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Macron en Allemagne pour rafistoler nos liens réciproques

Dans un contexte toujours lourd de dissensions et malentendus avec le chancelier allemand, Emmanuel Macron fait  le service après-vente de son discours de la Sorbonne, le 25 avril, dans lequel il a appelé les Vingt-Sept à un nouveau sursaut.
De nombreuses oppositions demeurent entre la France et l’Allemagne. Au plan européen, l’Allemagne critique avec raison la gestion laxiste budgétaire de la France et la fuite en avant de sa dette. L’Allemagne est aussi en désaccord avec la stratégie énergétique et climatique. Au plan international, l’Allemagne veut par ailleurs conserver des liens avec la Chine l’un de ses principaux clients. Face à la Russie, l’Allemagne refuse d’appliquer ses troupes sur le sol ukrainien. Bref le fameux couple ( expression seulement française) entretient actuellement des relations assez distendues voire conflictuelles.

Face aux menaces de la Russie, au défi climatique et à la concurrence de la Chine et des Etats-Unis, « l’Europe peut mourir d’elle-même », déclare Macron qui plaide pour plus de défense, de compétitivité et de financements européens.

« Il faut une plus grande dynamique de croissance, en libérant les possibilités que nous avons sur notre marché des capitaux », a abondé dimanche Olaf Scholz lors d’un échange avec le public à la « Fête de la démocratie », à laquelle participe en parallèle Emmanuel Macron. Si le président et le chancelier s’accordent sur la nécessité de booster l’Europe face à la concurrence des deux géants mondiaux, ils restent en désaccord sur la place du nucléaire, la stratégie budgétaire, les accords commerciaux ou le degré de protectionnisme.

 

Produits alimentaires : une baisse des prix illusoires à la rentrée

Produits alimentaires : une baisse des prix illusoires à la rentrée


Contrairement à ce qui est affirmé par le gouvernement et certains experts, il ne faut guère s’attendre à une baisse des prix des produits alimentaires à la rentrée. Au mieux, on pourrait assister à une moindre augmentation. En clair ,les prix ne vont pas baisser mais ils augmenteront dans de moindres proportions. Parmi les facteurs explicatifs il faut prendre en compte le maintien à un haut niveau des marges des industriels du secteur, des phénomènes d’inflation opportuniste de la part de certains producteurs et intermédiaires enfin des facteurs objectifs d’inflation structurelle.

Il n’en reste pas moins qu’industriels et distributeurs sont contraints à négocier une seule fois par an pendant plusieurs semaines. Ce qui complique un peu la promesse d’un « septembre vert ». Sur une éventuelle baisse des prix d’ici la rentrée, Dominique Schelcher, le directeur général de Système U, se dit « beaucoup plus prudent ».

« Je pense qu’il y aura un peu de discussion dès le mois de mai, mais cela va mettre un certain temps. Il ne faut pas croire qu’il y aura une baisse généralisée des prix à la rentrée. Ce serait tromper les Français de le dire. Certes, des matières premières baissent mais d’autres continuent encore d’augmenter. Et il y a une toile de fond qui nous touche tous, c’est l’électricité », a-t-il affirmé sur BFM Business.

« Il ne faut pas raconter d’histoires aux gens. C’est un processus qu’il faut enclencher mais ça va prendre du temps », abonde Jean-Philippe André, président de l’Ania, l’Association Nationale des Industries Alimentaires.

Politique -Macron: Les « derniers » vœux ?

Politique -Macron: Les « derniers » vœux ?

 

Une nouvelle fois le président de la république est apparu  sur le petit écran. Une habitude chez lui mais cette fois pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Beaucoup s’interrogent  pour savoir s’il s’agit des possibles derniers vœux. L’intéressé n’est en effet pas du tout assuré d’être réélu en 2022.

Finalement en effet Emmanuel Macron aura surtout passé son temps à émettre des vœux et à semer des promesses sans vraiment suivre la ligne progressiste promise. Au total, il aura bien peu réformé une société sans doute encore plus éclatée qu’auparavant menacée tout autant sur le plan économique que sociétal. Bien peu d’experts seraient capables d’expliquer ce qu’est exactement le macronisme. Sinon une espèce d’auberge espagnole idéologique d’inspiration fortement libérale avec un zeste de progressisme et autant d’étatisme de nature monarchique.

Le chef de l’État se sera surtout caractérisé par un manque de cohérence et de maturité. À vrai dire ce n’est pas vraiment une surprise car l’intéressé n’avait aucune expérience politique avant d’accéder aux plus hautes fonctions. C’est un peu par hasard–hasard soutenu par des groupes financiers–que Macron est devenu président.

Comme d’autres, il s’est laissé prendre au piège du pouvoir et a eu tendance à confondre démocratie et monarchie. En plus avec une fâcheuse tendance à faire côtoyer les contradictions avec son fameux « en même temps ». Témoin cette phrase   » 2022, champ de tous les possibles » qui peut conduire à tout au meilleur comme au pire.  

Au total le bilan politique sera bien maigre et les vœux de 2021 auront beaucoup de mal à convaincre surtout à la veille d’une élection.

Nouvelles technologies-Pour une approche philosophique aussi de l’intelligence artificielle

Nouvelles technologies- Pour une approche philosophique aussi de  l’intelligence artificielle

Le philosophe Martin Gibert considère nécessaire d’insuffler une morale aux robots, chatbots et autres machines. Et suggère d’entraîner leurs algorithmes d’apprentissage à partir des avis et des comportements d’humains vertueux.

 

Martin Gibert est philosophe et chercheur à l’université de Montréal, affilié au Centre de recherche en éthique et à l’Institut de valorisation des données. En 2015, il appliquait les théories morales classiques au véganisme dans Voir son steak comme un animal mort (Lux Editeur). Il vient de faire de même, sur le terrain plus artificiel des robots, machines et autres algorithmes, dans Faire la morale aux robots (Flammarion, 168 p., 17 €).

Pourquoi un philosophe s’occupe-t-il des dispositifs d’intelligence artificielle (IA) tels que les voitures autonomes, les chatbots ou les systèmes de recommandation en ligne ?

Le moment est vraiment passionnant pour un philosophe car nous pouvons nous poser sur ces dispositifs des questions à la fois inédites et très fondamentales. Et, en plus, c’est très concret, avec des applications immédiates et urgentes. Prenons le cas célèbre du dilemme du tramway, posé par Philippa Foot en 1967 : actionne-t-on un aiguillage pour éviter que le véhicule percute cinq travailleurs si, sur l’autre voie, se trouve une seule personne ?

Jusqu’aux avancées récentes de l’IA, il faut bien dire que les philosophes réfléchissaient aux réponses, mais leurs réponses ne prêtaient pas à conséquence. Désormais, leur avis compte. Nous devons dire quelque chose aux programmeurs dont les algorithmes feront le choix fatal ! L’IA nous oblige à prendre des décisions sur ce qui est bien ou mal, et ce n’est plus une simple expérience de pensée.

Pour y voir clair sur ce qu’il s’agit de faire, il faut ordonner un peu différents domaines en éthique appliquée. Par ordre de généralité, on a d’abord l’éthique de la technique, dans laquelle on va mettre aussi bien les tournevis que les centrales nucléaires. A un deuxième niveau, l’éthique de l’IA pose des questions comme l’impact de ces systèmes sur la société ou l’environnement, ou encore sur d’éventuels droits des robots.

L’éthique des algorithmes qui m’intéresse dans le livre se situe à un troisième niveau, plus spécifique. Comment programmer une machine, un algorithme, un agent moral artificiel pour qu’il se comporte « bien » ? Cela oblige à rentrer dans les détails et, bien sûr, cela n’empêche pas de s’interroger sur l’échelon supérieur : collectivement, a-t-on vraiment besoin de tel ou tel robot ?

 

C’est d’autant plus intéressant et nécessaire que les algorithmes ont des effets sur la vie des gens. Dans le cas d’une voiture autonome confrontée au dilemme du tramway, c’est évident, mais ce seront des décisions très rares à prendre. En revanche, un algorithme de recommandations de YouTube ou Facebook peut avoir des conséquences massives sur la circulation des informations. Plus on développe de nouveaux pouvoirs, plus on a de responsabilité morale. Même derrière un chatbot, il y a des enjeux moraux sérieux.

Covid : un vaccin chinois homologué par l’OMS

Covid : un vaccin chinois homologué par l’OMS

 

C’est le premier vaccin chinois à recevoir le feu vert de l’agence sanitaire des Nations unies- pour les personnes de 18 ans et plus. Les discussions pour l’homologation d’un second vaccin chinois sont en cours.

L’organisation a déjà homologué le vaccin de Moderna, celui de Pfizer-BioNTech, les deux sérums AstraZeneca fabriqués en Inde et en Corée du Sud (l’OMS compte cela pour deux homologations même si le produit est identique ndlr) et celui de Johnson & Johnson, appelé Janssen. À noter que le vaccin russe SPOUTNICK est en cours d’examen pour agression par l’union européenne.

Les avocats de Paris en grève générale

Les avocats de Paris en  grève générale

 

 

Les avocats dénoncent le vote en catimini, selon eux, jeudi soir, de la disposition de la loi de finances qui oblige les avocats à payer de leur poche l’augmentation de l’enveloppe consacrée à l’aide juridictionnelle.  Ce prélèvement est de 15 millions d’euros pour 2016 et 2017. « La place Vendôme est donc passée en force contrairement à tous les discours et engagements de Madame Christiane Taubira », la ministre de la Justice, déplore le bâtonnier de Paris, Pierre-Olivier Sur, dans un appel aux avocats de Paris. Selon lui, le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a reconnu en séance « qu’il s’agissait effectivement d’un nouvel impôt » sur la profession d’avocat. L’aide juridictionnelle (AJ) permet aux plus démunis d’accéder aux services d’un avocat.  Les avocats refusent de cotiser à une augmentation de son budget comme le leur a demandé Christiane Taubira, faisant valoir qu’ils participent déjà largement à son fonctionnement. Ils affirment également que les indemnisations des avocats agissant au titre de l’aide juridictionnelle « seront dévalorisées d’environ 30% », écrit Pierre-Olivier Sur. Sur le plan pénal, les avocats parisiens sont appelés notamment à ne plus assurer les audiences publiques : les comparutions immédiates, les affaires correctionnelles, ainsi que celles qui relèvent du tribunal de police. « Il convient de poursuivre et même d’intensifier le mouvement de mobilisation », déclare pour sa part le président du Conseil national des barreaux (CNB), Pascal Eydoux. Dans une lettre aux avocats, il ne « rejette pas l’hypothèse d’inviter à un mouvement plus fort par une grève totale des audiences par tous les avocats en toute matière ».  Selon le CNB, à l’origine d’une grève des avocats commis d’office lancée la semaine dernière, 126 des 164 barreaux du territoire suivaient le mouvement vendredi dernier. Christiane Taubira a défendu jeudi dernier sur France Inter la réforme de l’aide juridictionnelle, jugeant le système actuel « à bout de souffle ». Elle a expliqué que les avocats avaient une caisse, la Carpa, « dans laquelle transitent les fonds de leurs clients et qui rapporte des produits financiers » s’élevant à 75 millions d’euros, « dont le quart pour le barreau de Paris ». Christiane Taubira a promis qu’à partir de 2018, un fonds de participation de l’ensemble des professions judiciaires « prendra le relais ».

Grève des routiers prochainement

Grève des routiers prochainement  

La CFDT Transport annonce des actions de blocages avant les fêtes. «Faute de ne pas avoir été entendue sur les salaires, la CFDT mettra en œuvre des actions qui auront des répercussions bien au-delà de la profession avant les fêtes de fin d’année», indique la CFDT dans un communiqué.  De leur côté, les autres syndicats, CGT, CFTC, FO, et CFE-CGC menacent de mobiliser leurs troupes le 18 janvier, deux jours avant la prochaine réunion de négociation, s’ils n’obtiennent pas gain de cause.  Les représentants des routiers réclament 100 euros net de pouvoir d’achat mensuel pour l’ensemble des salariés, par une revalorisation de 5% et un taux horaire minimum de 10 euros brut pour les coefficients les plus bas. Pour l’heure, les organisations patronales ont accepté de revaloriser les frais de déplacement des transporteurs mais les discussions achoppent sur la revalorisation de la rémunération des routiers.  «Pour compenser les deux années blanches, il faudrait obtenir 11%» de salaires avait indiqué Thierry Cordier, secrétaire général de la CFDT, à l’ouverture des négociations entre patronat et syndicat.

 

Pas de retour de la croissance avant 10 ans

Pas de retour de la croissance avant 10 ans

C’est le verdict d’un français sur deux selon un sondage Harris Interactive publié aujourdhui. Des Français qui jugent en très large majorité  que les mesures prises par e gouvernement sont inefficaces. Pour le long terme,  46% à seulement escriment  que la croissance sera bel et bien au rendez-vous d’ici 10 ans. Les moins de 30 ans interrogés sont plus optimistes avec 57% de « oui ».  Seuls 42% des Français interrogés jugent que la France restera l’une des principales puissances économiques mondiales, contre 55% qui estiment que ce ne sera pas le cas. Là encore, les moins de 30 ans sont 50% à estimer la France capable de conserver son rang.   »La grande majorité des répondants ne revendique aucune certitude mais se reporte plutôt sur les réponses ‘probablement’ ou ‘probablement pas’, signe que les perspectives d’avenir apparaissent particulièrement incertaines aux yeux des personnes interrogées », interprète l’institut Harris Interactive. Une majorité de Français se montre par ailleurs critique envers les mesures prises depuis 2012 par le gouvernement pour redresser la croissance. Hormis le développement des contrats d’apprentissage dans les PME, jugé efficace par 53% des personnes interrogées, les autres mesures apparaissent peu utiles.  La réduction d’impôts pour les entreprises via le Crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) est ainsi jugée inefficace par 59% des sondés (37% la trouvent efficace), la diminution du nombre de régions l’est à 61% (contre 35%), la création d’emplois d’avenir à 61% (contre 35%) ou encore la hausse d’impôts pour une partie des ménages (83% la jugent inefficace contre 13%).  Les Français sont par ailleurs majoritaires à penser que leur pays dispose de nombreux atouts mais qu’il ne les exploite pas suffisamment. Ainsi 72% pensent que les entreprises sont un « atout insuffisamment exploité », de même que la diversité du territoire (63%), la culture (55%), les infrastructures (55%) ou encore le système éducatif (54%).   »Les Français identifient de nombreux ‘manques à gagner’ dans le fonctionnement du pays aujourd’hui (…). La situation nationale ne fait pas l’objet d’une vision fataliste: les Français expriment plutôt une frustration de voir la France ‘gâcher’ les atouts dont elle dispose », analyse l’institut, qui précise que les moins de 30 ans partagent aussi ce jugement.

 




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