Archive pour le Tag 'ouvriers'

Social- Durée du temps de retraite: Très fortes inégalités entre ouvriers et cadres

Social- Durée du temps de retraite: Très fortes inégalités entre ouvriers et cadres

Les ouvriers vivent moins longtemps que les cadres : combien de temps passent-ils vraiment à la retraite ? Les catégories socioprofessionnelles présentent en moyenne des durées d’emploi, d’inactivité et de chômage différentes, du fait d’âges d’entrée dans la carrière et de parcours variables. En partie prises en compte par les dispositifs de solidarité du système de retraite, ces différences déterminent non seulement l’éligibilité aux droits de retraite, mais aussi les montants des pensions perçues. Par ailleurs, les inégalités sociales s’expriment en termes de durées de vie. Il existe donc des écarts importants dans les chances d’atteindre l’âge de la retraite et dans la durée passée à bénéficier de celle-ci.

par
Florian Bonnet
Agregé d’économie, chargé de recherches, Institut National d’Études Démographiques (INED)

Carlo Giovanni Camarda
Docteur, spécialiste des méthodes de prévision (mortalité, longévité, etc.), Institut National d’Études Démographiques (INED)

Emmanuelle Cambois
Directrice de recherche, Institut National d’Études Démographiques (INED)

Ophélie Merville
Doctorante, Inserm dans the Conversation

Dans une étude récente, nous avons cherché à quantifier ces durées et l’ampleur des différences, à partir de données statistiques portant sur des individus nés en France, issues de l’Échantillon démographique permanent. L’EDP est particulièrement précieux car il suit depuis 2008 4 % de la population française.

En 2018, si une femme a atteint l’âge de 35 ans, on estime qu’elle peut espérer vivre 51,5 années supplémentaires. Pour les hommes, c’est 46,5 ans. Mais on peut vivre presque 6 ans de plus lorsqu’on exerce un métier de cadre plutôt que d’ouvrier chez les hommes, et plus de 3 ans supplémentaires chez les femmes. Ces écarts restent importants à 62 ans : 3,5 ans chez les hommes et 2,7 ans chez les femmes. Ces résultats viennent confirmer des résultats antérieurs publiés par l’Insee.

En termes d’espérance de vie, entre les cadres et les ouvriers, se trouvent les indépendants (artisans, commerçants, chefs d’entreprise, exploitants agricoles), les professions intermédiaires, puis les employés. Chez les femmes, le gradient est similaire, mais les indépendantes ont une espérance de vie plus faible que les professions intermédiaires.

Les catégories socioprofessionnelles (CSP) se distinguent aussi dans les chances d’atteindre les âges élevés. Sur 100 hommes de 35 ans, 96 peuvent espérer atteindre 62 ans parmi les cadres, mais seulement 89 parmi les ouvriers. Ces chiffres sont respectivement de 97 et 94 chez les femmes.

Le même nombre d’années à la retraite pour les femmes ouvrières et cadres ?

Les années de vie des femmes cadres, après 35 ans, se répartissent en un peu plus de 27 ans d’emploi, environ 1 an de chômage et 1 an d’inactivité (y compris invalidité). Leur durée de retraite dépasse légèrement 24 ans. Pour les ouvrières, c’est environ 20 années d’emploi, 4 ans de chômage, 3 ans d’inactivité et un peu moins de 24 ans de retraite. L’inactivité des ouvrières est pour moitié environ déclarée comme « au foyer », correspondant à des interruptions souvent associées à la maternité, pour s’occuper des enfants, de la maison… L’autre moitié s’explique, en partie, par des difficultés à conserver ou trouver un emploi, parfois du fait d’invalidités reconnues ou non (une situation également fréquente pour les hommes ouvriers).

Les différences entre CSP dans les durées « en » et « hors » emploi sont assez similaires pour les deux sexes, mais les hommes passent une plus grande proportion de leur vie en emploi. Par ailleurs, les ouvriers partent à la retraite plus tôt que les cadres, mais ils y passent 2 années de moins. Ils passent également un peu plus de 3 années supplémentaires au chômage ou en inactivité au-delà de 35 ans.

Avant même d’atteindre l’âge légal de départ à la retraite, qui était de 62 ans lors de l’enquête en 2018, les hommes qui sont employés ont déjà accumulé plusieurs années de vie à la retraite. Cette spécificité est notamment liée à l’existence de dispositifs de départ anticipé pour certains métiers de cette catégorie. Parmi les femmes, ce sont les professions intermédiaires qui profitent le plus des départs anticipés. Les ouvriers et ouvrières ont aussi des années de retraite avant l’âge légal, mais passent surtout bien plus de temps que les cadres en inactivité ou au chômage. Les hommes cadres passent près d’un an et demi en activité entre 60 et 62 ans : c’est trois fois plus que les ouvriers.

Pour conclure, on rappellera donc que les années à vivre en emploi après 35 ans sont plus nombreuses chez les cadres que chez les ouvriers, en partie du fait d’années de vie travaillées avant 35 ans plus nombreuses parmi ces derniers. Les années de retraite sont par ailleurs plus nombreuses pour les cadres que pour les ouvriers (2 ans chez les hommes, 8 mois chez les femmes), en raison notamment de leur espérance de vie plus élevée.

Par ailleurs, l’espérance de vie plus longue des femmes se traduit par davantage de temps de retraite (3 à 4 ans de plus que les hommes selon la CSP), mais aussi d’inactivité (1 à 2 ans de plus selon la CSP) que les hommes ; les durées en emploi sont par ailleurs proches au sein de chaque CSP selon le sexe.

Les dispositifs de départ anticipé permettaient en 2018 en partie de gommer les différences d’espérance de vie : les employés et ouvriers étaient déjà nombreux à la retraite avant l’âge légal. Cependant, ces CSP présentaient aussi des périodes plus longues de chômage ou d’inactivité que les autres. Elles sont probablement en partie liées à des difficultés à conserver ou trouver un emploi. Ce résultat fait écho aux années de vie en incapacité, déjà présentes entre 50 et 65 ans, qui s’avèrent plus fréquentes pour les ouvriers et employés que pour les cadres, ainsi que pour les femmes comparées aux hommes d’âge égal.

Les périodes hors emploi au seuil de la retraite témoignent de fins de carrière complexes et exposent à des niveaux de pension moindres. Avec les paramètres d’âge et de durée de cotisation, les dispositifs protégeant les personnes ayant des difficultés de maintien en emploi au cours et à la fin de leur carrière constituent des enjeux majeurs du système de retraite, et plus généralement de protection sociale, pour les générations présentes et futures.

Durée du temps de retraite: Très fortes inégalités entre ouvriers et cadres

Durée du temps de retraite: Très fortes inégalités entre ouvriers et cadres

Les ouvriers vivent moins longtemps que les cadres : combien de temps passent-ils vraiment à la retraite ? Les catégories socioprofessionnelles présentent en moyenne des durées d’emploi, d’inactivité et de chômage différentes, du fait d’âges d’entrée dans la carrière et de parcours variables. En partie prises en compte par les dispositifs de solidarité du système de retraite, ces différences déterminent non seulement l’éligibilité aux droits de retraite, mais aussi les montants des pensions perçues. Par ailleurs, les inégalités sociales s’expriment en termes de durées de vie. Il existe donc des écarts importants dans les chances d’atteindre l’âge de la retraite et dans la durée passée à bénéficier de celle-ci.

par
Florian Bonnet
Agregé d’économie, chargé de recherches, Institut National d’Études Démographiques (INED)

Carlo Giovanni Camarda
Docteur, spécialiste des méthodes de prévision (mortalité, longévité, etc.), Institut National d’Études Démographiques (INED)

Emmanuelle Cambois
Directrice de recherche, Institut National d’Études Démographiques (INED)

Ophélie Merville
Doctorante, Inserm dans the Conversation

Dans une étude récente, nous avons cherché à quantifier ces durées et l’ampleur des différences, à partir de données statistiques portant sur des individus nés en France, issues de l’Échantillon démographique permanent. L’EDP est particulièrement précieux car il suit depuis 2008 4 % de la population française.

En 2018, si une femme a atteint l’âge de 35 ans, on estime qu’elle peut espérer vivre 51,5 années supplémentaires. Pour les hommes, c’est 46,5 ans. Mais on peut vivre presque 6 ans de plus lorsqu’on exerce un métier de cadre plutôt que d’ouvrier chez les hommes, et plus de 3 ans supplémentaires chez les femmes. Ces écarts restent importants à 62 ans : 3,5 ans chez les hommes et 2,7 ans chez les femmes. Ces résultats viennent confirmer des résultats antérieurs publiés par l’Insee.

En termes d’espérance de vie, entre les cadres et les ouvriers, se trouvent les indépendants (artisans, commerçants, chefs d’entreprise, exploitants agricoles), les professions intermédiaires, puis les employés. Chez les femmes, le gradient est similaire, mais les indépendantes ont une espérance de vie plus faible que les professions intermédiaires.

Les catégories socioprofessionnelles (CSP) se distinguent aussi dans les chances d’atteindre les âges élevés. Sur 100 hommes de 35 ans, 96 peuvent espérer atteindre 62 ans parmi les cadres, mais seulement 89 parmi les ouvriers. Ces chiffres sont respectivement de 97 et 94 chez les femmes.

Le même nombre d’années à la retraite pour les femmes ouvrières et cadres ?

Les années de vie des femmes cadres, après 35 ans, se répartissent en un peu plus de 27 ans d’emploi, environ 1 an de chômage et 1 an d’inactivité (y compris invalidité). Leur durée de retraite dépasse légèrement 24 ans. Pour les ouvrières, c’est environ 20 années d’emploi, 4 ans de chômage, 3 ans d’inactivité et un peu moins de 24 ans de retraite. L’inactivité des ouvrières est pour moitié environ déclarée comme « au foyer », correspondant à des interruptions souvent associées à la maternité, pour s’occuper des enfants, de la maison… L’autre moitié s’explique, en partie, par des difficultés à conserver ou trouver un emploi, parfois du fait d’invalidités reconnues ou non (une situation également fréquente pour les hommes ouvriers).

Les différences entre CSP dans les durées « en » et « hors » emploi sont assez similaires pour les deux sexes, mais les hommes passent une plus grande proportion de leur vie en emploi. Par ailleurs, les ouvriers partent à la retraite plus tôt que les cadres, mais ils y passent 2 années de moins. Ils passent également un peu plus de 3 années supplémentaires au chômage ou en inactivité au-delà de 35 ans.

Avant même d’atteindre l’âge légal de départ à la retraite, qui était de 62 ans lors de l’enquête en 2018, les hommes qui sont employés ont déjà accumulé plusieurs années de vie à la retraite. Cette spécificité est notamment liée à l’existence de dispositifs de départ anticipé pour certains métiers de cette catégorie. Parmi les femmes, ce sont les professions intermédiaires qui profitent le plus des départs anticipés. Les ouvriers et ouvrières ont aussi des années de retraite avant l’âge légal, mais passent surtout bien plus de temps que les cadres en inactivité ou au chômage. Les hommes cadres passent près d’un an et demi en activité entre 60 et 62 ans : c’est trois fois plus que les ouvriers.

Pour conclure, on rappellera donc que les années à vivre en emploi après 35 ans sont plus nombreuses chez les cadres que chez les ouvriers, en partie du fait d’années de vie travaillées avant 35 ans plus nombreuses parmi ces derniers. Les années de retraite sont par ailleurs plus nombreuses pour les cadres que pour les ouvriers (2 ans chez les hommes, 8 mois chez les femmes), en raison notamment de leur espérance de vie plus élevée.

Par ailleurs, l’espérance de vie plus longue des femmes se traduit par davantage de temps de retraite (3 à 4 ans de plus que les hommes selon la CSP), mais aussi d’inactivité (1 à 2 ans de plus selon la CSP) que les hommes ; les durées en emploi sont par ailleurs proches au sein de chaque CSP selon le sexe.

Les dispositifs de départ anticipé permettaient en 2018 en partie de gommer les différences d’espérance de vie : les employés et ouvriers étaient déjà nombreux à la retraite avant l’âge légal. Cependant, ces CSP présentaient aussi des périodes plus longues de chômage ou d’inactivité que les autres. Elles sont probablement en partie liées à des difficultés à conserver ou trouver un emploi. Ce résultat fait écho aux années de vie en incapacité, déjà présentes entre 50 et 65 ans, qui s’avèrent plus fréquentes pour les ouvriers et employés que pour les cadres, ainsi que pour les femmes comparées aux hommes d’âge égal.

Les périodes hors emploi au seuil de la retraite témoignent de fins de carrière complexes et exposent à des niveaux de pension moindres. Avec les paramètres d’âge et de durée de cotisation, les dispositifs protégeant les personnes ayant des difficultés de maintien en emploi au cours et à la fin de leur carrière constituent des enjeux majeurs du système de retraite, et plus généralement de protection sociale, pour les générations présentes et futures.

Les ouvriers n’ont pas disparu !

Les ouvriers n’ont pas disparu !

 

 

Pour Juan Sebastian Carbonell , sociologue : « Les ouvriers n’ont pas disparu ; mais au lieu de fabriquer des objets, ils les déplacent »

 

Un article intéressant qui montre certaines mutations. Reste que ce n’est pas forcément un changement aussi fondamental  . De tout temps,  l’activité économique humaine a consisté à transporter des choses d’un point A à un.B. Cette fois,  ce sera avec l’assistance du numérique. NDLR

Le sociologue pourfend les mythes de la fin du salariat et du remplacement des travailleurs par les machines, montrant la continuité entre capitalisme « à l’ancienne » et « nouvelle économie » du numérique.

Juan Sebastian Carbonell est chercheur en sociologie du travail à l’ENS Paris-Saclay, où il participe à un projet du Groupe d’études et de recherche permanent sur l’industrie et les salariés de l’automobile (Gerpisa), réseau international interdisciplinaire de recherche sur l’industrie automobile, constitué au début des années 1990 à l’initiative de l’économiste Robert Boyer, du sociologue Michel Freyssenet et de l’historien Patrick Fridenson.

Sa thèse, réalisée entre 2012 et 2018 sous la direction de Stéphane Beaud et Henri Eckert, portait sur les « accords de compétitivité » signés entre patrons et syndicats du secteur automobile à la suite de la crise de 2008, portant sur l’organisation du travail, les rémunérations et le maintien de l’emploi. Il vient de publier un essai, Le Futur du travail (éd. Amsterdam, 192 pages, 12 euros).

Comment passe-t-on d’une thèse de sociologie à un essai aussi ambitieux, où vous décrivez les évolutions contemporaines du travail, et proposez les moyens de remédier à ses travers ?

Ce que j’ai pu observer au cours de mes enquêtes dans le monde du travail, ce que me disaient les ouvriers, les syndicalistes, les manageurs, les directeurs d’usine, mais aussi ce que dit la recherche en sociologie ne correspondait pas à ce que je pouvais lire par ailleurs dans les médias, dans le débat public, ou dans de nombreux essais qui ont eu un grand retentissement, comme La Fin du travail de Jeremy Rifkin (La Découverte, 1995), ou Le Deuxième Age de la machine d’Andrew McAfee et Erik Brynjolfsson (Odile Jacob, 2014). J’ai donc voulu diffuser auprès du grand public les résultats de la recherche scientifique sur le sujet, qui sont loin de confirmer la fin du salariat ou le remplacement technologique.

Enfin, si la pandémie de Covid-19 a en effet révélé les transformations du travail, ce n’est pas, comme on le répète à satiété, dans le sens d’une plus grande autonomie conquise grâce au travail à distance. Je crains au contraire que le futur du travail, loin du « monde d’après » fantasmé que l’on nous promet, ne ressemble étrangement au passé….

 

 

Ouvriers et employés chassés de Paris

Ouvriers et employés chassés de Paris

Une enquête des notaires démontre que les ouvriers comme les employés ne cessent de régresser dans la population de propriétaires de logements. Mais c’est évidemment la même tendance concernant la location compte tenu de leur niveau ; des niveaux forcément liés à l’amortissement des investissements sauf  dans le logement social est encore. . Rien de surprenant quand il faut compter 300 à 400 000 € pour un très petite appartement et autour d’un million pour un logement classique. La proportion d’employés d’ouvriers a été divisée par trois dans la capitale, passant de 15% à 5% alors qu’elle fondait de 27% à 19% sur l’ensemble de l’Île-de-France. La couronne elle-même suit la même tendance, puisque la part des acquéreurs de maisons employés et ouvriers est passée de 34% à 28%, en 20 ans, pendant que celle des acquéreurs d’appartements passait de 33% à 26%. Et tout ce terrain perdu est gagné par les CSP+. «Dans le détail au sein des CSP+, c’est la part des cadres qui a le plus évolué en Ile-de-France, passant de 27% en 1998 à 37% en 2018, précisent les notaires, alors que le poids des acquéreurs issus des professions intermédiaires est resté assez stable autour de 30%.»

Liévin : Valls célèbre les ouvriers quand ils sont morts

Liévin : Valls célèbre les ouvriers quand ils sont morts

 

 

Valls a reconnu que la gauche est construite sur les combats des ouvriers lors de la commémoration de l’accident de la mine de Liévin de 1974.  Un hommage en quelque sorte aux ouvriers morts. Hommage mérité mais il aurait du préciser que si les fondations de la gauche ont été établis sur ces combats ouvriers, il y a longtemps que le parti socialiste, lui, a détourné de son objet le parti qui devait représenter les couches populaires. Pas un ouvrier, un employé du privé, pas plus qu’un commerçant, qu’un paysan ou qu’un syndicaliste dans la direction du PS ; une direction composée essentiellement d’oligarques, de politiciens professionnels bien loin des préoccupations du monde ouvrier. En réalité ce gouvernement qui a tout échoué tant sur le plan économique que sur le plan social se recentre maintenant sur le terraina des valeurs. Un recentrage qui ne mange pas de pain mais sans conséquence concrète et impossible à évaluer. Bref, le bla-bla  politicien  qui avait déjà tué la SFIO et qui tuera ce PS d’oligarques.   Le Premier ministre était donc  présent samedi aux commémorations de l’accident de mine du 27 décembre 1974 dans le Pas-de-Calais. Manuel Valls a profité de ce moment de recueillement pour saluer et renouer avec le monde ouvrier « qui a bâti la France ».  A l’occasion du 40e anniversaire de la catastrophe minière de Liévin (Pas-de-Calais), le Premier ministre a, derrière l’hommage aux victimes et à leurs familles, salué l’ensemble du monde ouvrier.    « Honorer la mémoire des victimes, c’est aussi accomplir un devoir envers tous les ouvriers des mines qui, durant près de trois siècles, ont fait de la France une grande nation, une grande nation industrielle », a déclaré Manuel Valls avant de lancer : « Les ouvriers ont tenu une place centrale dans le destin de notre Nation ». Avec ce discours, le Premier ministre a voulu « en finir avec le malaise ouvrier » et rappeler l’importance des ouvriers dans la constitution du Parti socialiste au cours du XXe siècle. « La gauche française, le socialisme, le syndicalisme se sont construits avec ces combats », a-t-il souligné. Des propos loin d’être anodins dans une région touchée par le chômage et où le Front national recueille parmi ses meilleurs scores électoraux.

 




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