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Lettre ouverte contre les exécutions en Iran

 

Lettre ouverte contre les exécutions en Iran

 

A l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies du 24 au 30 septembre à New York, la journaliste iranienne a écrit de sa prison une lettre aux principaux dirigeants, que « Le Monde » publie, pour qu’ils demandent la libération des prisonniers politiques et la fin de la répression des femmes et de la société civile en Iran.

 

Monsieur le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, mesdames et messieurs les membres respectés de l’Assemblée générale des Nations unies, deux ans se sont écoulés depuis le début du mouvement Femme, vie, liberté. Un mouvement de la société civile qui s’est répandu dans tout l’Iran. Ce mouvement démocratique a exprimé ses revendications à travers le slogan « Femme, vie, liberté » et a porté une exigence claire pour la démocratie et l’égalité en Iran.A l’instar des soulèvements populaires et des mouvements sociaux précédents, le prix à payer pour cette mobilisation de toutes les franges de la population iranienne, qui s’est dressée, solidaire, a été une répression brutale, qui se poursuit encore aujourd’hui.

Le monde est témoin des massacres, des exécutions, des emprisonnements et de la répression violente et impitoyable des femmes dans les rues iraniennes, les centres de détention et les prisons.

Ces derniers jours, nous sommes inquiets et de la condamnation à mort de plusieurs femmes militantes (Pakhshan Azizi [militante kurde des droits des femmes] et Sharifeh Mohammadi [militante syndicaliste]).

Mesdames et messieurs les représentants des Etats, les représentants du gouvernement iranien seront parmi vous lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies.

Je vous demande instamment d’exiger le respect des droits humains, comme condition préalable à toute négociation, à tout niveau, ce qui constitue le seul chemin possible pour la réalisation de la démocratie et de la paix au Moyen-Orient et en Iran.

Santé-Enquête ouverte sur Perrier, Vittel, Hépar… Nestlé : eau minérale naturelle…. retraitée !

Santé-Enquête ouverte sur Perrier, Vittel, Hépar… Nestlé : eau minérale naturelle…. retraitée !

Une enquête officielle est désormais ouverte concernant le numéro un mondial de l’eau minérale, Nestlé Waters, qui a reconnu traitements interdits d’ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines de ses eaux minérales. Les marques concernées, Perrier, Vittel, Hépar et Contrex, sont toutes propriétés de Nestlé. ( info La Tribune)

Pour rappel, la réglementation interdit toute désinfection des eaux minérales qui doivent être naturellement de haute qualité microbiologique, contrairement à l’eau du robinet qui est, elle, désinfectée avant de devenir potable. Une réglementation dont l’interprétation exclut les traitements ultraviolets et les filtres au charbon actif auxquels a eu recours Nestlé Waters au moins jusqu’en 2021, sans qu’on sache la date exacte d’arrêt.

Reste que les marques de bouteilles d’eau, et leurs propriétaires, sont régulièrement ciblés par les critiques. Une étude dévoilée début janvier dans la prestigieuse revue scientifique « Proceedings of the National Academy of Sciences » (PNAS) affirme que l’eau des bouteilles en plastique contient jusqu’à 100 fois plus de nano-particules de plastique que ce qui avait été mesuré jusqu’alors.

En moyenne, l’étude a ainsi détecté 240.000 fragments de plastique par litre d’eau, « soit cent à mille fois plus que précédemment rapporté ». Un résultat problématique puisque des éléments de si petites tailles arrivent à passer les barrières biologiques naturelles du corps humain, s’infiltrant dans la circulation sanguine, et in fine, dans les organes. Ainsi, en 2023, une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae) a ainsi confirmé en laboratoire les effets négatifs de microparticules de plastiques sur la flore intestinale.

Intelligence artificielle ouverte à tous chez Microsoft

Intelligence artificielle ouverte à tous chez Microsoft

Microsoft lance une version grand public à 20 dollars par mois .
Premier outil d’IA générative déployé en masse par Microsoft, Copilot a le potentiel pour dépasser ChatGPT et ses 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, puisqu’il va pouvoir s’appuyer sur le réservoir de plus de 345 millions d’abonnés payants de la suite 365.

Copilot est lié à la suite 365 et dispose donc de tout un contexte spécifique lié aux différents documents présents sur le compte de l’utilisateur. En revanche, il nécessite l’abonnement au logiciel de Microsoft.

Avec cette nouvelle mise à jour, Microsoft permet aussi aux utilisateurs de Copilot d’intégrer (et bientôt, de créer) des « Copilot GPTs », autrement dit des versions spécifiques de l’assistant Par type d’activité ou de thème.

Par exemple, un GPT peut être dédié au sport, au voyage ou encore à la cuisine. Les utilisateurs se trouvent ainsi en face d’un interlocuteur plus expert, sans avoir à donner tout un contexte à leur assistant au moment de poser leur question. OpenAI a tout juste déployé ce système la semaine dernière, et voilà déjà son miroir chez Microsoft…

Avec sa puissance commercial, Microsoft pourrait étouffer OpenAI, dont il a enfin réussi à infiltrer la gouvernance suite à la crise Altman fin 2023.

Copilot 365 pourrait donc rapporter des dizaines de milliards de chiffre d’affaires par an supplémentaires à l’entreprise, et ce, même si elle ne convertit qu’une partie de sa clientèle.

Armée Russe: la guerre ouverte avec Wagner

Armée Russe: la guerre ouverte avec Wagner

Prigojine, Le patron de Wagner, accuse l’armée russe d’avoir éliminé physiquement des membres de son groupe. En réponse le SB (ancien KGB) a décidé d’ouvrir une enquête pour appel à la mutinerie armée par Prigogine. Des oppositions qui caractérisent les tensions au sein même du régime de Poutine et qui pourraient menacer le chef du Kremlin.

Les services de sécurité russes (FSB) ont ouvert vendredi une enquête pour « appel à la mutinerie armée » après l’appel du chef du groupe Wagner à se soulever contre le commandement militaire, qu’il accuse d’avoir bombardé ses hommes.

« Les allégations diffusées au nom d’Evguéni Prigojine n’ont aucun fondement. En lien avec celles-ci, le FSB a ouvert une enquête pour appel à la mutinerie armée », a indiqué le Comité national antiterroriste de Russie, dans un communiqué cité par les agences de presse russes.

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Le patron du groupe paramilitaire Wagner s’est défendu vendredi de tout « coup d’État militaire » et affirmé vouloir mener une « marche pour la justice », après avoir appelé au soulèvement contre l’état-major russe qu’il accuse d’avoir frappé ses hommes.

« L’école ouverte » contestée

  »L’école ouverte » contestée

 

 

La mobilisation nationale ce jeudi 13 janvier des personnels de l’éducation nationale est inédite par son ampleur. L’entêtement du ministre Jean-Michel Blanquer à ne pas reconnaître l’irréalisme de son protocole sanitaire a mis à mal l’indéniable réussite de son « école ouverte » pendant le Covid. (Editorial du « Monde) .

 

Près de deux ans après sa survenue, l’interminable pandémie de Covid-19 met les nerfs à l’épreuve dans tous les secteurs de la société. Mais nulle part ailleurs que dans l’éducation nationale l’exaspération perceptible n’atteint le degré qui a conduit au mot d’ordre de grève nationale du jeudi 13 janvier. Que toutes les organisations syndicales du système scolaire public, SGEN-CFDT compris, tous les niveaux – élémentaire et secondaire – et toutes les catégories de personnel – enseignants et encadrants – manifestent une même colère est exceptionnel.

Rendu public la veille de la rentrée du lundi 3 janvier, le nouveau protocole qui obligeait les parents à faire tester, à trois reprises, leurs enfants dès lors qu’ils sont cas contact, et l’institution scolaire à gérer les conséquences de ces tests, s’est vite révélé impraticable dans le contexte de l’explosion de la contagion liée au variant Omicron. Non seulement pour les parents, amenés à jongler entre files d’attente dans les pharmacies et enfants à récupérer en urgence à l’école toutes affaires cessantes, mais aussi pour les enseignants, cumulant les chocs de classes désorganisées, d’une bureaucratie insupportable et d’un ministre feignant d’ignorer le grand cafouillage.

Le premier ministre a annoncé, lundi soir, la simplification du protocole. Des autotests remplacent ceux réalisés en pharmacie. Mais la volte-face, qui allège surtout la tâche des parents, n’a pas désamorcé l’appel à la grève. Celle-ci risque de désorganiser un peu plus l’école, mais elle résulte de l’entêtement d’un ministre trop sûr de son fait, incapable de reconnaître les extrêmes difficultés du terrain et de prodiguer les paroles d’encouragement indispensables. Comment a-t-il pu utiliser le terme péjoratif d’« absentéisme » pour qualifier les absences dues au Covid, au moment même où il aurait dû mobiliser les professeurs ?

En refusant d’admettre l’irréalisme de son protocole, Jean-Michel Blanquer a mis à mal, au grand dam du président de la République, le capital politique que constitue l’indéniable réussite de son « école ouverte » pendant le Covid. La vague Omicron, sa contagiosité explosive et sa dangerosité moindre ne devraient pourtant pas remettre en cause ce mot d’ordre qui a permis à la France d’éviter la catastrophe générationnelle constatée dans certains pays. La déferlante du nouveau variant, qui suppose rapidité d’adaptation et gestion au plus près du terrain, souligne, une fois de plus, la lourdeur et l’inefficacité d’un système scolaire dont chaque acteur attend, ne serait-ce que pour les dénoncer, des consignes censées répondre à chaque situation.

Aujourd’hui, les syndicats d’enseignants qui revendiquent des fermetures de classes dès le signalement du premier cas de Covid devraient reconnaître que cela entraînerait un lock-out généralisé de l’école dont personne ne veut. Quant à l’exécutif, il devrait admettre que son nouveau système d’autotests revient à laisser circuler le virus, faute d’un autre choix possible.

Présidentielle: une primaire ouverte à droite pour Bertrand et Pécresse

Présidentielle: une primaire ouverte à droite pour Bertrand et Pécresse

 

À l’évidence le responsable du mode de désignation du parti républicain, Léoneti,  souhaite que la primaire soit le plus ouvert possible pour ne pas éliminer les candidats qui ont les plus grandes chances de l’emporter éventuellement aux présidentielles. «si nous décidions d’interroger nos seuls militants LR, comment pourrions-nous demander à Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou nos amis centristes d’y participer?», a-t-il ajouté

Selon un sondage Ifop publié par le JDD, 46% des sondés estiment que Xavier Bertrand «ferait un bon candidat» de la droite pour 2022, suivi de Valérie Pécresse (42%), François Baroin (38%), Laurent Wauquiez (35%) et Michel Barnier (32%). Bruno Retailleau est à 18%.

Vaccination ouverte à tous

Vaccination ouverte à tous

Tous les majeurs peuvent désormais prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, a annoncé jeudi le ministère de la Santé à l’AFP.

 

La prise de rendez-vous sur les plateformes de réservation par internet (Doctolib, Keldoc, Maiia) a été élargie aux 18-49 ans . Les rendez-vous débuteront le 31 mai, date de l’ouverture officielle de la vaccination à tous les majeurs en France. 

Liberté : lettre ouverte de la presse au premier ministre

Liberté : lettre ouverte de la presse au premier ministre

 

Monsieur le Premier ministre,

Depuis plusieurs semaines, nous, sociétés de journalistes et de rédacteurs de la presse nationale, régionale, de l’audiovisuel et du Web, n’avons eu de cesse d’alerter – tout comme les syndicats de la profession, des collectifs, des directeurs de rédaction, des éditeurs de presse – quant aux graves menaces que fait peser l’article 24 de la proposition de loi «pour une sécurité globale» sur la liberté d’informer.

Ce diagnostic rejoint celui de sociétés de réalisateurs, d’associations de défense des droits humains, d’autorités administratives indépendantes, et de trois rapporteurs spéciaux des Nations unies. La Commission européenne elle-même s’en inquiète.

Même amendée, cette disposition, qui vise à pénaliser la diffusion de l’image de membres des forces de l’ordre si elle a pour «but manifeste qu’il soit porté atteinte à [leur] intégrité physique ou psychique», est dangereuse. Elle laisse augurer, en amont des magistrats, des interpellations préventives – qui, sur le terrain, décidera qu’une diffusion en direct est susceptible de constituer une infraction, sinon les policiers eux-mêmes ? – ainsi que des procédures bâillon à l’encontre des médias ou des citoyens qui diffuseraient des images d’interventions houleuses. La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a elle-même reconnu ce risque.

Cela alors que, dans le même temps, l’article 21 prévoit que les enregistrements des caméras piétons des forces de l’ordre puissent être diffusés aux fins d’«information du public» : d’un côté, donc, l’entrave à la liberté d’informer, de l’autre un récit à la discrétion des autorités. Quant à l’article 22, qui généralise l’autorisation des drones, il ouvre la porte à une surveillance massive et invisible, notamment des manifestations.

Filmer ou photographier les policiers et les gendarmes en intervention dans l’espace public est un droit démocratique. Ce sont bien les vidéos exposant les violences commises par des membres des forces de l’ordre – qu’elles aient été tournées par des journalistes titulaires ou non d’une carte de presse, des citoyens, des militants d’associations – qui ont permis d’inscrire ce sujet dans le débat public. Lundi soir, ce sont bien les images de la très brutale évacuation d’un campement éphémère de migrants, place de la République à Paris, diffusées sur les réseaux sociaux, qui ont fait réagir jusqu’au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Nos inquiétudes sont d’autant plus vives qu’en septembre, le nouveau «Schéma national du maintien de l’ordre» est venu aggraver la dégradation, déjà importante, de nos conditions de travail dans la couverture des manifestations. Sous couvert de «rappeler» que «le délit constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception», ce texte est en réalité un feu vert donné par le ministère de l’Intérieur aux forces de l’ordre pour empêcher les journalistes de rendre compte pleinement des rassemblements jusque dans leurs dispersions. Les événements survenus lundi soir, qui ont vu des reporters eux aussi molestés, en sont l’amère illustration.

Monsieur le Premier ministre, la liberté de la presse et la liberté d’informer sont mises à mal en France. Vous aviez accepté d’entendre à ce sujet, ce jeudi, des représentants de la profession. La décision du préfet de police de Paris d’interdire le parcours de la «Marche des libertés» prévue samedi dans la capitale, attentant à une autre liberté fondamentale, celle de manifester, nous a conduits, à l’instar des syndicats de journalistes, à décliner cette invitation. Nous vous le disons ici solennellement : il y a urgence à sortir de cette spirale délétère pour la démocratie.

Nous demandons le retrait de l’article 24, ainsi que des articles 21 et 22, du projet de loi «pour une sécurité globale», et la réécriture du Schéma national du maintien de l’ordre dans un dialogue véritable avec les journalistes.

Signataires : les sociétés des journalistes, des rédacteurs et/ou des personnels de l’AFP, Arrêt sur images, Arte, BFM TV, Challenges, Courrier international, les Echos, Europe 1, l’Express, le Figaro, France Culture, Franceinfo, Franceinfo.fr, FranceinfoTV, France Inter, France 2, France 3 National, l’Humanité, le JDD, Konbini, LCP, Libération, Marianne, le Média, Mediapart, Midi libre, le Monde, M6, NRJ Group, l’Obs, Paris Match, le Parisien-Aujourd’hui en France, Premières Lignes, Public Sénat, RFI, RTL, Sud Ouest, la Tribune, TV5Monde, la Vie, 20 Minutes.
Avec le soutien des rédactions de Basta !, Politis et Slate.fr.

Greta Thunberg : Lettre ouverte à M. Michel Onfray

 »

Une lettre ouverte d’une jeune écologue à Michel Onfray qui sur son blog a véritablement massacré Greta Thunberg  mettant même en cause sa personnalité, son humanité et son physique. Pas vraiment une réflexion de philosophe. Il faut reconnaître à Michel Onfray sa grande puissance de travail aussi son apport théorique. Par contre, sa posture de gourou imperméable à toute contestation le discrédite surtout pour parler d’un sujet qu’il  connaît à peine. Onfray gagnerait beaucoup lui aussi en humanité et en modestie, à douter davantage aussi,  à sourire un peu plus, au lieu  de mordre  systémtiquement ses contradicteurs. Le plus curieux, c’est que Michel Onfray philosophe gauchiste admet mal sans doute la célébrité soudaine de la jeune écolo gauchiste Greta Thunberg. Bref, une vraie réaction de vieux con de la part d’Onfray.

Tribune de Camille Bernard (écologue)

 

 

«  Je crois, Monsieur, que la jeune génération a le droit de faire la leçon à celles et ceux qui regardent sans agir.

Je me permets, Monsieur Onfray, de vous écrire au sujet de Greta Thunberg. J’espère que vous pardonnerez mon insolence, probablement inhérente à ma jeunesse, de répondre à ce message qui ne m’est pas adressé. Je n’ai plus 16 ans, certes, mais je crois faire encore partie de la génération qu’on appelle communément « des jeunes », ceux-là même qui plient l’index et le majeur pour nuancer le propos. Votre message ne m’est pas adressé, mais il me concerne car j’ai fait de l’Ecologie mon métier. Enfant, déjà, j’y étais déterminée. Je l’ai encore en moi, cette nausée de voir la Vie détruite par une seule espèce, si prétentieuse, si sûre de son immortalité. Je n’avais pas 10 ans, Monsieur, et cette injustice me révoltait.

Je ne suis pas heureuse de voir Greta Thunberg à la tribune de l’Assemblée nationale, pas plus que vous. Je ne suis pas heureuse de constater que lorsqu’il est question d’écologie ou d’écologisme, les scientifiques invités à s’exprimer sont plus souvent astrophysiciens qu’écologues. J’aimerais voir défiler derrière cette tribune une délégation des 15 000 scientifiques qui alertent depuis des années les pouvoirs publics. J’aimerais voir défiler derrière cette tribune les grands pontes de l’Ecologie, les femmes et les hommes qui ont dévoué leur carrière et parfois même leur vie à cette grande cause qui est la nôtre et, plus encore, celle de nos enfants. Je ne suis pas heureuse de constater qu’il faut en arriver, pour se faire entendre, à envoyer au-devant de la scène une adolescente, qu’elle soit volontaire ou messagère. Mais qu’elle y aille. Qu’elle se présente aux rendez-vous, qu’elle tienne les tribunes, qu’elle pique ces braves décideurs s’il le faut.

Le fait est, Monsieur, que la confusion est possible. Qui, de Greta Thunberg ou de nos décideurs, est l’enfant ? Est-ce celle qui comprend que la conséquence d’une déscolarisation partielle sera bien moindre que celle de l’inaction face aux changements climatiques, au déclin de la biodiversité, à la pollution alarmante de l’air et de l’eau ? Est-ce celle qui comprend que savoir calculer des intégrales, citer Kant ou Jonas est bien inutile si l’on doit mourir d’un cancer au cours de la décennie à suivre ? Ne s’agirait-il pas plutôt de ces érudits représentants de l’Etat, qui pour certains s’excusent (et non « prient d’être excusés », la formulation est choisie) de bêtises dignes du bambin qui aurait pioché dans la bonbonnière sans y être autorisé ?

Que ce qu’elle lit soit écrit de sa main ou non, après tout peu importe. Si le fond du message est le sien, tant mieux. A 16 ans, on peut avoir suffisamment d’intelligence pour savoir ce qu’on veut. Corneille l’a écrit, « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Vous semblez vouloir renvoyer Greta Thunberg à l’école, mais qu’y apprendra-t-elle ? La toute-puissance de l’espèce humaine ? Sa légendaire résilience et son triomphe éternel ? Loin de moi l’idée de dénigrer une institution que je pense absolument primordiale, mais il n’est pas nécessaire d’attendre d’être bachelier pour être autorisé à penser.

Je crois, Monsieur, que la jeune génération a le droit de faire la leçon à celles et ceux qui regardent sans agir. Des remerciements seraient inappropriés à un tel héritage. Les « moutons » qui font la grève chaque vendredi tentent par ce geste de faire marcher vers l’avant les vaches qui regardent passivement passer le train. »

Camille Bernard.

Affaire Benalla: une enquête ouverte concernant le directeur de cabinet de Macron

Affaire Benalla: une enquête ouverte concernant le directeur de cabinet de Macron

 

 

Ce n’est pas un procès des barbouzes à proprement parler mais une affaire judiciaire qui concerne l’entourage très sulfureux de Macron. Ce qui a amené d’ailleurs plusieurs conseillers à démissionner sans parler aussi de l’autre affaire du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, accusé par l’association Anticor de conflit d’intérêts.Le parquet de Paris a ouvert lundi deux nouvelles enquêtes préliminaires, dont une pour « faux témoignages », dans l’affaire Benalla, à la suite d’un signalement du Sénat par lettre du 27 mars dernier. Les suspicions de faux témoignages visent l’ancien chargé de mission de l’Elysée Alexandre Benalla et l’ancien employé de La République en Marche (LaREM) Vincent Crase, mais également le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda.  Le président du Sénat, Gérard Larcher, a saisi par lettre le procureur de la République de Paris le 27 mars 2019 de soupçons de faux témoignages devant la mission d’information sénatoriale sur les conditions dans lesquelles l’ancien chargé de mission de l’Elysée Alexandre Benalla a malmené des manifestants le 1er mai 2018, rappelle le parquet dans un communiqué. Ces suspicions visent l’ex-homme de confiance du chef de l’Etat, son ami Vincent Crase, chef d’escadron de la réserve opérationnelle de la gendarmerie et ex-employé de La République en Marche (LaREM), et le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron. Patrick Strzoda est soupçonné d’avoir menti sur le périmètre des missions confiées à Alexandre Benalla et ce dernier sur la nature de ses fonctions à l’Elysée, la restitution de passeports diplomatiques et son rôle dans la conclusion d’un contrat de sécurité avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov, alors même qu’il travaillait encore à la présidence de la République. Vincent Crase est soupçonné d’avoir menti sur les conditions de sa participation à la conclusion de ce contrat. Selon le parquet de Paris, le Sénat a joint à son signalement une “liste des incohérences et contradictions” dans les déclarations de Patrick Strzoda, du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, et du chef de la sécurité de la présidence, Lionel Lavergne, devant la mission d’information. Cette liste a été transmise à la demande du bureau du Sénat dans la perspective d’éventuelles investigations complémentaires et suites judiciaires, précise le parquet. La deuxième enquête préliminaire vise “l’absence d’accomplissement par M. Alexandre Benalla de ses obligations déclaratives auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)”. Selon la mission sénatoriale, Alexandre Benalla et sept autres chargés de mission à la présidence de la République échappaient à toute transparence. “Alors qu’ils exerçaient des missions importantes ainsi qu’une influence certaine sur la réflexion et les décisions du chef de l’État, ces chargés de mission (…) n’ont pas rempli ni déposé de déclaration d’intérêts ni de déclaration patrimoniale”, lit-on dans son rapport. Cette affaire a également créé des tensions au sommet de l’Etat et éclaboussé certains des plus proches collaborateurs d’Emmanuel Macron.

Affaire Benalla : guerre ouverte avec l’Elysée

Affaire Benalla : guerre ouverte avec l’Elysée

On assiste à une hystérisation de l’affaire Benalla avec maintenant une guerre ouverte qui s’engage entre le directeur de cabinet de l’Élysée et Benalla. Le directeur de cabinet Patrick Strzoda, accuse en effet maintenant Benalla d’avoir utilisé un faux pour obtenir ces passeports. On avait noté ces dernières semaines un net durcissement des propos de Benalla a l’égard de certains membres du cabinet de Macron et notamment vis-à-vis du directeur de cabinet. Compte tenu de la personnalité de Ben alla, il est fort pour probable qu’il n’en restera pas là et il fera d’autres révélations. Récemment il avait d’ailleurs indiqué qu’il avait continué d’échanger avec le chef de l’État après son licenciement. Mais l’interrogation la plus fondamentale ne concerne pas la question des passeports diplomatiques, à ne pas confondre avec l’immunité diplomatique, mais le fait que Benalla est passé du statut d’ancien garde du corps à celui d’organisateur de relations économiques internationales comme le démontre la vingtaine de voyages qu’il a effectués depuis l’été dans les pays étrangers. On se demande effectivement de quels soutiens bénéficie Benalla pour une conversion aussi réussie et aussi rapide.

Pourquoi la question constitutionnelle reste ouverte avec la seule Corse

Pourquoi la  question constitutionnelle reste ouverte avec la seule  Corse

 

Le gouvernement reste ouvert sur la question constitutionnelle corse. On se demande bien pourquoi il faudrait une référence à la Corse dans la constitution d’autant que précisément l’objectif de certains indépendantistes comme Talamoni est  de quitter la France et sa constitution. Si l’on devait modifier la constitution, on voit mal pourquoi il ne serait pas fait allusion aux autres régions. En effet ce qui ce pose en Corse, c’est-à-dire une plus grande autonomie, que pose tout autant sinon davantage les autres régions françaises. La France est un des rares pays hyper centralisé ;  tout dépend de l’Etat même si une certaine décentralisation s’est réalisée mais une décentralisation qui n’a fait que rajouter des couches au millefeuille administratif et politique sans donner de vrais pouvoirs territoriaux. D’une certaine manière en France,  la totalité des collectivités locales sont sous tutelle des préfets et de leurs services même la plus petite des communes. Les administrations centrales présentes localement font d’ailleurs double emploi avec les administrations territoriales qui ont augmenté leurs effectifs d’environ 50 % en une vingtaine d’années. Il n’y a toujours pas de véritable politique économique régionale. La meilleure preuve c’est que l’État tout dernièrement  envisage m^me de rapatrier au niveau national la question de l’apprentissage. Le poids de l’État est encore essentiel dans nombre de champs économiques et sociaux. Ce pose la problématique d’un État fédéral en France comme il en existe ailleurs notamment en Allemagne ou en Espagne. C’est le rapport de l’État aux régions, la reconnaissance des régions qui peuvent figurer dans la constitution et non seulement la Corse.  En charge du dossier Corse, Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, n’a pas exclu jeudi 11 janvier qu’il y ait une référence explicite à la Corse dans le cadre d’une réforme de la Constitution, lors de l’émission Questions d’info LCP-Franceinfo-Le Monde-AFP. À la question : « Symboliquement, est-ce que vous accepteriez qu’il y ait une référence à la Corse dans la Constitution ? », Jacqueline Gourault a répondu : « On verra ! ». « Il faut discuter sur les souhaits de ceux qui sont en face de nous et voir quelles sont leur volonté de dialogue, leur volonté d’être reconnus par la Constitution », a poursuivi l’ancienne vice-présidente du Sénat. La ministre a ajouté : « Ce que l’on veut, le droit à la différenciation, c’est, au fond, reconnaître la spécificité des territoires et être capables d’admettre que l’on applique de façon différente les règlements d’une loi qui a été votée » pour tous, a précisé la ministre auprès de Gérard Collomb. La France « reste une et indivisible, mais sa richesse c’est sa diversité », a martelé cette proche de François Bayrou. ont estimé lundi les dirigeants corses à l‘issue d‘une réunion

La Chine sera davantage ouverte (Xi Jinping)

La Chine sera davantage ouverte (Xi Jinping)

L’économie chinoise « ne va pas fermer ses portes » au monde mais au contraire « s’ouvrir encore davantage », a martelé mercredi le président Xi Jinping, promettant un traitement « équitable » aux entreprises étrangères présentes en Chine. Le régime « protégera les droits et intérêts légitimes des investisseurs étrangers, et toutes les entreprises enregistrées en Chine seront traitées sur un pied d’égalité et équitablement », a-t-il martelé, en ouverture du congrès quinquennal du Parti communiste au pouvoir. En dépit de précédents discours de M. Xi en ce sens, Pékin reste accusé de discriminations par les firmes étrangères et de protectionnisme larvé par ses partenaires commerciaux.

Lettre ouverte aux habitants des quartiers populaires (secrétaire d’État à la ville)

Lettre ouverte aux habitants des quartiers populaires (secrétaire d’État à la ville)

 

Plutôt sympa cette lettre aux résidents des quartiers populaires de la part d’une secrétaire d’État à la ville dont on découvre ou redécouvre l’existence, un peu comme à chaque élection. Une lettre ouverte que publie le JDD. Première observation pourquoi une lettre ouverte ? Une sorte de concept inversé ! Un peu quand même grandiloquente, excessive et hors sol cette de lettre,  sorte de pathos qui vante l’action du gouvernement jusqu’à parler de révolution démocratique pour les quartiers populaires. Pas sûr que cette forme de dialectique puisse être très bien comprise par des résidents qui attendent sans doute autre chose que des déclarations d’intention ou d’amour. Une missive dans le style Taubira avec l’éloquence et  le talent littéraire en moins

 

Madame, Monsieur,

À vous qui habitez nos quartiers populaires ou nos villes de banlieue ; à vous qui avez parfois le sentiment d’être abandonnés et, vivez pour un certain nombre d’entre vous le fait d’être exclus de la promotion sociale ; à vous qui êtes les 5,5 millions de citoyens à vivre dans les quartiers situés en « Politique de la Ville », je tenais à m’adresser à vous pour vous dire que l’Etat est bien présent parce que vous êtes pleinement une part de France.

Et je vous l’affirme avec toute la force de mon vécu d’habitante et d’élue de Vaulx-en-Velin, de mes convictions et de mon engagement de femme de Gauche.

La République nous appartient. Elle est solidaire de chacun. La République, par nature et par devoir, ne différencie pas. L’âge, la condition, la couleur de peau ou la religion lui importent peu. La République, par-delà notre statut social et nos histoires personnelles, fait de nous tous ses « Enfants de la Patrie », à égalité en Droits et en Devoirs.

Malgré les obstacles, la complexité et les dysfonctionnements, malgré les retards, les doutes, les déceptions, il me paraissait important de rappeler ce principe, cet idéal indéfectible que la Gauche porte avec fierté.

Bien évidemment, je ne cherche pas à gommer les difficultés du quotidien, les précarités, les inégalités. Je ne les ignore pas. Oui, pour les enfants, pour les habitants de nos quartiers, les chemins de la réussite sont plus sinueux, plus difficiles. Mais doit-on s’y résigner? Non, bien au contraire. C’est pour changer cette réalité injuste que le Gouvernement agit depuis quatre ans. C’est court au regard de l’ampleur de la tâche. Dans le domaine de l’Education, nous avons décidé que les établissements scolaires aient plus de moyens humains et financiers pour accueillir nos enfants et créer de bonnes conditions d’acquisition des savoirs. Nous portons un programme ambitieux de réussite éducative et de soutien à l’éducation populaire. Nous allons aussi lancer un plan de rénovation de nos écoles. J’exhorte, quelles que soient nos histoires personnelles, à continuer à croire en l’Ecole Publique, celle qui porte toujours la promesse républicaine. Face à la difficulté de trouver un emploi, y compris pour ceux qui sont diplômés, l’Etat mobilise le secteur économique pour donner du réseau à ceux qui n’en n’ont pas. Je vois le monde de l’entreprise comprendre de plus en plus  la valeur de nos enfants, comprendre que la force de leur parcours, lui permettra d’affronter plus efficacement les évolutions profondes et  les enjeux à venir. Faire reculer les préjugés et évoluer les mentalités, est aussi un dur combat. Face à la discrimination à l’adresse, au nom ou à la couleur de peau, nous serons intraitables. Nous avons lancé une campagne de lutte pour observer, convaincre et, s’il le faut, poursuivre en justice. Notre société, a besoin de se renouveler, de s’enrichir des apports de chacun et cela ne peut se faire qu’avec vous. Vous devez être, en plus grand nombre encore, parmi les acteurs, les décideurs d’aujourd’hui et de demain. C’est pourquoi le Gouvernement a, par exemple, décidé d’ouvrir davantage l’accès à la fonction publique.  Nous agissons aussi pour améliorer l’habitat. Nous avons investi fortement pour financer la rénovation urbaine et certains d’entre vous ont vu leur quartier se transformer.  Nous le poursuivons, car nos quartiers ont droit au beau, à la qualité et au durable ! Nous avons décidé d’augmenter les crédits à destination du monde associatif, parce que nous savons que, dans nos quartiers, les actions pour la réussite scolaire, l’accès à la culture, au sport, aux droits des femmes, aux solidarités, aux divertissements sont essentielles et représentent, pour beaucoup, l’engagement d’une vie.  J’aurais encore beaucoup à vous dire. L’occasion de nous rencontrer et d’échanger de vive voix nous sera certainement donnée lors d’une de mes visites, mais ces quelques mots vous montrent que l’heure est toujours à l’action. Dans le cadre de la transformation de nos quartiers, je crois à votre intervention, votre expertise pour la pertinence des projets en cours ou à l’étude.  Les conseils citoyens en cours d’installation dans tous nos quartiers de la politique de la ville constitueront ainsi une vraie révolution démocratique. Mon intention n’est pas d’établir une liste exhaustive des mesures prises mais de rappeler, que le Gouvernement est à l’œuvre, qu’il agit dans des quartiers où le travail est considérable et forcément long pour sortir d’une forme de relégation territoriale et de représentation symbolique dégradée.  Mon propos s’adresse à vous, mais il s’adresse aussi au Pays tout entier qui doit entendre que nos quartiers et banlieues sont aussi des lieux de créativité, de courage, d’intelligence, des lieux d’une exceptionnelle force de vie. Ils sont le berceau d’une richesse humaine porteuse de France. Nous sommes nombreux à en être convaincus ; pas assez encore dans une période où certains alimentent et instrumentalisent de dangereuses inclinations identitaires et populistes. Certains dans notre pays prônent un développement séparé. Nous devons sortir d’un « eux » et d’un « nous » et parler collectivement de  l’ensemble des citoyens qui sont porteurs des valeurs de la République. La République gagnera, car je sais que tous nos quartiers plus populaires ou plus  favorisés produisent déjà leurs anticorps républicains. En ces jours de mai où nous célébrons, dans de nombreux pays du monde, un retour à la Paix, à la Liberté et à la Fraternité, gardons à l’esprit l’Histoire et ne laissons pas des impatiences, des mécontentements et des nostalgies identitaires, se transformer en ferments d’affrontement. Jean Jaurès nous disait : « L’Histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible espoir. » Je porte « cet invincible espoir » car je vois l’avenir de la France se construire aussi dans nos quartiers populaires. Je voulais partager avec tous nos concitoyens la conviction que l’action forte et constante de tous, institutions, Etat, citoyens, associations, monde économique continuera à faire émerger des talents, une classe moyenne diverse et métissée qui irriguent déjà notre pays.  Soyons collectivement fiers de notre pays, de ses valeurs et de son ambition pour le monde.

Animateurs télé : la chasse aux vieux est ouverte

Animateurs  télé : la chasse aux vieux est ouverte

 

Il est clair que dans un paysage audiovisuel de plus en plus concurrencé, les chaînes de télévision tentent d’innover par tous les moyens pour essayer de fidéliser des téléspectateurs considérés comme trop souvent nomades. Parmi les recettes figurent le rajeunissement des présentateurs, des rajeunissements qu’on peut comprendre lorsque la cible vise des jeunes ou des ados prolongés ( et un peu attardé quand même) type téléspectateurs d’Hanouna sur D8 mais un renouvellement plus discutable lorsqu’il s’agit par exemple d’un divertissement culturel comme question pour un champion ou d’autres émissions dont la caractéristique n’est pas fondée sur l’apparence. Dernière victime de cette chasse aux vieux Joël Collado, 66 ans, viré par Radio France et par Radio France et qui  présentait la météo ! Les directeurs de programmes devraient peut-être davantage s’interroger sur le contenu de leurs émissions que sur leur apparence des présentateurs ou le décorum des studios. Pour preuve le succès de « c à vous »  sur la cinq , à l’inverse le plongeon du Grand journal sur Canal+.

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