation de paiement, vendredi 27 décembre.L’entreprise – 409 salariés- a annoncé cette nouvelle aux partenaires sociaux lors d’un comité d’entreprise (CE), vendredi matin.La situation était devenue critique pour cette société, qui, en plus de la fabrication de lave-linge, s’était lancée dans la construction de voitures électriques. Elle avait signalé mi-décembre n’être pas en mesure de payer les salaires du mois de décembre. De même, la grande majorité des salariés se sont retrouvés en chômage partiel depuis le mois d’octobre.

 

Impôts : augmentation des demandes de délais de paiement

Impôts : augmentation des demandes de délais de paiement

 

Depuis quelques années, de plus en plus de Français ont du mal à payer leurs impôts du fait de la crise. Une tendance qui semble s’accélérer cette année. Les demandes d’étalement de paiement de l’impôt sur le revenu (IR) et de la taxe d’habitation (TH) ont en effet bondi de 15 à 20 % dans de nombreux départements, avec des pointes à plus de 30 %, estime Vincent Drezet, le secrétaire général de Solidaires-finances publiques, premier syndicat de l’administration fiscale. Partout des contribuables désemparés affluent vers leur centre des impôts, souvent débordé. Le mouvement a commencé le 15 septembre, date limite de règlement de l’impôt sur le revenu, et a continué avec les échéances de la taxe foncière (15 octobre) et de la TH (15 novembre). Il devrait se poursuivre jusqu’au 15 décembre, dernière échéance pour certains rappels. Les victimes? Des personnes frappées par la crise qui ne peuvent plus faire face, notamment des chômeurs ou des petits commerçants touchés par des baisses de revenus. Mais pas seulement. Tous les centres des impôts contactés par Le Figaro reconnaissent être submergés de demandes de particuliers devenus, souvent à leur plus grande surprise, imposables cette année et surtout qui ne l’avaient pas anticipé. L’une des raisons tient au gel du barème de l’IR, décidé en 2011 par le gouvernement Fillon et prolongé par l’actuel en 2012 – il a été supprimé dans le budget 2014.

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