Archive pour le Tag 'pagaille !'

Médicaments : vente à l’unité ou l’art d’organiser la pagaille dans les pharmacies

Médicaments : vente à l’unité ou l’art d’organiser la pagaille dans les pharmacies

L’exécutif va rendre obligatoire la vente à l’unité de certains antibiotiques. Le seul problème c’est que le conditionnement actuel des médicaments n’est guère prévu pour cette vente à l’unité. Il faudrait revoir pour cela la politique industrielle, les modes de conditionnement et la politique logistique voire d’organisation interne des pharmacies et autres distributeurs. Sans parler des questions de sécurité sanitaire. En vérité, ce qui est en cause c’est l’abandon de l’industrie pharmaceutique par les autorités politiques, aussi la très mauvaise gestions de la Sécurité sociale et notre dépendance vis-à-vis de l’étranger ( la Chine en particulier).

««Découper les blisters (coques d’emballage, NDLR), ce n’est pas la bonne réponse. En termes de traçabilité en numéro de lot, c’est une vraie galère», estimait récemment le président de l’union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo). «Il n’y a pas de consensus sur la délivrance à l’unité d’un point de vue industriel», souligne le lobby des laboratoires pharmaceutiques (Leem).

Contacté, le ministère de la Santé n’a pas fourni plus de détails sur cette annonce. Mais celle-ci permet notamment à Emmanuel Macron de respecter une promesse de campagne, évoquée en janvier 2017. «Je m’engage à la généralisation de la vente à l’unité du médicament», avait-il alors annoncé, sans se douter que les pénuries de médicaments se multiplieraient au fil des ans.

Délestages d’électricité : le risque d’une grande pagaille « organisée »

Délestages d’électricité : le risque d’une grande pagaille « organisée »

L’idée même d’un délestage même partiel révèle une incompétence générale pouvoir vis-à-vis du rôle que joue l’électricité aujourd’hui dans nos sociétés . En effet, tout ou presque risque d’être impacté, il ne s’agira pas seulement d’une coupure temporaire mais d’une interruption susceptible aussi de dérégler tous les systèmes électriques qui commandent aujourd’hui aussi bien les besoins domestiques que les besoins collectifs à l’extérieur du domicile.Autant dire que le pouvoir est en train d’organiser la plus grande pagaille jamais enregistrée dans le pays. L’ensemble des systèmes électriques que nous utilisons au quotidien seraient rendus inopérants par un délestage d’après un papier d’Europe 1.

Si cette solution venait à être retenue, le fonctionnement des foyers s’en trouveraient considérablement impacté. L’éclairage, internet, la téléphone ou autres machines à laver et réfrigérateurs seraient alors inopérants.

Mais ces délestages vont également impacter tous les systèmes automatisés et électriques qui envahissent les rues ou nos lieux de travail. En cas de coupure de courant, les ascenseurs et les escalators ne fonctionneraient plus, tout comme les métros, le tramway, et l’ensemble des transports ferroviaires.
Cartes bleues, distributeurs, magasins… Tout pourra être impacté

De leur côtés, les automobilistes ne pourront plus se rendre dans les stations-service car les pompes ne pourront plus délivrer de carburant. Les feux de signalisation et l’éclairage public resteront éteints dans certaines zones, bien qu’ils soient considérés comme des infrastructures prioritaires. C’est en tout cas une hypothèse que retient le ministère de la Transition écologique.

Il faudra également se passer de carte bleue car il sera impossible de payer avec. « Ce qui peut être impacté, ce sont les systèmes pour les achats », précise Yann Dolbeau, co-fondateur d’Enoptea filiale d’Epsa, un cabinet de conseil en optimisation de performance. « Aller acheter quelque-chose chez son commerçant pourrait être compliqué car tous les TPE et les modules de paiement sont alimentés électriquement donc il peut être prudent de retirer de l’argent en liquide. » Néanmoins, pour se procurer des espèces, il ne sera pas possible de recourir aux traditionnels distributeurs de billets.

Certains magasins devront également fermer leurs portes puisque les sas d’entrée sont bien souvent électriques, tout comme ceux de nombreux immeubles. Une nouvelle preuve – s’il en fallait – de l’omniprésence des systèmes électriques sur notre quotidien

Coupure d’électricité : le risque d’une grande pagaille organisée

Coupure d’électricité : le risque d’une grande pagaille organisée

L’idée même d’un délestage même partiel révèle une incompétence générale pouvoir vis-à-vis du rôle que joue l’électricité aujourd’hui dans nos sociétés . En effet, tout ou presque risque d’être impacté, il ne s’agira pas seulement d’une coupure temporaire mais d’une interruption susceptible aussi de dérégler tous les systèmes électriques qui commandent aujourd’hui aussi bien les besoins domestiques que les besoins collectifs à l’extérieur du domicile.Autant dire que le pouvoir est en train d’organiser la plus grande pagaille jamais enregistrée dans le pays. L’ensemble des systèmes électriques que nous utilisons au quotidien seraient rendus inopérants par un délestage d’après un papier d’Europe 1.

Si cette solution venait à être retenue, le fonctionnement des foyers s’en trouveraient considérablement impacté. L’éclairage, internet, la téléphone ou autres machines à laver et réfrigérateurs seraient alors inopérants.

Mais ces délestages vont également impacter tous les systèmes automatisés et électriques qui envahissent les rues ou nos lieux de travail. En cas de coupure de courant, les ascenseurs et les escalators ne fonctionneraient plus, tout comme les métros, le tramway, et l’ensemble des transports ferroviaires.
Cartes bleues, distributeurs, magasins… Tout pourra être impacté

De leur côtés, les automobilistes ne pourront plus se rendre dans les stations-service car les pompes ne pourront plus délivrer de carburant. Les feux de signalisation et l’éclairage public resteront éteints dans certaines zones, bien qu’ils soient considérés comme des infrastructures prioritaires. C’est en tout cas une hypothèse que retient le ministère de la Transition écologique.

Il faudra également se passer de carte bleue car il sera impossible de payer avec. « Ce qui peut être impacté, ce sont les systèmes pour les achats », précise Yann Dolbeau, co-fondateur d’Enoptea filiale d’Epsa, un cabinet de conseil en optimisation de performance. « Aller acheter quelque-chose chez son commerçant pourrait être compliqué car tous les TPE et les modules de paiement sont alimentés électriquement donc il peut être prudent de retirer de l’argent en liquide. » Néanmoins, pour se procurer des espèces, il ne sera pas possible de recourir aux traditionnels distributeurs de billets.

Certains magasins devront également fermer leurs portes puisque les sas d’entrée sont bien souvent électriques, tout comme ceux de nombreux immeubles. Une nouvelle preuve – s’il en fallait – de l’omniprésence des systèmes électriques sur notre quotidien

« Parcoursup » : Toujours la grande pagaille

« Parcoursup » : Toujours la grande pagaille

 

En l’absence d’harmonisation nationale des critères de classement, il est impossible de prédire quelle place auront les lycéens sur les listes d’attente, dénonce l’enseignant en classe de terminale Emmanuel Zemmour, dans une tribune au « Monde ».

 

Le 2 juin est de ces dates que l’on ne risque pas d’oublier : entourée en rouge dans tous les agendas – parfois des smartphones – des élèves des classes de terminale depuis des semaines. Le jeudi 2 juin, à partir de 19 heures, sont « tombés » les résultats de Parcoursup. Et pour plusieurs centaines de milliers d’élèves et de familles, il faut ajouter « comme un coup de massue ».

Car, à la place de l’orientation attendue, il faut très souvent se contenter de deux mots : « En attente ». Deux mots accompagnés d’un chiffre que les élèves auront d’abord du mal à comprendre. Un chiffre effrayant qui leur indique une place au milieu d’une file d’attente virtuelle qui leur barre pour l’instant la route vers les études supérieures.

Parcoursup n’est pas une procédure d’affectation, c’est un système de classement. Peu importent les préférences des élèves, peu importe leur motivation ou leur projet personnel. Seuls celles et ceux qui auront été bien classés auront le droit de choisir l’orientation qui leur convient le mieux. Les autres devront se contenter de prendre ce qu’on leur aura laissé.

Alors les élèves refont le fil des deux années passées pour chercher à comprendre. « Pourquoi suis-je 2 156e dans cette formation alors que j’avais les mêmes notes cette année que cet autre, qui lui est 132e ? » Ils font des conjectures. « Peut-être est-ce que c’est mon 9/20 en EPS [éducation physique et sportive] qui m’a pénalisé… Ou alors je n’étais pas dans le bon lycée… » Ils peuvent continuer de chercher longtemps, personne ne leur donnera d’explication. Au fond, rien ne peut justifier le numéro qui leur a été attribué.

Depuis quatre ans, tous les enseignants en auront fait l’expérience : en l’absence d’harmonisation nationale des critères de classement, il est impossible de prédire quelle place auront les lycéens sur les listes d’attente. Les élèves ont été évalués différemment, par des enseignants différents, en suivant des matières différentes dans des établissements différents.

Vouloir à tout prix les départager sur la foi d’un dossier composite est une absurdité qui transforme l’orientation dans le supérieur en une grande loterie nationale, et qui laisse les familles démunies face au rang attribué à leur enfant.

Le fait d’être obligés de participer à cette entreprise de fabrication des « bons » et des « mauvais », en contribuant à une grande partie des dossiers scolaires, est peut-être ce qui rend les enseignants le plus furieux. Nous savons très bien que ces classements n’apportent rien, si ce n’est la possibilité de dire à nos jeunes que s’ils n’ont pas été pris dans la formation de leur choix, c’est d’abord de leur faute.

Fibre: Comment mettre fin à la pagaille ?

Fibre: Comment mettre fin à la pagaille ?

ENTRETIEN. Alors que de nombreux raccordements d’abonnés à la fibre se passent mal, Philippe Le Grand, le président d’InfraNum, qui rassemble les industriels du secteur, dévoile un nouveau plan pour améliorer la qualité des interventions. Il permettra de sanctionner les sous-traitants des opérateurs qui ne travaillent pas dans les règles de l’art. (la Tribune)

 

LA TRIBUNE – Le déploiement de la fibre fait aujourd’hui l’objet de sévères critiques. Beaucoup d’abonnés se plaignent de ne pouvoir être raccordés correctement, quand d’autres sont parfois sauvagement débranchés par des techniciens indélicats… Chez InfraNum, qui rassemble l’essentiel des industriels de la filière, que comptez-vous faire pour améliorer la situation ?

PHILIPPE LE GRAND - Nous avons pris le sujet à bras le corps. Laure de La Raudière, la présidente de l’Arcep, et Cédric O, l’ancien secrétaire d’Etat au Numérique, nous ont notamment demandé, il y a un peu plus d’un mois, de régler le problème. La pression est tellement forte que nous ne pouvions pas passer à côté. Nous présentons aujourd’hui un plan visant à améliorer la qualité des raccordements des abonnés à la fibre. Nous l’avons travaillé avec les opérateurs d’infrastructures, les opérateurs commerciaux et les intégrateurs [les sous-traitants, Ndlr]. Le principe général est de replacer l’opérateur d’infrastructures, le donneur d’ordre, comme garant de la qualité des réseaux. Ce qui n’est pas le cas avec le mode STOC (1), le processus qui encadre les raccordements des clients. Nous voulons remettre l’opérateur d’infrastructures au centre du jeu. Pour ce faire, notre plan repose sur trois axes. Nous allons d’abord créer une labellisation des intervenants sur les réseaux. Il faut être certain que ceux-ci soient correctement formés, bien équipés, et qu’il suivent les règles de l’art. Dans le cas contraire, ils seront déréférencés et sortis du jeu. Nous souhaitons également mettre un terme à certains actes inadmissibles et intolérables, comme les câbles coupés ou les écrasements volontaires de lignes… L’autre axe du plan concerne le contrôle des travaux. Les opérateurs d’infrastructures doivent pouvoir diligenter des enquêtes en temps réel sur les interventions. L’idée, c’est que les opérateurs commerciaux les préviennent en amont des opérations à venir. Nous commencerons, ici, dans les régions où il y a le plus d’incidents. Le simple fait que les sous-traitants sachent qu’ils peuvent être contrôlés devrait améliorer les choses. Le troisième axe du plan vise, lui, à mettre le compte-rendu d’intervention au centre de la relation contractuelle entre l’opérateur d’infrastructures et l’opérateur commercial, et de facto entre l’opérateur commercial et son sous-traitant. Ce compte-rendu doit être fourni, complet. Il contiendra des informations techniques qui n’existent pas encore, lesquelles attesteront de la bonne réalisation des raccordements. Les photos des interventions sont essentielles. Elles permettront de vérifier, avant et après, s’il y a eu des câbles coupés, débranchés. Ou encore si des points de mutualisation [à partir desquels les opérateurs commerciaux tirent les lignes pour raccorder les abonnés, Ndlr] ont été saccagés, si leurs portes ont été forcées… Notre plan ambitionne, en clair, de sanctionner tout travail mal fait.

Quand sera-t-il opérationnel ?

Nous le présentons ce mercredi après-midi devant l’Avicca, une association rassemblant les collectivités impliquées dans le numérique. J’espère qu’il va rassurer tout le monde. Pour que ce plan soit mis en œuvre, il doit se traduire par des engagements bilatéraux entre tous les opérateurs d’infrastructures et commerciaux. Nous voulons aller très vite. Nous souhaitons qu’il soit totalement opérationnel au mois de septembre.

Ces mesures seront-elles vraiment suffisantes pour en finir avec les malfaçons de certains sous-traitants ? Certains sont, en bout de chaîne, accusés de recourir à des autoentrepreneurs ou à des travailleurs immigrés, mal payés et peu formés, qui sèment la pagaille dans les réseaux…

Ce que vous évoquez, c’est l’ubérisation de la chaîne de sous-traitance. Il s’agit du fait qu’un intermédiaire prenne l’essentiel de la marge et sous-traite au moins-disant. Avec notre plan, nous comptons passer d’un système d’ubérisation à un système d’industrialisation. Cela ne signifie pas que les petites sociétés n’auront plus le droit d’intervenir sur les réseaux. Mais toutes devront avoir suivi un parcours de formation, et avoir démontré leur capacité à travailler correctement. Sinon, encore une fois, elles prendront la porte.

Beaucoup de sous-traitants se plaignent de ne pas être assez bien rémunérés. Certains sous-traitants de rang 2 qui travaillent sur les réseaux d’Orange pestent, notamment, contre les nouveaux prix pratiqués par l’opérateur historique, de loin le premier donneur d’ordre du secteur… Qu’en dites-vous ?

Il y a une compression des prix. C’est vrai. Mais il faut faire attention à ce qu’on dit, parce que cette baisse n’est pas toujours si violente que ça. Ce que je déplore, c’est la brutalité de l’évolution des tarifs d’Orange telle qu’elle a été conduite ces derniers mois. Ce n’est pas acceptable. Ce qui nous préoccupe, c’est que le sous-traitant de rang 2 qui va intervenir sur le chantier puisse vivre décemment de son travail. Or ce n’est pas possible s’il est payé 70 euros pour une demi-journée d’intervention… C’est donc de là qu’il faut partir. Il faut déterminer quel est le prix minimum à payer pour une intervention en bout de chaîne, et faire remonter cette information aux sous-traitants de rang 1, jusqu’à Orange. C’est de cette manière qu’on déterminera au mieux les tarifs des prestations. Le travail à perte ne doit pas être autorisé. Cela dit, je me garde de critiquer Orange. Son modèle économique est sous forte pression, et il a, lui aussi, ses contraintes. Il reste l’opérateur commercial qui investit le plus dans la fibre en Europe.

Que comptez-vous faire, concrètement, au niveau d’InfraNum, pour aider les sous-traitants ?

Nous allons travailler sur la question du partage de la valeur au sein de la filière. C’est l’étape d’après, notre prochain chantier. En parallèle d’une analyse concernant la viabilité économique des acteurs en bout de chaîne, nous souhaitons mettre en place une indexation des contrats sur l’augmentation du coût de la vie. Cela se fait dans tous les autres secteurs d’infrastructures. Il s’agit d’une demande forte des intégrateurs et des sous-traitants. Ils souffrent aujourd’hui de l’inflation, et en particulier de la hausse du prix de l’essence pour se rendre sur leurs lieux d’intervention. Leurs contrats doivent en tenir compte. Cela me paraît tout à fait normal. Mais si les sous-traitants en bout de chaîne doivent pouvoir vivre correctement, il en va de même pour les opérateurs commerciaux. Ces derniers sont confrontés à la domination des GAFAM [Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft, Ndlr], qui captent l’essentiel de la valeur. Il est essentiel que ces grandes plateformes contribuent à l’économie des réseaux, dont elles sont les principaux utilisateurs. Je suis favorable à ce que les opérateurs commerciaux puissent facturer l’utilisation des réseaux aux GAFAM. Cela doit être encadré par des règles de non-discrimination. Il faudra aussi, bien entendu, qu’on veille à la neutralité du Net.

L’Union européenne s’est récemment saisie de ce dossier. Bruxelles appelle à ce que les géants américains du Net, qui utilisent plus de la moitié de la bande passante, contribuent financièrement au déploiement des réseaux télécoms…

Je soutiens totalement cette initiative. Sinon qu’allons-nous faire ? Augmenter les prix des abonnements téléphoniques et Internet de 10 euros pour enrichir encore, au final, les GAFAM ? Parce ce sont eux qui, au final, profitent de tout cet argent… Nous sommes confrontés à un problème structurel. C’est une question de justice.

Considérez-vous que la forte concurrence en France, qui rogne les marges des opérateurs en les obligeant à pratiquer des prix parmi les plus bas d’Europe, a fini par plomber la filière et ses sous-traitants ?

Force est de constater que si la concurrence a permis de doper les investissements, elle a également paupérisé le secteur. Les prix bas ont profité au consommateur. Il a gagné du pouvoir d’achat, et on ne peut que s’en réjouir. Mais l’économie des réseaux en souffre. Aujourd’hui, les prix sont clairement trop bas. Soit on les relève, soit on trouve d’autres sources de revenus. C’est tout l’enjeu, justement, de notre combat contre les GAFAM…

La volonté du gouvernement d’accélérer le déploiement de la fibre n’a-t-elle pas, aussi, déstabilisé la filière, qui a eu du mal à se structurer et à trouver suffisamment de main-d’œuvre qualifiée ?

Il est vrai que nous sommes allés très vite. Nous avons encore raccordé 5,6 millions de lignes en 2021. En 2022, nous projetons au moins 4 millions. A la fin de l’année – c’est-à-dire un peu plus de dix ans après le début du chantier -, plus de 80% des Français bénéficieront de la fibre. C’est énorme. Tout le monde travaille à plein régime, tambour battant, pour tenir le rythme un peu fou du plan France Très haut débit. La qualité en a pâti. Nous n’imaginions pas, pour autant, que les malfaçons seraient si nombreuses, et que leur impact serait aussi important. Mais ce sont d’abord les élus locaux qui voulaient avoir la fibre rapidement. Et non les industriels, qui auraient, de loin, préféré que le déploiement s’étale davantage dans le temps, pour bénéficier de plus de stabilité et de visibilité… Le gouvernement a choisi de suivre les demandes des élus locaux et des collectivités. L’industrie, elle, s’est mise au diapason. Malgré les difficultés, ce chantier reste une belle réussite. La fibre constitue un atout formidable pour le pays et la vitalité de l’économie.

___

1. Le mode STOC (« sous-traitance opérateur commercial ») est le dispositif qui s’applique pour le raccordement final des abonnés à la fibre. Dans cette logique, l’opérateur d’infrastructures laisse ces interventions aux opérateurs commerciaux Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, lesquels font appel à différents sous-traitants p

Ecole: pagaille confirmée , grèves et demandes de report du bac

Ecole: pagaille confirmée , grèves et demandes de report du bac

 

La pagaille prévue se confirme avec d’une part une rentrée qui n’a pas été décalée dans le calendrier, d’autre part un protocole invraisemblable et inapplicable qui rend fou les enseignants et les parents.

 

Rien d’étonnant à tout cela dans la mesure où comme le rappelle certains membres du conseil scientifique, c’est délibérément que le gouvernement a décidé de laisser circuler librement le virus espérant ainsi une immunité collective. Or précisément il se confirme que les enfants sont des vecteurs privilégiés de transmission de la maladie.

 

La  « pagaille » décrite par les enseignants et directeurs d’écoles a conduit plusieurs syndicats d’enseignants (SNUipp, SNES, SE-Unsa, FO, CGT, SUD, Snalc) à annoncer, ce vendredi, un appel à la grève pour le 13 janvier, dans le premier comme dans le second degré.

Dans le premier degré, les syndicats réclament un retour à l’ancien protocole qui prévoyait la fermeture d’une classe dès le premier cas de Covid, une règle jugée « protectrice » par le principal syndicat du primaire.

Du côté des parents la situation est aussi ingérable puisqu’il est imposé de tester les enfants tous les jours. Un acte difficile à réaliser dans certaines familles en raison des conditions difficiles d’accès au laboratoire ainsi comment auto teste dans les pharmacies.

Dans le second degré, le principal syndicat, le SNES-FSU, appelle à la grève et réclame de recruter des adultes pour assurer les remplacements, à un protocole renforcé dans les collèges et lycées. Il estime aussi que les enseignants ne sont pas en mesure de bien préparer les élèves aux épreuves de spécialité du bac qui doivent avoir lieu dans deux mois, alors que beaucoup d’élèves sont absents. Le syndicat souhaite un report des épreuves du bac de mars à juin.

 

Ecole: le risque de pagaille !

Ecole: le risque de pagaille !

Pour des raisons essentiellement économiques, le gouvernement se refuse à prendre des mesures très restrictives vis-à-vis de l’école. La crainte en effet c’est que l’absence d’enseignement se cumule avec le phénomène d’absentéisme dû à la propagation du virus chez les salariés. Du coup, on va multiplier les tests dès l’apparition d’un virus chez un élève. Une belle pagaille en perspective que la stratégie « contact-tracing »  du gouvernement ne parviendra pas à dissimuler.

On sait parfaitement que le virus circule surtout chez les élèves notamment sous forme asymptomatique et qu’ils  sont un des vecteurs de la propagation dans les familles de la maladie. Pour autant,  on se refuse aussi bien à la vaccination obligatoire qu’au report de la rentrée scolaire. Bref une nouvelle fois ce sont les statistiques sanitaires qui vont imposer la politique du gouvernement.

On aurait pu imaginer en effet le maintien de l’ouverture des écoles contre l’obligation vaccinale d’autant plus admise qu’il s’agit d’enfants. En réalité, le ministère transfère sa responsabilité sur celle des familles dont certaines ne rompt pas les compétences ou la volonté de respecter les protocoles ( (Sans parler des résultats parfois aléatoires des tests) :

« quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J +2 et à J +4″, explique le ministre de l’Education. Les parents devront « attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs », précise-t-il.

Notons que depuis deux ans le ministère n’a pas impulsé de politique de système d’aération dans toutes les écoles. Une aération pourtant recommandée partout ailleurs.

Ecole: une rentrée de pagaille !

Ecole: une rentrée de pagaille !

Pour des raisons essentiellement économiques, le gouvernement se refuse à prendre des mesures très restrictives vis-à-vis de l’école. La crainte en effet c’est que l’absence d’enseignement se cumule avec le phénomène d’absentéisme dû à la propagation du virus chez les salariés. Du coup, on va multiplier les tests dès l’apparition d’un virus chez un élève. Une belle pagaille en perspective que la stratégie « contact-tracing »  du gouvernement ne parviendra pas à dissimuler.

On sait parfaitement que le virus circule surtout chez les élèves notamment sous forme asymptomatique et qu’ils  sont un des vecteurs de la propagation dans les familles de la maladie. Pour autant,  on se refuse aussi bien à la vaccination obligatoire qu’au report de la rentrée scolaire. Bref une nouvelle fois ce sont les statistiques sanitaires qui vont imposer la politique du gouvernement.

On aurait pu imaginer en effet le maintien de l’ouverture des écoles contre l’obligation vaccinale d’autant plus admise qu’il s’agit d’enfants. En réalité, le ministère transfère sa responsabilité sur celle des familles :

« quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J +2 et à J +4″, explique le ministre de l’Education. Les parents devront « attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs », précise-t-il.

Notons que depuis deux ans le ministère n’a pas impulsé de politique de système d’aération dans toutes les écoles. Une aération pourtant recommandée partout ailleurs.

Avenir Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

Avenir Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

 

A terme, il faut sans doute s’attendre à une grande pagaille à la libéralisation partielle décidée par certaines régions concernant les TER ( trains régionaux de la SNCF.) Ainsi seront transférés des morceaux de lignes, des fuseaux horaires ou des portions de desserte qui risquent  de ne pas favoriser la qualité globale de la desserte. En cause pour les régions qui financent l’essentiel de ses transports le cout jugé exorbitant de la SNCF.

 

Le vrai problème sera celui de la compétitivité et de la rentabilité bien sûr tout autant que celui de l’affectation des créneaux horaires, créneaux  théoriques mais aussi créneaux pratiques  puisque sur les mêmes lignes souvent vont circuler des trains de marchandises, des trains de voyageurs rapides et des trains régionaux.

La pire contradiction concernant la libéralisation du transport de voyageurs sera de voir la SNCF concurrencer à l’étranger les compagnies concurrentes et inversement de voir les sociétés étrangères venir bousculer la concurrence nationale en France. Bref la différence risque de se faire sur les aspects sociaux puisque les autres coûts seront difficilement compressibles.

Les textes prévoient des transferts et des modifications du statut des personnels avec  le risque de produire de nombreux conflits. Cette vague de libéralisation a été tentée au Royaume-Uni et s’est terminée par un énorme fiasco avec la nécessité de reprise par l’État d’un réseau en décomposition.

Le problème, c’est que la plupart des régions n’ont aucune compétence technique en matière de transport ferroviaire et vont rapidement constater les dérives par rapport  au contrat initial.

Les transports régionaux appelés TER ont été transférés aux régions essentiellement pour des motifs financiers. Il s’agissait de transposer le coût important de ces dessertes aux régions qui assument les trois quarts du financement. Or la question n’est pas uniquement financière mais aussi technique, sociale et commerciale.

De ce point de vue ,l’État n’a jamais été en capacité d’imposer des normes précises notamment en  matière de gestion à la SNCF et l’entreprise n’a pas non plus fait les efforts nécessaires pour mettre en place des conditions d’exploitation adaptées à la nature de  es transports. Résultat : le risque ,comme pour le fret, est un jour que nombre ces dessertes soit transférées sur route.

Triple responsabilité : celle de l’État qui ne sait pas assurer sa tutelle, celle de région incompétente, celle de cheminots corporatistes bloqués sur des conditions d’exploitation d’il y a 50 ans. La libéralisation envisagée par certaines régions pose aussi la question de la continuité de nombre de dessertes sur d’autres régions.

Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

Ferroviaire : la grande pagaille avec la libéralisation partielle des TER

 

A terme, il faut sans doute s’attendre à une grande pagaille à la libéralisation partielle décidée par certaines régions concernant les TER ( trains régionaux de la SNCF.) Ainsi seront transférés des morceaux de lignes, des fuseaux horaires ou des portions de desserte qui risquent  de ne pas favoriser la qualité globale de la desserte. En cause pour les régions qui financent l’essentiel de ses transports le cout jugé exorbitant de la SNCF.

 

Le vrai problème sera celui de la compétitivité et de la rentabilité bien sûr tout autant que celui de l’affectation des créneaux horaires, créneaux  théoriques mais aussi créneaux pratiques  puisque sur les mêmes lignes souvent vont circuler des trains de marchandises, des trains de voyageurs rapides et des trains régionaux.

La pire contradiction concernant la libéralisation du transport de voyageurs sera de voir la SNCF concurrencer à l’étranger les compagnies concurrentes et inversement de voir les sociétés étrangères venir bousculer la concurrence nationale en France. Bref la différence risque de se faire sur les aspects sociaux puisque les autres coûts seront difficilement compressibles.

 

Les textes prévoient des transferts et des modifications du statut des personnels avec  le risque de produire de nombreux conflits. Cette vague de libéralisation a été tentée au Royaume-Uni et s’est terminée par un énorme fiasco avec la nécessité de reprise par l’État d’un réseau en décomposition.

 

Le problème, c’est que la plupart des régions n’ont aucune compétence technique en matière de transport ferroviaire et vont rapidement constater les dérives par rapport  au contrat initial.

 

Les transports régionaux appelés TER ont été transférés aux régions essentiellement pour des motifs financiers. Il s’agissait de transposer le coût important de ces dessertes aux régions qui assument les trois quarts du financement. Or la question n’est pas uniquement financière mais aussi technique, sociale et commerciale.

 

De ce point de vue l’État n’a jamais été en capacité d’imposer des normes précises notamment matière de gestion à la SNCF et l’entreprise n’a pas non plus fait les efforts nécessaires pour mettre en place des conditions d’exploitation adaptées à la nature de  es transports. Résultat : le risque ,comme pour le fret, est un jour que nombre ces dessertes soit transférées sur route.

Triple responsabilité : celle de l’État qui ne sait pas assurer sa tutelle, celle de région incompétente, celle de cheminots corporatistes bloqués sur des conditions d’exploitation d’il y a 50 ans. La libéralisation envisagée par certaines régions pose aussi la question de la continuité de nombre de dessertes sur d’autres régions.

Bitcoin: Amazon sème aussi la pagaille

Bitcoin: Amazon c’est aussi la pagaille

Après le fantasque Elon Musk , c’est au tour du patron d’Amazon de semer la pagaille et de favoriser la spéculation autour des cryptos et particulièrement du Bit coin. Il serait grand temps que les autorités monétaires américaines se penchent sur une régulation d’un système destiné à travers des cryptos à s’affranchir des règles monétaires. En attendant Amazon, comme Tesla , fait rebondir le bitcoin et et repartir la spéculation.

 Selon CityAM, le géant Amazon envisagerait même d’autoriser les paiements en Bitcoin  et de lancer sa propre crypto.

Amazon a déclaré qu’il « était inspiré par l’innovation dans le monde des cryptos et explore ce qui pourrait en être pour Amazon ». « Le futur se construira sur des technologies qui permettent des paiements modernes, rapides et bon marché ».

En octobre dernier, l’annonce par PayPal de l’autorisation des paiements en cryptos et bitcoin avait fait bondir tout le marché. Un mois après, le bitcoin avait gagné 70 %.

Formation professionnelle :L a grande pagaille du DIF

  • Formation professionnelle :L a grande pagaille du DIF  
  • C’est la grande pagaille sur le site destiné à opérer le transfert des droits individuels à la formation vers le compte personnel de formation. Une opération d’abord très technocratique qui n’apporte pas grand-chose sur le plan des droits et en plus qui valorise en euros ce qui était compté précédemment en temps  Ou une forme de marchandisation supplémentaire de la formation qui constitue déjà un énorme fromage pour nombre d’organismes et de boutiques.Il y a déjà des jours et des jours que le site est complètement bloqué; Pour certain le site est complètement inaccessible et évidemment inadaptée à la nature de l’opération.La date limiteDe validation des droits est repoussée. Le transfert des droits individuels à la formation (DIF) vers le compte personnel de formation (CPF) a généré un afflux ces derniers jours sur le site dédié, empêchant de nombreuses personnes d’y accéder. Face à ce problème, le gouvernement s’est engagé, mercredi 30 juin, à faire preuve de « souplesse » et à ne pas clore les opérations à minuit comme initialement prévu.
  • Jusqu’en 2014, les salariés à temps complet se voyaient crédités de 20 heures de formation par an via le DIF. En 2015, le CPF a pris le relais du DIF, et il est désormais alimenté à hauteur de 500 euros par an. Pour transférer ses heures de DIF non utilisées et ne pas les perdre, le salarié doit récupérer son solde d’heures sur son bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier, ou demander une attestation à son employeur d’alors, et le rentrer dans son compte CPF. En cas d’absence de justificatif, il est possible de contacter la Caisse des dépôts, qui gère Mon compte formation.

DIF-Formation professionnelle :L a grande pagaille

  • DIF-Formation professionnelle :L a grande pagaille 
  • C’est la grande pagaille sur le site destiné à opérer le transfert des droits individuels à la formation vers le compte personnel de formation. Une opération d’abord très technocratique qui n’apporte pas grand-chose sur le plan des droits et en plus qui valorise en euros ce qui était compté précédemment en temps  Ou une forme de marchandisation supplémentaire de la formation qui constitue déjà un énorme fromage pour nombre d’organismes et de boutiques.

    Il y a déjà des jours et des jours que le site est complètement bloqué; Pour certain le site est complètement inaccessible et évidemment inadaptée à la nature de l’opération.La date limiteDe validation des droits est repoussée. Le transfert des droits individuels à la formation (DIF) vers le compte personnel de formation (CPF) a généré un afflux ces derniers jours sur le site dédié, empêchant de nombreuses personnes d’y accéder. Face à ce problème, le gouvernement s’est engagé, mercredi 30 juin, à faire preuve de « souplesse » et à ne pas clore les opérations à minuit comme initialement prévu.

  • Jusqu’en 2014, les salariés à temps complet se voyaient crédités de 20 heures de formation par an via le DIF. En 2015, le CPF a pris le relais du DIF, et il est désormais alimenté à hauteur de 500 euros par an. Pour transférer ses heures de DIF non utilisées et ne pas les perdre, le salarié doit récupérer son solde d’heures sur son bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier, ou demander une attestation à son employeur d’alors, et le rentrer dans son compte CPF. En cas d’absence de justificatif, il est possible de contacter la Caisse des dépôts, qui gère Mon compte formation.

Vaccination : la pagaille en Europe

Vaccination : la pagaille en Europe

 

C’est la pagaille en Europe en matière de vaccination aussi bien concernant les vaccins de première génération que ceux de deuxième génération. Ainsi parallèlement officiellement ou officieusement certains pays de l’Europe décident de contourner les règles d’approvisionnement. C’est le cas dans certains pays de l’Est notamment de la Hongrie qui s’approvisionne en vaccins russes Spoutnik.

Mais il faut faire face aussi à l’évolution du virus compte tenu de la multiplication des variants. Pour cela notamment des vaccins de deuxième génération sont nécessaires. Il faut aussi tendre vers des vaccins moins exigeants en termes de logistique. L’Europe a prévu une politique commune pour le développement du vaccin du futur. Mais déjà certains pays se désolidarisent de l’opération.

L’Autriche et le Danemark vont s’allier à Israël pour le développement et la production des vaccins de nouvelle génération. Un fonds commun va être créé à cet effet, a annoncé jeudi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. En début de semaine, Sebastian Kurz, le chancelier autrichien, affirmait que son pays devait «ne plus dépendre uniquement de l’UE pour la production de vaccins de deuxième génération».

Veolia : responsable de la pagaille

Veolia : responsable de la pagaille

 

 

C’est en quelque sorte ce qu’affirme le patron de Suez. Il n’a pas complètement tort dans la mesure où le projet de Veolia est de racheter Suez mais de liquider aussitôt la branche eau à un fonds d’investissement sans expérience dans le secteur.

 

 Du coup si l’OPA devait se faire Veolia serait contraint de se débarrasser de certains de ses actifs car l’activité eau de Suez est désormais protégée  par le transfert du siège social aux Pays-Bas. En tout cas une belle pagaille quant à l’image des sociétés françaises à l’étranger notamment où une grande partie de leur activité s’effectue. Dans les Échos,  le patron de Veolia s’explique sur le sens de la mise à l’abri de l’activité au au sein d’une structure juridique localisée aux Pays-Bas.

 

La fondation annoncée hier empêche la cession de Suez Eau France, c’est une arme anti-OPA ?

Je veux être plus précis sur la fondation que nous avons mise en place, car j’entends beaucoup de choses n’ayant rien à voir avec la réalité. Nous transférons à une fondation indépendante de droit néerlandais deux actions de nos filiales concernées par l’activité Eau France de Suez. Pour la filiale Suez Eau France, c’est ainsi seulement une action sur les 42 millions existantes. Il n’est donc pas question de transfert de dividendes à l’avenir, et il n’y a donc aucune conséquence fiscale ou sociale. Il n’y a pas de transfert d’actifs, le seul objectif est d’empêcher l’aliénation - c’est-à-dire la cession - de Suez Eau France, qui ne sera possible qu’avec l’accord du conseil d’administration de Suez. S’il devait y avoir un changement de contrôle au sein de Suez, la cession serait impossible. Celle-ci ne sert qu’à cela : protéger un actif coeur, un actif clé du groupe. Ce mécanisme n’empêche en aucun cas une OPA sur Suez. Ce n’est donc pas une pilule empoisonnée. Cette fondation n’empêche pas une prise de contrôle, mais elle empêche un démembrement de Suez. Tout le monde peut déposer une OPA. Veolia aussi, mais s’il décide de le faire, il faudra qu’il trouve d’autres moyens de respecter les contraintes de concurrence en France que la cession de notre filiale Suez Eau France telle qu’elle est prévue dans son projet actuel. Nous souhaitons un traitement équitable de tous les actionnaires, en particulier minoritaires. Cette structure respecte donc leurs droits.

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