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Passe sanitaire : attention aux libertés !

  • « La liberté est un droit fragile et une restriction, même temporaire pour une question sanitaire, ne saurait être prise à la légère », affirme la députée LREM de la Loire Valéria Faure-Muntian après l’adoption, dans la nuit de jeudi à vendredi, en première lecture du projet de loi sanitaire (dans l’Opinion, extrait)

Tribune

    • Comme des millions de mes concitoyens, j’ai suivi l’allocution du Président de la République lundi 12 juillet.
    • Oui, la couverture vaccinale est l’une des solutions pour que la vie continue.
    • Oui, la découverte rapide et le déploiement de plusieurs vaccins sont des prouesses techniques, scientifiques et logistiques remarquables.
    • Oui, les mesures qui ont été prises depuis un an ont été nécessaires, car la vie n’a pas de prix.
    • Oui, les analogies historiques plus que douteuses entre les heures sombres de notre histoire et notre période contemporaine sont intolérables.
    • Mais non, je ne peux pas en tant que progressiste et libérale, européenne convaincue et viscéralement attachée aux valeurs qui m’ont accueilli, celles de la République, accepter que l’on étende pour les actes les plus anodins de notre quotidien la présentation d’un pass sanitaire. Je ne souhaite pas que l’on rende obligatoire, de fait, la vaccination, que les forces de l’ordre viennent contrôler l’isolement au domicile des personnes positives à la Covid-19, que l’on limite l’accès à un lieu public en fonction de nos données de santé. Je m’inquiète que la majorité, à laquelle j’assume d’appartenir, se soit éloignée, d’après moi, de son identité originelle, sans même évoquer ici la faisabilité pratique de toutes les nouvelles mesures dans le nouveau projet de loi relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire.
    • Vie normale. En effet, outre le débat démocratique expéditif sur ces nouvelles mesures, je ne peux que m’interroger et faire preuve de vigilance sur les risques de discrimination des non-vaccinés, sur les menaces de stigmatisation des non-vaccinés et en particulier des mineurs, et sur l’accroissement de la fracture sociale et numérique, puisque l’on constate que ce sont les plus précaires et éloignés du numérique qui sont les moins vaccinés.
    • Dès lors que tout un pan de nos libertés et de notre égalité est ballotté par la circulation du virus, je ne peux admettre que de devoir présenter son pass sanitaire pour la moindre chose soit un retour à la vie normale.
    • Non, je ne déroge pas au projet présidentiel. Au contraire, je souhaite demeurer fidèle au sel du macronisme, aux valeurs qui m’ont amené à m’engager dans la vie publique depuis 2017, celles des libertés publiques et fondamentales, celles de la réconciliation de l’ensemble de nos concitoyens, celles de permettre à toutes et tous de se réaliser de manière autonome, de briser les inégalités de destin et les assignations sociales.
    • Le risque de créer un précédent est trop grand. La crainte d’un pas de côté vers des inégalités de traitement et d’accès aux droits en fonction de la couverture vaccinale est trop forte
    • De la fin de vie à la transmission du patrimoine, en passant par la vaccination, j’ai toujours et je continuerai de respecter au plus haut point l’autodétermination et le choix émancipé de mes citoyens.
    • Notre histoire en est témoin et l’actualité internationale nous le montre au quotidien, la liberté est un droit fragile et une restriction, même temporaire pour une question sanitaire, ne saurait être prise à la légère, tant dans le bouleversement que cela engendrerait dans nos relations humaines, que pour le rôle que tient la France dans le monde.
    • La bataille contre l’épidémie est aussi une bataille géopolitique. Les démocraties doivent endiguer l’épidémie en respectant leurs valeurs et leur état de droit. L’exercice par chacun de la liberté, condition essentielle au respect des valeurs de la République et au fonctionnement démocratique de notre Nation, n’a pas de prix. Le risque de créer un précédent est trop grand. La crainte d’un pas de côté vers des inégalités de traitement et d’accès aux droits en fonction de la couverture vaccinale est trop forte.
    • De surcroît, après plus d’un an de crise sanitaire, les Françaises et les Français sont épuisés, ils ont fait preuve d’immenses efforts. Ils disposent de suffisamment de moyens et d’informations pour agir en responsabilité et adopter des comportements réduisant la circulation du virus.
    • Les libertés fondamentales sont immuables, elles sont inscrites dans le préambule de notre constitution. En tant qu’élue c’est ma boussole.
    • Valéria Faure-Muntian est députée LREM de la Loire.

Covid – Pays pauvres: envoi de 500 000 doses par la France

Covid-  Pays pauvres: envoi de 500 000 doses par la France

 

 

En Europe près de 20 % de la population sont maintenant vaccinés  tandis que par exemple en Afrique seulement 1 % de la population a reçu un vaccin. Face à cette inégalité qui par ailleurs favorise le développement de variants, nombre de pays vont accroître leur fourniture de vaccins au pays pour notamment l’Afrique.

 

Piloté par l’OMS, l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), le mécanisme COVAX a pour objectif de collecter et distribuer deux milliards de doses de vaccins aux pays pauvres d’ici la fin de l’année. Jusqu’à présent, plus de 40 millions de doses de vaccins ont déjà été distribuées.

 

La France va intensifier les livraisons de vaccins contre le Covid-19 dans le cadre de c eprogramme COVAX. Vendredi 23 avril, Emmanuel Macron a annoncé l’envoi dans les prochains mois de 500 000 doses aux pays pauvres ciblés par l’initiative.. Le chef de l’État a par ailleurs indiqué que les premiers vaccins promis étaient en route vers l’Afrique de l’Ouest.

Emmanuel Macron a qualifié d’« inacceptable » l’avancée inégale des campagnes vaccinales dans le monde, ajoutant qu’une personne sur six a reçu au moins une dose de vaccin en Europe, contre moins d’une sur cent en Afrique.

 

La vie de Navalny menacée par Poutine

 La vie de Navalny menacée par Poutine

 

Sans doute conforté par le projet de décret qui permet à Poutine d’exercer son mandat pendant encore 18 ans (il a 68 ans et pourra demeurer le tsar dictateur jusqu’à 85 ans !), Le pouvoir russe renforce encore les mesures répressives à l’égard d’un des rares opposants à savoir Navalny actuellement emprisonné dans les conditions inhumaines. Visiblement,  Poutine ne pardonne pas à Navalny  d’avoir révélé les énormes détournements de fonds publics du dictateur.

Amnesty International a déclaré que Navalny, qui avait été empoisonné l’année dernière avec un agent neurotoxique de qualité militaire, était maintenant victime de privation de sommeil et n’avait pas accès à un médecin en qui il pouvait avoir confiance en prison.

«La Russie, les autorités russes, le placent peut-être dans une situation de mort lente et cherchent à cacher ce qui lui arrive», a déclaré à Reuters Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, avant la publication du rapport annuel du groupe.

«De toute évidence, les autorités russes violent ses droits. Nous devons faire plus », a-t-elle déclaré. «(Ils) ont déjà tenté de le tuer, ils le détiennent maintenant et imposent des conditions de prison, ce qui équivaut à de la torture.»

Navalny a entamé une grève de la faim la semaine dernière pour tenter de forcer la prison qui le détenait à l’extérieur de Moscou à lui fournir des soins médicaux appropriés pour ce qu’il disait être une douleur aiguë dans le dos et les jambes.

« Ne pas se satisfaire de proclamer les valeurs de la République »

« Ne pas se satisfaire de proclamer les valeurs de la République »

Dans le cadre des récents débats sur la laïcité à l’école, Kamel Chabane, enseignant d’histoire-géographie au collège Gustave-Flaubert à Paris, raconte dans le Monde  la rencontre organisée entre ses élèves et Lassana Bathily, le « héros de l’Hyper Cacher ».

Après l’assassinat de notre collègue Samuel Paty, le vendredi 16 octobre, pour avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet et dans le choc provoqué par ce crime odieux, se repose la question de la transmission des valeurs et des principes de la République. Disons-le d’emblée, plutôt que de proclamer nos valeurs républicaines à longueur de journée, demandons-nous comment les faire vivre réellement, et comment, au quotidien, elles peuvent être transmises en classe.

C’est précisément ce que nous avons voulu faire en recevant au collège Gustave-Flaubert à Paris, vendredi 2 octobre, peu avant ce drame, Lassana Bathily. Le « héros de l’Hyper Cacher », comme il a parfois été surnommé bien malgré lui, a apporté son témoignage devant des élèves de 3e. Cette discussion s’est faite dans le cadre d’un cours d’enseignement moral et civique.

La venue de témoins est une pratique que nous connaissons, notamment en cours d’histoire dans lesquels nous avons déjà fait venir une survivante d’Auschwitz et un résistant, travaillé sur les colonies, la guerre d’Algérie, etc. A chaque fois les même objectifs : réfléchir et donner à voir les valeurs et les principes de la République (laïcité, citoyenneté, nationalité, fraternité…), dire l’histoire pour construire un passé commun et relancer la compréhension, la tolérance, et la cohésion nationale et sociale entre des jeunes venant d’horizons sociaux, économiques, culturels et religieux très variés.

Incarner les valeurs de la république

Ce 2 octobre, Lassana Bathily explique donc pendant deux heures à ces jeunes, bouche bée, comment et pourquoi, le 9 janvier 2015, lors de la prise d’otages à l’Hyper Cacher, où il travaillait, il a fait preuve d’un sang-froid exceptionnel en venant en aide à des clients, a risqué sa vie en les cachant et en quittant le magasin et a fourni de précieuses informations aux policiers avant leur assaut. Il explique que ces personnes étaient pour lui avant tout des êtres humains en danger, au-delà de leur sexe, de leur origine et de leur religion. L’humanité, dit-il, passe avant toutes autres considérations, y compris religieuses.

 

Airbus : 6000 départs en retraite par an

Airbus : 6000 départs en retraite par an

Le trafic mondial va perdre à peu près la moitié de sa clientèle en 2020 il ne pourra retrouver son niveau de 2019 qu’autour des années 2025. Autant dire que pendant ce temps-là nombre de commandes ‘risquent d’être décalées et sans doute aussi annulées même si on peut espérer des modifications des conditions de financement car  certaines flottes  vont forcément commencer à vieillir. Le trafic aérien mondial ne retrouvera pas son niveau de 2019, avant 2023 «au mieux», «voire 2025», écrit Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, dans une lettre adressée aux 140.000 salariés du géant européen, dont 80.985 dans la division aviation commerciale. Conséquence, la demande en avions neufs devrait se réduire de 40 à 60 % dans les cinq ans à venir par rapport à 2019, selon une étude du cabinet Archery Consulting. D’où la nécessité de prendre de nouvelles mesures, après la baisse d’un tiers en moyenne des cadences de production, annoncée en avril dernier. Pour les années à venir il n’est même pas certain qu’on parvienne à des taux de renouvellement d’avions neufs de leurs deux 50 % par rapport à l’année de référence de 2019.

 

 

En Italie, la bourse Bourse de Milan n’est pas à vendre mais elle pourrait bien être achetée !

En Italie, la bourse Bourse de Milan n’est pas à vendre mais elle pourrait bien être achetée !

La situation de la banque italienne est dans un tel état qu’elle pourrait tout simplement éclater , d’où  l’intérêt d’un achat par un opérateur unique.

Mais ce projet se heurte à l’opposition d’autres responsables de la coalition, parmi lesquels figure le ministre de l’Economie, Roberto Gualtieri, membre du Parti démocrate (PD),.

Un haut responsable proche du Trésor a déclaré à Reuters qu’une offre de rachat de Borsa Italiana n’était “pas quelque chose que le ministère des Finances étudie actuellement”.

Une porte-parole de LSE n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat sur le sujet mais a déclaré que David Schwimmer, le directeur général de l’opérateur de la Bourse de Londres, avait déjà dit que Borsa Italia n’était pas à vendre.

Le M5S et le Trésor ont refusé de commenter ces informations.

Le projet du M5S, élaboré avec l’aide de la banque d’affaires Mediobanca, vise à former un consortium financier qui appuierait une possible offre du groupe financier public Cassa Depositi e Prestiti (CDP) sur Borsa Italiana ou sur son activité de courtage obligataire, MTS, ont précisé les sources.

Intesa et la société d’investissement Unipol sont considérés comme de possibles membres du consortium, ont-elles ajouté.

Le projet, défendu par le secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil Riccardo Fracaro, valoriserait la Bourse de Milan autour de trois milliards d’euros, toujours selon les mêmes sources.

Les autorités antitrust de l’Union européenne n’ont pas encore rendu leur décision sur le projet de rachat de Refinitiv par LSE mais certains observateurs n’excluent pas qu’elles imposent une cession de MTS.

Rome essaie depuis longtemps déjà de prendre le contrôle de cette plate-forme obligataire, considérée comme un actif stratégique en raison de son rôle dans les échanges de titres de dette publique italienne, ont dit les sources.

l4avis  de l’union économique sera déterminant quant à l’avenir de LSE surtout avec le prêts avantageux consentis à L’Italie avec la caution de doute l’UE.

“Ne perdez pas votre temps à discuter de Borsa. Il n’y a rien à discuter”, a dit David Schwimmer à une source bancaire en référence à une hypothétique offre italienne.

L’une des sources, proche du M5S, a déclaré que Roberto Gualtieri serait favorable à un rapprochement ente Borsa Italiana et Euronext, qui regroupe les Bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne.

Stéphane Boujnah, le président du directoire d’Euronext, a récemment approché LSE afin d’exprimer son intérêt pour un éventuel rachat de Borsa Italiana, a-t-on appris de deux sources proches du dossier, mais cette approche a été rejetée.

Euronext s’est refusé à tout commentaire sur le sujet.

Sondage : les gilets jaunes tours soutenus par 73% des français, une nouvelle force sociale

Sondage : les gilets jaunes tours soutenus par 73% des français, une nouvelle force sociale

Il est possible que la mobilisation des gilets jaunes se tasse sur le terrain pour autant ce recul social est largement compensée par l’appui politique d’une énorme majorité de Français. D’après un sondage Elabe  réalisée mardi 11 décembre.  Par ailleurs, la mobilisation des gilets jaunes reste approuvée par 73% des Français (+1 point en une semaine). Le tassement de la mobilisation sur le terrain pourrait provenir d’un certain phénomène d’usure, aussi de l’effet des quelques mesures Macron enfin du désaveu des violences par le français. La proximité de Noël n’est pas ailleurs par ailleurs pas favorable au maintien d’une action sociale. Au-delà des quelques aspects quantitatifs engrangés par les gilets jaunes, le principal acquis de ce mouvement demeure la création d’un puissant mouvement démocratique de contestation qui pourra se réveiller à tout instant notamment lors de la discussion sur la  réforme des retraites Cependant, l’intensité de cette approbation diffère selon la classe sociale, la situation financière, la zone d’habitation et la catégorie politique: 81% (+2) auprès des classes populaires, 75% (+6) auprès des classes moyennes, 70% (-6) auprès des retraités et 67% (+11) auprès des cadres. D’un point de vue politique, le mouvement reste approuvé par une majorité au sein de chaque électorat: 91% (+4) chez les électeurs de Marine Le Pen, 86% (+3) chez ceux de Jean-Luc Mélenchon, 76% (-2) chez les abstentionnistes, 60% (-4) chez ceux de François Fillon et 55% (+3) auprès de ceux d’Emmanuel Macron. En dépit de ce soutien qui perdure, les Français sont divisés sur la suite à donner au mouvement. Après plus de quatre semaines de blocages et de mobilisation, 47% des personnes sondées pensent que les manifestations doivent cesser.

sur Internet ce mardi 11 décembre sur un échantillon de 993 personnes représentatif de la population françaises âgée de 18 ans et plus. 

« Je ne veux pas qu’on m’étouffe »: Edouard Philippe

« Je ne veux pas qu’on m’étouffe »: Edouard Philippe

Devant des chefs d’entreprise Édouard Philippe a sollicité un roman de Jack London dire et conclure : ‘Je sais ce que j’ai en moi. Je sais que je réussirai et je ne veux pas qu’on m’étouffe’. Pour se rattraper et relativiser son propos, il indique que la France ne veut pas être étouffée. Sans doute la France mais lui aussi qui commence à exprimer des exigences vis-à-vis de Macron afin de respirer plus librement. Une phrase qui prend un certain sens quand on connaît les oppositions entre le président de la république et le Premier ministre concernant la composition du nouveau gouvernement et en particulier le remplacement du ministre de l’intérieur.  une citation sans doute mûrement réfléchi car le premier ministre n’est pas comme Macron un habitué des propos verbaux incontrôlés et des dérapages. Une déclaration qui vient au moment où un sondage montre que les Français feraient davantage confiance au premier ministre qu’au président de la république. D’après un sondage  d’Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et franceinfo publié ce jeudi une  large majorité des Français déclare avoir davantage confiance en Edouard Philippe, le Premier ministre, qu’en lui. Priés de dire qui, entre le Premier ministre et le président de la République, « vous donne le plus confiance », 55% des sondés répondent le premier, 29% le second et 16% ne se prononcent pas. Edouard Philippe arrive également en tête sur sa proximité avec les gens (51% contre 34%) et la compétence (49% contre 36%).Petite phrase calculée de la part du chef du gouvernement? Ou allusion inconsciente? Pour Sophie Coignard, éditorialiste politique au Point, Edouard Philippe se sait scruté en ces temps politiquement troublés, et il « ne fait pas de citations littéraires à la légère ». Une manière sans doute d’affirmer le Premier ministre son droit à exister en tant que tel à fin de n’être pas seulement considéré comme un collaborateur de Macon et de ses conseillers de l’Élysée. C’est ce genre de petites phrases qui avaient fait émerger publiquement le différend entre Macron et le ministre de l’intérieur quand ce dernier avait souhaité que le pouvoir fasse preuve de davantage d’humilité. Une critique directe vis-à-vis du chef de l’État.

Croissance : 1.5%, pas plus

Croissance : 1.5% pas plus

Le gouvernement, mais aussi des institutions qui dépendent de l’État comme l’INSEE ou la Banque de France ne cessent de faire de la gonflette psychologique pour faire croire que la croissance atteindra 1,7 à 1,8 % au lieu des 2,3 % attendus par les experts.  L’objectif est clair,  ne pas désespérer investisseurs, chefs d’entreprises et consommateurs. La vérité c’est que la France aura du mal à atteindre ces résultats et en 2018 la croissance du PIB ce limitera à 1,5 % environ. Ce que confirme sur BFM Philippe Waechter, chef économiste, Ostrum AM . C’est la grosse bavure stratégique de Macron. Il a cru pouvoir surfer sur la bonne conjoncture de 2017 pour assommer le pouvoir d’achat par la fiscalité ; malheureusement, la conjoncture s’est retournée pas seulement du fait de l’environnement international et du pétrole. En effet la baisse de pouvoir d’achat en France a grandement affecté la consommation des ménages qui constitue le principal moteur de la croissance en France. Du coup, la croissance enregistre  un plongeon en 2018. On espérait 2,3 % pour l’augmentation du PIB  et on tournera autour de 1,5 %. Le pire dans cette erreur c’est sa dimension stratégique mais aussi pédagogique. En effet la confiance des ménages et les chefs d’entreprise s’est maintenant retournée. Or l’élément de la confiance est essentiel dans la dynamique économique. Pour preuve les Français sont environ 70 % à considérer que la politique économique de Macon est inefficace et la confiance des chefs d’entreprise s’est nettement dégradée. À cela s’ajoute le risque existe pour l’exécutif d’un désarroi des contribuables, qui devraient théoriquement recevoir en janvier un salaire amputé pour la première fois de leur impôt sur le revenu, et d’un recul consécutif de la consommation, un péril pour l’économie française. Le choc politique pourrait être à la mesure des millions de Français concernés, au premier rang desquels les salariés du privé, Pour la popularité du chef de l’Etat, aucun répit n’est à attendre du côté des retraités, frappés cette année par la hausse de la CSG et qui viennent d’apprendre que leurs pensions seront revalorisées nettement plus faiblement que l’inflation en 2019. Le calendrier des réformes annoncées, notamment l’assurance chômage et les retraites, ne présage pas non plus d’apaisement. Selon un sondage BVA-Orange-RTL-La Tribune publié vendredi, Emmanuel Macron atteint ce mois-ci son score de popularité le plus bas depuis son élection, en baisse de cinq points, à 34% de bonnes opinions, et 68% des Français jugent sa politique injuste et inefficace. Pour le directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi, Alexandre Mirlicourtois, “le pouvoir d’achat est en crise durable” et 2019 sera l’”année du choc psychologique pour les ménages”. L’échéancier de l’Elysée est percuté “de plein fouet” par l’accélération de l’inflation, le ralentissement des créations d’emplois et des hausses des salaires limitées, ajoute-t-il dans une note.

Rajoy viré par les affaires et la crise catalane

Rajoy viré par les affaires et la crise catalane

 

Rajoy n’aura pas brillé par son intelligence en se faisant virer un peu par surprise de son poste de chef de gouvernement ; Miné par les  affaires et la crise catalane, il est remplacé par un socialiste modéré qui va respecter l’orthodoxie financière européenne.   Pedro Sanchez. En fait Rajoy a surtout été victime de lui-même et de son entêtement à masquer les affaires dont était coupable son parti. Ensuite il s’est enfoncé dans la crise catalane. En fait il a instrumentalisé la crise de la province catalane pour tenter de mieux réunir les espagnols autour d’un gouvernemenet fragilisé. On sait que les socialistes sont tout aussi opposés à l’indépendance de la catalogne mais on peut supposer qu’ils développeront davantage de diplomatie pour régler cette affaire cruciale pour l’Espagne au  lieu d’imposer l’emprisonnement des anciens responsables pour des dizaines d’années. Le Parti socialiste (PSOE) avait entamé cette procédure parlementaire après la condamnation de plusieurs dirigeants du Parti populaire pour corruption. Pedro Sanchez était quasi certain de devenir le septième président du gouvernement espagnol depuis le retour de la démocratie dans les années 1970, le PSOE étant assuré du soutien de six partis totalisant 180 voix à la chambre basse du Parlement, soit plus que la majorité absolue (176 voix). Le soutien décisif est venu jeudi du Parti nationaliste basque (PNV) et de ses cinq élus. Deux partis indépendantistes catalans ainsi que Podemos (gauche), un autre petit groupe basque et un parti des îles Canaries ont également voté contre Mariano Rajoy. Le parti centriste Ciudadanos (Citoyens), devenu la deuxième force politique derrière le PP et devant le PSOE dans les sondages, lui a en revanche apporté son soutien. Avec seulement 84 sièges sur un total de 350 au Congrès des députés, les socialistes devraient avoir des difficultés à gouverner, ce qui signifie que des élections anticipées ne sont pas à exclure. Les prochaines élections législatives sont prévues normalement en 2020. Rajoy avait pris les rênes d’un pays en pleine récession en décembre 2011 et son mandat a été celui du redressement économique mais aussi d’une sévère politique d’austérité à l’origine de la formation de Podemos.

Ferrand convoqué par la justice

Ferrand convoqué par la justice

Le député du Finistère est convoqué fin mars par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke. Celui-ci a été saisi en janvier suite à la plainte de l’association anti-corruption Anticor contre Richard Ferrand et concernant une affaire immobilière lorsqu’il était directeur général. « Une association a souhaité poursuivre et s‘acharner. Comme on est en droit français dans une logique qui fait que quand quelqu‘un dépose une plainte, on l‘examine, moi j‘ai confiance dans la justice de mon pays, j‘ai ma conscience et donc la justice doit passer”, a déclaré Ferrand. “Ça m‘agace évidemment, quand on est mis en cause et que l‘on sait au fond de soit que l‘on a rien commis, c‘est agaçant”, a-t-il ajouté. Juridiquement Richard Ferrand est lavé  dans l’affaire des mutuelles de Bretagne qu’il a dirigée  de 1998 à 2012 grâce à un jugement t « sur mesure » du tribunal de Brest qui laisse pantois !  Reste que la motivation du tribunal paraît un peu douteuse. Le procureur de la république a en effet considéré que l’affaire  pouvait être classé sans suite au motif qu’il n’a pas commis d’infraction au code de la mutualité et qu’il n’était pas avéré que les mutuelles Bretagne assume un rôle de service public. Le procureur de Brest a donc annoncé le classement sans suite de l’enquête visant Richard en invoquant notamment la prescription. «Les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie» ne sont, elles, «pas constituées, faute d’un préjudice avéré», a-t-il précisé. S’agissant d’un éventuel délit de prise illégale d’intérêts, «la question est apparue complexe» et «le parquet de Brest aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire», a expliqué le procureur de Brest, Jean-Philippe Récappé. «Il convenait toutefois de vérifier au préalable si l’infraction éventuelle (…) n’était pas prescrite», ce qui est le cas depuis le 19 juin 2015», a-t-il souligné. Dans cette affaire, révélée par le Canard Enchaîné le 24 mai dernier, Richard Ferrand, est soupçonné d’avoir favorisé sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. Le 19 juin, il était contraint de démissionner de son poste de ministre de la Cohésion des territoires. Force est de constater les explications du procureur sont assez alambiquées. Les mutuels de Bretagne n’appartiennent pas juridiquement un service public mais dans les faits elles en assurent le rôle. ” Le parquet dit qu‘il aurait pu envisager l‘ouverture d‘une information pour prise illégale d‘intérêt, mais souligne que la jurisprudence ne permet pas d‘affirmer que les Mutuelles de Bretagne ont effectué une mission de service public au sens du droit pénal et que l‘infraction éventuelle est prescrite !

Mélenchon : pas de la politique, du stand-up !

Mélenchon : pas de la politique, du stand-up !

Mélenchon est sans doute l’homme politique qui a le plus de talent oratoire actuellement. C’est indiscutablement un excellent tribun ; en outre, il possède une vraie culture générale (contrairement à la nullité de Marine Le Pen dans ce domaine). Pour autant, ce qu’il fait dans ses meetings relève davantage de l’exercice du stand-up que de la présentation d’un programme politique pour uen présidentielle. Pour preuve, l’essentiel de ses déclarations est consacré à la critique du capitalisme, de l’impérialisme, des partis au pouvoir et de ses concurrents. Il y a peu de place pour ses propres propositions. Pas étonnant, elles sont presque toutes ahurissantes et conduirait le pays à la ruine par exemple quand il propose que l’État embauche tous les chômeurs ou encore qu’on ne rembourse pas la dette. L’homme fait preuve d’un grand talent théâtral mais qui ferait mieux de faire carrière chez les humoristes. Son propos est plus proche de Guy Bedos que de Jean-Jaurès. D’ailleurs ses allocutions sont peu structurées, il perd souvent le fils de ses raisonnements du fait de ses digressions interminables mais il est écouté car caresse les oreilles bienveillantes. Encore une fois l’homme a du talent, de la culture mais c’est son numéro d’humoriste cinglant qui séduit. Ses bons mots, ses mimiques, sa manière de se déplacer sur scène théâtrale révèle prestation davantage de l’exercice du stand-up et de la politique.

 

Des grands sites naturels en danger par l’exploitation minière et pétrolière (Unesco)

Des grands sites naturels en danger par l’exploitation minière et pétrolière (Unesco)

L’Unesco et le WWF ont fait les comptes : sur 170 sites naturels classés 70 sont sous la menace d’une marée noire, d’une pollution de forages pétroliers, gaziers mais aussi des rejets des mines.   Chaque année, 5.000 bateaux chargés de bauxite très toxique passent au-dessus de la grande barrière de corail au nord-est de l’Australie. Bientôt, ils seront 2.000 de plus par an tant les mines de charbon dans la région se développent. Une menace croissante pour cet écosystème unique au monde classé au patrimoine mondial de l’Humanité. Aux Etats-Unis, le Grand Canyon et ses réserves d’uranium sont toujours l’objet de convoitises de la part des entreprises du secteur. Certaines grandes entreprises françaises, comme Areva, se sont engagées à ne pas aller exploiter des ressources dans les sites classés. Mais le WWF reste vigilant. Total, par exemple, a toujours une concession pétrolière à proximité du parc des Virunga (République démocratique du Congo), le plus vieux parc naturel du continent dans la région des Grands Lacs. Une zone unique où se trouvent les derniers gorilles d’Afrique.  L’ONG rappelle que ces sites attirent beaucoup de touristes et demande aux investisseurs d’être vigilants.

Hébergement : Aide de 1.000 euros par réfugié

Hébergement : Aide de 1.000 euros par réfugié

 

Finalement la somme n’est vraiment pas extraordinaire puisque cela représente de  l’ordre de 30 millions d’euros. Mais c’est peut-être l’aide apportée  par l’État de manière forfaitaire à hauteur de 1000 € par réfugié qui risque peut-être de faire débat. En effet les possibilités et les prix de l’hébergement peuvent varier de manière assez substantielle d’une région à une autre. De toute manière   cet aide est  très insuffisante pour faire face aux flux prévus et encore davantage aux flux prévus  attendus de migrants. L’union européenne s’attend en effet à accueillir 160 000 réfugiés à leur qu’ils seront auront environ 1 million d’après l’ONU à venir en Europe pour les deux ans qui viennent. Influent qui va continuer et sans doute se monter à plusieurs millions six la situation conflictuelle avec l’État islamique Une aide exceptionnelle forfaitaire de 1.000 euros par place sera apportée à chaque commune qui créera des hébergements supplémentaires pour accueillir des demandeurs d’asile et des réfugiés d’ici 2017, a annoncé samedi Bernard Cazeneuve. N’est pas  La France s’est engagée à accueillir 24.000 réfugiés sur deux ans, en plus des 6.750 déjà demandés par l’Union européenne, conformément au plan de la Commission de répartir 160.000 réfugiés dans l’UE. Paris va également accueillir en urgence 1.000 demandeurs d’asile arrivés en Allemagne. « Nous avons, au terme d’une discussion avec l’Association des maires de France (AMF), proposé un soutien exceptionnel et forfaitaire à la mobilisation des communes qui créeront sur leur territoire des places d’hébergement supplémentaires d’ici 2017, pour un montant de 1.000 euros par place d’hébergement », a déclaré le ministre de l’Intérieur. Réglez  Des « dispositifs complémentaires » seront également débloqués pour les propriétaires publics ou privés qui souhaiteraient contribuer à cet effort de solidarité, a-t-il ajouté.  Bernard Cazeneuve s’exprimait devant les représentants de près de 600 villes de France volontaires pour accueillir des réfugiés.  Cette réunion, qualifiée de « très opérationnelle » par le ministère de l’Intérieur, visait à recenser les propositions d’hébergement émanant de ces communes, leur expliquer l’organisation du dispositif, et « préciser » le rôle de l’Etat, qui a vocation à le prendre en charge financièrement.   »Il faut soutenir les communes courageuses, volontaristes, qui envisagent l’avenir avec générosité », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls en clôture de ce rassemblement. « Il nous revient d’apporter des réponses concrètes aux inquiétudes des Français en organisant l’arrivée des réfugiés, de manière sérieuse, pragmatique et intelligente. Sans céder à la panique, et sans la provoquer », a-t-il ajouté, faisant savoir que « de nouvelles places d’hébergement » seraient financées, mais sans en préciser le nombre.   »Après évaluation précise de la situation, les crédits indispensables seront débloqués dans les prochaines semaines. »

EDF : hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans

EDF : hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans

D’après les experts, la hausse de l’électricité devrait augmenter de 20 à 30% d’ici une dizaine d’années. En cause , l’endettement de l’entreprise, le coût aussi d’entretien  des vieilles centrales, le coût enfin de leur démantèlement  ; A ajouter à cela le coût de la reprise d’une  partie d’Areva. Bref l’idée de l’électivité la moins chère d’Europe sera bientôt à ranger au placard ; Certes 2.5% par an peut paraître peu important mais c’est à rapporter à l’évolution de l’inflation, actuellement pratiquement nulle et aussi au quasi blocage des salaires et pensions.  Le PDG d’EDF Jean-Bernard Levy demande donc au gouvernement une hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans, rapporte le Journal du Dimanche qui ne cite pas ses sources. Dans l’entourage du groupe, détenu à 84,5% par l’Etat, on précise qu’ »il n’y a pas d’accord ». Mais « comme EDF se montre bonne fille, elle espère que sa mère sera généreuse », ajoute-t-on, toujours dans les colonnes du JDD. Contacté par Reuters, un porte-parole du groupe n’a pas souhaité faire de commentaires. La ministre de l’énergie Ségolène Royal a gelé l’an dernier une hausse prévue de 5% des tarifs réglementés et a demandé à EDF de revoir sa stratégie plutôt que de procéder à « la hausse systématique du prix de l’énergie ». Une nouvelle formule de calcul a été mise en place et prend désormais en compte les prix du marché de gros et plus seulement l’évolution des coûts d’EDF. Les tarifs ont ainsi augmenté de 2,5% pour les particuliers en novembre. La hausse des tarifs évoquée dans le JDD pourrait être, selon le journal, une manière pour le gouvernement de remercier EDF de venir en aide à l’ex-fleuron du nucléaire français Areva. Le géant français de l’électricité a proposé de racheter la division d’Areva dédiée aux réacteurs pour deux milliards d’euros.

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