Archive pour le Tag 'Pacifique ?'

Politique- Ukraine, Pacifique, Israël etc : la guerre avance dangereusement

Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre avance dangereusement

La multiplication des conflits dans le monde inspirés souvent par l’Iran, la Syrie, la Russie et fait courir le risque d’une guerre plus générale vis-à-vis de l’Occident.

Pour l’instant d’une certaine manière les conflits sont délocalisés. Ainsi en Ukraine la Russie affronte les États-Unis et les alliés. L’Iran utilise les palestiniens pour régler leur compte aux régimes notamment sunnites en place dans les pays arabes.

Certes dans l’histoire, des guerres ont succédé aux guerres. Une différence toutefois , la puissance de feu des belligérants et l’ampleur et l’étendue des conséquences.

À noter aussi que nombre des acteurs à l’origine des conflits sont des organisations ou des pays théocratiques voir des dictatures qui grâce à la guerre font monter le sens nationaliste pour masquer leurs propres problèmes internes.

La Chine évite de se positionner avec bruit mais n’est pas sans influence et se réjouit évidemment de l’affaiblissent occidental.

Or la faiblesse et les difficultés internes de la Russie, de la Chine, de la Turquie, de l’Iran et d’autres peuvent inciter les dirigeants à pratiquer la fuite en avant pour externaliser le mécontentement national.

La France aurait sans doute intérêt à affiner sa stratégie de défense car les récents conflits ont montré l’importance des troupes au sol (y compris dans le lamentable recul au Mali, au Burkina Faso et au Niger). Ce n’est pas le micro service national anecdotique qui permettrait de fournir éventuellement les troupes nécessaires en cas de conflit.

Politique-Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre avance dangereusement

Politique-Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre avance dangereusement

La multiplication des conflits dans le monde inspirés souvent par l’Iran, et la Russie fait courir le risque d’une guerre plus générale vis-à-vis de l’Occident.

Pour l’instant d’une certaine manière, les conflits sont délocalisés. Ainsi en Ukraine la Russie affronte les États-Unis et les alliés. L’Iran utilise les palestiniens pour régler leur compte aux régimes notamment sunnites en place dans les pays arabes.

Certes dans l’histoire, des guerres ont succédé aux guerres. Une différence toutefois , la puissance de feu des belligérants et l’ampleur et l’étendue des conséquences.

À noter aussi que nombre des acteurs à l’origine des conflits sont des organisations ou des pays théocratiques voire des dictatures qui grâce à la guerre font monter le sens nationaliste pour masquer leurs propres problèmes internes.

La Chine évite de se positionner avec bruit mais n’est pas sans influence et se réjouit évidemment de l’affaiblissent occidental.

Or la faiblesse et les difficultés internes de la Russie, de la Chine, de la Turquie, de l’Iran et d’autres peut inciter les dirigeants à pratiquer la fuite en avant pour externaliser le mécontentement national.

La France aurait sans doute intérêt à affiner sa stratégie de défense car les récents conflits ont montré l’importance des troupes au sol notamment de l’infanterie (y compris dans le lamentable recul au Mali, au Burkina Faso et au Niger). Ce n’est pas le micro service national anecdotique qui permettrait de fournir éventuellement les troupes nécessaires en cas de conflit.

Face au climat de guerre qui se répand, une autre stratégie de défense s’impose car la France ne dispose en réalité que d’une micro armée certes performante mais sur des micros champs de bataille et encore.

La question de la redéfinition de la stratégie militaire se pose et notamment celle du rétablissement du service national. L’enjeu est évidemment de préparer à temps les éventuels futurs combattants et non d’attendre le dernier moment pour les jeter en pâture à l’ennemi.

Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre avance dangereusement

Ukraine, Pacifique, Israël etc : le champ international de la guerre avance dangereusement

La multiplication des conflits dans le monde inspirés souvent par l’Iran, la Syrie, la Russie et fait courir le risque d’une guerre plus générale vis-à-vis de l’Occident.

Pour l’instant d’une certaine manière les conflits sont délocalisés. Ainsi en Ukraine la Russie affronte les États-Unis et les alliés. L’Iran utilise les palestiniens pour régler leur compte aux régimes notamment sunnites en place dans les pays arabes.

Certes dans l’histoire, des guerres ont succédé aux guerres. Une différence toutefois , la puissance de feu des belligérants et l’ampleur et l’étendue des conséquences.

À noter aussi que nombre des acteurs à l’origine des conflits sont des organisations ou des pays théocratiques voir des dictatures qui grâce à la guerre font monter le sens nationaliste pour masquer leurs propres problèmes internes.

La Chine évite de se positionner avec bruit mais n’est pas sans influence et se réjouit évidemment de l’affaiblissent occidental.

Or la faiblesse et les difficultés internes de la Russie, de la Chine, de la Turquie, de l’Iran et d’autres peut inciter les dirigeants à pratiquer la fuite en avant pour externaliser le mécontentement national.

La France aurait sans doute intérêt à affiner sa stratégie de défense car les récents conflits ont montré l’importance des troupes au sol (y compris dans le lamentable recul au Mali, au Burkina Faso et au Niger). Ce n’est pas le micro service national anecdotique qui permettrait de fournir éventuellement les troupes nécessaires en cas de conflit.

Macron dans le Pacifique: une légitimité anecdotique

Macron dans le Pacifique: une légitimité anecdotique

Par
Céline Pajon

chercheuse, spécialiste du Japon et de l’Indo-Pacifique à l’Institut français des relations internationales (IFRI)

Rétablir le lien entre la métropole et les territoires du Pacifique et revenir à une approche plus pragmatique sur le plan géopolitique, tels sont les enjeux du chef de l’Etat en Nouvelle-Calédonie et dans les îles océaniennes, analyse, dans une tribune au « Monde », Céline Pajon, spécialiste du Japon et de l’Indo-Pacifique.

Emmanuel Macron entreprend du 24 au 27 juillet une visite historique au cœur du Pacifique Sud. Après son passage en Nouvelle-Calédonie, il sera le premier président français à se rendre dans des îles océaniennes non françaises, Vanuatu et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il souligne ainsi un paradoxe français dans la région : une influence diplomatique toute relative, malgré des territoires (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, la Polynésie française), la plus vaste zone économique exclusive de la région, et la présence de deux forces de souveraineté avec plus de 2 700 militaires.

La visite présidentielle vise à redéfinir une légitimité ébranlée ces derniers mois, à l’échelle nationale, par la montée en puissance des indépendantistes et, sur le plan géopolitique, par la multiplication des initiatives de coopération, sous l’égide américaine et sans la France.

En Nouvelle-Calédonie, le président cherche à restaurer la confiance, après le référendum de décembre 2021 dont la légitimité est contestée par les indépendantistes. Ces derniers refusent de se joindre aux négociations pour sortir du processus de Matignon et déterminer le futur statut de l’île. Cette paralysie institutionnelle nourrit des tensions politiques et alimente les suspicions quant à la volonté des autorités françaises de poursuivre le processus de décolonisation.

Ces critiques, tout comme les contentieux et ressentiments liés aux essais nucléaires français en Polynésie française entre 1966 et 1996, contribuent à affaiblir la position de la France dans la région. Par ailleurs, l’arrivée au pouvoir des forces indépendantistes lors des élections territoriales d’avril sur le fenua relance le débat sur une plus grande autonomie de la Polynésie à l’égard de la métropole.

Le rétablissement de la confiance doit également passer par un réalignement des priorités entre Paris et ses territoires. En effet, les précédents déplacements d’Emmanuel Macron ont mis en évidence un décalage important entre les préoccupations des autorités et celles des populations locales, d’ordre économique, social et environnemental, et le discours du chef de l’Etat, centré sur la vulnérabilité des outre-mer face aux puissances prédatrices, dont la Chine, et leur rôle comme relais de la stratégie Indo-Pacifique de la France.

Les autorités françaises doivent donc s’efforcer de décliner leur approche Indo-Pacifique à l’échelle sous-régionale, en concertation étroite avec les collectivités locales élues. Un récent rapport d’information de l’Assemblée territoriale de Polynésie, en coopération avec la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna, a bien montré que l’approche Indo-Pacifique, jusqu’alors définie par Paris, avait engendré confusion et frustration, alors que les territoires sont désireux de se saisir de ce concept et de se l’approprier pour défendre leurs propres intérêts.

Pour une révolution en Russie…mais pacifique

Pour une révolution en Russie…mais pacifique

PAR
Lev Ponomarev?Responsable du mouvement d’opposition russe Paix, progrès et droits de l’homme

Les membres de l’opposition à Vladimir Poutine favorables à la lutte armée pour renverser le régime font courir au pays le risque du chaos et de la guerre civile, met en garde, dans une tribune au « Monde », le responsable du mouvement Paix, progrès et droits de l’homme, qui préconise une stratégie de sanctions à long terme.

Les 29 et 30 avril, lors d’une rencontre du Club démocratique russe à Berlin, nous avons acté le consensus sur lequel se retrouve l’ensemble de l’opposition. Il s’agit du soutien maximal à l’Ukraine, de la demande à la Russie d’arrêter cette guerre criminelle et de se retirer des territoires occupés jusqu’aux frontières internationalement reconnues. Le régime de Vladimir Poutine est illégitime. La politique impériale de la Russie à l’intérieur et à l’extérieur du pays doit cesser. Les criminels de guerre doivent être traduits en justice, et les victimes indemnisées.

Ces principes étant adoptés, nous devons maintenant parler de l’avenir. A ce propos, je voudrais attirer l’attention sur nos divergences, qui doivent être comprises par nos partenaires occidentaux, car elles affectent la stratégie de la lutte pour la démocratie en Russie. Nous partons du principe que l’Occident souhaite vivement que la Russie devienne un Etat démocratique libre et pacifique. La question principale est de savoir si nous nous unissons autour de l’idée d’une révolution démocratique pacifique en Russie ou si nous soutenons la lutte armée.

Avec mes collègues du mouvement Paix, progrès et droits de l’homme, nous pensons que le seul moyen d’amener la Russie à la démocratie est une révolution pacifique. Celle-ci demande beaucoup de temps et d’efforts de la part de la société civile russe et de l’Occident, mais il n’y a pas d’autre solution. De nombreuses organisations antiguerre qui n’ont pas perdu le contact avec la Russie travaillent dans ce sens.

Pourquoi suis-je convaincu que nous pouvons réussir ? Parce que je sais que le soutien à la guerre diminue chaque jour parmi la population : si [selon différentes estimations] 20 % des Russes désapprouvent la guerre, 20 % la soutiennent. Il nous faut travailler avec les 60 % restants en leur expliquant que seule la démocratie leur permettra d’avoir une vie décente, pour eux et pour leurs enfants. C’est ce qui s’est passé à l’époque soviétique sous l’influence occidentale et qui, en grande partie, a conduit à la révolution démocratique pacifique de 1989-1991. Nous pensons que cela peut se reproduire.

Quant au rôle que peut jouer l’Occident, il existe des analogies historiques, comme le rétablissement de la démocratie dans l’Allemagne fasciste vaincue. Le rôle des pays démocratiques a été décisif en raison de leur occupation de l’Allemagne.

Environnement : pas de transition pacifique ?

Environnement : pas de transition pacifique ?

Dans une tribune au « Monde », les historiens François Jarrige et Charles-François Mathis voient les changements de système énergétique non pas comme des processus linéaires et naturels, mais comme le résultat de rapports de force.

 

Envolée des prix de l’essence, tensions sur l’approvisionnement en gaz, précarité énergétique croissante, réchauffement climatique… Au moment où la sortie des combustibles fossiles s’impose comme remède à ces maux, l’histoire nous rappelle comment se sont installées nos dépendances énergétiques et pourquoi la réponse ne saurait être seulement technique, en confiant aux ingénieurs la fameuse « transition ».

Toute société possède un système énergétique qui modèle son écologie comme ses structures sociales, par lequel elle transforme des sources primaires (rayonnement solaire, bois, eau, charbon, etc.) en énergie utile (force musculaire, chaleur, mouvement mécanique, électricité, etc.) et/ou appropriable (manèges de chevaux, roues hydrauliques, machines à vapeur ou à explosion, cellules photovoltaïques).

L’adoption et l’évolution de ces systèmes énergétiques ne se sont pas faites via de pacifiques transitions, mais à travers de vifs débats et tensions, aboutissant aujourd’hui à l’accroissement incessant de toutes les consommations : nous n’avons jamais autant consommé de bois, de charbon, de pétrole et de ressources dites renouvelables. Si les systèmes énergétiques furent d’abord étudiés de façon linéaire comme le résultat des progrès de l’inventivité humaine, la question énergétique est aujourd’hui pensée comme le fruit des rapports sociaux, des imaginaires et des choix politiques de chaque société.

Les travaux d’histoire environnementale rappellent d’abord combien nos sociétés sont extraordinairement énergivores, sans commune mesure avec celles qui les ont précédées : entre 1820 et 2000, la consommation mondiale d’énergie aurait été multipliée au moins par 25 (World Energy Consumption. A DatabasePaolo Malanima, 2022). Et encore est-ce une moyenne qui cache d’énormes disparités : en 2015, un Nord-Américain consommait 282 gigajoules par an contre 4,5 pour un habitant du Malawi. Les sociétés contemporaines se sont largement appuyées sur cette capacité à mobiliser de l’énergie en très grande quantité pour façonner leur environnement et accroître leur puissance.

Asie-Pacifique : Terrain de bataille économique

Asie-Pacifique : Terrain de bataille économique

 Fin 2020, a été signé le plus grand accord de libre-échange de la zone Asie-Pacifique, articulé autour de la Chine, connu sous le sigle, RCEP (Regional Comprehensive Economic Partnership). L’Inde s’est abstenue. Le mois dernier le Président Biden depuis Tokyo a lancé avec une dizaine de pays asiatiques l’IPEF (Indo Pacific Economic Framework) et l’Inde y participe. L’Indonésie recevra le prochain sommet du G20 en novembre. Les Philippines viennent d’élire un nouveau président. L’Asie Pacifique est en plein mouvement. Que fait l’Union Européenne ? Que fait la France ? Par Gérard Vespierre (*) président de Strategic Conseils ( dans la Tribune).

 

 

 

Cette stratégie menée par la Chine ne pouvait pas laisser les États-Unis indifférents. La visite du président Joe Biden en Asie a été l’occasion de formaliser la réaction américaine depuis Tokyo. Après une réunion du QUAD, réunissant l’Inde, l’Australie, le Japon et les États-Unis, ces derniers ont annoncé la naissance de l’IPEF (Indo-Pacific Economic Framework, for prosperity).

Douze pays autour des États-Unis participent à cette initiative: l’Australie, le Brunei, l’Indonésie, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, le Vietnam et… l’Inde. Ce troisième géant rejoint donc de façon remarquée cette nouvelle organisation qui a naturellement pour objectif de compenser la baisse de ses exportations vers la zone Pacifique, estimée à 2%, liée à son absence voulue au RCEP. Le cheminement indo-américain se poursuit à petits pas. Cet accord concerne 40% du PIB mondial !

En précisant qu’il s’agissait de partenaires initiaux, les membres se réservent donc la possibilité d’accueillir de nouveaux bénéficiaires. L’objectif est de créer pour l’ensemble des participants des économies plus fortes, autour de meilleures pratiques commerciales, afin de disposer de réseaux d’approvisionnement plus stables dans cette période de disruption et d’augmentation des coûts. Les flux d’investissements directs, réciproques, entre les États-Unis, et ces pays sont conséquents. Ils se situent dans chaque sens, autour du milliard de dollars pour la seule année 2020. L’innovation technologique représente une priorité particulière, et principalement dans les domaines des énergies renouvelables, et de l’économie digitale.

L’Indonésie pourrait particulièrement bénéficier de ces nouvelles impulsions économiques.

Indonésie, une nouvelle visibilité

Si l’Indonésie n’est « que » la 16e puissance économique mondiale, elle occupe le 1er rang en termes de population des pays de l’ASEAN, avec presque 270 millions d’habitants ! Sa visibilité mondiale va singulièrement augmenter en fin d’année puisqu’elle accueillera au moins de novembre le G20 dans le cadre privilégie de l’île de Bali.

Si l’on se réfère à la dernière « Note pays » de la Direction du Trésor, l’Indonésie a connu un rebond de sa croissance de 3,7% en 2021, après les difficultés liées au Covid-19 qui ont entraîné un repli de 2% en 2020. Mais cela s’inscrit dans un cursus de croissance supérieure à 5% au cours des cinq années précédentes ! Et cette croissance supérieure à 5% revient, comme vient de le préciser à Davos, le ministre de l’économie Airlangga Hartarto : « Bien que nous ayons été confrontés à d’importantes difficultés, nous avons réussi à orienter notre économie vers la croissance, 5,1 % au premier trimestre de cette année pour être précis. En fait, nous avons atteint une croissance plus élevée que celle des autres membres du G20, notamment l’Allemagne et la Chine. »

Le pays bénéficie également de meilleurs résultats budgétaires grâce aux revenus accrus liés à l’augmentation des prix des matières premières, en particulier le charbon. Le gouvernement devrait donc pouvoir remettre en place sa politique de déficit budgétaire limité par la loi, à 3% du PIB. Cela lui avait permis de gagner en crédibilité financière au cours des 15 dernières années, au point d’être classé « pays où investir » depuis 4 ans.

Si la guerre en Ukraine crée un problème vis-à-vis des besoins d’importation de blé, les pressions à la hausse des cours sur ses matières premières exportées, charbon, nickel, huile de palme, sont des facteurs économiques positifs, liés au poids de ces exportations dans l’économie indonésienne.

Géographiquement voisin, les Philippines constituent aussi une opportunité économique.

Treizième pays le plus peuplé de la planète, les Philippines regroupent presque 110 millions d’habitants. Avec une moyenne d’âge de 25 ans, ce pays représente une opportunité de croissance. Le taux 2022 devrait s’élever à 6% avec une inflation contenue sous les 3%. Un rapport très enviable!

La nouvelle présidence fera face à un certain nombre de challenges, l’augmentation des recettes fiscales de l’État qui ne s’élèvent qu’à 14% du PIB, et la baisse du chômage qui s’approche des 9%.

Le nouveau président bénéficie d’une réelle dynamique, même s’il est le fils de Ferdinand Marcos, chassé de la présidence après 20 ans de pouvoir. Député, sénateur et gouverneur, il a acquis une réelle expérience du pouvoir politique et bénéficie d’un réel soutien populaire puisqu’il a été élu avec 58% des voix et… 28% d’avance sur le candidat arrivé en seconde position. Désormais détenteur d’un (seul) mandat de 6 ans, il peut insuffler une nouvelle dynamique au pays après les années très autoritaires de Rodrigo Dutertre.

Comme il a pu le dire lui-même, il souhaite ardemment être jugé selon ses actes, et non selon ceux de ses ancêtres. Le secteur de la construction devrait connaître un bon développement dans la continuité du plan de son prédécesseur, le BBB « Build, Build, Build » (construire, construire, construire).

Les relations avec les États-Unis ont été rétablies à la fin des années Dutertre. Elles avaient été mises à mal quand ce dernier avait formalisé une résiliation de l’accord de visite des forces armées américaines aux Philippines. Il s’était finalement rétracté, et les relations sont revenues à la normale avec la visite à Manille, en septembre 2021, du secrétaire d’État américain à la Défense. Les Philippines ont effectivement besoin de l’appui sécuritaire de Washington dans le cadre de son conflit récurrent avec Pékin concernant les îles Spratleys.

Les États-Unis mènent des stratégies, économiques, sécuritaires, et de partenariat, très actives dans toute la zone Pacifique. Ils appliquent méthodiquement leurs stratégies d’alliances absolument essentielles à leurs yeux, pour contrer la politique chinoise. L’importance déterminante de cette stratégie d’alliance est d’ailleurs sans cesse souligner dans tous les documents du Pentagone et du Département d’État. Mais, à cet égard, que fait l’Union européenne, notamment la France ?

Dans cette grande dynamique indo-pacifique, les trois géants, Inde, Chine et États-Unis, mènent des stratégies d’initiatives. L’Union européenne « consolidée » représente le deuxième PIB mondial. A ce titre, et vis-à-vis de cette zone géographique et économique qui devient la première du monde, l’Union européenne ne peut rester en dehors du jeu.

La position et les intérêts de la France sont aussi dans cette région de première importance pour notre pays. Fort d’une Zone économique exclusive (ZEE) de 6,8 millions de km² (!) dans cette seule région Pacifique, il nous faut assoir nos positions, au risque de les voir s’éroder.

Paris doit donc être le moteur d’une politique européenne vis-à-vis du Pacifique. Il s’agit aussi bien d’un élément de puissance, que de reconnaissance de l’Histoire.

L’Histoire continue d’avancer, de plus en plus vite dans le Pacifique, voire à pas « de géants ». Il ne faudrait pas que la France et l’Europe se mettent à l’arrêt.

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(*) Gérard Vespierre, diplômé de l’ISC Paris, Maîtrise de gestion, DEA de Finances, Dauphine PSL, rédacteur du site : www.le-monde-decrypte.com

Asie Pacifique: un accord pour contrer Trump

Asie Pacifique: un accord pour contrer Trump

 

Pour contrer Trump et ses velléités de protectionnisme, les responsables des 21 économies de l’Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (Apec) se sont réunis à huis clos dans la matinée avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, pour évoquer les défis de l’économie mondiale. Les dirigeants de l’Apec devaient prendre l’engagement de « conserver (nos) marchés ouverts et de lutter contre toute forme de protectionnisme », de ne pas dévaluer leurs monnaies respectives « à des fins compétitives » et d’oeuvrer activement à la création à long terme d’une Zone de libre-échange Asie-Pacifique totalement intégrée, selon le projet de déclaration finale. Les pays de la zone Asie Pacifique – ceux qui ont le plus bénéficié de la mondialisation – représentent 60% du commerce planétaire et 40% de sa population. Le retour au protectionnisme n’aurait selon eux pour effet que de réduire les échanges commerciaux et de « ralentir les progrès dans la récupération de l’économie internationale ». Inquiets de « l’opposition croissante à la mondialisation » aux États-Unis et en Europe et de « l’émergence de tendances protectionnistes », ils devraient néanmoins insister sur la nécessité d’une « plus juste répartition des bénéfices » de la mondialisation entre « toutes les couches des sociétés ». Ces positions vont à rebrousse-poil des engagements de campagne de Donald Trump, promettant un vigoureux tour de vis protectionniste censé protéger les emplois industriels contre la concurrence à bas coût de pays comme la Chine ou le Mexique. Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué avec virulence le Partenariat transpacifique (TPP) signé en 2015 entre 12 pays de la région. Mais cet accord, qui laissait la Chine sur la touche, nécessite pour entrer en vigueur l’approbation fort improbable du Congrès américain dominé par les Républicains. La Chine s’est engouffrée dans la brèche pour relancer à Lima son initiative alternative de Partenariat économique intégral (RCEP), un projet d’accord de libre-échange entre l’Asean (Association des nations du sud-est asiatique), l’Australie, la Chine et l’Inde notamment… mais sans les États-Unis.

L’Alliance du Pacifique : surtout ne pas suivre l’exemple du brexit

L’Alliance du Pacifique : surtout ne pas suivre l’exemple du brexit

 

 

 

Au moment où certains pays de la vieille Europe se noient dans leurs problèmes existentiels nationalistes, la jeune alliance du Pacifique, elle, entend surtout ne pas s’inspirer du brexit et réaffirme au contraire la nécessité d’une plus grande intégration. En termes de développement économique tout d’abord, l’Alliance du Pacifique est la sixième économie mondiale , un bloc de plus de 230 millions de personnes, et plus de 36 % du PIB de l’Amérique avec des pays présentant un taux de croissance moyen de plus de 5% par an ainsi qu’une classe moyenne en plein essor, toujours plus exigeante en matière de biens et de services de qualité. Par ailleurs, le bloc est le septième récipiendaire d’IDE (Investissements Directs Étrangers) au monde, recueillant près de 4% des investissements. Et parmi les pays de l’alliance, 4  des 5 pays d’Amérique latine dans lesquels il est le plus facile de faire des affaires. L’Alliance du Pacifique, qui regroupe Chili, Colombie, Pérou et Mexique, qui a ouvert vendredi son sommet à Puerto Varas au Chili, vise à plus d’intégration. « Malgré certains fantômes de la désintégration suscités par le dénommé Brexit, le monde tend à s’organiser en grands blocs », a affirmé la présidente chilienne, Michelle Bachelet, dans son discours inaugural, face à ses homologues colombien, Juan Manuel Santos, péruvien, Ollanta Humala, et mexicain, Enrique Peña Nieto. Créée il y a cinq ans, l’Alliance du Pacifique représente actuellement 52% des échanges commerciaux et 36% du PIB de l’Amérique latine. En prenant leur production totale, les quatre nations constituent la sixième économie du monde. Son but est d’avancer progressivement vers la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes entre ces pays.

Valls : une loi pour déplacer La Réunion dans le Pacifique ?

Valls : une loi pour déplacer La Réunion dans le Pacifique ?

 

Puisqu’il faut réformer pourquoi ne pas déplacer La Réunion ( Océan indien)   dans le Pacifique. Une bourde de plus pour Valls lors d’un voyage outre mer. Comme a écrit le philosophe Michel Onfray «  on ne peut pas être bon en foot, en tennis et en géo ». Onfray qui avait déjà qualifié Valls de Crétin. Finalement Valls a peut-être raison la vraie réforme c’est celle de la géographie, une révolution  déjà entamée avec la réforme scolaire : 20% des anciens cours pourront être remplacés par des travaux de pâte à modeler dans les collèges ! Manuel Valls n’a donc pas fini de faire parler de lui. Alors que la polémique sur son aller et -retour à Berlin pour la finale de la Ligue des champions est encore chaude, le Premier ministre français est désormais attaqué sur ses connaissances géographiques, ce dernier ayant situé dans l’océan Pacifique l’île de La Réunion, pourtant considérée comme l’une des « perles de l’océan Indien ».  »La Réunion, c’est le premier département, c’est la première région d’outre-mer, c’est 800.000 habitants, c’est une place majeure dans le Pacifique », a-t-il affirmé au détour d’un entretien accordé ce jeudi 11 juin à la chaîne locale Réunion 1ère, alors qu’il effectuait de jeudi à samedi une tournée à La Réunion et à Mayotte. L’une des deux journalistes qui l’interrogeaient a rectifié habilement le tir dans sa question suivante, en citant et corrigeant à la fois Manuel Valls : « Puisque La Réunion a une place majeure dans l’océan Indien, pourquoi ne pas préférer justement le recrutement des Réunionnais? »




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